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Critiques de John Scalzi (449)
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Denise Jones, agente superhéroïque

Etre un super-héros n’est pas facile, dixit Denise Jones, coordinatrice de recrutement pour des super-héros. Un yaourt « évolué » prend le pouvoir, devenant ainsi la « crème » des terriens. Plusieurs témoins racontent une rencontre « animale » du troisième type. Trois nouvelles, pour un même auteur : John Scalzi.



Pour promouvoir la parution du dernier John Scalzi en version française (Les Enfermés, parution le 25 février 2016), les éditions de L’Atalante proposent un recueil gratuit de trois courts textes. L’auteur s’est fait connaître en France par la série Le Vieil Homme et La Guerre. Les romans suivants (Impresario du Troisième Type/Red Shirts) prennent le contre-pied de sa précédente production. Tout en prenant en considération l’être humain (une constante chez John Scalzi), il glisse vers l’humour intelligent, voire la parodie. Un trait que l’on voyait dans Le Vieil Homme et La Guerre, mais qui s’étoffe et s’affine au fil des années.

Le recueil proposé permet de découvrir l’évolution de l’auteur. Les textes ont été édité entre 2001 et 2010. Pour Denise Jones, Agente Superhéroïque montre la complexité d’être un être supérieur dans notre monde contemporain : assurance, chômage, contrat, comment s’en sortent les super-héros ? Pour les amoureux de la langue de Shakespeare, vous pouvez aussi lire la nouvelle originale. Dans L’Avènement du Yaourt, on suit la prise de pouvoir d’un produit laitier qui a muté. Il devient une intelligence supérieure qui défie les scientifiques terriens. Quant à 30 Millions d’Aliens, on aura compris qu’il est question de nos « amis » les animaux. Certes, mais, ce sont des témoignages sur ces rencontres du troisième type.

Les trois textes jouent sur l’absurde de situation et nos habitudes d’êtres humains. La science-fiction n’est que le grain de sable qui grippe toute la machine. John Scalzi dénonce nos travers de la meilleure des manière : L’humour. Ne vous attendez pas à une sorte d’humour. L’auteur joue sur toutes les gammes. Qu’on parle du premier ou du troisième degré, l’auteur écrit pour nous faire réfléchir, pour nous faire réagir.



Traduire un texte n’est jamais évident (rendre le style de l’auteur, faire comprendre les ambiances, etc.). Traduire de l’humour l’est encore moins. Les jeux linguistiques ne passant pas forcement d’un langage à un autre. Un travail périlleux dont Mikaël Cabon se tire haut la main. Sa connaissance et sa pratique permettent d’avoir trois courts textes qui fonctionnent dans les deux langues. Son travail ne s’est pas arrêté là. Mikaël Cabon a choisi les textes, les a présenté. Un travail de l’ombre qu’on peut applaudir. On souhaite que cette mise en avant permette une meilleure connaissance d’un auteur, volontiers humoristique, qui n’oublie jamais de « choquer » son lectorat pour mieux le faire réfléchir.
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Denise Jones, agente superhéroïque

Réjouissant



Très court recueil de trois nouvelles seulement qui se dévorent d’une traite et nous arrachent quelques sourires.

On y trouvera ce qui semble être probablement le premier texte publié par l’auteur, quelques scénettes de souvenirs de rencontres humains – ET et qui préfigurent ce que Scalzi est : un écrivain clown de SF divertissante.

Il le dit lui-même. C’est ce qu’il aime faire (et le succès du vieil homme et la guerre lui permettra de s’orienter vers sa passion).



C’est toujours drôle, mais toujours juste et souvent très représentatif des travers humains que Scalzi adore brocarder… C’est probablement même pour cela que c’est drôle, on s’y retrouve pour se moquer de l’humanité.



Bref, si on a une heure durant laquelle on se demande, qu’est-ce que je pourrais bien faire ? Eh bien, il faut lire ce bouquin.
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Denise Jones, agente superhéroïque

Un tout petit livret offert par les éditions l'Atalante et qui rassemble trois courtes nouvelles de SF écrites par John Scalzi.

La qualité ne dépend ici clairement pas de la taille, et ces trois textes inventifs, drôles et impertinents se lisent avec plaisir et sont l'occasion pour l'auteur de jouer avec les formats de narration : l'interview d'une agente pour super-héros, le récit d'un coup d'état totalitaire par un yahourt pensant, et enfin une série de témoignages de rencontres du troisième type plus ou moins banales et mémorable...
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Denise Jones, agente superhéroïque

J'adore John Scalzi, vraiment ! Son humour est génial ! Il faut vraiment que je le lise plus souvent. J'ai réussi à mettre la main sur ce petit livre, un recueil de trois (petites) nouvelles sur son thème de prédilection : la science-fiction.

Dans le premier texte qui donne son nom au recueil, on suit une interview de Denise Jones, une agente qui gère les super-héros aux Etats-Unis, c'est absolument fantastique d'imaginer des super-héros "salariés".

Deux autres textes suivent : L'avenement du Yaourt (tout est dit) et 30 millions d'Aliens (quelques témoignages sur ces adorables (ou pas) bêtes (extra)terrestres. John Scalzi arrive à faire des histoires de science-fiction complètement farfelues, on s'étonne, on rigole et on veut encore !

Ben, il faut vraiment que je continue à le lire, pour s'évader (très loin), rencontrer de nouveaux peuples et se payer de bonnes tranches de rire.
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Deus in machina

Deus in machina de John Scalzi

Aux éditions l'Atalante

Paru en 2011

140 pages



Le capitaine Ean Tephe dirige du vaisseau « Le Vertueux ». Propulsé par un avili, un Dieu qu'à vaincu le Seigneur, il parcourt l'espace avec son équipage pour veiller sur la Foi.

Mais depuis quelques temps, l'avili refuse d'obéir. Tephe a même dû sortir du fer de prime facture pour le calmer. Alors, lorsque des fanatiques tentent de faire passer un objet ce dieu déchu lors de la parade sur Port-l-Évêque, Tephe ne sait plus quoi penser. D'autant plus que l'Évêché vient de lui confier une mission bien étrange : aider le Seigneur qui va devoir faire face à un grand danger en se rendant sur une planète qui n'a jamais vu de Dieux...



Un roman court vraiment prenant. En à peine 140 pages, Scalzi a su créer tout un univers qu'on découvre avec plaisir (à condition d'aimer le mystique et la SF). En quelques lignes l'auteur nous plonge dans son monde, en nous faisant entrer directement dans le vif du sujet. Dès les premières pages, l'intrigue se pose, et le rythme reste bon tout au long du livre.

Les personnages sont très bien construits. Leur caractère, leur foi et leur fonction en font des personnages complets pour lesquels on se prend d'affection (ou pas ^^). Sans trop de descriptions, John Scalzi réussit à nous transmettre l'essentiel de ses personnages. Étant donné le format du roman, on sera confronté à assez peu de personnages, les autres étant évoqué ou survolé, mais cela ajoute à la dimension « mystique mystérieux » qu'on retrouve tout au long du livre.



Quant au livre en lui-même, rien de particulier à dire. L'Atalante soigne toujours les livres qu'ils publie, et ça fait plaisir. Pas trop épais, c'est un livre qu'on pourra emmener facilement pour bouquiner n'importe où.



Bref, vous l'aurez compris, nous avons adoré ce petite livre !
Lien : http://tinyurl.com/pfjm2cl
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Deus in machina

Ean Tephe est le capitaine du "Vertueux". Lui et d'autres vaisseaux de la flotte de l'évêché ont un dieu comme moteur de propulsion. Mais ce "moteur" n'est pas à croire, contrairement à la foi aveugle qu'il faut avoir envers notre Seigneur. Ean Tephe est un croyant, et l'évêché l'envoie mater la rebellion de dieux rebelles, sous la surveillance d'un évêque. C'est en menant à bien cette mission qu'il découvrira la vérité sur son Seigneur.



Court roman de John Scalzi, Deus In Machina ne reste pas moins original et frappe là où ça fait mal. Si les premiers mots nous font penser à de la fantasy, la suite nous emmène directement à la science-fiction : Des dieux rebelles puisent dans leur énergie pour amener les vaisseaux d'un point à un autre. Encore faut-il bien le demander... La force d'un dieu se mesure à la foi des fidèles. John Scalzi à mis en place un univers déroutant où la religion dirige l'univers. Religion menée par l'évêché d'une main de fer. Ean Tephe est un personnage très interessant. Sûr de sa foi, de sa mission, et profondément humain. Il reste attaché à son équipage, croit en son Seigneur, mais se méfie, voir se défie de l'évêché. L'autre personnage interessant est le corbeau. Lui et son équipe vont réconforter l'équipage, l'évêque, pour que le corps et l'âme ne fasse qu'un.



Surprenante et très intéressante réflexion sur la foi et le pouvoir, John Scalzi battit un univers martial, où l'élément féminin n'est pas présent. Les 140 pages sont courtes mais elles se suffisent. Le style de l'écrivain est assez riche pour qu'il arrive à décrire un univers en peu de mots. Si les précédentes parutions de l'auteur avaient de l'humour, ce livre adopte l'humour noir. Un changement de registre radical !





Deus In Machina



Auteur : John Scalzi



Collection : La dentelle du signe



Edition : L'Atalante



Parution : Juin 2011
Lien : http://temps-de-livres.over-..
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Deus in machina

Ayant beaucoup aimé les romans de John Scalzi que j’ai lu jusqu’à présent, je me suis lancée dans ce court roman de l’auteur. Deus in machina est paru en 2009 aux Etats-Unis puis en 2011 chez L’Atalante dans la collection « La Dentelle du cygne ». Comme son titre l’indique, cette novella raconte une histoire tournant autour de la religion et est qualifiée de science-fantasy noire sur la quatrième de couverture.



Deus in machina nous transporte dans un futur lointain où la religion est omniprésente. Les humains ont foi en un Seigneur, même s’ils savent que d’autres existent mais celui-ci a réussi l’exploit d’asservir ses collègues. Les dieux vaincus par le Seigneur, les avilis, ont tout de même une utilité, ils servent à propulser des vaisseaux spatiaux. Au cas où les dieux montrent de la mauvaise volonté, ils le payent par des châtiments corporels et craignent le fer de prime facture. Le roman suit plus particulièrement le vaisseau « Le Vertueux » dirigé par le capitaine Ean Tephe. Le capitaine a pour fonction de veiller sur la Foi et de mater les dieux rebelles.



Mais les temps sont sombres et les avilis ont tendance à se révolter. L’Évêché demande ainsi à Ean Tephe d’aider le Seigneur face à un danger jamais vu et lui demande d’aller sur une planète où les dieux sont inconnus. Le personnage d’Ean Tephe est au centre du récit et on assiste à ses doutes. C’est quelqu’un d’humain, attaché à son équipage, qui croit profondément en ce qu’il fait et à la vertu du Seigneur. Pourtant, l’Évêché attire sa méfiance, ce qui entraîne d’importants questionnements pour lui.



Le roman est court, l’univers décrit est intéressant mais manque de profondeur. L’idée des dieux asservis pour servir de moteurs aux vaisseaux est originale et intéressante. Le conflit entre les dieux également, mais le tout manque un peu de contexte sur l’époque, la technologie… Les femmes sont totalement absentes du récit sans que l’on comprenne trop pourquoi. Certes, le propos du roman est autre, il s’agit d’une réflexion et d’une critique sur la religion, sur le pouvoir. Les réflexions sur la foi, la liberté, sont intéressantes mais le tout manque d’une véritable intrigue. Le mélange entre science-fiction et fantasy fonctionne plutôt bien. L’ambiance sombre est soignée par John Scalzi. Le style de l’auteur est comme toujours fluide et entraînant.



Deus in machina est ainsi pour moi une semi déception, surtout comparé à mes précédentes lectures de l’auteur. Néanmoins cela ne m’empêchera pas néanmoins de continuer à découvrir cet écrivain. Le format de la novella ne convient pas vraiment à cette histoire portée par une réflexion sur la religion, obligeant l’auteur à faire de nombreux raccourcis tant au niveau des thématiques que des personnages.
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Deus in machina

Une histoire de dieux, des vrais, qui se font la guerre et qui lorsqu'ils sont pris deviennent des sortes d'esclaves pour conduire les vaisseaux spatiaux d'une galaxie à l'autre. Mais il n'y a qu'un seul Dieu de toute façon, le dieu révélé, en guerre contre tous les autres dieux... Mais... si ça n'était pas le bon ou du moins si ça n'était pas le meilleur choix ? (aucune ressemblance avec ce qui se passe ici-bas...)

John Scalzi nous entraîne ici dans une aventure vraiment originale et très bien menée. Un seul petit regret, le roman est vraiment trop court, à peine une centaine de pages, alors que l'on se serait bien vu partir pour une saga interminable avec ces dieux d'un nouveau genre...
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Deus in machina

Je dois dire que je suis plutôt déçue par ce petit livre. Je n'ai pas réussi à accrocher. J'ai mélangé les personnages, je me suis emmêlée les pinceaux dans la succession des évènements et je ne suis pas sûre d'avoir compris le but de cette histoire. J'avoue que je l'ai lu dans une période de grande fatigue, mais je l'ai tout de même trouvé très nébuleux.

Comme j'avais beaucoup aimé Redshirts, je ne compte pas en rester là avec cet auteur.
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Deus in machina

Décevant



Mon premier Scalzi réellement décevant. Sniff. Je me joins à la meute des déçus et rajoute ma pierre à l’édifice ou plutôt ma pioche à la déconstruction.

Si l’idée en soi est assez originale, le traitement est raté.

Un début assez dérangeant, une suite malgré tout intrigante et une fin ratée, quoique inévitable.

Personnages sans saveur et réelle profondeur, traitement trop rapide ( difficile de faire riche dans un roman court), critique de la religion un peu survolée.

Si on aime les vaisseaux et le traitement religieux, on pourra par contre lire ou relire Dominium Mundi, bien plus attractif et made in France en plus.



Tiens pour finir, si le titre est original et le clin d’œil amusant, le titre original est The God engines, on peut comprendre pourquoi en français cela aurait pu prêter à confusion.
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Deus in machina



Je connaissais déjà John Scalzi pour sa série le vieil homme et la guerre, un Space Opéra débridé et plein d'action. Le voici dans un genre un peu plus calme, plus réfléchis puisque son dernier roman, Deus In Machina, qui commence comme un roman de fantasy est un Space Opera qui s'attaque de front à la foi, la religion et le totalitarisme religieux à travers cette quête initiatique qui va réveiller voire éveiller la foi vacillante de son héros, Ean Tephe, un vieux commandant de navire un brin désabusé. Bien que ne comportant pas énormément d'action, ce roman va à 100 à l'heure. Parfaitement à l'aise dans ce format court, John Scalzi est fidèle à son style qui va droit à l'essentiel, usant avec intelligence d'ellipses narratives. Certains personnages peuvent parfois faire un peu cliché, le héros notamment, mais cela fait partie du charme du récit et c'est compensé par de bonnes idées comme ce mélange Science Fiction/Fantasy assez original. Bref, un bon roman, court, maitrisé, intelligent, bien rythmé qui ne fait que confirmer tout le talent de ce jeune auteur.
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Deus in machina

[...]



Aura-t-il été à la hauteur de mes attentes ? Mon bilan est un peu mitigé. Malgré quelques idées bien sympathiques, pour un space opera d'un genre particulier, je suis un peu restée sur ma faim. L'asservissement des dieux pour en faire de "vulgaires" moteurs de vaisseaux est assez bien amené (Pas de surprise, c'était le titre anglais : The God Engines). La lobotomisation des populations par le Dieu dominateur est excellemment rendue. Mais une fois passées les considérations sur la foi, la liberté et l'amoralité, le roman manque cruellement de scenario ou d'explication imaginative sur le pourquoi du comment.



Alors, certes, c'est une novella. Donc il est par essence difficile de développer le conflit ou d'épiloguer sur les situations des personnages principaux. Mais les caractères sont par trop caricaturés. Les pions entrent trop vite en jeu. Et l'action est malmenée au profit des débats intérieurs. Pour moi, cette novella manque d'équilibre. Je ne parle même pas du Deus ex Machina final... vous savez à quel point je les abhorre. Mieux vaut peut-être le prendre comme une transcendance.



[...]
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Deus in machina

Pas très .... ( hum ) ... euh ? ... Disons :

Un titre en latin mais qu'elle ambition ambitieuse ... !

Je me suis dit : " soyons fou ! " ( risques maîtrisés car c'est une novella ) .

Je ... Suis passablement déçu .....

j'ai vraiment l'habitude avec Scalzi ! ( dont les romans me font un peu le même effet que quand vous regardez un ballet à l'opéra et que vous constatez que les danseuses chantent " partons ... partons .. " et que après un bon 20 minutes vous constatez qu'elles ne sont pas parties et que cela commence à vous irriter .. ) ...

Sur le style et les concepts il n'y a pas ce " rien ... cet impondérable qui fait que l'on croit à l'incroyable ".

Mais il y a ce rien qui fait précisément qu'il est impossible de croire à l'incroyable .... Il fait d'un sens aigu d'un ridicule revendiqué , sa marque de fabrique .



Les dieux sont mignons ... Ils sont enchaînés car LE dieu " en chef " les a enchaînés .... soumis ... alors forcément les dieux sont déchaînés .

Il y a des phrases absolument exceptionnelles dans ce roman comme : " l'heure était venue de fouetter les dieux " .

Le genres de phrases qui calment par leur aura redoutable car pleines de sens , de puissance et d'effets .



Style assez bof .. idées assez bof .. personnages assez bof ... space opéra assez bof ... l'intrigue assez bof se perd dans des corridors assez bof .

Ce court roman me fait l'effet d'un plat cuisiné plus que d'un roman .

On a réellement l'impression d'une recette d'ingrédients opportunistes et de saisons , qui tentent de concourir à faire croire que ça possède de l'envergure et du décorum mais en fait c'est un collage , qui colle un peu trop et qui est assez gros ....



Je ne suis pas parvenu à prendre les vessies pour des lanternes et les sirènes du 4e de couverture me laissent apostériori : de marbre .

Au début avec l'auteur je me disais cela va venir ... maintenant je doute .

Non pas parce que je l'ai classé incapable mais plutôt car je suis assez persuadé que l'auteur le fait exprès , parce qu'il est dans la recette de cuisine et pas dans un élan créatif personnel .



Pour danser une valse avec des clichés et avoir la tête qui tourne c'est ici donc .



PS : Ean Thephe , un des principaux personnages est très fasciné , il a la foi et il est loin de la crédibilité , le pauvre .



Sincèrement en un mot : Stop .



Conclusion : Il suffit mon dieu !

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Deus in machina

Ean Tephe est commandant à bord du Vertueux, vaisseau spatial. Ces derniers temps, les dieux, êtres permettant de faire évoluer les vaisseaux dans l’espace, se révoltent. Qu’est-ce qui peut être à l’origine de cette rébellion ?

J’avais lu deux ouvrages de John Scalzi (Le vieil homme et la guerre et Redshirts) et j’ai à chaque fois passé un excellent moment. L’image de la couverture laissait penser à une intrigue plus noire que les précédents. Mais je n’ai pas hésité longtemps (c’est John Scalzi quand même !) Je n’ai pas été déçue !

En une centaine de pages, l’auteur réussit à fabriquer une histoire impressionnante autour de la religion. Une vraie réflexion sur le croyance et les raisons de croire. Qu’est-ce que la foi ? Qu’est-ce qu’un Dieu ?

Un scénario effrayant où je me suis un peu perdue parfois mais j’ai apprécié son humour noir et je recommande ce petit livre aux amateurs du genre.

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Deus in machina

En Résumé : J’ai ainsi passé un assez sympathique moment de lecture avec cette novella qui se lit facilement et ne manque pas de divertir. L’un des points forts de cette novella vient de son univers, mélange de Fantasy et de SF, où les dieux existent et sont devenus les réacteurs des vaisseaux. Oui cela a un côté barré, il faut l’accepter, mais dans l’ensemble John Scalzi arrive à rendre le tout cohérent et logique je trouve dans sa construction. L’ensemble est aussi porté par une ambiance assez sombre, étrange et aussi grâce à des descriptions très visuelles et entraînantes. Ce qui est un peu frustrant c’est que le format court oblige l’auteur à jouer avec les non-dits, amenant le lecteur à combler par lui-même certains vides. Concernant les réflexions soulevées, elles tournent logiquement autour de la religion et ne manque pas de se révéler un minimum percutante. Maintenant, encore une fois, le côté novella rend l’ensemble un peu simpliste, reposant parfois un peu trop sur une notion binaire. C’est dommage car, sans dire que les thématiques soulevées tombent à plat, elles manquent parfois un peu de force et de complexité. Concernant les personnages, j’avoue, sans dire qu’ils sont mauvais, m’ont paru un peu plats, donnant l’impression qu’ils ne sont que des outils au profit de l’intrigue. Le récit est construit de façon à s’avérer énergique, tendu, incisif et entraînant, condensant au maximum son histoire, mais cela pourra s’avérer pour certains, je pense, bloquant, tant elle repose parfois un peu trop sur des ellipses et des phrases « chocs ». A chacun de se faire son avis. La plume de l’auteur est simple, vivante et efficace.





Retrouvez la chronique complète sur le blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Deus in machina

Salut les Babelionautes

Voila un court roman qui m'a laissé dubitatif, l'idée de départ me semblait bonne mais John Scalzi ne l'a pas exploitée suffisamment.

Des vaisseaux Spatiaux se servant de Dieux mineurs pour franchir les espaces interstellaires, c'est ce qu'ont lit dés les premières pages.

Nous sommes a bord du « Vertueux » et son commandant Ean Tephe doit châtier le Dieu qui propulse son vaisseau car il refuse de le faire.

Je n'ai pas accroché à cette Nouvelle, déjà pour le format, 174 pages ce n'est pas suffisant pour moi.

En plus la révélation qui se fait dans les dernières pages m'a laissé une mauvaise impression.

Traduit par Mikael Cabon, cette nouvelle n'a pas marqué mon esprit et sera vite oubliée, je le remercie quand même pour son travail de traducteur.
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Imprésario du 3e type

J'ai trouvé ce livre très divertissant. Le ton est plutôt léger et humoristique malgré quelques passages forts en émotions. Les personnages principaux sont sympathiques et les blobs semblent être une civilisation pragmatique et pleine d'humour, le souci principal pour l'entrée en communication avec l'humanité n'est, à mon avis, pas tellement leur apparence mais plutôt leur moyen de communication qui est olfactive et non verbale.



C'est une belle histoire, très optimiste, sur l'acceptation de la différence.
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Imprésario du 3e type

Clairement une bonne lecture "feelgood" pour moi !

J'ai adoré suivre les péripéties de Tom Stein, agent d'artistes à Hollywood, qui se voit embarqué dans un défi d'envergure : intégrer et accepter l'existence d'un peuple extraterrestre pacifique, et surtout s'occuper de leur plan de com' pour se dévoiler à la Terre entière...

Tout en s'occupant du vieux chien voisin qu'il a pris en affection sans totalement l'assumer, en réaménageant sa vie pour s'adapter aux particularités de cette situaton délicate et on ne peut plus atypique, en tâchant de ménager son assistante, Miranda - qui est une perle -, en faisant du ménage dans son portefeuille d'artistes et en déléguant auprès d'une petite nouvelle, sans attirer l'attention et surtout pas de la presse à scandale, et sans lâcher pour autant sa meilleure cliente : Michelle Beck, une jeune actrice stéréotypique du milieu, valorisée pour sa plastique plutôt que pour sa cervelle - qu'elle a certes maigrement emplie, mais qui ne l'empêche pas d'être humaine, et somme toute assez lucide sur sa vie.



C'est avec un peu de bon sens, beaucoup de paris fous, des idées de son entourage, et sa propre histoire que Tom va jongler au milieu de tous ces défis... Et c'est passionnant !
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Imprésario du 3e type

L’angle d’approche de ce roman de SF est parfait. Des extra-terrestres se demandent comment entrer en contact avec la terre? La réponse va de soi : via un imprésario. Farfelu n’est-ce pas? Ces blobs gravitent autour de notre planète depuis 50 ans et reçoivent tout ce qu’on diffuse sur les postes de télévision de par le monde. Il fallait s’attendre à quoi selon vous? Ils citent même des films célèbres.



Le ton est bon. On ne tombe jamais dans l’extrême absurde, tout ce tient. On apprécie les personnages rapidement. Du bonbon à lire.

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Imprésario du 3e type

John Scalzi Imprésario du 3ème type. 1/5

Sur l'auteur : https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Scalzi

Un petit bijou écrit en 2005. Pour comprendre pourquoi cette mauvaise cote, lire ma critique de la série le Viel Homme et la Guerre.



Ce n'est pas tant cet art de la flatterie qui me déplaît chez l'auteur que sa manie de la faire passer par le roman (la suite de cet aspect dans les critiques des romans de la série du vieil homme et l' «amer», pardon…du Vieil-homme-et-la-guerre...:-)



Entre nous, s'il n'y avait pas les 2 derniers chapitres (une louange au monde de la presse, à celui des Oscars, etc. qui n'apportent rien au récit), bien ancrés dans ce que la culture américaine peut produire de plus « fake », c'aurait pu être l'un des meilleurs romans humoristique de la SF !



Revenons au texte et aux idées.

Les 100 1ères pages : 4,5/5 : cocasse : les réparties, les situations, le rythme effréné, l'originalité du thème (la presse people, les agents de stars) et la façon de le traiter…

Désopilant : l’ensemble ex. : les scènes de tournage sitcom et le syndicat des techniciens de régie dans un monde futuriste.

Des pages 100 à 200 : 4,5 / 5 : même veine ! quel plaisir…

Pages 200 à 300 encore meilleures !...avec une pointe tragicomique. L'auteur pose la trame du drame qui se profile…

Mais à partir de la page 382 (jusqu'à la fin, page 407) : le soufflé retombe lentement et misérablement… : le lecteur est complètement sorti de l'ambiance…



Perso, je suis resté choqué…Il faut dire…(profond soupir)

que je m'étais tapé sa série du vieil homme et la guerre et là la trame de ce que j'avance apparaît de plus en plus clairement dans les derniers épisodes : des exercices de "ramping" (chapitre par chapitre !) au pied des éditeurs et des « amis (américains) du livre de SF » , associés à une escroquerie dans la façon de vendre ses derniers romans dont le lecteur fait les frais…Et là la pilule ne passe pas plus ! En enquêtant j'ai fini par me douter d'où venait le problème et j'en parlerais dans la critique de la série du VHELG…(je cherche le courage de m'y mettre)

En fait, après avoir lu cette série et celle de l' «Interdépendance » (9 romans au total) je me demande si Scalzi ne se fiche pas un peu de ses lecteurs.

Je développerais plus tard… Un conseil d'achat : acheter le n° 1 de chacune de ces séries, vous ne serez pas déçu. Achetez ce roman et arrêtez-vous à la page 382 : vous prendrez beaucoup de plaisir…





Je préfère encore un écrivain qui a peut-être moins de bonnes idées mais qui soit régulier en apportant un degré de satisfaction minimal en produisant une oeuvre honnête.



J'invite les lecteurs qui, après avoir lu l'ensemble de l'oeuvre de Scalzi, seraient du même avis (ou s'en rapprochant) à réagir (en rectifiant leur critique ou/et en en parlant autour d'eux, …) car c'est absolument inadmissible !

Scalzi a tout ce qu'il faut pour devenir un très grand auteur de SF. Ce n'est pas un service à lui rendre que de se taire…

Bref… Tout cela explique la cote : j'avais déjà lu 6 romans de J.S. avant celui-ci, dans lesquels les faiblesses de l'auteur ne font que se renforcer de roman en roman...Très dommage pour lui et pour le lecteur averti.



La cote reflète le désagrément (et la colère) de m'être fait sortir (une nouvelle fois de façon incongrue et juste à la fin) de l'ambiance de ce qui aurait pu être une oeuvre majeure de SF.

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