Citations de Jonathan Attias (25)
L'idée sous-tendue par la société de consommation serait qu'en nous détachant d'elle, nous nous priverions d'un certain confort. C'est en partie vrai. Il s'agit pour nous de questionner les usages de notre frénésie de consommation : faire la différence entre nos besoins nécessaires et nos désirs superflus, et mesurer le prix réel que coûtent ces technologies prêtes à l'emploi.
Seul le mouvement amène de la souplesse ; à l'inverse, l'immobilisme entraîne de la rigidité !
Ils ont essayé de nous enterrer. Ils ne savaient pas que nous étions des graines.
Proverbe mexicain.
Parce qu'il existe un principe fondamental à tous les êtres qui peuplent les forêts et les océans et qui les distinguent des peuples prétendument civilisés : c'est la coopération, l'intelligence qu'il y a derrière chaque être qui se déploie pour servir un ensemble et cet ensemble lui renvoie la pareille en lui permettant de trouver sa place et de se déployer pleinement.
A vouloir standardiser à tout prix nos modes de vie - ou plutôt à nous laisser réduire à des consommateurs -, nous avons laissé de côté notre essence même. Nos bonnes manières et nos conduites exemplaires nous ont peut-être permis de briller en société mais elles nous ont aussi éloignés de nos propres sensations, de nos propres ressentis : car à vouloir éternellement nous conformer à des normes, nous n'avons fait que nous domestiquer, et c'est finalement la société qui nous assujettit à son bon vouloir.
Chaque jour, pendant un mois, nous avons répété ce rituel : le terre nous permettais de réaliser nos travaux en toute légèreté et, à la fin, alors même que nous devions laisser sécher les murs, on ne pouvait s'empêcher de replonger les mains dans la glaise pour la palper et puiser cette énergie incroyable qui nous galvanisait. C'est à cette période que j'ai compris toute la joie que ressentent les jardiniers en plongeant leurs mains dans la terre ; quelque chose qu'on n'explique pas mais qu'on ressent au plus profond de soi.
difficile de savoir quand la course contre le temps au sein de notre civilisation a vraiment commencé, mais une chose est sûre : la vitesse est l'une des grandes différences de fonctionnement entre le monde naturel et celui dit "civilisé". Nous avons d'un côté un modèle fondé sur une adaptation permanente et une lente évolution privilégiant un développement perpétuel : et un autre fondé sur une économie à croissance rapide et continue, impliquant une vision court-termiste et une accélération chronique des cadences de production.
Nous sommes des usagers de la Terre et non ses propriétaires ! Par ce bousculement léger en apparence, c'est tout notre rapport au monde qui change : n'ayant plus l'arrogance de penser dominer un territoire dont nous serions les maîtres, nous devons prendre soin de ce territoire sur lequel nous ne sommes que de passage.
Nous sommes des usagers de la Terre et non ses propriétaires !
Seuls les poissons morts nagent avec le courant.
Proverbe chinois.
La nature est sans cesse perçue comme une ressource économique et son sort, dans un système capitaliste, ne dépendra que des gains ou pertes économiques qu'elles permettra. En d'autres termes, les prétextes économiques triompheront toujours sur les raisons écologiques. Tant qu'on ne sortira pas du système capitaliste, nous ne pourrons vivre durablement avec les autres espèces vivantes.
..., il faut cesser de percevoir notre présence sur la planète comme un boulet pour le Vivant : à travers nos capacités uniques à apprendre et à entreprendre, nous pouvons être un atout sans pareil pour soutenir les autres espèces vivantes. La notion de fertilité prend tout son sens lorsqu'on aide la vie à se redéployer dans nos champs et nos forêts - là où auparavant, nous ensemencions la mort.
Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui
proverbe chinois.
C'est en se plantant qu'on devient cultivé.
proverbe Yiddisd.
Et comme le dit très bien Victor Hugo pour terminer son exposé : "Obéir à sa conscience est la règle ; règle qui n'admet pas d'exception." Quand bien même les lois seraient injustes, il faut toujours agir selon sa conscience et désobéir aux lois lorsqu'elles sont .
Le biocentrisme affirme que tout être vivant mérite le respect moral.
En vivant au milieu de la Nature, nous prenons conscience de cette réalité oubliée : nous faisons partie d'elle. La défendre en son sein, c'est nous défendre nous-même.
Le capitalisme et le Vivant ne peuvent cohabiter : l'un ou l'autre devra capituler.
A la maxime célèbre selon laquelle : "Nul n'est censé ignorer la loi", nous préférons largement celle qui précise : " Il n'y a pas de lois, il n'y a que des interprétations."
Face aux trop nombreux récits désillusionnés, nous devons créer les nôtres. Ces réalités doivent être le fruit de nos rêves : car l'avenir n'est ni plus ni moins que ce que nous décidons d'en faire. C'est pourquoi il nous faut imaginer des visions inspirantes pour influencer nos choix futurs !