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Critiques de John Scalzi (456)
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Imprésario du 3e type

Une jolie fantaisie sur le thème des extra-terrestre et du cinéma ! Tom Stein, impresario à Hollywood, est recruté par des extra-terrestres, très laids et malodorants, et parfaitement conscients de leurs handicaps pour une prise de contact pacifique avec les humains. Car ils connaissent beaucoup de choses de notre civilisation, grâce à la radio et à la télévision captée depuis l'espace. Sur ce scénario peut-être un peu convenu, l'auteur accumule avec brio remarques alertes et comique de situation. Les commentaires cinéphiles, parfois naïfs et parfaitement décalés des aliens sont souvent désopilants. Le portrait de la petite société de Holywood s'avère parfois bien caustique. Le tout reste bon enfant et très politiquement correct. Si ce roman n'est pas un chef d’œuvre absolu, les livres qui font autant sourire sont suffisamment rares pour qu'on ne boude pas son plaisir.
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Imprésario du 3e type

Divertissant.





Une race d’extraterrestre vient nous rendre visite. Problème, elle ressemble aux blobs avec odeur pestilentielle (leur mode de communication est l’odeur). Pour se faire accepter par l’humanité quoi de mieux que d’engager un impresario ?





Il s’agit du premier roman de Scalzi. Il a fait bien mieux depuis.

C’est drôle, mais pas au point de rire. Le ton est léger, on égratigne au passage le show-biz, le monde des agents et les journalistes people.

J’ai bien aimé l’atmosphère du roman, une lecture idéale pour passer le temps, de bonne humeur. On n’est clairement pas là pour s’instruire, se cultiver ou même réfléchir.





Entre deux hard science, c’est parfait pour prendre l’air.
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Imprésario du 3e type

L’angle d’approche de ce roman de SF est parfait. Des extra-terrestres se demandent comment entrer en contact avec la terre? La réponse va de soi : via un imprésario. Farfelu n’est-ce pas? Ces blobs gravitent autour de notre planète depuis 50 ans et reçoivent tout ce qu’on diffuse sur les postes de télévision de par le monde. Il fallait s’attendre à quoi selon vous? Ils citent même des films célèbres.



Le ton est bon. On ne tombe jamais dans l’extrême absurde, tout ce tient. On apprécie les personnages rapidement. Du bonbon à lire.

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Imprésario du 3e type

Ce n'est pas un secret j'adore Scalzi ! C'est un vrai parcours du combattant pour trouver ses livres et c'est bien dommage ! Je ne vous raconte pas ma joie quand je suis tombée sur ce roman lors d'un vide-grenier :)



Encore une fois Scalzi prend son lecteur à contre-pied et l'emmène là où il ne l'attend pas, c'est innovant, imaginatif, bien écrit et très drôle !

Au-delà de l'aspect science-fiction qui se renforce au fur et à mesure de l'avancée (main dans la main avec le burlesque d'ailleurs), l'auteur nous plonge dans les coulisses d'Hollywood et le monde des agents, ces promoteurs de stars qui se livrent une guéguerre sans merci où toutes les bassesses sont permises.

Tom Stein est un bon agent, une sacrée verve et le sens de la répartie, un héros qu'on prend plaisir à suivre.



Entre situations improbables, enchainements burlesques, dialogues piquants et réparties cinglantes Scalzi nous mène sans que l'on s'en aperçoive jusqu'à la dernière page, c'est un roman qui défile à bon rythme et qui n'a pas vraiment d'équivalent (encore que dans un genre différent la série Garret détective privé de Cook est peut-être ce qui s'en approche le plus).

Une nouvelle fois je vous invite donc à partir à la découverte de cet auteur qui mérite vraiment le détour !
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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Imprésario du 3e type

On a passé un bon moment à lire ce roman de science-fiction pour le moins original!



Les aliens sont une espèce très pacifique, morale, avancée technologiquement et aimeraient bien se présenter à nous mais il y a un soucis, et de taille: ce sont des blobs gélatineux puants. En terme de première impression, il y a un gros risque. Alors, appréhendant nos cultures à travers les émissions télévisées, il leur semble tout naturel, pour "travailler leur image" de faire appel à un impresario et c'est ainsi que notre héros se retrouve embarqué dans des aventures loufoques.



J'ai adoré le vent de fraîcheur nouvelle qui a soufflé dans ce roman: on est loin des questions morales et philosophiques d'Asimov, de Dick, des combats épiques et violents, des guerres interstellaires et, franchement des fois ça du bien, du juste rire avec des aliens (et souvent de nous même, humains).
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Imprésario du 3e type

John Scalzi Imprésario du 3ème type. 1/5

Sur l'auteur : https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Scalzi

Un petit bijou écrit en 2005. Pour comprendre pourquoi cette mauvaise cote, lire ma critique de la série le Viel Homme et la Guerre.



Ce n'est pas tant cet art de la flatterie qui me déplaît chez l'auteur que sa manie de la faire passer par le roman (la suite de cet aspect dans les critiques des romans de la série du vieil homme et l' «amer», pardon…du Vieil-homme-et-la-guerre...:-)



Entre nous, s'il n'y avait pas les 2 derniers chapitres (une louange au monde de la presse, à celui des Oscars, etc. qui n'apportent rien au récit), bien ancrés dans ce que la culture américaine peut produire de plus « fake », c'aurait pu être l'un des meilleurs romans humoristique de la SF !



Revenons au texte et aux idées.

Les 100 1ères pages : 4,5/5 : cocasse : les réparties, les situations, le rythme effréné, l'originalité du thème (la presse people, les agents de stars) et la façon de le traiter…

Désopilant : l’ensemble ex. : les scènes de tournage sitcom et le syndicat des techniciens de régie dans un monde futuriste.

Des pages 100 à 200 : 4,5 / 5 : même veine ! quel plaisir…

Pages 200 à 300 encore meilleures !...avec une pointe tragicomique. L'auteur pose la trame du drame qui se profile…

Mais à partir de la page 382 (jusqu'à la fin, page 407) : le soufflé retombe lentement et misérablement… : le lecteur est complètement sorti de l'ambiance…



Perso, je suis resté choqué…Il faut dire…(profond soupir)

que je m'étais tapé sa série du vieil homme et la guerre et là la trame de ce que j'avance apparaît de plus en plus clairement dans les derniers épisodes : des exercices de "ramping" (chapitre par chapitre !) au pied des éditeurs et des « amis (américains) du livre de SF » , associés à une escroquerie dans la façon de vendre ses derniers romans dont le lecteur fait les frais…Et là la pilule ne passe pas plus ! En enquêtant j'ai fini par me douter d'où venait le problème et j'en parlerais dans la critique de la série du VHELG…(je cherche le courage de m'y mettre)

En fait, après avoir lu cette série et celle de l' «Interdépendance » (9 romans au total) je me demande si Scalzi ne se fiche pas un peu de ses lecteurs.

Je développerais plus tard… Un conseil d'achat : acheter le n° 1 de chacune de ces séries, vous ne serez pas déçu. Achetez ce roman et arrêtez-vous à la page 382 : vous prendrez beaucoup de plaisir…





Je préfère encore un écrivain qui a peut-être moins de bonnes idées mais qui soit régulier en apportant un degré de satisfaction minimal en produisant une oeuvre honnête.



J'invite les lecteurs qui, après avoir lu l'ensemble de l'oeuvre de Scalzi, seraient du même avis (ou s'en rapprochant) à réagir (en rectifiant leur critique ou/et en en parlant autour d'eux, …) car c'est absolument inadmissible !

Scalzi a tout ce qu'il faut pour devenir un très grand auteur de SF. Ce n'est pas un service à lui rendre que de se taire…

Bref… Tout cela explique la cote : j'avais déjà lu 6 romans de J.S. avant celui-ci, dans lesquels les faiblesses de l'auteur ne font que se renforcer de roman en roman...Très dommage pour lui et pour le lecteur averti.



La cote reflète le désagrément (et la colère) de m'être fait sortir (une nouvelle fois de façon incongrue et juste à la fin) de l'ambiance de ce qui aurait pu être une oeuvre majeure de SF.

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Imprésario du 3e type

Clairement une bonne lecture "feelgood" pour moi !

J'ai adoré suivre les péripéties de Tom Stein, agent d'artistes à Hollywood, qui se voit embarqué dans un défi d'envergure : intégrer et accepter l'existence d'un peuple extraterrestre pacifique, et surtout s'occuper de leur plan de com' pour se dévoiler à la Terre entière...

Tout en s'occupant du vieux chien voisin qu'il a pris en affection sans totalement l'assumer, en réaménageant sa vie pour s'adapter aux particularités de cette situaton délicate et on ne peut plus atypique, en tâchant de ménager son assistante, Miranda - qui est une perle -, en faisant du ménage dans son portefeuille d'artistes et en déléguant auprès d'une petite nouvelle, sans attirer l'attention et surtout pas de la presse à scandale, et sans lâcher pour autant sa meilleure cliente : Michelle Beck, une jeune actrice stéréotypique du milieu, valorisée pour sa plastique plutôt que pour sa cervelle - qu'elle a certes maigrement emplie, mais qui ne l'empêche pas d'être humaine, et somme toute assez lucide sur sa vie.



C'est avec un peu de bon sens, beaucoup de paris fous, des idées de son entourage, et sa propre histoire que Tom va jongler au milieu de tous ces défis... Et c'est passionnant !
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Imprésario du 3e type

Dans Martiens Go Home ! de Fredric Brown, Luc Devereaux écrivain de science-fiction en panne d'inspiration donnerait cher, très cher, pour se débarrasser de ces petits martiens verts qui ont pris le parti de s'attaquer à l'humanité en lui rendant la vie impossible : farces, blagues, immiscions impromptues dans la vie de tous les jours, divulgation de vérités pas toujours bonnes à entendre... et j'en passe. Un chef-d'oeuvre de science-fiction humoristique dont l'impact ne se dément pas avec le temps, le rire étant toujours au rendez-vous.



John Scalzi, l'auteur très remarqué du Vieil homme et la guerre, a quant à lui opté pour une approche inverse. Dans sa propre version d'une rencontre humains / extra-terrestres ou la veine humoristique est ici aussi hautement revendiquée, c'est par la discrétion que les Yherajks – c'est leur nom – entendent bien entrer en contact avec les Terriens. Car après avoir capté capté les ondes radio et télévisuelles provenant de notre planète - autant d'informations parcellaires, contradictoires et, il faut bien le dire, déroutantes sur notre façon de vivre et de nous comporter - leur intérêt à notre égard a est allé en grandissant. Pour autant, la chose est loin d'être aisée, même si leurs intentions n'ont rien de belliqueuses. Car les Yherajks ne sont – comment dire ? - pas d'un abord très... enfin... bon, pour faire simple, disons qu'ils sont moches, très moches et qu'ils puent à un point inimaginable. Pour être approximatif, ils ressemblent à ces blobs gélatineux apparus dans les films d'horreur dans le but de distribuer leur dose de frisson aux spectateurs en quête de sensations fortes. C'est là en tout cas une raison suffisante, vous en conviendrez, pour qu'ils décident de passer par l'un des plus gros cabinets d'imprésarios d'Hollywood afin que le premier contact se fasse en douceur. Et c'est à Tom Stein, agent plein de ressources, de finesse et de bagoût qu'échoue cette mission des plus périlleuse et délicate.



John Scalzi n'a rien, mais alors vraiment rien à envier à un Fredric Brown ou un Douglas Adams pour ce qui est de faire rire. L'exercice est assez difficile en lui-même et John Scalzi a donc d'autant plus de mérite qu'il tient sur la longueur. Il y a en tout cas des indices qui ne trompent pas. Et j'avoue que ça faisait bien longtemps que de tels éclats d'hilarité n'avaient pas jailli ainsi au cours de mes lectures depuis bien longtemps... depuis les enquêtes de Mma Ramotswe si je me souviens bien.



- Tu dis ça, tu dis ça, y'a pas si longtemps je t'ai entendu dire que t'en lirais un par an, ça fait presque trois ans...



- Tiens, la petite voix, tu tombes bien toi.



- Ah bon ?



- Oui, figure-toi que Tom Stein, tu sais le héros de Imprésario du troisième type, eh bien il en a une lui aussi, de petite voix, mais il appelle ça un lutin. J'ai pensé à toi en le lisant.



- C'est bien, et alors ? Quel est le rapport ?



- Oh, il est tout vu. Si je ne me trompe pas, à un moment donné Tom Stein manifeste le désir de l'étouffer une bonne fois pour toutes. A moins que ce ne soit moi qui ait transposé mon envie dans le livre, je ne sais pas...



- Hé ho, moi je disais juste...



- Tu ne sais pas où est le coton par hasard ?



- ...



Désolé pour cette petite interruption, vraiment. Cela nous arrive de plus en plus souvent, vous l'aurez peut-être remarqué.



Où en étais-je ? Ah oui, l'aspect comique. Qu'il s'agisse des répliques entre Tom et le Yherajk, Joshua, dont il a la charge, des péripéties qui jalonnent forcément leur aventure, des comédiens ( il faut voir les comédiens !) et de leur entourage avec qui l'agent doit composer (et il faut voir de quelle manière !), ou même des journalistes en quête de scoop, le cocktail est détonnant. Qui plus est, John Sclazi n'hésite pas non plus à mettre du poil à gratter dans le dos du show-biz, de la presse, voire même de notre chère humanité.



« Mais ici, à Hollywood, on n'a pas l'habitude des hétéros cultivés. »



« Il semble que l'homme à la caméra démolie ait l'intention de rembourser la casse en s'appropriant tout ce qui lui paraît monnayable chez le preneur de son, ses lunettes, ses dents, sa chemise et même sa peau. Une paire de bonnes âmes essaient de les séparer tandis que le reste de la clique, prenant parti pour l'un ou pour l'autre, se lance dans une rixe géante. Je trouve assez jubilatoire de voir ces journalistes, probablement les plus incompétents et les mieux payés de Californie, s'empoigner par les cheveux, s'exploser les lèvres et s'aplatir les génitoires à coups de genou. »



« - Le temps c'est de l'argent. Voilà le leitmotiv des temps modernes. On essaie d'en perdre le moins possible.



-J'ai du mal à suivre cette forme de pensée, me confie Gwedif. Quand je retournerai sur Terree – pas pour un aller-retour express comme celui qui m'a permis de rencontrer Carl mais pour visiter réellement votre planète -, j'aimerais m'offrir un séjour dans un monastère. Là les hommes prennent le temps de vivre, de méditer, de se livrer à la contemplation.



- Ne vous faites pas trop d'illusions, Gwedif. Dans de nombreux monastères, la visite se termine par un passage à la boutique souvenirs où l'on peut acheter des cantiques gravés sur CD, du fromage, des vins et des objets religieux fabriqués en série. »



Et là où Sclazi est vraiment très fort, en plus de sa faculté à se renouveler, c'est qu'il ne bascule jamais dans un absurde débordant. Il donne à son univers une cohérence folle, lui permettant ainsi de faire preuve d'une authentique sensibilité aux moments clés de l'histoire.



Allez, ne traînez plus ! Les Yherajks vous attendent... Je vous souhaite en tout cas un aussi bon contact que le mien, et surtout ne vous étonnez pas si dans le train, à la sécu, à la préfecture où bien ailleurs, on vous regarde bizarrement après un gros éclat de rire. Au mieux on vous demandera ce que vous lisez...



Pardon ? Pour trouver les Yherajks ? Oh, rien de plus simple, laissez votre flair agir.
Lien : http://bibliomanu.blogspot.com
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Imprésario du 3e type

Dans ce roman, le côté SF n’est qu’un prétexte pour dépeindre un tableau au vitriole du show-bizz et du monde des agents artistiques. Très drôle, loufoque, on laisse rapidement de côté toute envie de vraisemblance et on se laisse facilement embarquer par le rythme soutenu de l’intrigue. La fin est un peu juste mais la lecture reste agréable.


Lien : http://www.lavisdedeidre.org..
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Imprésario du 3e type

Des Aliens très laids mais très gentils. Des Aliens qui aimeraient communiquer avec nous mais se rendent compte du fossé qui les séparent de nous et du sentiment de rejet qu'ils susciteraient. Des Aliens qui enfin se rabattent sur le monde du show biz ! C'est un sujet nouveau qui permet de traiter de façon humoristique les différence et qui au passage donne un gentil coup de griffe sur le monde du show biz. En plus c'est agréable a lire, bref j'ai bien aimé.
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John Perry, tome 6 : La fin de tout

C'est souvent le cas en science-fiction : un auteur a des idées brillantes, mais pas les moyens littéraires de les mener à terme. Ici, la vie et l'oeuvre d'un pilote spatial dont le cerveau est mis en boîte, la conversion à la démocratie d'une organisation militaire, ou les intrigues internes d'un parlement extraterrestre regroupant quatre cents races, sont d'excellentes idées de longues nouvelles à mettre bout à bout dans un roman. Les bons endroits sont hélas noyés dans des bavardages et du remplissage ennuyeux. Les bons endroits : comment le pilote privé de son corps se débrouille pour se venger de ses maîtres ; quelques conversations de soldats qui s'ennuient entre deux actions ; la tension dramatique (par moments) de la dernière histoire. Pour ma part, j'aurais aimé que les extraterrestres soient un peu plus autres, que ce parlement non-humain ne ressemble pas tant au Palais-Bourbon ou à la Chambre des Représentants, mais on ne peut en demander trop à un romancier moyennement doué.
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John Perry, tome 6 : La fin de tout

La fin de tout. 426 pages.

Fait suite à ma critique du « recueil de nouvelles » précédent présenté comme un roman.



Je n’ai plus envie d’ajouter quoi que ce soit par rapport à mes critiques des opus 1 à 5 de la série du Vieil homme et la guerre.

Sinon ceci peut-être…

JS écrit sur son site scalzi.com que son défaut est d’être fainéant…ah ? je n’avais pas remarqué. Ses éditeurs non plus apparemment.



Il annonce aussi viser l’adaptation de ses romans à la télé et au cinéma…et je comprends mieux l’hommage aux éditeurs, au monde du cinéma (Imprésario du 3ème type), à ses confrères (éviter de faire des jaloux), etc...J'imagine bien que le Locus n'est qu'un tremplin vers son but final : la télé, le cinéma...et je suis presque persuadé qu'il y arrivera.



En reprenant ce bouquin lu il y a quelques mois, j’observe qu’il est dans la même veine que le précédent : un recueil qu’on fait passer pour un roman…

Il ne m'a laissé aucun souvenir. Donc probablement moins bon que "Humanité divisée".



J'y vois plusieurs annotations que j’ai écrites en marge et des conclusions mais sincèrement je n’ai plus ni l’énergie ni l'envie de les lire. Même si je suis sûr que cela vous fairait plaisir (mdr).

J'ai juste besoin de clôturer maintenant.



Je vous laisse découvrir donc…si vous avez aimé le 5, vous devriez peut-être aimer le 6.



Et voici un dernier message aux éditeurs (N.B.: Milady/Bragelonne a reçu le même en version plus "punchy" pour son "excellente" série Farlander de Col Buchanan).



J'observe aussi qu'il y a des choses à corriger dans cette critique : je laisse la communauté Babelio le soin de l'"adapter à ses ressenti, observations, convictions.



Message aux éditeurs donc.



Et si pour de très bonnes raison pour sûr, à la place de vous pavaner de drink en coquetèle, de lobbyisés en lobbyisables (incultes pour la plupart), vous vous sortiez les doigts du … tiroir pour faire VOTRE JOB ? Je pense à Col Buchanan, à John Scalzi,...



Débrouillez-vous ! Demandez à Babelio, que sais-je moi ? Trouvez des lecteurs de Babelio (pas moi merci) si vous n' êtes pas capable du job pour relire avant impression … au minimum les fautes de français sivouplèèèèèè. (réflexion – mémoire récente : ) Vous croyez que cela fait plaisir de lire le mot « courtier » à la place du mot « courtisan » (Black Wings 2 et 3. Ed. : Milady), alors qu'on parle de la cour d'une reine ? J'ai plutôt l'impression d'être dans un séminaire d'agents d'assurance…ET le mot revient une 10aines de x. Non mais, est-ce que vous imaginez le tressaillement répété et désagréable que votre incompétence imprime à nos systèmes nerveux déjà fort sollicité par la folie journalière actuelle… ? On a nos sensibilités nous, les vieux lecteurs. On a appris à aimer la langue française et on connait l'ortograf…ok ? Quand, à la télé, on voit défiler les bandeaux, ou au J.T. les intitulés des reportage, bourrés de faute d'orthographe, on se moque, on rigole, on ridiculise, on en parle autour de nous…).



Ne faites pas comme ces journalistes, ne vous rendez pas ridicule : vous êtes E-DI-TEUR ! Un peu de respect et de fierté pour votre job (renseignez-vous sur les éditeurs célèbres, lisez l'histoire,…) et pour la langue française…et pour vos lecteurs !



Des livres dont les traductions sont faites par des cartes à puces,…

Si vous vous laissez aller, bientôt vous vivrez une vie de chien : les actionnaires se passeront de vous : tout se fera en direct de l'écrivain au conseil d'actionnaires qui vous possède …

Un bon conseil : Ré-a-gi-ssez ! Avant que les lecteurs ne réagissent, avant que vous ne perdiez toute crédibilité et finalement votre job, les bons auteurs, les lecteurs et le livre.

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John Perry, tome 6 : La fin de tout

Une construction en "nouvelles" successives qui peut être un peu étrange au premier abord mais au final ça s'articule plutôt drôlement bien.



C'est toujours aussi bien écrit, aussi agréable à lire, même si les ellipses sont nombreuses, et que du coup ça manque un peu d'action.



C'est un tome qui clôt la série d'une façon logique et plutôt cohérente et j'ai bien apprécié.



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John Perry, tome 6 : La fin de tout

Mais quelle série exceptionnelle !!!



Fan de science-fiction et de space-opéra, précipitez vous dessus !



Pour les critiques ils est vrai que le premier roman (le vieil homme et la guerre) est incontestablement le meilleur de la série.

Mais si il y à une série, ce n'est pas pour rien !

Personnellement, et cela n'engage que moi, je trouve que le voyage, l'action et les intrigues politiques dans l'espace c'est génial et donc, je vous invite à lire soit le premier, soit toute la série.

Si vous aimez les personnages, vous ne serez pas déçus !



Merci à Mr Scalzi !!!!

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John Perry, tome 6 : La fin de tout

Le vieil homme et la guerre, sixième épisode. John Perry est toujours absent, remplacé par la fine équipe diplomatique de l'Union Coloniale (UC) rencontrée dans Humanité divisée. Je mets en toute fin de billet un résumé fait par l'auteur pour ceux qui voudrait lire ce roman recueil sans lire Humanité divisée. Autant dire que la lecture du tome précédent est plus que recommandé pour comprendre au mieux l'intrigue de ce recueil. Donc non, ce n'est pas un roman, c'est un recueil de nouvelles - novellas avec une ligne directrice. Il paraitrait que cela se nomme "fix-up"...

Donc 4 novellas + 1 bonus, pas de roman, merci Monsieur L'atalante pour la non précision de l'information.

John Scalzi a t-il réussi à me faire oublier ce désagrément avec sa prose, voyons voir :



La vie de l'esprit :

Un cerveau en boite, une pilule bleue et tel est pris qui croyait prendre.

Éloignons tout de suite le malentendu, la pilule bleue n'est pas pour John Perry qui aurait des troubles de la sexualité suite à la vieillesse ou suite au traitement vert des Forces de Défenses Coloniales (FDC), il s'agit d'une technique de logiciel malveillant nommé blue pill en référence au film Matrix. Nous avions déjà rencontré ce type de cerveau en boite dans un texte de Humanité divisée. Ce dernier était assez sombre en envoyant toute la détresse du cerveau en boite au visage du lecteur. Ici le ton est plus léger, notamment grâce à la personnalité du cerveau en question. Cela ne révolutionne pas le genre, mais cela se consomme comme une bonne distraction.

En prime en fin de recueil, Une autre version de La vie de l'esprit : J'ai préféré cette version, dommage qu'il ne s'agit que le début, mais l'auteur le précise, lui, dans sa préface. Intéressant aussi de constater que sur une même idée, la narration peut prendre une autre forme. Je vous conseille de lire ces 2 textes à la suite.



Cette union fantôme :

On se retrouve en pleine diplomatie politique. Le Conclave est la cible de plusieurs personnes/Etat qui ne rêvent que de voir cette union des peuples disparaitre, le Général Gau, sa conseillère et son chef de sécurité vont tout faire pour tenter d'éliminer ces manœuvres politiques. La paix est décidément une sacré épine dans le pied pour certains, faire la guerre est plus prometteur niveau carrière. Intéressante dans son allégorie de diverses organisations internationales telle que l'Onu.



Résister au temps :

Trois soldats des FDC et leur chef sont envoyé sur diverses missions. L'occasion de discuter du jour de la pizza et celui des raviolis, de la possibilité de détruire un immeuble entier pour tuer un snipper.

C'est drôle, imaginatif, frôle le burlesque dans les relations de la soldatesque et de leur rapport à leur chef. Et au final pas si léger que cela et en dit plus long sur les pensées des militaires face aux missions parfois absconses qu'on leur demande. Bref, John Scalzi réussi à me faire comprendre qu'un militaire n'est pas forcément une personne dénué de cerveau. Une prouesse !



L'union ou le néant :

La nouvelle qui donne l'explication du titre. Le complot intergalactique pour mettre fin au monde tel qu'il est atteint son paroxysme. L'agence tout risque de la diplomatie va devoir puiser dans toute son énergie pour tenter d'enrayer le cataclysme.

Un texte qui peut se lire de diverses manières, soit comme un roman d'espionnage, de space opéra et de thriller, Soit comme une analyse politique internationale.



Humanité divisée m'avait laissé mitigé, l'auteur installant son univers dont la conclusion nous est donnée ici.

John Scalzi manie les codes du space opéra, de la SF militaire et de l'humour avec habileté pour nous donner un roman recueil divertissant. C'est parfois con, potache mais aussi très intelligent. En creux, l'auteur s'y livre a une fine analyse politique, stratégique des instances internationales, de la politique extérieure americaine. Une critique de l’impérialisme tout en finesse, en arrière plan du divertissement. L'occasion aussi de nous parler de démocratie, de l'autre, de l'entente entre les peuples, de rebellion face à la dictature. Décidément pas si con ce Scalzi. Et il a réussi à me faire oublier les malhonnêtetés de L'atalante. Très fort ce Scalzi !
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John Perry, tome 6 : La fin de tout

6ième tome.



Il faut être accroc ou mordu pour en arriver là.

Il faut avoir lu humanité divisée pour en arriver là.

Et nous en sommes là.



A travers 4 nouvelles, l'auteur nous replonge dans l'univers du vieil homme et la guerre où nous avions laissé l'UC un peu démunie en conflit larvé avec la terre et le conclave. Du même acabit que le tome précédent. On sait désormais qui est l'ennemi et rassurez-vous, on lui fera la peau avant la fin du roman. Non mais.



C'est toujours aussi agréable à lire, plein d'humour (qui ne l'oublions pas est la matière préférée de l'auteur), action, suspense, politique. Ce dernier tome pourrait presque servir de conclusion à la série même si on espère un dernier baroud d'honneur (mais selon l'aveu de l'auteur lui-même, il est un peu à sec).



A lire donc, ne serait-ce que parce que c'est peut être l'ultime tome de la licence.
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John Perry, tome 6 : La fin de tout

et bien voilà, la saga est terminée. Elle est très inégale

Bon alors en résumé il faut absolument lire le tome 1, le tome 2 n'apporte rien et peut être évité, le 3 est sympa et suit le 1. Puis on peut s'arrêter là. Zoé le 4 n'est que le clone du 3. Le 5 n'est qu'un recueil de nouvelles sans aucun intérêts et parfois assez mauvaises mais elles préfigurent le 6 donc si l'on tient vraiment à tout lire...
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John Perry, tome 6 : La fin de tout

Le livre est en fait un fix-up au fil rouge très important. Quatre nouvelles raconte la lutte de l'Union coloniale (les humains) et du Conclave (qui réunit de nombreuses races extraterrestres) contre une organisation nommée L'Equilibre. Le but de cette dernière est de détruire le Conclave en se débarrassant, au passage, de l'Union coloniale.



C'a l'air excitant. Sauf que, hormis le début et la fin où il y a de l'action, le reste n'est que bavardage. Ce n'est pas forcément inintéressant, mais quel ennuie ! Bla-bla-bla et bla-bla-bla et bla-bla-bla...



La fin de tout, mais pas la fin de l'ennuie. A réserver aux fans hardcore. Et même ceux-là feraient mieux d'attendre sa sortie en poche. Ca fera des économies.
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John Perry, tome 6 : La fin de tout

Ce livre se présente comme le précédent, une série de textes courts qui explorent la situations globale du monde en faisant avancer l'histoire principale. Mais contrairement au précédent dont nombre de nouvelles étaient très courtes, ici on est sur des novellas de taille respectable.



La vie de l'esprit : Cette novella était sans doute la plus intéressante au niveau action, aventure, tout a fait dans l'esprit de ce que fait l'auteur habituellement. Nous suivons un des "cerveaux en boite" qui ont été dévoilés dans le tome précédent, que la mystérieuse organisation qui veut la fin des humains utilise pour piloter leurs vaisseaux kamikazes.



Rafe Daquin est un pilote un peu raté, il accepte un peu à la dernière minute un boulot que personne ne veut et va se retrouver dans une situation des plus difficiles. Mais son passé de programmateur informatique va lui permettre de lutter contre ceux qui l'ont pris en otage et la ou les autres ne faisaient que subir, il va trouver la faille pour se battre et renverser la vapeur.



Franchement cette novella même individuellement était vraiment très intéressante. On retrouve l'humour de l'auteur, un personnage plein de failles et pas du tout héroïque mais qui va quand même faire tout pour s'en sortir.

D'autant plus qu'elle nous dévoile enfin un nombre d'informations très importantes sur l'organisation qu'on avait découvert dans le tome précédent, celle qui fait tout pour embrouiller le conseil et qui utilise les humains pour son but.



Cette Union Fantôme : Cette novella ci était très différente. En fait on part sur une histoire très politique cette fois ci, qui concerne les conséquences de ce qu'on a découvert dans la précédente. On a pour une fois un avis non-humain car on suis la conseillère du général Gau, le chef du conseil des mondes.

Elle est intéressante et fait aussi bien évoluer la situation globale. On découvre plus en détail le fonctionnement du conseil, et notamment une race qui déteste les humains et dont les politiques font pression pour qu'on ne les accepte pas.



Mais j'avoue qu'elle contient quand même plein de blabla politique qui la rendent bien plus lente. Et du coup c'était pour moi celle que j'ai eu le plus de mal à avancer.



Résister au temps : On repart sur une histoire de type militaire. En fait on suis un groupe de marines qui effectuent des missions. Celle ci visent les colonies humains dans lesquels il y a de plus en plus de soulèvements et d’insurrections.



L'union coloniale ne peux bien entendu pas les laisser passer, elle a déjà suffisamment de mal à gérer le coté politique international alors elle n'hésite pas à taper un grand coup en jouant sur la peur et les menaces pour rétablir l'ordre.



J'ai beaucoup aimé ce passage parce qu'il me faisait penser - en plus rapide - au tout premier tome de la série ou on suivait John Perry dans différentes missions. Elle permet aussi de voir les différentes méthodes qu'utilise l'union coloniale pour continuer à être dominante. En fait l'équipe en question est plus une équipe d'infiltration. Ils sont utilisés pour menacer des personnes sans qu'on les ai vu entrer, ou pour aller enlever un ministre caché dans un bunker ...



Ces missions étaient variées et en plus j'ai bien aimé les personnages. Ils étaient toujours en train de discuter de façon humoristique et ont vraiment su me faire rigoler malgré la situation.



Une fois de plus c'est un peu sur le même principe que la précédente, on suis de nouveaux personnages qui finissent par voir évoluer la situation au premier rang au vu de tout ce qui c'est passé précédemment.



L'union ou le néant : Dans cette dernière novella nous reprenons le point de vue du Lieutenant Wilson, qui est un peu notre fil rouge depuis le tome précédent, un personnage récurant.



Comme on se l'imagine bien cette dernière histoire met en commun les 3 précédentes pour parvenir a un final global de l'intrigue. Elle reprends les différents personnages, notamment celui de la première histoire en un final héroïque.



Je ne vous en dit pas plus pour ne pas spoiler. J'ai bien aimé cette conclusion, elle boucle bien toute l'histoire commencée au premier tome. En fait elle est bien équilibrée et intelligente.





Au final je dirais que j'ai préféré ce tome au précédent, il était mieux structuré et surtout le fait d'avoir des novellas d'une longueur conséquente donnait l'impression que le récit était moins éparpillé. Il donne une conclusion bien méritée à la série, le tout en restant fidèle au style de l'auteur et à son humour ce qui est pour moi une réussite.



Bon certes on pourrait dire que ces deux livres de conclusion sont quand même moins marquant en globalité que les précédents, c'est sur, parce qu'on ne suis pas un seul personnage et donc on s'attache surement moins mais j'ai tout de même bien apprécié ma lecture et je suis ravie d'avoir pu la terminer.



16.5/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
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L'interdépendance, tome 1 : L'effondrement de..

Excellemment distrayant.



Le flux, qui relie les 48 systèmes stellaires qui composent actuellement l’humanité est sur le point de s’effondrer. La famille régnante est aux prises avec une maison particulièrement machiavélique pour le contrôle du pouvoir, et les machinations de cette dernière pourrait lui accorder la main mise sur la seule planète possédant une atmosphère, seule chance réelle de survie pour l’humanité.



L’univers proposé est original et assez bien décrit, on le comprend très rapidement et facilement. Scalzi a toujours eu le talent de faire simple et distrayant, et encore une fois, il n’échappe pas à la règle. C’est une réussite totale.

Les personnages sont attachants, intéressants. Le style délié, la science discrète, l’humour très présent.

L’action n’est pas en reste. On reste loin de la sf cérébrale, qui a son charme de temps en temps, mais le but est ici de se distraire agréablement avec une histoire bien ficelée, facile à lire et à comprendre.



Un space opera dans le plus pur style Scalzi et on en redemande.
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