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Citations de John Kennedy Toole (330)


Our first step will be to elect one of their number to some very high office - the presidency, if Fortuna spins us kindly. Then they will infiltrate the military. As soldiers, they will all be so continually busy in fraternizing with one another, tailoring their uniforms to fit like sausage skins, inventing new and varied battle dress, giving cocktail parties, etc., that they will never have time for battle. (...)
None of the pederasts in power, of course, will be practical enough to know about such devices as bombs; these nuclear weapons would lie rotting in their vaults somewhere. From time to time the Chief of Staff, the President, and so on, dressed in sequins and feathers, will entertain the leaders, i.e., the perverts, of all the other countries at balls and parties. Quarrels of any sort could easily be straightened out in the men's room of the redecorated United Nations. Ballets and Broadway musicals and entertainments of that sort will flourish everywhere and will probably make the common folk happier than did the grim, hostile, fascistic pronouncements of their former leaders. (...)
Degeneracy, rather than signaling the downfall of a society, as it once did, will now signal peace for a troubled world. We must have new solutions to new problems.
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[Ignatius J. Reilly, cynique moustachu à l’allure éléphantesque vivant misérablement avec sa vieille maman alcoolique, se prépare à organiser la première réunion du parti politique qu’il vient de fonder. Sa mère soupçonne que son fils ne soit, ô déshonneur suprême ! devenu communiste, et poussée par une amie, elle finit par lui proposer une alternative qui ne va pas vraiment lui plaire.]

- Ignatius, tu crois pas qu’tu s’rais p’tête plus heureux si t’allais prende un peu d’repos à l’hôpital de la Charité ?
- Voudrais-tu parler du service psychiatrique, par hasard ? demanda Ignatius pris de rage. Me croirais-tu fou ? Supposerais-tu que le premier imbécile de psychiatre venu serait capable ne serait-ce que d’essayer de commencer à entrevoir les mécanismes de ma psyché ?
- Tu pourrais prende un peu d’repos, chéri. Et tu pourrais écrire des choses dans tes petits cahiers.
- Ils essaieraient surtout de faire de moi un crétin, amateur de télévision, de voitures neuves et d’aliments surgelés ! Tu ne comprends donc pas ? La psychiatrie c’est pire que le communisme. Je ne veux pas de lavage de cerveau ! Je ne veux pas devenir un robot, un zombie !
- Mais Ignatius, tout d’même, y viennent en aide à des tas d’personnes qu’ont des ennuis.
- Crois-tu que j’ai un ennui ? beugla Ignatius. Les seuls ennuis de ces malheureux c’est de n’avoir point le goût des voitures neuves et de la laque en atomiseur. C’est pour cela qu’on les enferme ! Ils inspirent de la terreur aux autres membres de la société. Tous les asiles de ce pays, jusqu’au dernier, sont pleins de gens qui ne supportent pas la lanoline, la cellophane, le plastique, la télévision et les circonscriptions, de pauvres gens dont c’est le seul crime.
- Ignatius, c’est pas vrai. Tu t’rappelles le vieux M. Becnel qu’habitait la porte à côté ? Y l’ont enfermé pasqu’y s’promenait tout nu dans la rue.
- Mais bien sûr qu’il se promenait tout nu. Sa peau ne pouvait plus supporter les vêtements de dacron et de nylon qui lui obstruaient les pores. J’ai toujours considéré M. Becnel comme un martyr de notre époque.
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La psychiatrie, c'est pire que la communisme. Je ne veux pas de lavage de cerveau ! Je veux pas devenir un robot, un zombie !
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- Vous ne savez donc pas qu'il est absurde d'avoir une altercation avec un nécessiteux ? Je suis parfaitement insolvable.
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- [...] Claude, il est gentil avec moi, et c'est plus que tu peux faire avec tous tes diplômes que t'as eu avec ta mention fort. Pour tout c'que j'ai pu faire de gentil pour toi, j'ai jamais r'çu qu'des coups d'pieds en r'tour. J'veux quelqu'un qui m'trait'ra gentiment une fois dans ma vie avant d'mourir. T'as tout appris, Ignatius, sauf à être humain. (p. 494)
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- Alors vous devez vous mettre à la lecture dès aujourd'hui, je vous ferai un programme. Ainsi serez-vous en mesure de commencer à saisir la crise que traverse notre époque, énonça solennellement Ignatius. Vous commencerez par les derniers Romains, au premier rang desquels Boèce, bien sûr. Puis vous vous plongerez dans l'étude relativement exhaustive des penseurs du début du Moyen Age. Vous pouvez sauter sans mal la Renaissance et les Lumières. C'est surtout de la propagande dangereuse. Et, pendant que j'y suis, vous feriez mieux aussi de sauter les Romantiques et les Victoriens. Pour l'époque contemporaine, un choix de bandes dessinées et d'illustrés. (p. 349)
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- [...] Tu sais c'que Santa elle a dit ?
- Je ne doute pas toutefois qu'il s'agisse d'une remarque sagace et incisive. J'ai tendance à croire que ses agressions contre notre langue maternelle sont d'une interprétation difficultueuse.
- Ouais, ben elle a dit que, c'qui t'faudrait c'est un bon coup sur la gueule.
- Venant d'elle, il s'agit presque d'un exploit littéraire ! (p.248-249)
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Malgré tout ce à quoi on les soumet depuis si longtemps, les Noirs n'en sont pas moins des gens plutôt sympathiques dans leur immense majorité. Je n'ai guère eu l'occasion d'en rencontrer : décidé à ne fréquenter que mes égaux, je ne fréquente bien évidemment personne puisque je suis sans égal. (p.174)
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Il y a un bar à chaque coin de rue dans les alentours des Pantalons Levy - signe que les salaires sont épouvantablement bas dans le quartier. Les pâtés de maison où la situation est particulièrement désespérée possèdent jusqu'à trois et quatre assommoirs à chaque carrefour. (p.172)
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- OK, d'accord, on auditionne l'oiseau. Tu s'ras sans doute moins dangereuse sur scène avec un perroquet qu'au bar avec un poulet. (p.155)
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- Le coiffeur m'a dit que je devrais m'acheter une perruque, au fait, ajouta-t-elle.
- Qu'est-ce que tu ficherais avec une perruque ? Tu as vu tout ce que tu as comme cheveux ?
- Je veux une perruque brune, figure-toi, pour pouvoir changer de personnalité.
- Ecoute, tu es brune, non ? Alors tu pourrais laisser à tes cheveux leur couleur naturelle, quand ils auront repoussé, et tu t'achèteras une perruque blonde.
- Tiens, je n'y avais pas pensé. (p.139)
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- Ignatius ! Tu ne m'as jamais raconté ça !
- Je n'ai pas voulu te mettre martel en tête à l'époque. J'ai encore dit à mes étudiants que, par égard pour l'humanité future, j'espérais qu'ils étaient tous stériles. (p.81)
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- Mais je dois aussi reconnaître que la solution qui s'offre à moi n'est pas reluisante. Je doute très sérieusement que quiconque veuille m'embaucher.
- Qu'est-ce que tu me chantes, mon petit ? T'es un garçon bien, bien éduqué avec des diplômes et tout.
- Les employeurs perçoivent en moi la négation de leurs valeurs. (p.80)
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- Ignatius, qu'est-ce que c'est que toutes ces saletés sur le plancher ?
- C'est ma vision du monde que tu vois là. Il reste à l'organiser en un tout cohérent, alors fais attention où tu mets les pieds. (p.74)
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Destin hideux s'il en fut : il devait désormais affronter l'ultime perversion : ALLER AU TRAVAIL. (p.51)
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- Veux-tu je te prie ralentir un peu l'allure ? Je crois que j'ai un murmure cardiaque. (p.23)
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"Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on le peut reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui".
Jonathan Swift
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- Moi, personnellement, j'ai toujours aimé un bon gâteau pour terminer un repas, disait Mme Reilly au barman qui lui tourna aussitôt le dos.
- Je parie que vous cuisinez bien, hein ? demanda Darlene.
- Maman ne cuisine pas, intervint dogmatiquement Ignatius, elle brûle. (p.41)
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"Autrement dit, vous rêvez de vous embourgeoiser complètement. On vous a lavé le cerveau, à vous et à vos semblables. Vous voudriez réussir, ou quelque chose d'aussi vil.
- Voilà, là vous m'avez compris, youpi !
- Je n'ai malheureusement pas le temps de débattre avec vous de vos erreurs de jugement dans le domaine des valeurs." (p. 404)
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Ma mère avait le corps que je n'aurais jamais. Mais elle avait sa propre peau clair de lune, ses yeux couleur d'océan. Elle était creuse, perdue et totalement abandonnée.
Mr Harvey quitta définitivement sa maison tandis qu'était accordé à ma mère son vœu temporel le plus cher : sortir de son cœur en ruine et s'oublier dans un adultère secourable.
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