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EAN : 978B087765WX1
Jules Pseudo (15/04/2020)
4.2/5   22 notes
Résumé :
En treize nouvelles et autant de tranches et tronches de vie, Jules Pseudo s'amuse de notre comédie humaine. Tout y passe : la vie, la mort, Dieu, la connerie, le temps qui passe, les réseaux sociaux, le tout à l'ego, le réchauffement climatique, la maladie, Judas et sa cérémonie des " baisers d'or" ou encore l'immense bonheur d'être libre et en mer.
Livresque du large, c'est pour rire. Quoique...
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Détente, humour et réflexion, voilà trois mots qui me semblent bien caractériser Livresque du large de Jules Pseudo, petit livre préfacé par Jean-Marie Biette qui n'oublie pas de saluer le dessinateur, Éric Chalmel (Frap), auteur de croquis savoureux jalonnant quelques chapitres.

Ce sont treize nouvelles, des « tranches et tronches de vie » qui démarrent très fort avec Dieu convoque le Jugement dernier. Cela m'a fait penser au Tribunal des flagrants délires, émission culte de France Inter et de Claude VillersPierre Desproges, cité à plusieurs reprises dans ce livre, livrait des réquisitoires humoristiques et percutants, désopilants le plus souvent mais son compère, Luis Rego, ne s'en laissait pas conter. Ici aussi, il y a un procureur face à un avocat qui tente d'éviter la peine capitale pour l'homme… Tâche très rude.
Au fil des pages, sont abordés tous les thèmes qui agitent notre petite planète. Cela peut se passer en tout lieu mais l'auteur préfère de loin le bistrot, le bar où se côtoient tous les styles, toutes les personnalité et où les débats sont très animés.
Quand internet s'éteindra, La vieille âme et la mer, Gérard Lombaire et même Louis XVI garde la tête haute le 21 janvier à Nantes varient les sujets mais le Père Blaireau, Tragédie humaine, avec Eugène de Rasetignasse qui vise la place de PDG de la RATP, emporte ma préférence. le débat entre les colocataires logés par Madame Viager puis la séance de remotivation et d'optimisme pour les cadres de la RATP qui part en vrille m'ont bien fait rire.
Malgré tout, C'était mieux avant remet bien les pendules à l'heure.
L'auteur adore jouer avec les mots, s'en donne souvent à coeur joie et la lecture de Livresque du large est bien réjouissante, même si un certain pessimisme ou plutôt un réalisme fort utile ressort de plusieurs tranches de vie car, nous le savons tous : le temps est assassin comme le rappelle le titre de la dernière petite nouvelle.

Je remercie Jean-Marie Biette pour ces bons moments de lecture, ces « tranches et tronches de vie s'amusant de notre comédie humaine », un livre qui ne doit pas finir au pilon, même si, toujours de l'humour noir, il annonce être publié par les Éditions du Pilon !
Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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"Bienheureux celui qui a appris à rire de lui-même, il n'a pas fini de s'amuser." (Joseph Folliet) et ce n'est pas Jean-Marie Biette ni même son alter ego Jules Pseudo qui nous diront le contraire.

Les scientifiques estiment que nous devrions tous rire au minimum dix minutes par jour. Savez-vous qu'une seule minute de fou-rire équivaut à quarante-cinq minutes de relaxation ? Quand nous rions, chacun des muscles de notre corps se décontracte, cela stimule même notre appareil digestif et surtout c'est bon pour le moral !

Alors j'ai fait un petit calcul pour Jules Pseudo et pour la science. Sachant que j'ai lu l'ouvrage en question en trois heures et que j'ai passé tout mon temps à rire comme une bécasse, l'opération est très simple :
Si une minute de fou-rire équivaut à quarante-cinq minutes de relaxation alors cent-quatre-vingts minutes que multiplient quarante-cinq minutes nous font huit-mille-cent minutes soit centre-trente-cinq heures de relaxation.
Bilan de l'opération : en lisant ce roman je me suis relaxée pour les deux années à venir !

Treize nouvelles, pas douze ni quatorze, mais treize. Superstitieux Jules Pseudo ? Pourtant ils étaient douze les apôtres ? Ah non pardon, ils étaient treize avec Jésus dans la Cène. C'est qu'il ne s'est pas gêné ce chenapan de Jules Pseudo pour leur donner la parole et le moins que l'on puisse dire c'est que ça balance pas mal ! La verve est gouailleuse, libérée, les joutes verbales sont nombreuses et, à moins de vivre sur une autre planète, impossible de ne pas réagir. Jules Pseudo fait de l'esprit et il le fait fort bien, il a bien compris lui, qu'il valait mieux observer la vie d'un oeil railleur car comme dit si bien l'adage : mieux vaut en rire qu'en pleurer.

Treize nouvelles sur le ton de la satire avec lesquelles il passe au crible, dénonce les petits (et les gros surtout) travers de notre société : la religion, la politique, Internet, les réseaux sociaux, l'écologie, la vie, la mort, sans oublier la connerie avec un grand C s'il vous plaît. Pour cela il nous invite à rencontrer différents personnages, certains tout droit sortis de son imagination comme l'inconnue du métro qui a eu la malchance d'épouser un con ; Eugène de Rasetignasse notre PDG du bonheur à la RATP ; les deux "Albert" habitués du petit zinc, qui, l'alcool aidant, refont le monde ; Yann Sauzon notre navigateur (en qui j'ai vu un petit je-ne-sais-quoi de Yann Martin) ; Laurent qui chante Brel ; Gégé et son food-truck et d'autres encore qui nous sont familiers comme Dieu, Judas, Jésus, Usbek et Rica en version "geeks", échappés comme par magie de chez Montesquieu, Gérard Lombaire (ou Lambert, faudra poser la question à Renaud).

Le ton est jovial, avec le sel qui caractérise l'humour noir et, non sans une petite pointe d'insolence, Jules Pseudo fait ressortir avec brio les absurdités de notre société (c'est qu'il y a matière à faire, rien qu'en France les dossiers sont lourds). Et le temps de cette lecture, on se retrouve au comptoir du bistrot du Quai de la Fosse à Nantes ou au café du commerce dans le vieux Montauban, on boit un coup ou deux, et nous aussi on se prend à rêver, à refaire le monde en citant Audiard et Desproges et on se demande finalement si c'était pas mieux avant...

Alors merci à vous Jean-Marie Biette de m'avoir si gentiment fait parvenir votre roman. C'est un roman que tout le monde devrait lire. L'humour et la dérision ne font jamais de mal, surtout en ces périodes troublées. Et comme dirait mon ami Coluche, absent de ce récit à mon grand regret, mais vous y penserez pour le prochain j'en suis certaine :
"L'intelligence c'est pas sorcier, il suffit de dire une connerie et de penser l'inverse !"


*Mention spéciale pour les superbes illustrations de Frap qui agrémentent chacune de ces treize nouvelles.
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Livresque du large - Jules Pseudo - Nouvelles - Éditions du Pilon - Lu en juin 2020.

Livre qui m'a été envoyé par l'auteur avec une dédicace ce dont je l'en remercie encore vivement.

Avec Livresque du large, Jules Pseudo (Jean-Marie Biette) change de registre par rapport à ses deux autres livres beaucoup plus sérieux "Ayrault, l'inconnu de Matignon" et "L'avenir de la France" parus aux éditions de l'Archipel.

En 13 nouvelles, Jules Pseudo m'a entraîné dans sa vision de la société de manière déjantée, grinçante parfois, nostalgique. Assurément, il jongle avec les mots et m'a fait rire et sourire à plusieurs reprises d'abord avec "Dieu convoque le jugement dernier", un réquisitoire et une plaidoirie désopilante, "J'ai épousé un con" et sa vision du mariage plus corrosive mais toujours drôle, "Le temps est assassin", plus déprimante, "La vieille âme et la mer, où l'on sent bien son amour pour la mer (Jules Pseudo est aussi navigateur).

Divers sujets sont ainsi abordés avec un humour certain pour ne pas dire un certain humour : Dieu, le mariage, Internet, le temps qui passe, la maladie, la politique, la mort, le cinéma, le climat ... Malgré le côté humoristique j'ai été amenée à me poser des questions.

Plusieurs nouvelles sont illustrées par un dessin de Eric Chalmel (dit Frap), ils sont divins !

Seul petit bémol, la couverture jaune, non pas le dessin qui l'illustre, mais ce jaune pipi, n'est pas du plus heureux effet, mais peut-être est-ce voulu.

J'ai passé de savoureux instants en lisant Livresque du large, Jules Pseudo a su me faire oublier ce monde qui ne tourne plus très rond.

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Nouvelles pour apéros, lues en long en large et même de travers.
Côté libations, je ne parle pas du petit cocktail mondain où chaque conversation doit slalomer dans le plus que parfait mais du bon zinc bien de chez nous, où la censure a été jetée hors du saloon pour laisse s'exprimer l'ivresse des mots. Les haleines vont réchauffer le climat et les pensées.
A croire que Jules Pseudo est allé tirer du lit éternel Desproges, Blondin et Audiard pour les remettre au boulot et les confronter à notre époque trop proprette pour être honnête. Il les siffle comme D Ormesson enchainait les citations. Un dico de répliques acerbes. Les évangiles selon Pierre, Antoine ou Michel. Amen…une autre bouteille et quelques tranches de vie.
D'entrée, Dieu convoque un procès pour savoir si l'homme mérite encore de folâtrer sur terre. Parole à l'accusation puis à la défense. La justice divine hésite, ses représentants ont enchaîné les bavures et tous les bipèdes ne méritent d'aller bronzer et cultiver des mélanomes en enfer. Reste l'état désastreux du monde. L'humain a quand même bien sali sa caisse. Au final, ce sera peut-être une peine avec sursis, sans peine mais avec des reproches. Pas de jugement dernier pour éviter la correctionnelle.
Les autres textes sont aussi savoureux. Entre une enquête scientifique pour s'assurer qu'une veuve avait épousé un con ou les conséquences d'un arrêt brutal d'Internet qui régalent les nostalgiques du bon vieux temps et terrorisent les générations hyper connectées, l'auteur provoque la pixellisation de nos vies en duel.
Dans la même veine, nous avons droit au récit d'un vieux loup de mer lassé de son GPS qui s'en remet aux vents et aux étoiles dans une course en solitaire qui n'en mène pas large ou au recrutement d'un « Chef Happiness Officer » à la RATP qui succombe à la mode de la recherche du bonheur béat et obéissant au travail. Sous-développement personnel.
Une prose perfusée aux Tonton flingueurs, dopée aux breuvages d'un Singe en hiver.
Je suis heureux d'avoir croiser ce regard qui cligne de l'oeil pendant que l'autre laisse fuiter une larme un brin nostalgique. Et non Jules, inutile de se cacher derrière un alias de circonstances ou d'impliquer une innocente poussière, vos mots trahissent un bon fond.
Merci aux Editions du Pilon qui donnent du marteau pour ce sympathique ouvrage d'un Jules Pseudo aux références de l'irrévérence. Merci aussi à Babélio pour cette Masse Critique qui aère le mauvais esprit.
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(Avertissement à ceux dont les neurones n'ont pas encore pris le large, pour cet avis en état livresque avancé : migraineuse depuis une semaine, je ne lis que d'un oeil et n'écrit que d'une aile. Mais bon, vous connaissez la différence entre un corbeau ? Prenez votre courage à deux mots, ce n'est pas contagieux… Quoi que.)


Si, comme moi, vous avez une migraine épouvantable depuis une semaine, dont les vagues de différentes intensités vous laissent à peine le répit nécessaire pour aller travailler :


1/ vous soignez le mal par le mal en forçant vos yeux à lire un pavé et votre cerveau à le décrypter dans sa mare de brouillard ?
2/ vous empilez un peu, beaucoup, à l'infini des shots de porto à l'oeuf parce que votre grand-mère les érigeait en remède idéal pour perdre conscience de la douleur ?
3/ vous vous enfermez dans le noir avec un doliprane et demandez à votre conjoint d'appeler un camion de pompiers pour éteindre le feu d'artifice dans votre tête ?
4/ Vous décidez d'ouvrir un oeil avec Parci et Monie pour choper les nouvelles livresques du large monde vu par Jules Pseudo ?


4/ Si vous avez coché 4/, bonne réponse ! Parfaitement sous-titré « treize tranches et tronches de vie s'amusant de notre comédie humaine », c'est un raz de marée d'humour noir qui déferle d'une plume aussi alerte qu'allègre douce. Avec cette lecture, vous ne vous prendrez pas la tête entre les mots.
De sketch en saynète s'animent des caricatures, réflexions, pieds de nez, irrévérences et références, filées en jeux de mots. Ce comprimé de thèmes d'actualité et de sujets de société est enrobé d'une fine particule d'air désabusé et d'une particule élémentaire de cynisme, juste ce qu'il faut pour ne pas tomber dans le tapage à l'oeil diurne.


En filigrane, la place que l'on donne au « progrès » dans nos vies, au détriment de l'humain, du réel. On tombe parfois sur des histoires sonnant (et trébuchantes, quand on connait le poids des mots) comme plus personnelles ; mais ces moments de sincérité touchante n'occultent jamais totalement l'humour, fragile barrière de corail entre l'auteur et les non-sens de la vie, ses caprices, ses aléas ; ses coups bas.


Il nous raconte : Dieu convoquant le jugement dernier (nos actes dans la balance), le temps assassin et la mort aux trousses (les meilleurs partent en premier et toutes ces putains de conneries), une vieille âme et sa mer (en tête à tête), Judas et la cérémonie du baiser d'or (ne le réveillez pas), internet qui s'éteint (et son drôle de retour à la préhistoire - comme si Raptors-Jésus avait chopé le Covid à son tour), le tout parsemé de rencontres pas piquées des verres de bière, dans des bars (de Nantes à Montauban, fabuleux), lors de repas prolétaires ou de bourgeois ajustant leurs gilets jaunes. Un cocktail détonnant même sans alcool. Posologie : Une pilule, chaque soir au coucher, jusqu'à épuisement. du stock.


Seul effet secondaire possible : Si vous tombez sur un thème où vous avez peu de références ou des références différentes de celles de l'auteur, évidemment, les jeux de mots passent un peu aux oubliettes de Dumbledore et ça va marcher beaucoup moins bien. Mais rien de grave rassurez-vous. Maintenant, si en refermant le livre les symptômes persistent et vos neurones, ivres de largesses, continuent de faire un petit tour au petit jour, consultez votre médecin.


Et pour une idée plus précise de ce traitement - de textes, je vous invite à filer de ce clic lire la notice, beaucoup plus explicative et fiable que celle d'une migraineuse un peu barrée qui a pris le large : http://www.livresquedularge.fr/


Merci à Jean-Marie BIETTE pour cet amer, qui m'a sauvée du naufrage au plus fort de ma tempête Migraine.


Bon week-end à tous, et bon phare nantais ! (---> ouais alors celle-là elle mérite que je sorte de mon propre billet) ;-)
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Citations et extraits (59) Voir plus Ajouter une citation
Tout a été écrit sur la connerie, chère madame, aussi ne vous infligerais-je point de lieux communs ou d'interminables citations à la con.
Je comprends et compatis à votre souffrance. Les cons ont généralement un mal fou à vivre en bonne intelligence. Le con est même prosélyte, imposant son mode de vie. Le con étant incapable de se savoir con, vu qu'on s'auto-évalue avec sa propre intelligence, il évangélise et répand sa connerie comme d'autres le firent avec la bonne parole.
Non, chère madame, je plains votre mine défaite en comprenant petit à petit que vous avez bel et bien épousé un con. Le combat contre la connerie est perdu d'avance, les forces en présence étant par trop inégales. "Stulturum infinus est numerus", disait paraît-il le roi Salomon (le nombre des cons est infini).
Il vous reste désormais peu d'alternatives. Divorcer ? Oui, mais faut-il encore en avoir les moyens. Et monsieur votre mari est peut-être de cette race des cons attachants, dont on a du mal à se défaire, par faiblesse ou par peur de l'ennui.
Ou encore intégrer l'armée de l'ombre des résistants à la connerie ambiante. Ses membres clandestins se reconnaissent généralement sans un geste ni une parole. Une simple lueur dans les yeux. On les dit généralement originaux, voire un peu fêlés. Rejoignez-les, ils laissent passer la lumière, chère madame. Et pensez à refermer votre livre.
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C'était mieux avant
À savoir comment
Retrouver ces heures
Au coeur du bonheur
Sans un seul écran
Sans Facebook ni Twitter
C'était mieux avant
Vraiment mieux avant
Tellement mieux avant

Moi, je t'offrirai
Le soleil et la pluie
Sans les prévoir via une appli
Je trouverai l'amour sans Meetic ni Tinder
Je ferai un domaine
Où le net ne sera plus
Où le rêve sera roi
C'était mieux avant

C'était mieux avant
On a cru souvent
Découvrir le monde
Derrière un écran
Charriant l'immonde

Ça devait, paraît-il,
Nous changer la vie
Mais en vérité
Ça nous l'a pourrie

Quand viendra le grand soir
On aura l'air malin
Quand sur nos écrans viendra le mot fin
C'était mieux avant

C'était mieux avant
Je ne vais plus chatter
Je ne vais plus tweeter
Je me cacherai là
Seul à danser et sourire
Sans Deezer ou Spotify
Je veux vivre sans l'ombre d'un iPhone
L'ombre d'un wifi
L'ombre d'un écran
C'était mieux avant
C'était mieux avant
Tellement mieux avant
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- Vous en connaissez, vous, des gens qui tendent l'autre joue après avoir ramassé une bonne baffe ? Ou encore un type content que l'enfant de sa femme ait été conçu par l'opération du Saint-Esprit ? Et je passe sur la farce des rois mages qui suivent l'étoile. Moi, l'Étoile, quand j'y passe, la place est bloquée et personne ne se fait de cadeaux !
- Mouais. Je ne goûte guère l'éloge funèbre de notre marchand du temple d'un soir. Judas était "le" personnage des apôtres, sans qui le destin prophétique de Jésus ne se serait peut-être pas accompli. Il a plus sûrement livré son âme à Dieu que le fils du Trés-Haut aux Romains pour quelques deniers. Mais, comme disait l'excellent Daniel Prévost, avant de penser à refaire le monde ou la Bible, commençons donc par refaire des merguez !
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- Pas tant que ça, lui répond le directeur. Quand le téléphone était attaché avec un fil, le genre humain était encore libre. Maintenant, le fil, c'est nous qui l'avons en permanence à la patte. Te rends-tu bien compte que c'est désormais notre ordinateur qui nous demande à nous, humains, de prouver que nous ne sommes pas des robots !
(page 36)
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Je vous demanderais donc d’aligner mon salaire sur celui de Neymar, la capricieuse star du Qatar Paris foutballe-club. Je n’ai aucune idée de son montant, mais vu le nombre de ses tatouages, les couleurs sophistiquées de ses cheveux, les tenues de ses maîtresses et les chevaux de ses limousines, il semble que son salaire soit de nature à subvenir à mes modestes mais fantasques besoins.
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