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Citations de Jules Pseudo (59)


Tout a été écrit sur la connerie, chère madame, aussi ne vous infligerais-je point de lieux communs ou d'interminables citations à la con.
Je comprends et compatis à votre souffrance. Les cons ont généralement un mal fou à vivre en bonne intelligence. Le con est même prosélyte, imposant son mode de vie. Le con étant incapable de se savoir con, vu qu'on s'auto-évalue avec sa propre intelligence, il évangélise et répand sa connerie comme d'autres le firent avec la bonne parole.
Non, chère madame, je plains votre mine défaite en comprenant petit à petit que vous avez bel et bien épousé un con. Le combat contre la connerie est perdu d'avance, les forces en présence étant par trop inégales. "Stulturum infinus est numerus", disait paraît-il le roi Salomon (le nombre des cons est infini).
Il vous reste désormais peu d'alternatives. Divorcer ? Oui, mais faut-il encore en avoir les moyens. Et monsieur votre mari est peut-être de cette race des cons attachants, dont on a du mal à se défaire, par faiblesse ou par peur de l'ennui.
Ou encore intégrer l'armée de l'ombre des résistants à la connerie ambiante. Ses membres clandestins se reconnaissent généralement sans un geste ni une parole. Une simple lueur dans les yeux. On les dit généralement originaux, voire un peu fêlés. Rejoignez-les, ils laissent passer la lumière, chère madame. Et pensez à refermer votre livre.
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C'était mieux avant
À savoir comment
Retrouver ces heures
Au coeur du bonheur
Sans un seul écran
Sans Facebook ni Twitter
C'était mieux avant
Vraiment mieux avant
Tellement mieux avant

Moi, je t'offrirai
Le soleil et la pluie
Sans les prévoir via une appli
Je trouverai l'amour sans Meetic ni Tinder
Je ferai un domaine
Où le net ne sera plus
Où le rêve sera roi
C'était mieux avant

C'était mieux avant
On a cru souvent
Découvrir le monde
Derrière un écran
Charriant l'immonde

Ça devait, paraît-il,
Nous changer la vie
Mais en vérité
Ça nous l'a pourrie

Quand viendra le grand soir
On aura l'air malin
Quand sur nos écrans viendra le mot fin
C'était mieux avant

C'était mieux avant
Je ne vais plus chatter
Je ne vais plus tweeter
Je me cacherai là
Seul à danser et sourire
Sans Deezer ou Spotify
Je veux vivre sans l'ombre d'un iPhone
L'ombre d'un wifi
L'ombre d'un écran
C'était mieux avant
C'était mieux avant
Tellement mieux avant
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- Vous en connaissez, vous, des gens qui tendent l'autre joue après avoir ramassé une bonne baffe ? Ou encore un type content que l'enfant de sa femme ait été conçu par l'opération du Saint-Esprit ? Et je passe sur la farce des rois mages qui suivent l'étoile. Moi, l'Étoile, quand j'y passe, la place est bloquée et personne ne se fait de cadeaux !
- Mouais. Je ne goûte guère l'éloge funèbre de notre marchand du temple d'un soir. Judas était "le" personnage des apôtres, sans qui le destin prophétique de Jésus ne se serait peut-être pas accompli. Il a plus sûrement livré son âme à Dieu que le fils du Trés-Haut aux Romains pour quelques deniers. Mais, comme disait l'excellent Daniel Prévost, avant de penser à refaire le monde ou la Bible, commençons donc par refaire des merguez !
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Aujourd’hui, on est plus cool, mais on n’écoute personne en réalité, sauf des objectifs inscrits sur des tableaux Excel.
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- Pas tant que ça, lui répond le directeur. Quand le téléphone était attaché avec un fil, le genre humain était encore libre. Maintenant, le fil, c'est nous qui l'avons en permanence à la patte. Te rends-tu bien compte que c'est désormais notre ordinateur qui nous demande à nous, humains, de prouver que nous ne sommes pas des robots !
(page 36)
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- Trop bien, salue Marie. J’vais le poster sur mon insta. Oh non, ça m’saoule, y a pas de réseau. Mais alors, si on joue, personne ne va le savoir, ne va nous voir. Ça sert à quoi du coup ?
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Mais comment en vouloir à Gérard Lombaire ? Il est comme les gros chiens, emmerdants et pas forcément très malins, auxquels on finit par s’attacher en riant de leur comportement.
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Le monde est devenu une immense réunion perpétuelle, où les gens se répondent, se défaussent, se menacent, sans ne plus prendre une minimum de temps pour réfléchir à faire avancer l’humanité.
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Je crois plus juste de dire que tu es gentiment en train de devenir un nostalgique enfermé dans son passé, mais plus sûrement un vieux con. Je te le redis, non, ça n’était jamais vraiment mieux avant.
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Je vous demanderais donc d’aligner mon salaire sur celui de Neymar, la capricieuse star du Qatar Paris foutballe-club. Je n’ai aucune idée de son montant, mais vu le nombre de ses tatouages, les couleurs sophistiquées de ses cheveux, les tenues de ses maîtresses et les chevaux de ses limousines, il semble que son salaire soit de nature à subvenir à mes modestes mais fantasques besoins.
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Te rends-tu bien compte que c’est désormais notre ordinateur qui nous demande à nous, humains, de prouver que nous ne sommes pas des robots !
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Au lieu de prendre des mesures radicales pour sauver la maison commune, la société humaine a choisi de réunir des commissions, dites Cop, de prendre des engagements et de ne jamais les tenir, par cynisme, par égoïsme, par nationalisme.
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Dans sa folie du progrès, du consumérisme, du veau d’or comme dénoncé dans les Saintes Écritures, l’homme a systématiquement transformé l’atmosphère en air irrespirable, les océans en poubelles, les forêts en meubles suédois immontables.
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- Papa ?
- Oui, ma chérie ?
- C’est quoi, l’humour noir ?
- Je ne sais pas, demande à Maman.
- Mais Papa, Maman est morte.
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Quand le téléphone était attaché avec un fil, le genre humain était encore libre. Maintenant, le fil, c'est nous qui l'avons en permanence à la patte. Te rends-tu bien compte que c'est désormais notre ordinateur qui nous demande à nous, humains, de prouver que nous ne sommes pas des robots !
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C’est bien gentil de me reprocher la plongée dans les paradis artificiels quand le paradis « officiel » n’est que vague image conceptuelle entrevue durant l’enfance au catéchisme.
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Les tuyaux d’Internet ont fini par imploser, tant la demande en vidéo, en streaming ou encore en live sur les réseaux sociaux a explosé. Notre boulimie addictive et maladive d’infos, très souvent futiles et inutiles, a fait péter tous les câbles !
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Te rends tu bien compte que c'est désormais notre ordinateur qui nous demande à nous, humains, de prouver que nous ne sommes pas des robots!
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Et à quoi reconnaît-on un con ? Vaste question, sans réponse bien précise, me semble-t-il, même si le port de la gourmette reste un indice sérieux, comme l’est la pratique du jokari en bord de mer, le port de chaussettes dans des sandales, la conduite d’un 4x4 en ville, le besoin irrépressible de poster une photo de son assiette sur Instagram, la danse des canards à la Saint-Sylvestre, etc…
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Évidemment, il y a des gens bien parmi cette galerie de monstres sur Terre. Mais comme les poissons volants, ils ne forment malheureusement pas la majorité du genre. Pour une mère Teresa ou un Abbé Pierre, combien de
Pol pot ou de Pinochet?
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