AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de John Scalzi (215)


Pour ce qui est de mon humour, eh bien, je vous fais juge. Quand j’avais dix ans, mon appendice a explosé. Tandis qu’on me conduisait au bloc sur un chariot, j’ai demandé au chirurgien : « Quel effet aura l’opération sur mes talents de pianiste ? » Il m’a répondu : « Ne t’inquiète pas, tu pourras toujours jouer du piano. » Alors j’ai dit : « Chouette ! Je ne savais pas jouer avant. » Et alors l’anesthésie a fait effet.
Ce que je veux dire, c’est qu’au moment où j’allais mourir de péritonite j’ai trouvé le moyen de plaisanter. Avec une vanne pourrie, mais quand même. (Comme me l’a dit mon père en salle de réveil : « De toutes les blagues au monde que tu aurais pu sortir dans ces circonstances, voilà celle que tu choisis. Tu n’es pas mon fils. » Papa prenait la rigolade très au sérieux.)
Commenter  J’apprécie          20
Chaque fois que nous transférons une conscience , nous nous retrouvons avec un rebut corporel vide -
Commenter  J’apprécie          190
La surface de la planète manquait singulièrement d'attrait , à moins d'être un fana de l'hypothermie .
Commenter  J’apprécie          80
Changez vos poumons et votre cœur pétera une valve .
Commenter  J’apprécie          50
J'ai fais deux choses le jour de mes soixante-quinze ans : je suis allé sur la tombe de ma femme , puis je me suis engagé .
Commenter  J’apprécie          70
- Ça ne vous tourneboule pas un peu de savoir que vous existez tout en n'existant pas, que vous êtes à la fois réel et irréel tout ça en même temps?
Commenter  J’apprécie          170
Il est venu au monde comme le font la plupart des nouveau nés : en criant.
Commenter  J’apprécie          10
"J'apprécie le sentiment", a déclaré Cainen, "mais vous n'avez vraiment pas besoin de le mentionner à chaque fois. Je suis un scientifique. Je comprends que lorsque le sol bouge, nous subissons un tremblement de terre.
Commenter  J’apprécie          10
« Bon. Première question. Où suis-je, putain ? »
L’homme à qui s’adressait Kiva Lagos était assis à un petit bureau dans un local guère plus grand. Il prit un air amusé. « J’aurais plutôt parié sur : “Qui êtes-vous, putain ?”
— Allez, d’accord. Qui êtes-vous, putain ?
— Je suis le capitaine Robinette.
— Bonjour, capitaine Robinette. Enchantée. Où suis-je, putain ? »
Le capitaine coula un regard à ses deux subordonnés qui avaient conduit Kiva Lagos jusque chez lui. « Attendez dehors. Fermez la porte. Si vous entendez ne serait-ce qu’un mot au-dessus de l’autre, entrez et mettez-la K.O. » Les deux spatiaux sortirent.
Lagos ne se laissa pas impressionner. « Vous ne ferez aucun bruit si je vous étrangle. »
Commenter  J’apprécie          20
Kiva Lagos était en train de se faire sucer la friandise quand sa tablette sonna. Elle y jeta un regard : c’était Bunton Salaanadon, son assistant de direction. Elle envisagea de ne pas répondre parce qu’elle était occupée et qu’elle lui avait demandé de ne la déranger qu’en cas de fin du monde. Cela étant, cette éventualité n’était pas exclue par les temps qui couraient et les attentions qu’on lui prodiguait, quoique agréables, n’étaient pas d’un sublime réclamant toute son attention. Elle s’empara de sa tablette et répondit en mode vocal.
« Putain, ç’a intérêt d’être la fin du monde ! » cracha-t-elle. Le regard interrogateur qu’elle surprit entre ses jambes ne fut pas difficile à interpréter : Je continue ? Lagos signifia d’un geste de la main qu’il n’était pas question d’en rester là. La gâterie reprit.
Commenter  J’apprécie          10
À en croire la légende familiale, le tout premier mot qu’avait prononcé la petite Kiva Lagos était « merde ». Et cette légende avait toutes les chances d’être fondée, étant donné le langage fleuri de la comtesse Huma Lagos, mère de Kiva et chef de la maison Lagos. Le contraire eût été plus surprenant, en vérité. Kiva elle-même ne se souvenait pas d’avoir jamais parlé autrement. Bien entendu, personne ne s’était jamais avisé de reprendre la fille de la comtesse là-dessus, même si elle n’était que son sixième enfant et ne porterait jamais son titre.
Et voilà que se le permettait ce connard, avec ses grands airs et son balai dans le cul.
Le connard en question, celui qui s’administrait du matériel d’entretien par voie rectale, se tenait au bar de son bureau, un verre de liquide ambré à la main.
Commenter  J’apprécie          00
- Comme chef, elle est ambitieuse, reprit Sullivan.
- Tant mieux pour toi : les chefs ambitieux ont tendance à laisser derrière eux des places à prendre.
Commenter  J’apprécie          30
Sur cette planète, on était obsédé par la quête d'argent, pas par son étalage. Il n'y avait donc rien à prouver en matière d'ostentation. D'une certaine façon, c'était libérateur.
Commenter  J’apprécie          10
— Peut-être…
— Peut-être ? répéta Hester, soudain très inquiet.
— Une question philosophique intéressante consiste à se demander si notre ligne temporelle existe de façon indépendante et que la Narration ne fait qu’y accéder ou si la genèse de la Narration a également entraîné celle de notre ligne temporelle. Dans la seconde hypothèse, l’histoire se matérialiserait de façon instantanée même si nous qui sommes à l’intérieur aurions vraiment l’impression de sentir le passage du temps. C’est un corollaire du principe anthropique fort…
— Jenkins… souffla Dahl.
Commenter  J’apprécie          10
D’après Cassaway, Mbeke et lui n’ont pas pu échapper à cette fameuse mission parce que vous ne les avez pas prévenus de l’arrivée de R’hwa. À l’entendre, c’était une mesure de représailles à cause de l’enquête que je menais sur vous. C’est vrai ?
— Non. Si je ne leur ai pas dit que R’hwa se dirigeait vers eux, c’est parce que j’étais en train de couler un bronze. Je ne peux pas être partout à la fois. Deuxième question ?
Commenter  J’apprécie          00
— Ne bouge pas ! lui lança Cassaway. Ne bouge pas ou je te tire dessus.
— C’est ce que tu t’apprêtes à faire de toute façon, on dirait. Ce que je ne sais pas, c’est pourquoi.
— Parce que l’un de nous doit mourir. C’est le principe, en expédition. Si R’hwa dirige le détachement, quelqu’un meurt. Toujours pareil. Mais, si quelqu’un meurt, alors les autres ne risquent plus rien. C’est comme ça.
— Le dernier qui m’a expliqué cette logique s’est fait tailler en pièces alors que quelqu’un était déjà mort, fit remarquer Dahl. Pour moi, ce n’est pas si simple.
— Tais-toi ! Si tu meurs, Fiona et moi serons épargnés. Tu seras le sacrifice. Une fois le sacrifice opéré, tout le monde est en sécurité. Nous serons en sécurité.
— Ce n’est pas ainsi que ça marche.
Commenter  J’apprécie          00
La station spatiale diffusait néanmoins en boucle par hyperondes un signal de détresse non crypté qui en dissimulait un second, codé celui-là. L’Intrépide avait répondu au premier en envoyant deux navettes armées d’équipes d’intervention. Le message caché n’avait été déchiffré qu’une fois les détachements à bord de la station.
Ne vous approchez pas : les machines sont déchaînées.
Le peloton de Dahl l’avait compris avant même le décryptage de cet avertissement quand l’un des robots avait haché menu la spatiale Lopez. À en croire les hurlements qui résonnaient au loin dans les coursives, la deuxième équipe était à son tour aux prises avec cette douloureuse constatation.
Deuxième équipe à laquelle appartenaient Finn, Hanson et Duvall.
— Qui sont ces cons qui ont cru bon de coder un message d’alerte sur la présence de machines tueuses ? hurla Hester en dernière position de la colonne formée par son équipe en débandade.
Commenter  J’apprécie          00
— Vous avez demandé votre affectation à bord de l’Intrépide à la sortie de l’académie, m’a-t-on dit.
— En effet, monsieur, répondit Dahl en se retournant vers son supérieur. Votre département est à la pointe de la recherche. Certains de vos travaux sont si stupéfiants que nous avions du mal à les reproduire en laboratoire.
— Vous n’insinuez pas que nous bâclons nos expériences, j’espère, dit R’hwa avec une légère tension dans la voix.
— Pas du tout, monsieur. Votre réputation de scientifique est irréprochable. Nous le savons bien, dans le secteur qui est le vôtre, les conditions initiales sont aussi capitales que difficiles à reconstituer.
R’hwa se décontracta un peu.
Commenter  J’apprécie          00
— Étais-tu déjà ami avec Jimmy avant de savoir son père assez riche pour se payer une ou deux planètes entières ?
Dahl réfléchit un moment avant de répondre.
— Connais-tu la différence entre les riches et les gens comme toi et moi ?
— Tu veux dire à part qu’ils sont pleins aux as ?
— Ouais.
— Non.
— Ce qui les différencie, dans le cas des plus malins, en tout cas, c’est qu’ils savent très bien sentir pourquoi quelqu’un veut les fréquenter, que ce soit pour se lier d’amitié – sans intérêt pour l’argent, l’influence ni le pouvoir – ou pour entrer dans un cercle, avec pour motivation exclusive ces trois appâts. Tu vois ?
— Je vois.
Commenter  J’apprécie          00
— Bon sang, marmonna West à l’intention de R’hwa quand le commandant se fut retiré, les laissant seuls et libres de s’exprimer. Il faut vraiment être le dernier des crétins pour tirer au pulseur dans une grotte infestée de vers géants… et pour tenter de la traverser en courant ! Il avait beau être fils d’amiral, ce n’était pas une lumière.
— C’est malheureux en effet. Les dangers des vers géants de Borgovie sont bien connus. Chen et Davis n’auraient pas dû s’y laisser prendre.
— Le niveau baisse…
— À qui le dites-vous… Cela étant, la triste vérité est que nous avons subi un nombre impressionnant de pertes au cours des dernières missions. Niveau en baisse ou pas, une chose est sûre : il va falloir recruter.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de John Scalzi Voir plus

Quiz Voir plus

Karine Giebel ou Barbara Abel

Je sais pas ?

Karine Giebel
Barbara Abel

10 questions
66 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}