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Citations de Jonathan Evison (11)


Si vous avez de la chance, votre vie se dégradera lentement sous les effets dévastateurs de l'âge, ou finira par disparaître comme les glaciers qui ont sculpté cette terre avant que vous ne vous retrouviez là, seul, à essayer d'en déblayer les décombres. Mais si vous n'en avez pas, votre monde vous sera retiré tel un tapis sous vos pieds, et vous vous retrouverez au-dessus du vide, sans nulle part où aller et rien pour vous raccrocher à la terre ferme. D'une façon ou d'une autre, vous êtes foutu. Alors, à quoi bon vous emmerder? À quoi bon râler, suer à grosses gouttes et vous frayer un chemin à travers les larmes et les innombrables obstacles? À quoi bon aimer, rêver ou s’attacher si ce n'est que pour mieux prêter le flanc au désastre? Désormais, je ne réponds plus au chant des passereaux, je ne réponds plus à l'appel des visages souriants, des feux de cheminées, ou des endroits douillets. Aucune chance que je bâtisse d'autres nids parmi les boutons de roses. Il y a trop d'épines.
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Et cela peut paraître triste, voir pathétique, ce spectacle d'un crétin de père au foyer, incapable de travailler, qui vit aux crochets de sa femme , qui se tient à cheval sur la deuxième base, sur ses mauvais genoux, comme s'il venait de gravir l'Everest. Mais ça ne l'est pas. Ce qui est triste, c'est de ne pas pouvoir revivre ces moments. Ce qui est pathétique, c'est qu'après tout ce temps, j'essaie encore.
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Si majestueux soit-il, ce paysage me laisse de marbre. Après tout, pourquoi devrait-il m'émouvoir? Si vaste, si bleu, si infini, si plein de promesses que soit le ciel, il est aussi très loin... En réalité, tout ça n'est qu'une illusion. J'ai perdu mon temps. Nous avons tous perdu notre temps. A quoi bon ces promesses, si elles ne sont pas tenues? Qui voudrait vivre dans un monde où seule la souffrance perdure? Qui saurait se contenter d'un endroit où tout ce qui a du sens pour vous peut vous être arraché en un instant? Et le sera, vous pouvez en être certain. Si vous avez de la chance, votre vie se dégradera lentement sous les effets dévastateurs de l'âge, ou finira par disparaître comme les glaciers qui ont sculpté cette terre avant que vous ne vous retrouviez là, seul, à essayer d'en déblayer les décombres. Mais si vous n'en avez pas, votre monde vous sera retiré tel un tapis sous vos pieds, et vous vous retrouverez au-dessus du vide, sans nulle part où aller et rien pour vous raccrocher à la terre ferme. D'une façon ou d'une autre, vous êtes foutu. Alors, à quoi bon vous emmerder? A quoi bon râler, suer à grosses gouttes et vous frayer un chemin à travers les larmes et les innombrables obstacles? A quoi bon aimer, rêver ou s'attacher si ce n'est que pour mieux prêter le flanc au désastre? Désormais, je ne réponds plus au chant des passereaux, je ne réponds plus à l'appel des visages souriants, des feux de cheminées, ou des endroits douillets. Aucune chance que je bâtisse d'autres nids parmi les boutons de roses. Il y a trop d'épines.
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J'étais complétement fauché quand le devoir m'a appelé au chevet des moins bien lotis que moi, alors on ne peut pas vraiment dire que je suis Mère Teresa. Et à la lumière de ce qui s'est passé avec Piper et Jodi, on ne peut pas vraiment dire non plus que je suis qualifié pour m'occuper de qui que ce soit. D'ailleurs, pour être tout à fait honnête, à trente-neuf ans et avec un trou dans mon cv aussi long que la dernière révolution numérique, je ne suis plus qualifié pour grand chose.
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Quel est ce monde dans lequel nous vivons, où une fille peut vous en vouloir de lui avoir dédié un poème?
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Je sais que j'ai perdu la boule, mais je m'en moque, car c'est la première fois depuis longtemps que perdre quelque chose me fait du bien.
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Ce soir, j'ai une faim de loup, mes sens sont aiguisés. Le monde s'ouvre à tous les possibles. Chaque pensée est une révélation. Chaque tournant, une raison d'espérer. Je suis exubérant. Je suis inexorable. Je suis loquace. Si je me voyais, je dirais que je suis en tain de planer.
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L’échec me donne faim. Etonnant que je ne pèse pas 150 kg étant donné mes antécédents.
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Bob me semble aussi peu capable de méchanceté que de grâce. Ce n’est pas un homme qui prend des décisions, ce sont les décisions qui le prennent.
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« Je lui mettrais bien une petite cartouche de lait concentré.
- Et moi, je lui démoulerais bien le flanby.
- Je crois que je pourrais lui déclencher une blitzkrieg dans la lunette arrière, renchérit-il.
- Ça, c’est dégueulasse. »
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Elle cajole l’animal, qui se hérisse aussitôt. Elle le caresse encore et il se met à cracher. Nullement découragée, elle continue jusqu’à ce que la bête ronronne. Cette femme me plaît. Elle est tenace. Indulgente. Du genre à ne pas baisser les bras dans les moments difficiles.
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