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Citations de Joseph Kochmann (84)


_ Allez-y continuez ! encouragea Richard en agitant ses poings. Exprimez votre rage !
C'est ça qui fait vivre Strangeye, c'est ça qui attire l'audimat : les drames ! Criez, frappez, butez, chialez ! Je m'abreuve de vos larmes. Continuez : insultez-moi !
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_ Tant qu'on en est aux présentations , alors je suis Manon. Je suis née des profondeurs de ton âme, et j'ai vécu dans une autre ère, loin d'ici aux confins du réel.
_ Et moi, maintenant, c'est Josie. Je suis l'âme de ton ami Simon. Ah oui, aussi : félicitations !
_ Chloé Barkouaf. Je suis - pardon - j'étais inspectrice d'Animaville, la capitale d'Inspiterre, votre Paradis, aussi une autre époque. Et je suis aussi ta sœur, enfin du moins l'âme d'un spermatozoïde de ton père. Oui, je sais, ça fait beaucoup à avaler.
_ Et moi, c'est David Mont. Je nettoie les cacas des singes au Zoo Kapik.
_ Oui, enfin sauf mon respect, ça, on s'en fiche, remarqua la chienne.
_ Bon, il va falloir bien m'expliquer les choses, parce que, j'ai beau faire des efforts, j'ai encore du mal à suivre, admit Diana.
- Bienvenue au club, rétorqua Chloé.
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L'être ouvrit ses yeux, des yeux d'une blancheur dérangeante, et se redressa. Son regard se posa sur le groupe.
_ Oh, merde ! Maintenant sérieusement ? J'allais faire une sieste.
Chloé leva un sourcil. Elle s'était attendue à tout sauf à ça.
_ Être tout-puissant... Euh... bredouilla-t-elle. Créateur ? Ou autre , je ne sais pas...
_ Dieu ? proposa Johan.
_ Non, pitié, pas ça.
_ Oui, évitons les formalités, aquiesça l'être blanc. De toute façon, tu ne crois pas ces histoires religieuses à la noix, Chloé Barkouaf. Je ne vais pas te plaindre
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_ Ils n'ont pas de smartphones dans cette réalité, dit soudain Deskri Pssion, derrière elle. On est dans une ambiance un peu années 90 ou 2000. En tout cas, nous sommes arrivées, ajouta-t-elle, soulagée.
Chloé n'avait aucune idée de ce qu'étaient les années 90 ou 2000, et elle s'en moquait. Tout était déjà bien trop compliqué.
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Josie leur avait expliqué qu'en Enfer, les besoins naturels n'étaient qu'une illusion. Aucune âme, en réalité, n'avait besoin de boire, mange ou même respirer pour survivre - ces habitudes venaient du vivant. La chienne et le garçon, cependant, ressentaient tout de même la faim et la soif, et, bien qu'ils sussent que ces sensations n'étaient pas réelles, elles n'en étaient pas moins douloureuses.
_ Cela demande un peu d'entraînement, leur avait dit Josie alors qu'ils arrivaient à une seconde oasis après une longue traversée dans le désert. Il faut réussir à se convaincre que nous ne sommes que des âmes. On peut y arriver en se forçant à ne pas...
Elle n'avait pas pu terminer sa phrase que, déjà, le teckel et le jeune homme s'étaient précipités vers la source d'eau pour se désaltérer. D'abord consternée, Josie s'était esclaffée.
_ Pas comme ça, du coup, avait-elle dit.
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Personnellement, je ne me sens ni attristé ni dégoûté - plutôt inquiet. Ces gens sont donc capables du pire. Leurs moyensq sont également conséquents à en juger par l'endroit où nous nous trouvons, les appareils qu'ils utilisent, leurs effectifs... Et ces exécutions... Elles sont si violentes, si inventives... Il ne fait aucun doute qu'ils ont pris plaisir à massacrer nos collègues. C'est vraiment fascinant.
_ Non, bien sûr, ce n'est pas le mot. C'est horrible, évidemment. Ils étaient nos collègues.
Nous sommes en danger de mort. Évelyne est en danger de mort.
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_ Des histoires sans queue ni tête, des meurtriers partout, des gros chats... énuméra-t-elle en rendant ses armes à la jeune fille. Franchement ça commence à ma fatiguer. Mute - ou qui que tu sois - passe ton flingue !
Le cow-boy obéit sans piper mot. Chloé visa rapidement les yeux d'un des monstres et les pulvérisa en deux pressions de gâchette. Le revolver ne ressemblait pas aux armes qu'elle utilisait d'habitude. Cependant, elle s'habituait très vite aux armes à feu. Elle était connue, du temps où elle était policière, comme la gâchette la plus rapide d'Animaville. Aujourd'hui, encore, elle faisait honneur à sa réputation.
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_ Et puis, y a ceux qui achètent des bouquins mais les lisent jamais, c'est comme des objets de collection pour eux, ça fait joli sur l'étagère où se trouvent déjà les cinquantaines d'autres livres qu'ils n'ont jamais ouverts. J'aurais pu taper 500 pages blanches, ça aurait été du pareil au même, du moment que la couverture a de la gueule.
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NOMMÉ ROMAN LE PLUS IDIOT DE LA DÉCENNIE *
*Si, si. Et c'est moi qui l'ai décidé ainsi, alors foutez-moi la paix...
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J'étais quelqu'un d'égocentrique. Toutes ces années, je n'avais pensé qu'à ma propre souffrance, voyant les personnes qui m'entouraient comme des individus simplement là pour m'aider. Si on se refusait à me répondre, ce n'était pas parce qu'on me prenait de haut, mais bien parce que je ne parlais que de moi.
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- Manon, dit-il, personne, ni un dieu, ni un juge, ni un roi, n'a le droit de t'affirmer qui tu es. Toi seule peux décider ce qui te définit vraiment. Il n'y a pas de fatalité en ce bas monde, rien d'écrit. L'important est avant tout d'apprendre à s'accepter et surtout s'aimer afin d'avancer et aider les autres.
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Jonathan avait toujours été pour le moins naïf. Maintenant qu’il approchait de sa dix-neuvième année, on aurait pu penser que la maturité l’aurait vite rattrapé et achevé son évolution. Mais il n’en était rien. Il semblait même que la maturité, après avoir reçu une bonne raclée, eut déclaré forfait avant de s’enfuir piteusement, la queue entre les jambes.
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On a toujours un pic d'intérêt pendant les scènes d'action et de violence. Le choc, forcément, crée le débat, ce qui attire l'œil. Une très grande majorité a apprécié le retour de nos héros, notamment le rôle de leader de Chloé Barkouaf Mention spéciale pour Pierre qu'on a appris à mieux connaître. Exploiter sa souffrance jusqu'à sa mort était une idée fabuleuse. Les gens adorent quand on plonge dans la psyché tortueuse de nos antagonistes. Que Chloé soit celle qui le tue, et ce malgré ce qu'elle disait avant... Quel twist !
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Le podenco secoua gentiment la tête.
_ Ce n'est pas grave si vous ne comprenez rien. Ça se clarifiera au fur et à mesure, vous verrez. Moi-même, quand on m'a engagée, je n'ai pris le pli qu'après plusieurs jours. C'est comme j'aime le dire souvent : « C'est en forgeant que l'on devient fort ! »
_ « Geron ».
_ Hein ?
_ « Que l'on devient forgeron ». C'est ça, l'expression.
_ D'accord, mais c'est quoi ce « Geron » ?
_ ...Laissez tomber.
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- On a tellement de souffrances dans nos vies... Pourquoi devrait-on se moquer de ce que l'on souhaite ? Si on garde les yeux ouverts, si on avance avec paix, alors peut-être qu'on peut, justement, continuer à rêver ? T'y as pensé à ça ? Embrasser la part belle des choses... On finit alors par recevoir autant que ce que l'on sème. En fin de compte, c'est peut-être ça la justice.
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- Le manque de signification est une signification.
- C'est complètement con.
- Précisément !
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- Personne n'est « normal », la contredit le garçon cochon. Certains se sentent jeunes, vieux, grands, petits, musclés... Peut-être que c'est juste comme ça que tu te vois.
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— Ainsi prit fin son règne et commença celui de son plus proche cousin, Jules VI, né Jules de Dantry, surnommé Deaf.
Sur scène apparaît un trône de jade porté par quatre hommes en noir. Sur celui-ci se trouve une représentation grotesque de Deaf. Il est préférable d’exagérer les traits du personnage pour que le public puisse allègrement s’en moquer. Deaf pourra être interprété par un petit acteur ou remplacé par un pantin, selon les préférences du metteur en scène.
— En effet, celui-ci avait, il y a longtemps, perdu ses deux oreilles. Incapable d’écouter ses sujets, il commandait sans se soucier des conséquences, tel un tyran.
La ville prend feu tandis que des Dantryens se ruent hors de chez eux, hurlant. Un homme se retrouve pendu à un arbre tandis qu’un bébé abandonné pleure. Une femme rampe sur le sol, cherchant désespérément quelque chose à manger.
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- Nous ne sommes pas les simples personnages d'un sombre bouquin, ni les pions dispensables d'une société sordide... Nous sommes des individus avec chacun un but propre, des gens ambitieux cherchant à vivre ! Nous pouvons, en écoutant profondément, réussir là, où, par le passé, nous pensions avoir échoué. Rien ni personne ne peut nous arrêter.
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Il était effectivement courant, pour un artiste, de s'inspirer de sa vie pour raconter une histoire. L'important, cela dit, était de trouver la bonne limite. On utilisait ses expériences pour développer un récit, et non pas un récit pour parler de son nombril. C'était toute la différence entre un bon roman et une mauvaise autobiographie.
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