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Critiques de John Lawton (78)
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Black-out

Londres 1944. La fin de la guerre se profile, le débarquement est proche, mais Londres, exangue, souffre toujours autant. Dans cette ville désolée et trouée de ruines, nous faisons la connaissance du Lieutenant Frédérick Troy, policier à Scotland Yard. Il a préféré rester à son poste plutôt que d'aller à la guerre, quitte à passer pour un planqué, mais les crimes ordinaires continuent et il faut s'en occuper.



L'enquête commence par un bras coupé, trouvé par une bande de gamins, dans le quartier populaire de Stepney. Il s'avère que ce bras appartenait à un scientifique allemand réfugié en Angleterre. L'histoire tient autant de l'espionnage que du polar et les rebondissements seront légion. Les morts aussi. Il y aura des femmes fatales, mais pas idiotes.


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Black-out

Beaucoup d'atouts dans la main de l'auteur au début de son livre mais la partie s'avère décevante.

Londres en 1944 est une ville épuisée et abîmée où l'on vit de restrictions et où l'arrivée des américains bouscule les moeurs.

Un inspecteur, aux origines douteuses pour l'époque, va devoir résoudre une série de crimes touchant des allemands qui bien sûr n'auraient pas du se faire trucider en Angleterre.

Très vite vont apparaître des services secrets, des femmes troublantes voire fatales et notre inspecteur va aller d'intuitions habiles en actions malheureuses qui lui vaudront plaies et bosses.

Pourquoi la sauce n'a t'elle pas pris pour moi ? Sans doute par manque de chair, d'atmosphère et d'incarnation dans l'époque. Dommage car l'histoire en elle même est plutôt prenante mais manque la petite flamme qui change tout
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Black-out

Mouais mouais il y en a à prendre et à laisser.

D'abord, ça met longtemps à démarrer. Jusqu'à environ la moitié du livre, j'ai cru que j'allais passer à autre chose. Ca s'emballe sur la fin.

A prendre : Londres, toujours intéressante, la Londres victorienne de Dickens rasée, les quartiers chauds du XIXème siècle ( Whitechapel...) qui semblent paradoxalement s'intégrer à la ville par effet de destruction globale et égalitaire de tous les quartiers. Ca fait drôle, on sent que le monde change. L'intrigue, qui finit par devenir intéressante quand elle vire à l'espionnage. Troy, le héros, comique malgré lui, qui finit régulièrement en lambeaux et ressuscite, se cognant à toutes les brutes russes, américaines, anglaises qui traînent dans la cité. Tosca la mini blonde mini bombe.

A laisser : je ne sais pas le définir, une impression de langueur qui fait qu'on n'arrive pas à adhérer complètement. Il y a quelque chose là-dedans qui manque d'intérêt, de précision. C'est peut-être dû à l'écriture, ou aux caractères trop peu approfondis des personnages, qui demeurent malgré tout des silhouettes à peine esquissées. Troy : qu'est-ce qui l'anime ? On a des bribes, mais c'est vague. Tosca : pareil. Lady Diana : rien compris à ses motivations. Wayne : idem. Et puis les Soviétiques semblent bien cool. Et puis finalement, pourquoi tous ces meurtres ? N'ai-je rien compris ? Angoisse.

Note : la moyenne, 2.5.
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Black-out

Un roman policier sur fond de seconde guerre mondiale.

Il s’agit du deuxième roman de John Lawton que je lis (même si c’est par celui-ci que je comptais commencer au départ car il faisait partie de la sélection du prix Polar SNCF, mais le hasard a voulu que je commence par Retour de flammes publié après Black out).

Après la période de la guerre froide traitée dans Retour de flammes, je me suis donc plongée dans la période de la seconde guerre mondiale et principalement de la fin de cette guerre et de son influence en Angleterre que Lawton a utilisé ici comme toile de fond pour l'enquête de son protagoniste Frederick Troy.



J'ai ainsi retrouvé l'inspecteur Troy dans ses aventures passées par rapport à celles racontées dans Retour de flammes. Cela m'a permis de suivre son histoire et sa vie auparavant et de mieux comprendre le 2eme roman dans l'ordre de publication. Cela ne m'a cependant nullement gênée de connaître ce qui allait arriver à Troy pendant l'après-guerre.



J'ai simplement été dérangée par quelques longueurs à certains moments qui ont été vite oubliées grâce à des ellipses judicieusement utilisées par Lawton permettant ainsi d'accélérer l'action et grâce à de surprenants rebondissements dans la seconde moitié du livre.

Pour les fans de romans policiers sur fond d'espionnage, je recommande fortement ce livre.
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Black-out

- Prix SNCF du polar -



En 1944, Londres est ravagée par la seconde guerre mondiale, et les enfants jouent dans des gravas. L'un d'eux trouve un bras arraché ; le lieutenant Troy va se retrouver en charge de l'affaire. Il s'avère que ce n'est pas un soldat tué au combat, mais celui d'un savant allemand qui participait à une découverte majeure...

Je n'ai personnellement pas accroché à ce roman brouillon, confus, avec de nombreux personnages si insipides que l'on ne les distingue même plus les uns des autres. Des longueurs interminables, peu d'action, bref j'ai eu du mal à aller jusqu'au rebondissement final...

Point positif : la reconstitution historique est fidèle, ceci dit, autant (re)lire "Au revoir là haut" ou "Les bienveillantes"...
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Black-out

Une fois de plus, l’auteur nous plonge dans un Londres brumeux, dans une ambiance sombre, mais toujours avec des traits d’humour sympathiques.



Troy est plus jeune dans ce tome et donc un peu plus « naïf ». Cependant, il reste cynique et désabusé. C’est un personnage que j’aime beaucoup par son humanité, il n’est ni tout blanc, ni tout noir, mais assez complexe, avec des doutes, des certitudes, parfois des préjugés. Bref, ce type me fait craquer, pourtant on est loin du héros typique et c’est cela qui me plaît.



Une image m’a fait sourire : Troy, assis sur un side-car avec son oncle, et une bombe « neutralisée », dans le side-car, et faisant le tour de Londres.



Ici on découvre Tosca et son côté « américain », très différent du flegme anglais. Troy apparaît hyper-coincé dans ce tome, alors que je l’avais trouvé plus « libre » dans Retour de flammes.



Une phrase de Tosca, au moment de faire l’amour : « Allez mon petit anglais coincé du cul, allonge toi, ferme les yeux et pense à l’Angleterre !»



L’enquête en elle-même n’est pas ce qui m’a passionnée, je l’avoue, je préfère nettement l’ambiance, les personnalités, leurs interactions.







En bref : une bonne lecture, j’espère que les autres tomes de la série seront traduits en français !
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Black-out

Londres, 1944. Un morceau de corps est découvert au milieu des ruines provoquées par les bombardements allemands. L’inspecteur Troy, chargé de l’enquête, se retrouve dans un bel imbroglio: des scientifiques nazis, une cellule communiste, un espion américain, une mystérieuse aristocrate anglaise et bien d’autres personnages qui le mèneront de fausses pistes en meurtres répugnants.



Autant mettre les pieds dans le plat tout de suite: ce livre a été une déception. Tout l’aspect historique est très réussi et parfaitement maîtrisé. L’ambiance glaçante, tant par le sujet que par la météo, est également bien retranscrite. Malheureusement Black-out pâtit énormément de ses nombreuses longueurs et de twists franchement tirés par les cheveux qui m’ont bien fait lever les yeux au ciel.



Les personnages sont pour la plupart assez peu attachants, voire carrément antipathiques, y compris le héros de cette histoire. Un ou 2 sortent du lot (le légiste ou l’oncle excentrique, par ex), mais leur rôle est trop peu important pour relever l’intérêt d’une intrigue qui s’enlise assez rapidement. L’histoire connaît quelques sursauts un peu plus haletants qui m’ont incitée à poursuivre ma lecture, mais la fin est encore plus décevante que le reste.



Pour ce qui me concerne, seul l’aspect historique sauve cette histoire du naufrage. J’attendais beaucoup plus de ma lecture et à quelques chapitres près je me suis profondément ennuyée.
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Black-out

L'histoire démarre avec la découverte d'un bras et de Troy, policier britannique qui va enquêter et découvrir que plusieurs meurtres sont en réalité liés.



J'ai eu beaucoup de mal à me plonger et à accrocher dans l'histoire au début, cependant à partir de la deuxième moitié du livre j'ai commencé à plus apprécier ma lecture.



Petit point bonus également pour plein de détails sur les conditions de vie des britanniques lors de la seconde guerre mondiale.
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Black-out

Ce que j'ai particulièrement apprécié dans ce roman c'est le contexte de Londres à 1944, sous les bombardements de l'Allemagne nazie et pratiquement colonisée par les alliés et notamment les américains. Cette plongée dans l'histoire est particulièrement réussie et une enquête policière dans ce contexte semblait alléchante. J'ai trouvé la première partie du roman très réussie, le personnage du policier de la haute société était intéressant jusqu'à ce qu'il croise une puis deux femmes. A partir de là, on dirait qu'on lui a fait l'ablation d'une partie du cerveau et il devient insipide et sans consistance. Je ne sais pas trop de ce que cela dit de la vision de l'auteur sur les femmes et leur influence sur les hommes mais la fin du roman est laborieux et la chute décevante... Dommage parce que j'avais vraiment accroché sur le début de l'histoire.⁠
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Black-out

"Black out" est une enquête du jeune lieutenant Frederick Troy de Scotland Yard ; ses parents étaient d'origine russe et il est le dernier rejeton d'une fratrie de quatre. Le portrait de ce policier particulièrement doué est réussi, avec sa vieille Bullnose Morris et son amitié pour le policier George Bonham, ses rapports plus que tendus avec son chef Stanley Onions et ses intuitions fulgurantes.

Londres, quartier de Stepney, 1944 ; un enfant qui joue dans les décombres d'un récent bombardement reçoit un cadeau .... de la part d'un chien : un bras, habillé, coupé au niveau du coude. Il ne s"agit pas du bras d'un mort dû au bombardement mais bien d'un meurtre, le bras ayant été volontairement sectionné. Un meurtre qui ressemble à un autre, commis presqu'un an auparavant et qui est resté non élucidé.

Pendant que Troy dîne chez Bonham de merveilleux steaks obtenus au marché noir, un voisin vient signaler la disparition d'un certain Wolinski, le locataire du dessus, militant communiste, qu'on n'a pas vu depuis trois jours.

Le médecin légiste, Kolankiewicz, petit homme colérique et grossier, ami du lieutenant Troy, trouve des preuves que l'homme au bras coupé était allemand et des traces d'un alliage métallique sur l'extrémité de sa manche. Or l'oncle de Troy, NikolaÏ, un original qui aime haranguer les foules le dimanche matin en montant sur deux caisses à savon - il mesure un mètre cinquante sept - dirige le département de physique appliquée à l'Imperial College et a mis au point avec quelques autres savants un alliage très résistant permettant la fabrication de bombes volantes sans pilote...

C'est le début d'une enquête serrée, sans temps mort, policière et d'espionnage, avec des parties historiques vraiment intéressantes ; l'atmosphère de l'époque est bien rendue avec le rationnement, les bombardements et la présence d'Eisenhower en Grande-Bretagne qui indique que la guerre est presque finie, que le débarquement est pour bientôt. Et il y a une femme bien sûr dans l'histoire, très belle, qui laisse partout où elle passe des effluves de son parfum et qui cache son amant, un espion américain qui a l'air particulièrement dangereux...



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Black-out

Très bon livre d action en pleine seconde guerre mondiale a Londres. On vit vraiment l ambiance particulière de la fin de guerre et du black out chaque nuit. Cette période charnière libère les pulsions de chacun... Le policier Troy qui mène l enquête a une personnalité forte et on le suit dans toutes ces péripéties avec grand plaisir. L enquête est très particulière et beaucoup d acteurs politiques et militaires s entremêlent. On est pris dans l histoire et on n'a qu'une envie y retourner. Les personnages secondaires sont également sympathiques avec une préférence pour Wildeve et Tosca.
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Black-out

Black-Out nous plonge dans le Londres de 1944. Même si la bataille d'Angleterre a sonné le glas d'une invasion allemande dès 1941

la capitale anglaise recommence à être bombardée (Opération Steinbock) et le lieutenant Frederik Troy de Scotland Yard se retrouve à enquêter sur la découverte d'un avant-bras.

Cette découverte va le mener sur les traces d'un tueur qui s'en prend à des savants étrangers exfiltrés. L'après-guerre se prépare déjà et la future Guerre Froide

Malgré quelques longueurs et des motivations qui m'ont semble-t-il en partie échappé sur la fin Black Out est un polar historique bien troussé qui vaut le coup pour son contexte très immersif et son personnage principal: flic tiraillé entre "l'amour" du métier et sa culpabilité de ne pas être au front,fils d'immigrés russes dont l'oncle est très proche des communistes anglais.

ça demande confirmation avec Retour de flammes le 2ième opus paru en France
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Black-out

Alors… ça se passe en Angleterre, pendant la Guerre (et juste après), il y a du suspens, il y a des complots, avec pas mal de fils à démêler. Et j’ai grave kiffé !



Dès les premières pages, on est mis dans l’ambiance : une Londres à l’atmosphère pesante, dûe aux bombardements incessants. Une ville où chacun vit dans la crainte de la prochaine bombe prête à exploser. Des gens, des enfants livrés à eux-même. Et c’est dans ce cadre, qu’un bras va faire son apparition dans la gueule d’un chien. Sauf que le reste du corps n’est plus attaché au dit bras.

Le lieutenant Troy, attaché au prestigieux Scotland Yard, va avoir la lourde tâche de retrouver le reste du corps, et bien sûr de résoudre l’énigme du meurtre. Au final, il n’aura pas à résoudre un homicide, mais trois. Car entre temps, d’autres cadavres vont faire leur apparition.

Mais voilà. Au fil de son enquête, Troy va découvrir que tout le monde n’est pas prêt à livrer la vérité, que beaucoup de choses bizarres entravent ses investigations, y compris dans les plus hautes sphères.



Donc, ce roman va vous mener d’un cadavre à un autre, d’un complot au prochain, de non-dits à secrets d’état. Nous sommes à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, et déjà la Guerre Froide se fait sous-jacente. Black-out est un roman qui allie avec brio roman d’espionnage et Histoire.

J’ai aimé me retrouver dans cette Londres à l’ambiance perturbée par cette époque troublée. A chaque page j’ai ressenti les pavés de la ville, je me suis sentie confinée dans le métro, lieu de refuge à chaque bombardement. Bref, tout est réuni pour bâtir un roman d’espionnage des plus captivants.



Si j’ai aimé l’ambiance qui se dégage de ce roman, j’ai été également conquise par la plume de l’auteur.

D’un côté, il y a cette enquête menée tambour battant, avec ses complots, ses investigations, ses secrets, et de l’autre, il y a ce rythme d’écriture assez lent, qui prend son temps, presque redondant par moment. Mais ici, redondant n’a rien de péjoratif, car je trouve que cela s’adapte parfaitement à l’intrigue. Alors oui, des fois on a l’impression de faire du sur-place avec le lieutenant Troy, que l’enquête n’avance pas, voir que l’auteur fait durer le suspens. Mais c’est justement ça que j’ai adoré dans ce roman : cette opposition entre l’urgence de résoudre une affaire et un style littéraire qui possède ce je-ne-sais-quoi de flegme anglais.



Un roman que je conseille sans hésiter, bien entendu.
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Black-out

John Lawton a su recréé assez fidèlement je pense l'ambiance de ce que fut le Londres du temps du blitz et des GI's, avec son lot de bombardement aléatoires, de contraintes alimentaires, d'obligation du black-out mais avec aussi cette frénésie de vivre que génère parfois la guerre auprès des populations qui la subissent. C'est dans cette ambiance-là – dans ce Londres-nid-d'espions, entre autres - qu'évolue un flic à la fois immigré, aristocrate, rétif à l'autorité et entêté, dans le cadre d'une enquête un peu moins crédible que les descriptions de pubs enfumés aux alentours de Whitechapel. C'est le côté (complètement) improbable de cette enquête, de son déroulé et surtout de sa conclusion qui fait qu'à mon sens ce bon roman historico-policier à l'écriture un peu moqueuse et agréable à lire n'est cependant pas un grand roman du genre.
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Black-out

ce livre est magnifique. il traduit l'ambiance de Londres sous les bombes allemandes durant la seconde guerre mondiale. Dans ce climat des histoires d'agents secret, policiers meurtres etc

On ne peut pas s' ennuyer une seconde
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Black-out

Roman reçu dans le cadre du Prix SNCF du Polar 2016.

Dans le Londres de 1944, sous les bombardements de la Luftwaffe, Frederick Troy, un lieutenant de Scotland Yard, enquête sur un cadavre dont il ne reste plus qu'un bras et sur un autre qui a été abattu il y a une année. Très vite, ses déductions vont l'amener sur la piste des services secrets (OSS et MI5) et d'un tueur en série alors que se prépare le débarquement du 6 juin.

C'est là que mon intérêt pour ce qui semblait être un honnête roman policier anglais est descendu de plusieurs degrés. En effet, notre héros est d'abord, l'unique survivant du bombardement d'une station de métro qui a fait des centaines de victimes, puis il passe ensuite une bonne partie du livre à baiser, se faire casser la gueule, être dans les vapes pendant que son enquête piétine. Tout cela donne un sentiment de longueurs inutiles et d'un écrivain payé au nombre de lignes.

Pour moi, un roman policier trop moyen qui vaut entre 2,5 et 3 étoiles.
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Black-out

Londres, 1944. Sous les raids aériens qui continuent de faire souffrir une ville déjà exsangue, Frederick Troy, jeune policier qui a préféré rester à Londres que s’engager, s’intéresse à un bras retrouvé par des gamins jouant dans les décombres. Bizarrement, il ne s’agit pas d’une victime de bombardement, et le jeune détective de Scotland Yard fait le lien avec plusieurs disparitions de scientifiques réfugiés. S’ensuit une patiente, mais dangereuse recherche, agrémentée de rencontres pas dénuées d’intérêt pour le jeune homme.



J’ai choisi Black-out pour l’opération Babélio/prix du Polar SNCF, et d’être à Londres sous les bombes allemandes m’a fait réaliser la capacité de résilience des peuples. On s’immerge dans l’atmosphère de la ville martyrisée, et l’effet est saisissant de voir, même si je le savais déjà, comment les londoniens continuent à vivre, bien que la ville soit bombardée toutes les nuits, bien qu’ils manquent de tout. C’est plutôt rassurant, finalement, cette leçon venue du passé.



Quant à l’intrigue, elle est passionnante à souhait, compliquée sans être embrouillée, détaillée sans longueurs. L’auteur fait preuve de finesse lorsqu’il décrit les relations entre différents policiers, car plus que des oppositions de caractères, ce sont les écarts d’âge ou de classe sociale qui transparaissent. Fred Troy est un policier atypique, jeune célibataire d’origine russe et bourgeoise, cultivé, et surtout doté d’une obstination remarquable (ce qui est évidemment préférable pour un policier de roman, sous peine de voir celui-ci se terminer au bout de 65 pages).



Le roman dans son ensemble sonne très anglais, avec une certaine rigueur, un goût du détail juste, qui n’empêchent pas l’humour d’affleurer souvent, et pas toujours lorsqu’on l’attend. Je crois qu’il s’agit du premier et seul roman de l’auteur traduit en français, mais je retrouverais bien volontiers ce détective si la suite vient à paraître.



A noter, je le signale gentiment, au moins deux coquilles (pages 92 et 215), qui mériteraient d’être corrigées…
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Black-out

♫ Excuse-me Sir mais j'entends plus Big Ben qui sonne, les avions bourdonnent, c'est la folie à London !



♫ Et les allemands bombardaient, et les allemands bombardaient…



Un roman qui me colle encore au cœur et au corps ♪ (mes excuses à Voulzy pour le détournement de sa chanson !) tant je viens de vivre une époque que je n'ai pas connue mais dont l'auteur nous a brillamment rendu compte !



Encore un peu et j'allais fermer mes rideaux spécial black-out moi… et planquer du bon café en prévision de la diète qui sévit et sévira encore après la guerre à Londres.



C'est fou ce que les gosses peuvent trouver comme ossements en jouant ! Dans « La femme en vert » d'Indriðason c'était un bébé qui mâchouillait un ossement humain, ici, c'est un chien, qui, en tant que bon chienchien, dépose un bras humain au pied d'un des gosses qui regardait ses amis jouer à la marelle.



Une enquête qui se révèlera pas facile pour le lieutenant Frederik Troy de Scotland Yard, qui, tout comme l'inspecteur Linley d'Elizabeth George provient d'une bonne famille.



Comme je le disait, l'ambiance « guerre » est bien décrite, bien rendue. Nous sommes en février 44 et notre inspecteur aura l'impression qu'un Jack The Ripper (pour hommes) a sillonné les rues car il y avait eu un autre cadavre l'année d'avant, une disparition ensuite et des tas de trucs louches qui vont se passer devant les yeux de Troy qui ne verra pas toujours la vérité dans les ténèbres.



On alterne souvent les moments moins drôle tels les bombardements où l'extrême misère dans laquelle vivotent certaines personnes, avec des touches d'humour, notamment en la personne du légiste haut-en-couleur, Ladislav Kolankiewicz, de la culture générale avec des références littéraires, politiques, militaire,…



Du sexe aussi, parce que oui, Troy ne fait pas que travailler ses petites cellules grises, mais aussi son engin – bien qu'on reproche aux Anglais d'être coincé du cul, même si, en cette période où l'on peut mourir à tout moment, le sexe à tout-va et avec le(la) premier(ière) qui passe soit devenu sport national.



Non seulement, Troy paiera de sa personne en étant moult fois blessé, mais il fournira aussi quelques millilitres de liquide séminal à deux femmes. Pourtant, c'est un grand coincé qui fait l'amour toutes lumières éteintes…



La Luftwaffe ne nous laisse pas répit, les morts, le chef et les femmes en chaleur non plus… Heureusement que pour nous réjouir, nous avions les personnages dont j'ai ressenti de l'attachement pour eux, surtout pour Troy, son adjoint, Wildeve et le légiste.



Un mélange de polar historique, sur fond de guerre et d'espionnage, sans pour autant verser dans un roman de John le Carré.



Un enquête difficile, des preuves qui n'arrivent pas à la pelle, malgré le côté Holmes du légiste (une monographie sur les boutons de manchettes allemands, cher Ladislav ?), de l'humour, du sexe, des morts, une plume qui nous entraine au fil des pages et, hélas, quelques longueurs à un moment donné.



Pas au point de gâcher la lecture, mais il y avait moyen de passer outre, je pense. Notamment, cette enquête sur le crime du Black Swan n'était pas indispensable. Sans ces quelques longueurs, j'aurais mis un 4/5, mais là, ce sera un 3,5 et ce n'est en rien une punition, j'ai passé un super moment sous les bombes.



Dans ce roman, tout le monde en prendra pour son grade grâce à quelques petits détails piquants insérés dans le récit. Que ce soit envers les Américains, les Anglais, leurs collèges huppés, les flics pas très malins, l'homosexualité (du moins, comment elle été tolérée), les mœurs débridés des femmes en ces temps de guerre, les clichés…



Y'en aura pour tout le monde !
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Black-out

Un livre qui avait tout pour me plaire !

Le moment : fin de guerre 40-45

Le lieu : Londres

Les acteurs : un policier du Yard, de souche aristo et Russe de surcroît !



Tous les ingrédients étaient rassemblés pour faire un truc top ! Et pourtant ... Mon dieu que cela m'a semblé long et un tantinet ennuyeux je dois bien l'avouer ! Reçu dans le cadre du Prix du Polar SNCF, c'est un vrai roman de gare ... Mais ne prenez pas le TGV, plutôt un bon vieil omnibus qui fait tous les arrêts, histoire d'avoir le temps de le terminer !



Ce n'est pas mauvais ... C'est juste que ce n'était pas une histoire pour moi.

Pas mon genre quoi ;-)!



Tendance rétro polar, avec un soupçon d'espionnage et de parties de jambes en l'air ...

Un héros digne de Rambo, des femmes à la Betty Boop ou à la Jessica Rabbit, des policiers comme dans les films des années 50. J'ai trouvé tout cela un peu trop caricatural et qui manquait sensiblement de ce je ne sais quoi qui fait qu'on s'attache au héros, à l'histoire.

Une enquête policière qui sur le fond me semblait une bonne idée mais qui au final manquait franchement de profondeur. 473 pages et je trouve qu'on aurait pu en savoir un peu plus sur le sujet (qui étaient les victimes, leur rôle, ...). On a juste droit à l'obsession de Troy envers le meurtrier ... Sur qui on n'en sait pas beaucoup non plus !

Bref, je suis restée sur ma fin, qui n'est pas terrible non plus !



2.5 étoiles sur 5.





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Black-out

1944, Londres, le black-out est ordonné la nuit en raison des bombardements réguliers de la Luftwaffe. Un jour, des enfants découvrent un bras et l'inspecteur de Scotland Yard, Frederick Troy est mis sur l'affaire afin de savoir où est le reste du corps, ce qui a bien pu se passer et surtout, à qui appartient ce bras. Rapidement il va faire le lien avec un autre cadavre dont l'enquête pour découvrir l'identité du défunt a été close quelques mois plus tôt.

Des disparitions de scientifiques étrangers, des cadavres non identifiés et retrouvés dans des états ne permettant pas une reconnaissance aisée, des papiers subtilisés dans les archives de la morgue ... tout cela va mener Troy au cœur d'une vaste affaire d'espionnage mettant en cause des personnalités importantes et d'autres personnes insoupçonnées.

J'ai vraiment apprécié le début du livre, qui est rythmé, mystérieux, passionnant et puis, à mesure que l'on avance dans le récit, j'ai trouvé que l'histoire s’essoufflait un peu, certains passages mettant en scène la vie sentimentale de Troy étant un peu long à mon goût. Heureusement, le final que je n'avais pas pressenti, a redonné un peu de vie à cette lecture qui commençait à traîner en longueur.

L'écriture est fluide, le récit précis et richement détaillé ce qui est vraiment agréable. J'ai beaucoup aimé l'ambiance générale et les différentes personnalités rencontrées dans ce livre.
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