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Critiques de John Scalzi (454)
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L'interdépendance, tome 2 : Les flammes de l'..

Les Flammes de L’Empire est le deuxième tome d’une trilogie de space-opera intitulée L’interdépendance. Fidèle à ses habitudes, John Scalzi nous délivre un roman pétillant au timing soigné qui se lit avec grand plaisir. Et ce deuxième opus est sans doute meilleur que le premier, avec un twist qui enrichit l’univers et le fond du récit.



L’Empire subit une crise sans précédent. l’Emperox, jeune femme destinée à tout autre chose, n’inspire ni la confiance, ni la loyauté d’un appareil imbu de son importance et bouffi de certitudes. Ils se gaussent des annonces de leur souveraine, moquent ses efforts pour préserver l’avenir de tous, tournent en ridicule ses directives. Ils vont bien au-delà puisqu’ils souhaitent se débarrasser de Griselda pour maintenir un statut-quo profitable aux grandes Maisons. Au sein même de sa famille, les Wu, la dissension et la trahison font le lit (volontaire) des Nohamapetan. Encore.



D’essence essentiellement politique, l’intrigue ne se cantonne pas à des trahisons, des discours, des dialogues à couteaux rompus ou des manipulations de cours. Les lecteurs savoureront des affrontements dans l’espace, de l’exploration d’OVNI et des rencontres étranges. Les péripéties dans cet environnement inhospitalier corsent encore plus le sentiment de danger et la tension qui naissent au fil des pages.





Les Flammes de l’Empire, deuxième tome de L’interdépendance, embarque le lecteur à son corps défendant : une fois le premier chapitre avalé, impossible de lâcher le roman. Il s’agit d’un Scalzi de très bon cru, qui allie le fun et le fond, pour une danse endiablée au milieu des étoiles, alors ne boudez pas votre plaisir.



Attention : Hautement addictif!



Critique plus complète sur mon blog
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L'interdépendance, tome 2 : Les flammes de l'..

Jubilatoire.



Après un bref passage à reexpliquer à tout le monde que tout va péter, un courant dont personne ne peut ignorer l’importance s’effondre validant les théories rabâchées sur l’imminence de la fin de l’interdépendance.

Mais ce n’est pas pour autant que les grands de ce monde vont coopérer, préférant, leurs petits intérêts personnels, en route pour le coup d’état.

Un nouvel acteur va faire son entrée rajoutant du piment et du mystère à l’univers de Scalzi.



Personnages jubilatoires, truculents, situations cocasses, dramatiques, un ton léger et plein d’entrain, Scalzi nous offre un second tome, loin des ventres mous que nous réservent habituellement les deuxièmes opus d’une trilogie.

Il arrive à nous accrocher à son univers dès les premières lignes, un talent pour l’écriture, (et la traduction le rend bien), une facilité à lire sans pour autant verser dans la simplicité, au service d’une histoire passionnante. Le tome 3, le tome 3… Vite.
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L'interdépendance, tome 2 : Les flammes de l'..

C’est avec un vrai régal, et sans peur de s’y consumer, que l’on se plonge dans « les flammes de l’empire », deuxième tome du cycle de « L’interdépendance ». J’avais beaucoup aimé le premier tome, celui-ci ne me déçoit nullement et je n’attends plus que de lire le tome final pour décider si cette trilogie de SF est l’une des meilleures du genre. Carrément.

Ici, John Scalzi met sa plume toujours aussi alerte au profit de l’action. Ayant posé dans le tome initial les bases de son univers et sa problématique, à savoir l’effondrement du Flux qui permettait les voyages interplanétaires, il entre véritablement dans le fond du sujet et l’on en prend plein les yeux.

De la foule de personnages découverts précédemment, trois principaux se précisent : Griselda, emperox de l’interdépendance, Marce Claremont, scientifique brillant spécialiste du Flux et enfin, Kiva Lagos, truculente badass au langage fleuri pour laquelle j’ai une petite préférence. On pourrait rajouter d’autres personnages (notamment la toxique et redoutable Nadashe Nohamapetan) mais on sent bien que ces trois-là vont jouer les premiers rôles.

Je ne dirai rien de plus des péripéties du roman, de peur de trop en révéler, ce qui gâcherait le plaisir de la découverte. Simplement, ce livre se dévore avec un appétit énorme et je n’ai plus qu’une envie : lire la suite. J’y vais donc de ce pas…
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L'interdépendance, tome 3 : La dernière Emperox

Au bout du troisième tome, ça commence à se voir que John Scalzi bâcle ses livres.

Au début on peut passer 10 pages à détailler les états d'âmes d'un personnages et à la fin 2 lignes à le ou la voir mourir et ne plus l'évoquer ensuite.

On apprécie néanmoins de lire enfin de la science fiction avec de vrais personnages féminins forts !
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L'interdépendance, tome 3 : La dernière Emperox

John Scalzi. L’interdépendance. Tome 3. La dernière emperox. L’Atalante. 310 pages. 2 étoiles Et 3 pages et demies de remerciements (une mode récente en Amérique apparemment : 5 étoiles.

Que dire à la lecture de ce dernier tome dont le précédent a été une DECEPTION ABYSSALE 😊 ?

Rien. Plus aucun souvenir de ce récit.

Je n’ai plus envie de m’étendre sur les John Scalzi et autres Jay Kristoff de cette génération d’auteurs américains suffisants et « paresseux » gonflés par la publicité et les encensements des éditeurs avides de pépettes.

Comme je les comprends…les temps sont durs. Mais c’est le lecteur qui paie les pots cassés.

Brisons là.

Un tome 3 meilleur que le précédent ce qui n’était pas difficile mais un récit qui se traîne, d’incohérence en lourdeur, et en redites…

Bref je vous déconseille de l’acheter et de vous en tenir au tome 1 qui était excellent lui…

Inexplicable non ? No-sense de la SF actuelle…Des livres d’excellente facture et des mêmes auteurs, des nanards complets, d’un tome à l’autre…

Pour moi c’est terminé. Je n’achète plus rien de ces auteurs américains. Ni Scalzi, ni Kristoff. Lire mes critiques.

Si vous voulez du bon (ceux que j’ai lu récemment): l’excellent et plein d’humour et de sensibilité Alien Earth de Robin Hobb et Semiosis (une histoire de communication entre une communauté humaine en difficulté et un environnement naturel sur une planète ouverte à la colonisation) de Sue Burke.

Et les auteurs classiques anciens et modernes : voir la liste sur mon profil et toujours disponible pour en parler et vous aider dans le choix d’un nouvel auteur de SF.









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L'interdépendance, tome 3 : La dernière Emperox

La dernière Emperox est l'ultime tome de la trilogie l'Interdépendance de John Scalzi publiée chez L'Atalante. Il est toujours délicat de chroniquer le dernier opus d'une série sans dévoiler les éléments essentiels de l'histoire à ceux qui ne se seraient pas encore lancés dans le cycle.



Pour ceux qui ont lu L'effondrement de l'Empire et Les Flammes de l'Empire, il va de soi que vous ne pouvez pas vous arrêter là, même si le dernier tome est un petit peu en-deçà des précédents. Pour les autres, si vous aimez John Scalzi ou si vous ne le connaissez pas encore et que vous voulez découvrir la plume de l'auteur, ce cycle est fait pour vous, c'est fun, drôle, intelligent et surprenant.



La dernière Emperox comme son titre l'indique s'attache à la fin d'un règne, à la fin d'un cycle. Derrière les trahisons et les complots, l'auteur décrit un monde politique féroce où les personnages sont croqués avec justesse et souvent un peu de cynisme. Les dialogues sont particulièrement savoureux, on retrouve la gouaille exceptionnelle de l'auteur, cet humour pince-sans-rire qui tombe souvent juste. John Scalzi ajoute dans cet opus une tonalité (mélo)dramatique qui sonne très bien avec la chute de son univers.



Les retournements de situations et les surprises sont légion, ce qui fait de La dernière Emperox un page-turner efficace. Cependant l'auteur s'est beaucoup appuyé sur les deux précédents tomes. Il ressasse à l'envi les histoires et intrigues précédentes. Un bon moyen de ne pas perdre le lecteur en route et pour l'auteur de tirer un peu à la ligne.



En lisant ce roman, on ne pourra pas s'empêcher de faire un parallèle avec notre bonne vieille Terre. Dérèglement climatique versus dérèglement du Flux, un même combat qui s'achèvera par le chaos ou le renouvellement d'un monde. La politique n'est jamais loin dans les écrits de Scalzi, d'ailleurs à la fin de cet ouvrage, dans une postface, il incite les américains à s'inscrire sur les listes électorales et à voter pour mettre fin au règne de Donald Trump !



Au final La dernière Emperox est une lecture agréable, concluant parfaitement le cycle de l'Interdépendance. Humour, aventures et réflexions sont au centre de ce Space Opera de haute volée. On en redemande...




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L'interdépendance, tome 3 : La dernière Emperox

Troisième et dernier tome de l’Interdépendance. Oui, vous avez bien lu, une trilogie en trois tomes. C’est tellement rare de nos jours. Tiens, si d’ici l’année prochaine, un tome 4 faisait son apparition, l’organisation du Bout par exemple, cela ne m’étonnerait qu’à moitié.



Le flux s’effondre, on vous le martèle depuis deux tomes et les calculs sont exacts, pas de deus ex machina. Du suspens, de l’action, de l’humour et beaucoup de grossièretés. Scalzi s’est fait plaisir en mélangeant habillement ce qu’il sait faire de mieux : de la SF et de l’humour et c’est réussi. Autre point positif, trois tomes assez courts, loin de 800 pages de chaque tome d’un Hamilton, c’est presque du condensé, et pourtant tout y est et le plaisir suit.



Précipitez vous sur cette trilogie sans complexe et sans prétention, du bonheur de lecteur SF.
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L'interdépendance, tome 3 : La dernière Emperox

Ce troisième tome referme le cycle de l'Interdépendance. On y retrouve avec plaisir des personnages attachants, même s'ils sont parfois assez caricaturaux (Kiva Lagos). Le contrat est rempli et l'ensemble est honnête, mais on est assez loin à mon sens du meilleur de John Scalzi, comme le vieil homme et la guerre, ou Les enfermés.



Il reste une science-fiction solide, distrayante et sans prétention, assez intelligente malgré tout, et qui sait poser des questions sans en faire des tonnes. Tout à fait recommandable.
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L'interdépendance, tome 3 : La dernière Emperox

Je ne vous ai pas parlé du tome 2, alors comme depuis j'ai terminé la trilogie, je fais un post pour les 2 derniers tomes.

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Cette envie de découvrir du space opéra depuis la fin d'année m'a fait faire de belles découvertes, dont celle-ci.

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Alors que les Flux s'effondrent, l'Emperox doit tenter de sauver l'humanité dispersée dans toute l'Interdépendance. Mais aussi faire face à des complots politiques.

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J'ai aussi beaucoup aimé la place des femmes dans cette trilogie. Ce sont les femmes aux pouvoirs. Quand elles veulent quelque chose, elles n'hésitent pas à le montrer, quitte à sacrifier la famille !

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Pour le tome 3, j'ai trouvé la fin très bien, mais un peu rapide par rapport au reste du roman, en quelques pages c'est réglé. Ça ne m'a pas empecher d'apprécier la trilogie dans son ensemble.

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Une très bonne trilogie de space opéra pour ma part. Je continuerai ma découverte de John Scalzi avec plaisir.
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L'interdépendance, tome 3 : La dernière Emperox

J’avais hâte de découvrir la fin de ce cycle de « l’interdépendance » dont les deux premiers tomes m’avaient emballé. Et curieusement, j’ai trouvé le début un peu laborieux (peut-être en raison de mes attentes trop exigeantes) mais cela ne dure heureusement pas. On entre très vite dans un rythme passionnant où les péripéties et les rebondissements se succèdent jusqu’au final. Mention spéciale, notamment, pour une scène d’évasion jubilatoire (je n’en dirai pas plus pour ne pas spoiler). C’est brillant de bout en bout !

Que dire en conclusion sur cette trilogie ? Simplement que l’on est devant l’une des meilleures œuvres de SF depuis longtemps. L’idée de départ (le Flux) est novatrice, le scénario habilement mené, le style d’écriture a beaucoup de punch, la galerie de personnages est épatante. En bref, on ne s’ennuie pas un instant. Que demander de plus ?
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L'interdépendance, tome 3 : La dernière Emperox

J’attendais impatiemment le dernier tome de la trilogie L’Interdépendance de John Scalzi, après un deuxième tome, Les flammes de l’empire exceptionnel. Cette trilogie est la première écrite par l’auteur. Il explique d’ailleurs dans les remerciements qu’il a envisagé tout de suite le projet comme une trilogie en imaginant quelle en serait la fin. Et on peut dire que la fin est à la hauteur du reste et révèle encore quelques surprises pour une trilogie qui a mis les femmes à l’honneur, avec des personnages féminins tous forts réussis.

La dernière Emperox offre ainsi une belle conclusion à une excellente trilogie. L’auteur reprend la même recette que les précédents en combinant de l’action, de l’humour, des personnages bien construits, un style fluide et un fond solide. La dernière Emperox ça roxe!

chronique, plus détaillée sur le blog
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L'interdépendance, tome 3 : La dernière Emperox

Fin de la trilogie avec ce troisième tome.

Un peu déçu par ce dernier tome. Je l'ai trouvé long à vraiment démarrer. Il faut attendre environ 100 pages pour que le récit avance. Car dans ses 100 première pages, il nous relate les faits passés dans les précédents tomes.

Ensuite, c'est sans surprise et je trouve que c'est très gentillet. Le récit manque franchement de force.

On n'est loin de la qualité de "Le vieille homme et la guerre"
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L'interdépendance, tome 3 : La dernière Emperox

Le tome 3 était long et intéressant ce qui me raprochait de la fin de ce livre magnifique et de sa trilogie . Je ne met que 4,5 étoiles car toute l'histoire s'accorde bien mais un dernier petit tome nous montrant les systèmes de la terre via Marce serait top. J'espère aussi un jour voir émerger des fan fictions de cette œuvre, bref je recommande clairement

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L'interdépendance, tome 3 : La dernière Emperox

Avant toute chose je précise que j'ai lue la VO.



Livre 3 et dernier de la trilogie. Comme il y avait un certain temps depuis le livre 2 et que le préambule est très mince, j'ai eu quelques problèmes pour entrer dans ce livre.

Comme d'habitude. une prose, une intrigue et un rythme qui dépote. Pour moi la force du livre est le développement des personnages et que les personnages féminins sont vraiment des "kick ass" !

Scalzi parvient à ficeler le tout en 300 pages, ce qui est assez efficace. Si les habitants de la planète sont sauvés ou non et que ce qui se passe par la suite à la fin est laissé de côté; ce n'était pas le but du livre, semble-t-il, bien que la meilleure partie du livre soit de passer à la recherche d'une réponse à ce problème. Il s'avère que Scalzi apparement ne le savait pas non plus, donc il a tranquillement laissé ca de côté.

Je pense que le lancement de la série était peut-être un peu trop ambitieux compte tenu du résultat final.

Pas son meilleur, mais une lecture jouissive quand même.

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L'interdépendance, tome 3 : La dernière Emperox

Bonne conclusion d’une trilogie sympathique. Ce n’est pas forcément du meilleur Scalzi, mais l’histoire est intéressante et la problématique originale, l’action est toujours soutenue et la réflexion sur l’exercice du pouvoir est certes superficielle, mais d’une certaine actualité - ce à quoi font assez clairement allusion les «remerciements». Un moment de lecture agréable à conseiller pour un jour de plage.
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L'interdépendance, tome 3 : La dernière Emperox

Ce troisième et ultime volume de ce cycle résout bien le propos. Griselda II, L'Emperox, se battra pour trouver des alternatives alors que peu à peu les routes de l'Interdépendance s'effacent.



Pour ce faire elle sera aidée comme elle l'est depuis le début par l'élu de son cœur, Marce Claremont, et par cette peste superbe de Kiva Lagos. C'est elle qui est la star de ce volume. Elle ne joue pas toujours à la régulière, n'a pas la langue dans sa poche et possède un assortiment d'insultes proprement ahurissant. Sans oublier un immense sens de la répartie.



Face à une méchante d'anthologie, Nadashe Nohamapetan, la bataille sera pourtant rude.



Cette trilogie, j'irai jusqu'à la qualifier de féministe. La dédicace de ce dernier volume, qui ne fait pas vraiment dans la dentelle, est éclairante : "Aux femmes qui ont décidé de ne plus se laisser emmerder.".



De mon point de vue les atouts de cette trilogie sont nombreux, à commencer par son rythme frénétique, dicté par des dialogues étincelants. Les intrigues de cour passent avant tout, ce qui laisse peu de place à l'aventure et au merveilleux. J'aurais aimé un peu plus de gravité et de réflexion autour de cette problématique de l'isolement forcé de ces communautés éparpillées dans un univers qui se fait plus froid...

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L'interdépendance, tome 3 : La dernière Emperox

Ainsi s'achève la trilogie de l'Interdépendance. Et pour pulser, ça pulse. D'accord, au début, l'auteur traîne un peu : un chapitre par personnage principal, histoire de nous remettre dans le bain. Mais, il a de l'expérience le bougre, ça passe comme une lettre à la poste (et, effectivement, même si le tome précédent est assez récent, cela m'a permis de reprendre conscience des bases du scénario, voire de quelques détails). Et quand les protagonistes sont remis en place, à l'attaque !



Car le rythme est endiablé jusqu'au bout : et je te trahis, et je te piège et je t'arnaque. Et je te tue (ça arrive). Car ce n'est décidément pas l'honnêteté ni les scrupules qui étouffent nos héroïnes (rappelons-le, ce sont des femmes qui tiennent les rênes du pouvoir). Elles veulent le pouvoir ou l’argent. Ou les deux. Sauf peut-être l’Emperox, Griselda, qui a un but plus noble : sauver la population mondiale de la catastrophe annoncée. Et elles sont prêtes à tout pour : 1. survivre à la chute du Flux ; 2. empocher le plus d’argent dans l’histoire (en possédant les vaisseaux, en vendant des droits de passage, etc.) ; 3. parvenir au pouvoir (Nadashe Nohamapetan – quel nom ! - se verrait bien emperox, par exemple). C’est donc bien un feu d’artifice auquel nous convie John Scalzi. Et moi, j’ai adoré.

J’ai adoré parce que l’histoire tient la route. Parce que le rythme ne donne qu’une envie : tourner les pages sans cesse. Parce que l’auteur use de l’humour, parfois avec grossièreté (surtout quand Kiva Lagos parle), comme j’aime (ce n’est pas toujours léger, mais certaines répliques méritent d’être lues à haute voix). Parce que certains personnages particulièrement détestables s’en prennent plein la tête (et ça fait du bien). Parce que je n’ai pas vu toute la fin dès le début (j’avais bien imaginé quelques étapes du dénouement, mais j’ai quand même été surpris). Parce que l’auteur sait utiliser la science avec parcimonie : juste ce qu’il faut pour donner un vernis correct, mais pas trop pour ne pas me perdre (je n’ai pas de formation solide en sciences dures).



Je suis donc ravi de la lecture de La Dernière emperox, et, évidemment, en même temps un peu déçu de voir s’éloigner ce monde de l’Interdépendance que j’avais appris à apprécier.
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L'interdépendance, tome 3 : La dernière Emperox

Salut les Babelionautes

J'attendais avec impatiente ce troisième tome de "L'interdépendance" et je n'ai pas été déçu.

John Scalzi a choisi des personnages féminins comme acteurs principaux, et elles ont vraiment des caractères bien trempées.

Entre l'Emperox, une jeune fille qui n'a pas demandée a gouverner "L'interdépendance", Nadashe Nohamapetan la complotiste qui veut prendre la place du calife, Kiva Lagos avec son langage ordurier et sa vision de l'honnêtetés plus toutes celles qui gravitent autour, le rôle des hommes est vraiment secondaire.

La fin m'a surpris, je ne pensais pas que John Scalzi en arriverait là, mais bon c'est lui L Auteur, et cette fin pour moi ouvre la porte a une suite.

Merci a Mikael Cabon qui a assuré avec brio la traduction de ce livre.
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L'interdépendance, tome 3 : La dernière Emperox

Grâce aux flux qui permet un voyage rapide, chaque planète est spécialisée. Chacune dépend donc de toutes les autres pour sa survie. Si cette répartition semble un excellent gage de paix, elle est aussi sa principale faiblesse : que faire quand les flux sont en train de disparaitre, isolant des planètes qui peuvent survivre en autarcie ? C’est au début de cet événement critique, que l’on rencontre Cardénia, Kiva et Marce. Trois personnages dont l’importance et l’entente est a priori plus qu’improbable et pourtant ils sont au coeur du plus grand chambardement depuis des siècles. Entre un scientifique doué mais maladroit, une emperox arrivée là par défaut et une fille de guilde malembouchée ne pensant qu’au sexe et au profit, l’avenir de l’interdépendance est mal partie. Comme l’effondrement de l’empire n’est pas suffisant, on peut ajouter une bonne dose de manigances pour prendre le pouvoir et sauver sa peau. L’idée de base et l’univers sont géniaux. Les personnages principaux et secondaires sont haut en couleur tout en étant crédible. Les manigances sont bien pensées et nombreuses. Les différentes problématiques sur ce que les puissants considèrent comme primordial en période de crise est angoissant de réalité. J’ai beaucoup aimé la variété de personnages féminins qui chacun à sa façon est réussi. Sur le même principe, la gestion des règles est un détail de l’histoire très pertinent. Entre réflexions politiques, actions, aventures, complots et personnages il y a tout pour passer un bon moment. Et pour conclure sur cette excellente trilogie, on retrouve ce qui pour moi est la force de cet auteur de l’humour et des réparties aux petits oignons.
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La controverse de Zara XXIII

La controverse de Zara XXIII constitue une approche inédite. Scalzi y dénonce sans équivoque les ravages de cet ultra-libéralisme qui mêle profits exorbitants de quelques uns gagnés sur la tonte à ras du peuple (et de l'environnement tant qu'à faire). Ok, rien d'original, même pour une œuvre de SF. C'est même un thème assez récurrent tant les GAFA et autres super-multi-ultra-transnationales semblent particulièrement inspirants pour certains auteurs du moment. À raison, de mon point de vue, on assiste à des dérives qui furent ou sont en passe de se réaliser et ça fait froid dans le dos. C'est d'ailleurs un des gros avantages à lire de la SF: l'anticipation. Mais je digresse, revenons à nos moutons.



Quoi qu'il en soit, rien de nouveau sous le soleil donc. Alors quelle originalité au cas présent ? Tout d'abord, Scalzi habille son propos d'un cadre dépaysant. Nous sommes sur la planète Zara XXIII. Pourquoi ce nom ? Car elle est la propriété de la compagnie minière Zarathoustra (un nom de circonstance bien trouvé d'ailleurs). Elle y exploite des gisements sous l’œil attentif de la branche Colonie des Nations unies (l'organe régulateur distant et qui ne semble pas avoir de pouvoir particulier sur la compagnie toute puissante). Tous les poncifs y passent : exploitants - exploités par la compagnie, arrangements avec les directives légales, dégradation de l'environnement, etc.



Nous suivons l'un d'entre eux, Jack Holloway, qui exploite quelques gisements perdus dans la jungle. Lui et son chien Carl vivotent ainsi en espérant tomber sur le filon qui les rendra riche (et encore plus la compagnie, vous m'avez compris :)) Et boom, cela se produit, Jack tombe sur un énorme gisement lui garantissant de pouvoir vivre jusqu'à la fin de ses jours sereinement. Entretemps, il a pu faire la connaissance d'une espèce endogène qu'il nomme affectueusement les Toudous. Les Toudous ressemblent à des chats, ils sont joueurs, espiègles, attentionnés. Après un rapide apprivoisement, ceux - ci vont et viennent à loisir dans la cabane du prospecteur. Une relation s'installe entre Jack, Carl et son chien. C'est peut - être la partie que j'ai le moins apprécié du roman...



En vue de la protection des espèces intelligentes du cosmos, les règles sont simples et contraignantes : chaque cas de suspicion d'intelligence découvert sur une planète quelconque doit faire l'objet d'une étude pendant laquelle toute exploitation doit être formellement suspendue. et s'il est convenu de l'intelligence intrinsèque d'une espèce, l'intervention humaine est stoppée nette et la planète reçoit un statut protecteur.



La principale réflexion du livre s'axe sur cette question : les Toudous sont - ils une espèce intelligente (selon des critères anthropocentriques) ? Si oui, à quel degré ? La réponse vaut littéralement des milliards car on comprend très vite que pour la compagnie il est hors de question que la réponse soit affirmative. Cette question centrale fait directement écho à la controverse historique de Valladolid. Elle naquit au XVI e siècle en Espagne sous l'impulsion de Charles Quint et opposa des théologiens. Ils s'affrontèrent sur le traitement juridique à accorder aux amérindiens en pleine colonisation des Amériques (entendez pillage généralisé^^). Certains estimaient les autochtones comme des barbares sanguinaires et illettrés qu'il fallait mettre au pas et éduquer façon "indécrottable pêcheur". D'autres estimaient au contraire les Amérindiens comme une civilisation à part entière avec ses us et coutumes, quand bien même celles - ci heurtaient la sensibilité des plus jésuites d'entre eux. Le débat ne fut jamais vraiment tranché et quand on connaît le sort qui fut réservé aux autochtones on aurait plutôt tendance à croire que les intérêts économiques des couronnes européennes furent déterminants.



Le parallèle avec la controverse de Zara XXIII est net, au-delà même du titre : la compagnie Zarathoustra a tout intérêt à prouver la non intelligence des Toudous afin de s'enrichir encore un peu plus en pillant la planète qui les abritent.



Toute la première partie du livre concerne la découverte des Toudous, fortuite et sans incidence au départ, tandis que la deuxième partie va voir les conséquences de la découverte du filon de Jack sur ces Toudous. Un tribunal est institué afin de déterminer l'intelligence ou non des Toudous. Vont s'opposer Jack, qui prend un relief très intéressant loin de l'archétype du prospecteur avide de richesse et les représentants de la compagnie. Juste avant et pendant une partie du jugement on est témoin des tractations en coulisse où on s'aperçoit que la compagnie ne recule devant rien. C'est la partie du récit que j'ai trouvé particulièrement drôle, Scalzi use avec intelligence d'un humour qu'on lui reconnaît volontiers et le résultat est vraiment bon. Je le disais, les motivations de jack semblent évidentes au premier abord puis beaucoup plus floues à mesure que le récit avance, au grand dam de la compagnie d'ailleurs :) Sa personnalité est intéressante, on est loin d'un être manichéen, il a des mauvais côtés, comme tout le monde. Et c'est un des aspects fondamental du livre : la notion de bien ou de mal n'est pas nécessairement portée par des gens unirelief; parfois, de mauvaises personnes prennent de meilleures décisions que les plus vertueux, en principe.



Les débats juridiques sont intenses et des rebondissements se pointent à bon escient. On se plaît à lire les argumentaires des uns et des autres et on s'imagine lever la main intérieurement et crier "objection !" Jack et ses aidants (son ex petite amie notamment, la biologiste de la compagnie) vont s'employer à démontrer l'intelligence des Toudous. j'ai omis un point central : Jack est un ancien avocat de profession, il connaît particulièrement bien le droit et des parallèles avec son passé sont régulièrement évoqués... Ensuite, un élément crucial qui caractérise généralement une espèce intelligente viendra à point nommé, même s'il est vrai qu'on peut le deviner avant ça. Je ne vous dis rien du final mais c'est vraiment excellent.



L'écriture de J. Scalzi est, là aussi, terriblement efficace. Il va droit au but, on ne passe pas de circonvolutions en métaphores abstraites. C'est sans doute le traitement humoristique qui veut ça. Les personnages sont attachants (même les Toudous) alors même que certains passages m'ont un peu ennuyés (la relation des Toudous avec Jack et son chien au début du livre). Jack et ceux qui l'accompagnent prennent également conscience des enjeux quand on s'attaque à un mastodonte financier (qui gère de fait toute la planète). L'auteur mêle adroitement les relations qu'ils entretiennent avec l'intrigue principale (puisque, par exemple, Isabel, son ex petite amie est la biologiste de la compagnie). Sa profession et sa relation avec Jack la met dans une situation compliquée... Les dialogues à couteaux tirés entre Jack et son n+1 sont aussi très drôles et non dénués d’intérêt pour le dénouement final.



En conclusion, on reste sur du classique pour John Scalzi: le traitement d'une thématique complexe à la croisée de l'histoire et du droit, de la morale et de l'éthique avec un style humoristique excellent. Si quelques longueurs sont à déplorer, il n'en demeure pas moins que La controverse de Zara XXIII est un excellent bouquin que je vous recommande chaudement.
Lien : https://espaceduntemps.fr
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Ce tableau représente le plus jeune fils du peintre, Claude, au domaine des "Collettes" à Cagnes sur mer. Il avait acheté ce domaine pour sauver les oliviers: "Ce sont les arbres les plus beaux du monde, d'une majesté rare, alliée à une légèreté aérienne". Ce peintre avait trois fils: l'ainé fut comédien, le deuxième réalisateur et Claude est devenu céramiste. Il a changé plusieurs fois de style. "Le déjeuner des canotiers" est l'une de ses toiles les plus célèbres. Il s'agit de:

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