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Critiques de Joseph Denize (32)
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Quand on parle du diable

Très agréablement surpris par ce premier roman qui nous transfère dans le Paris de 1917 et dans l'outremonde. Aimé vient de perdre son oncle. Il a remarqué ces plaques sur son corps, comme de la pierre. Malgré lui, il va rechercher les causes de cette mort et mettre les pieds dans l'outremonde. Là les démons se déchainent pour tenter de prendre le pouvoir et renverser le maitre. Les sorciers montent en puissance, les démones prennent le contrôle de corps féminins. Cette histoire nous entraine dans un monde fantastique avec de multiples rebondissements. L'histoire est bien ficelée et on se laisse entrainé par ce bon roman. Un petit bémol sur l'usage de personnages réels dans cette histoire ; Modigliani, Picasso où Méliès qui se retrouve à filmer l'outremonde. Un usage peut être un peu abusif !

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Quand on parle du diable

Ce livre est pour moi un livre fantastique destiné à des personnes qui ne connaissent pas ou peu le fantastique. Il laisse un sentiment étrange, où l'on ne sait pas vraiment si on a aimé ou pas.

Pour ma part, je pense que beaucoup de personnes seraient intéressées si je leur racontait l'histoire, car l'histoire est vraiment intéressante, cependant la façon de la raconter est si ... plate.

Les personnages sont intéressants mais on se demande parfois qui est vraiment le personnage principal. Certains moments plus palpitants sont trop vites expédiés pour repartir sur des paragraphes très descriptifs, c'en est frustrant.
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Je suis les ténèbres

Pour lire ce roman, j'ai d'abord lu "Au coeur des ténèbres" de Joseph Conrad, que j'ai moyennement apprécié. Si je n'ai pas lu du Lovecraft (je n'apprécie pas du tout son style), je connais son univers et j'ai lu quelques adaptations par Gou Tanabe. Bref, ce n'est pas les clés de compréhension qui me manquaient.

Très vite, je me suis posé la question : pourquoi ? Quel intérêt d'écrire ce "préquel" où je m'ennuie ? Je n'ai pas accroché au roman de Denize, je somnolais au bout de trois pages. Je l'ai néanmoins lu jusqu'au bout, parce qu'il m'avait été recommandé par un ami.

Ce roman est au croisement du fantastique et de l'horreur, mais sans aucun agrément (à mes yeux) des deux.

C'est à plus de la moitié que mon intérêt s'est un peu réveillé. Mais j'avais l'impression que l'auteur avait fait des listes de mots (champ lexical de l'obscurité, champ lexical de la peur, etc.) et qu'il s'en servait scolairement. Ce n'est pas parce qu'on écrit "obscurité" et "effrayant" qu'on provoque des émotions.

Bref, je n'ai pas su plonger dans l'univers de folie de Kurtz et Denize.
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Je suis les ténèbres

La littérature est un mode sans fin, sans cesse renouvelé.

Découvrir un auteur, un univers, c'est comme voyager vers l'inconnu.

Je ne sait rien de Joseph Conrad, je m'embarque alors avec Joseph Denize pour les rives du "Stanley Pool" et une descente aux enfers dans les profondeurs d'un Congo Belge qu'aucun homme blanc n'a jamais sondé.

Hypnotique et dérangeant, " Je suis les Ténèbres" nous montre le bien, le mal, la civilisation, la sauvagerie et nous laisse en suspend.

De quel coté sommes nous?

Les idéaux s'évaporent dans cette végétation, presqu'humaine, protégée par sa canopée.

Un univers végétal et cérébral, une homéostasie parfaite et troublante et la fin du voyage nous révèle une sorte de graal, réel ou phantasmé.

J'ai aimé "Ténèbre" de Paul Kawczak, j'ai été séduit par le style de Joseph Denize et la dérive psychique de son héros.

La fin est très réussie.

Pour lecteur averti quand même.
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Quand on parle du diable

Lors du visionnage d’une célèbre émission littéraire, j’ai tout de suite été accroché par le sujet, l’époque et l’idée que je me faisait de l’ambiance de ce roman.



Direction la librairie. Le roman de Denize débute dans un Paris du début du siècle où nous côtoyons du beau monde de la peinture dont Modigliani. Cette approche nous rappelle les aventures de Boro (même si l’époque n’est pas la même). Pour autant le sujet n’est pas là... Enfin pas tout à fait ! Nous suivons les pas d’Aimé qui vient de perdre l’oncle Géo et ceux de Victor, célèbre magicien marqué par un drame dans son enfance et de Merié - Eléonore... une jeune femme qui a perdu son mari à la guerre et qui devient « l’hôte involontaire » d’une aventurière.



Les ingrédients sont là: des artistes bohèmes dans le Paris du début du XX eme siècle, des démons, des sorciers de beaux hôtels, de la castagne, un tableau maléfique, de la magie etc. Une ambiance qui rappelle les aventures d’Adèle Blanc-sec. Mais la sauce ne prend pas...

Si le travail de l’auteur est indéniable -(je suis admiratif d’un tel travail) - je n’ai jamais ressenti de souffle épique. Aucun instant je n’ai été emporté par l’intrigue, le héros un peu fade où les péripéties de l’histoire.



Parmi les personnages, Viktor est plein de promesse mais je trouve qu’il n’est pas assez exploité. Les méchants ne parviennent pas à se faire suffisamment détester ou craindre. Même Merie-.... le personnage féminin principal ne nous accroche pas plus que ça.



Dommages j’avais beaucoup d’espoir et d’envie pour ce roman. Peut-être ai-je loupé quelque chose ou bien n’étais pas dans des conditions favorables pour entrer de plein pieds dans l’intrigue ?
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Quand on parle du diable

Un premier roman pour un auteur dont le métier est d'écrire des scénarios. On sent le métier derrière l'écriture au début de l'ouvrage et par la suite dans d'autres passages mais le scénario est captivant, les personnages intéressant, certains rebondissements sont un peu évidents mais on ne s'ennuit jamais et l'univers est très prenant. Ça paraît évident qu'une suite est envisagé et je la lirais avec grand plaisir. Merci aux éditions Julliard et à Babelio pour cette occasion.
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Quand on parle du diable

Une lecture en demi teinte. Une partie où l'on se retrouve dans un Paris en pleine première guerre mondiale. Mais au milieu du chaos on trouve une vie trépidante : l'époque des croyances en tout genres où medium, voyants, magiciens s'entremêlent le tout coiffé d'une bonne artisocratie. A l'inverse on retrouve le Parisien de base gouailleur qui essaie de s'en sortir comme il peut. Bref une ambiance début vingtième très bien amenée. Par contre j'ai eu plus de mal avec le côté sombre de l'histoire : l'outremonde. Les tenants et aboutissants m'ont, échappés ainsi que certains personnages un peu trop grotesques.

Dommage car.le sujet à la mode de cette époque est bien amené mais se termine un peu en vrac et en vrille, ce n'est que mon avis.
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Quand on parle du diable

Un super roman qui vous plonge dans l'univers de Lemaitre (Au revoir là-haut) et des mondes de Lovecraft... je me suis régalé en 5 jours de suivre les personnages d'Anton, Victor, Gaspard, les gueules cassées et bien sûr Aimé Grandin. Superbe découverte de la plume de Joseph Denize qui mêle Histoire, Thriller et Fantastique. De supers descriptifs dans un Français que ma prof n'aurait pas renié!
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Quand on parle du diable

Dans un Paris de la Grande Guerre, la magie côtoie la sorcellerie. C’est avec le retour des caves secrètes, des salons d’artistes et d’intellectuels, et des adresses cachées que l’on tente le diable et les sciences occultes.



Dans son roman surréaliste, fantastique et à la fois historique, Joseph Denize nous entraîne dans les événements troubles qui ont changé une partie de l’Europe et le quotidien des Français. Quand on parle du diable est un récit d’aventures captivant et dangereux, où les forces du bien et du mal se combattent en parallèle avec la Première Guerre mondiale, mettant en lumière la barbarie et la folie des Hommes.



On se laisse plonger dans cette histoire entre deux-mondes et s’attache facilement aux personnages qui se retrouvent pris dans ce conflit malgré eux. L’intrigue soignée et bien construite nous tient en haleine et j’ai particulièrement aimé le mélange des personnages historiques aux êtres de fiction. Le côté fantastique du roman a été un peu trop présent à la fin à mon goût, mais l’histoire en soit est diaboliquement unique et créative.
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Quand on parle du diable

"L'esprit, voyez-vous, nous joue constamment des tours. Il n'est jamais à court de doubles fonds. En réalité, quand il semble se dévoiler, il se dérobe et nous abuse avec autant d'habileté qu'un prestidigitateur."



J'ai découvert il y a peu l'univers et le talent de Denize avec "Je suis les ténèbres", son deuxième roman. Il me fallait absolument lire le premier, c'est chose faite (680 pages quand même, désolée d'avoir tardé un peu), et autant vous dire que le gars gagne à être connu. Bon, il faut avouer que François Busnel l'avait dit : "un premier roman extraordinaire". Vous êtes prévenus.



Paris, 1917. Sorciers et démons hantent les rues de la capitale et tout particulièrement les quartiers artistiques, de Montmartre au quartier Latin, en passant par la Butte-aux-Cailles, ils sont partout. A tel point qu'on ne sait plus qui est qui : Modigliani, Méliès, Utrillo, Picasso, Braque, Jacob, Soutine... Tous frayent plus ou moins avec Lucifer, à leurs risques et périls. Au détour d'une ruelle bien sombre, vous aurez aussi la (mal)chance de croiser Aleister Crowley, le célèbre occultiste (idole absolue de Marilyn Manson et Ozzy Osbourne), ou encore Mata Hari, plus succube que jamais... Que du beau monde quoi ! Au milieu de tout ce foutoir, le jeune Aimé Grandin aimerait bien savoir qui a tué son oncle, faussaire de son état, et quel mystérieux héritage celui-ci lui a légué... le voilà donc embarqué dans une histoire qui va (très légèrement) le dépasser.



Un roman fourni, surréaliste et orgiaque, au mélange des genres assumés : on passe du récit historique au fantastique au gothique au polar sans temps mort et avec une fluidité impressionnante. Chapeau bas et vivement le troisième !
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Je suis les ténèbres

"Perdus tels deux singes blancs au milieu de l'immensité africaine, nous avions plus l'air de proies faciles que de redoutables chasseurs, et le ciel chargé de nuages grondait de temps à autre comme pour se moquer de nous."



En 1899, Joseph Conrad écrivait "Au cœur des ténèbres", un récit incroyable d'intensité où on découvrait Kurtz, un collecteur d'ivoire perdu au cœur de l'Afrique noire, de ses rites et de ses superstitions. Parmi plusieurs adaptations, c'est bien sûr celle de Coppola dont on se souviendra, grâce (entre autres) à la performance hallucinée de Marlon Brando dans le rôle de Kurtz, l'action étant très intelligemment transposée en pleine guerre du Viêtnam. Vous aurez bien entendu reconnu "Apocalypse Now"...



Joseph Denize nous propose ici une réécriture du roman de Conrad, en forme de double hommage à Lovecraft et à Bram Stoker, qui plonge son lecteur dans la noirceur et la violence de la jungle congolaise, baignée de chamanisme et de magie noire. De l'émerveillement de la découverte de la nature luxuriante, on bascule rapidement dans une horreur pure, abjecte, envoûtante. A tel point qu'il est presque impossible d'interrompre sa lecture (surtout quand survient le tant attendu "chérie, qu'est-ce que tu as fait de bon à manger ?" Rien ! Je lis bordel ! Vous connaissez ça vous aussi ?)



Bref. Je n'ai qu'une hâte, lire le premier roman de Denize, "Quand on parle du diable"... Un titre ô combien prometteur.
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Je suis les ténèbres

Merde. J'aime pas trop afficher en public quand j'aime pas un livre. Mon but dans la vie c'est pas de descendre des raconteur.euses d'histoires sauf quand c'est carrément indécemment tarte (mais je te jure je fais des gros efforts de l'abnégation). Anyways, Je suis les ténèbres n'est pas tarte, c'est juste que.



Il souffre des publications aux multiples talents qui sont sorties avant lui (je vais pas trop crâner, j'en ai lu qu'une sur ce thème et c'était ce magnifique Ténèbre - au singulier - de Paul Kawkzak, qui est toujours dispo aux @editionslapeuplade et que je trouve moins joli en @jailu_editions sauf l'illustration qui est pour le coup très très belle en toute subjectivité). 

J'ai jamais lu Conrad, Au Coeur des Ténèbres ça me parle pas, et l'enfer de la jungle je la lis plutôt en Amérique du Sud, où là aussi l'européen a fait des ravages génocidaires pour qu'on puisse avoir du caoutchouc au lieu de l'ivoire un peu partout mais surtout dans les caisses des gouvernements.



Alors voilà, je trouve que Je suis les ténèbres est bien écrit, mais son personnage (un ancien anar' reconverti en officier colonialiste parce qu'il est tombé amoureux d'une fille - WTF boy ? t'es sérieux ? - est missionné par le roi Léopold pour rendre compte de la situation au Congo, mais surtout de piller autant que possible les réserves d'ivoire afin d'enrichir la Belgique (non).
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