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Citations de Jules Pseudo (59)


C'est vrai que voir dans la même journée ensoleillée de printemps les premiers pantacourts, les premières Crocs, les premières chaussettes blanches dans des sandales a de quoi faire douter dans l'évolution de l'espèce humaine.
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A l'avenir, merci de ne plus parler de cet argent qui corrompt, qui écrase, qui tue, qui pourrit, jusqu'à la conscience des hommes !
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Le monde est devenu une immense réunion perpétuelle, où les gens se répondent, se défaussent, se menacent, sans ne plus prendre un temps minimum pour réfléchir à faire avancer l’humanité. Nous sommes devenus plus cons que les Shadocks. Eux, au moins, ils pompaient. Nous, on clique, on répond, on forwarde, on patine dans une immense semoule sans le moindre sens. Internet nous a rendus collectivement définitivement cons.
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« « Bah, Louis XVI, ce n’était pas vraiment le mauvais cheval. J’ai l’impression qu’il a payé pour tous les autres, pour tous ceux qui se sont assis sur le trône avant lui. Ils ont foutu la merde et le peuple a tiré la chasse en 1789. Au mauvais endroit au mauvais moment, non ? »

Élevé aux leçons d’Histoire d’un collège catholique et à celles plus cathodiques d’Alain Decaux, le cours magistral du Gégé me surprend. Mais au fond, il n’a pas tout à fait tort. Sauf à être d’une parfaite mauvaise foi ou spécialiste de l’histoire de la Révolution à Lutte ouvrière, on se doit de reconnaître au règne de Louis XVI des velléités réformatrices plus inspirées de l’esprit des Lumières que de la pire réaction seigneuriale des provinces les plus reculées.

Louis Capet s’est ainsi avancé sur les chemins de l’abolition de la torture et du servage. Il est même allé jusqu’à publier un Édit de tolérance des protestants et supprimer le péage pour les juifs d’Alsace, c’est dire ! Las ! Les réactionnaires de toujours, les privilégiés de la noblesse de robe, les Versaillais, le haut clergé et les petits marquis de nos belles provinces, bref, les ancêtres des Balladuriens, ont tué l’œuf réformateur de Louis XVI dans la poule au pot de fer de nos espérances brisées.
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Les cons ont généralement un mal fou à vivre en bonne intelligence
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Mais il y a pire pour le regard d’Usbek et Rica.

La toile abrite un nombre grossissant d’inquisiteurs, de Fouquier-Tinville tapotant anonymement sur les touches d’un ordi, de Robespierre de pacotille décidant ce qui est juste et pur.

Non, chers amis, face aux fatuités hargneuses, aux manques cruels de civilité, il nous faut restaurer la politesse mesurée, la bienveillance placide, l’urbanité chevaleresque pour offrir notre meilleur visage aux visiteurs susceptibles d’écrire des lettres, persanes, patagonnes ou autres.
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Eh, les deux comiques. Quand on vous regarde, on n'imagine pas vraiment les papillons, mais on distingue parfaitement les larves !
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Il convient de guérir le mâle par le mal. Je décide de ne faire aucune bonne résolution et m'en tenir à ma philosophie : l'argent liquide est fait pour être bu !
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L’homme, Homo sapiens, c’est-à-dire vous et moi, enfin, tout le monde sauf vous, cher Dieu, a fait ses premiers pas sur Terre il y a 200 000 ans. Ses grands crimes contre la nature remontent au début de l’ère industrielle. Dans sa folie du progrès, du consumérisme, du veau d’or comme dénoncé dans les Saintes Écritures, l’homme a systématiquement transformé l’atmosphère en air irrespirable, les océans en poubelles, les forêts en meubles suédois immontables. Le bon samaritain est devenu l’avide Samaritaine, le péché originel est devenu la pêche industrielle, et l’homme a une fâcheuse tendance à aimer plus son smartphone que son prochain.
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Tu sais pourquoi le pare-brise est pus grand que le rétro dans ta bagnole ?
(...)
C'est plus facile pour avancer, comme dans la vie, mon camarade.
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(...) Google vous flique sur le net, vend vos données personnelles, bref, c'est Big brother chez les marchands du Temple. Avec Facebook, Amazon et compagnie, ils nous préparent un drôle de meilleur des mondes. Voltaire, Huxley, revenez, ils deviennent fous ! Du coup, je suis chez Qwant, un moteur de recherche franco-européen a priori respectueux de mes données.
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La question est d'ailleurs quasi darwinesque : le con naît-il con, ou le devient-il petit à petit au contact de ses congénères, au fil de l'éducation qu'il reçoit ? Existe-t-il une explication rationnelle à la lente évolution vers la connerie ? Devient-on con pour s'adapter à une pratique majoritaire, pour survivre ?
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La justice, c'est comme la Sainte Vierge, si elle n'apparaît pas de temps en temps, on finit par ne plus y croire.
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Vous avez souhaité créer l'homme à votre image, cher Dieu. Vous n'êtes pas raisonnable non plus. Aviez-vous fait un travail sur vous auparavant ? On croit parfois bien se connaître, se voir en saint et se réveiller le diable au corps.
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Et pendant ce temps-là, Albert Pignon entame avec un autre camarade un jeu des 7 familles visiblement un peu spécial:

- Dans la famille Ligonnès, je veux le fils.
- Pioche.
- Bonne pioche !
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L’excellent Gorafi avait tout résumé en une de son magazine en papier glacé : « Un Français tente d’arrêter de se plaindre pendant un an. Il abandonne au bout d’un jour... »
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La mer, comme cette fin de course, je l’ai dans le cœur et je veux l’y garder précieusement. Il m’en remonte une déli- cieuse mémoire des étoiles. Une mémoire de la mer. A tout jamais...
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" Et puis, l’étai de trinquette est venu me fouetter violemment le visage avant que je ne m’écrase sur le pont. Je pissais le sang et souffrais le martyre. Je ne sais d’où m’est venue la force, sans doute du désespoir au plus profond de cette nuit démente, pour affaler la toile, sauf quelques mètres carrés pour assurer une cape le temps de me soigner et de sortir du chaos, du KO. A genoux, j’ai même dû me recoudre une arcade sourcilière avec l’aide du médecin de la course, qui a guidé mes gestes par téléphone satellite. Puis l’aube s’est levée. Il n’est de nuits qui n’atteignent l’aurore"
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A ce titre, la compilation des sujets les plus commentés sur Twitter ces derniers temps donne le vertige ou plutôt une idée assez précise de la pauvreté de nos préoccupations, du naufrage abyssal de la pensée. Nous con...finons avec l’immensément grand, l’infini.
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