Julie Colombet

Calum est un tamanoir un peu particulier : il n'aime pas manger les fourmis car ils s'en est fait des amis. Mais comment faire comprendre cela à sa famille qui en raffole ?



"Calum ou le bonheur à portée de long nez" c'est l'histoire d'une amitié hors norme et d'un petit tamanoir qui tente de trouver sa place dans une famille où la réussite est la norme. Calum va devoir s'affirmer pour pouvoir être qui il est. C'est une jolie histoire.

Calum est un fourmilier, et il n'est pas loin d'être la honte absolue de sa famille. Parmi tous les grands tamanoirs qu'il côtoie, il est le seul à n'être rien. Ou même être un moins que rien... il n'aime pas manger les fourmis.



En général, il s'écrase mais un jour il explose lors d'un repas. La tarte aux fourmis, la soupe aux fourmis, les omelettes aux fourmis, les pâtes aux fourmis... trop c'est trop.



Calum devient alors "le-plus-célèbre-des-tamanoirs-amis-des-fourmis"... Et il n'y a plus de fourmis au menu des repas de famille.



Le côté affirmation de soi, respect de la différence, est très chouette. L'idée qu'il faille devenir une célébrité, par contre, nous a laissés particulièrement dubitatifs. Bien sûr, le message ultime est "soyez vous-même". Et c'est très bien comme cela.

Calum est un petit tamanoir qui vit dans une famille de grands talents. Tout le monde est très doué pour une spécialité. Sa tante est peintre, son oncle est chef d’orchestre, sa cousine est astronaute … Vous voyez le genre ? Et lui ? Et bien il n’a aucun de ces talents. Il se sent bête par rapport aux autres et pourtant, Calum est sensible. Calum s’intéresse aux autres espèces notamment aux fourmis qu’il refuse de manger. Or de mémoire de tamanoirs, on n’a jamais vu ça ! Mais Calum s’entête, il refuse de manger ses amies les fourmis.

Un album qui nous parle de différences, d’acceptation et d’amitié. Le texte de Rachel Corenblit est sublimé par les magnifiques illustrations de Julie Colombet. Calum est un petit tamanoir très touchant qui ne peut pas vous laisser indifférent. A découvrir chez Sarbacane.
Lien : https://loulitla.com/2019/03..

Voici un album pour l’heure du couché. Le décor ne change pas, cela peut devenir un peu monotone. A chaque page un nouvel animal arrive et pose la même question « Que faites-vous ? ». Le fond de la page s’assombrit au fur et à mesure qu’on les tourne. Chaque animal est bien reconnaissable, mais je trouve que leurs yeux peuvent faire peur. Les expressions de chaque personnage sont bien visibles et ressemblent à ce qu’on attend d’un enfant.

Sur les dernières pages, des petits points orange fluorescent apparaissent. Un mystérieux individu lance ces grains avant de laisser la place une lune de la même couleur.

Toute l’histoire est l’attente du Marchant de Sable qui vient endormir les enfants. Ne voyant que ses mains, chacun pourra se l’imaginer en partant au doux pays des rêves.

L’ensemble est simple mais efficace, parfait pour endormir même avec des animaux qu’on pourrait prendre pour des peluches.

Ce livre on le feuillette d’abord ! On découvre ensuite grâce aux dessins qui s’animent les mamans de 10 animaux d’ici et d’ailleurs. On apprend par exemple que le bébé koala ne mesure que 2 cm à sa naissance, que la souris a beaucoup de bébés (jusqu’à 18 à chaque fois) et que le lapin de Garenne, dans une vie, peut donner naissance à des milliers de lapereaux. Les enfants apprécient toujours les livres animés. Celui-ci est particulièrement bien fait. Les dessins sont intéressants et comportent souvent 2 ou 3 plans. Très apprécié par de jeunes lecteurs. G

Julie Colombet possède un style bien à elle, observateur et interprétatif, qui fait merveille auprès de la gent animalière.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..

Un passionnant documentaire animé pour découvrir, en 9 pop-up, tous les secrets des bébés animaux.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..

THÈSE : Cet album est intéressant.

Selon un principe bien connu mais, il est vrai, assez peu utilisé, l'album s'ouvre sur une planche de quatorze mots de vocabulaire illustrés et faciles à retenir (dont deux qui sont des doublons mis au pluriel, si bien qu'on peut considérer qu'il n'y a que douze véritables mots de vocabulaire). Ces mots ne seront plus écrits dans la suite du texte mais dessinés en lieu et place du mot dans le corps du texte.



C'est un procédé très intéressant car il permet : 1) une lecture interactive de l'adulte et de l'enfant conjointement ; 2) de faire prendre conscience à l'enfant non lecteur que les mots sont porteurs de sens et ne sont pas placés n'importe où dans le texte ; 3) à l'enfant de savoir où l'on en est dans le texte et ainsi de ne pas être tenté de tourner la page prématurément.



ANTITHÈSE : Cet album n'est pas intéressant.

Outre le procédé sus-mentionné, qui revêt un réel intérêt selon moi, l'histoire, passé cet artifice, est d'une portée limitée, voire moins. Le début est pourtant excellent, avec un poisson qui rencontre un éléphant et qui le prend pour un chat, mais ensuite : Pfffuittt ! Un soufflé qui refroidit très vite, trop vite.



Les illustrations sont elles-aussi assez ternes, je trouve. Enfin, le restant de biologiste qui sommeille en moi s'agace toujours lorsqu'il rencontre des approximations voire des confusions langagières flagrantes. Ici, il est dit aux enfants qu'il y a des joncs autour de la mare. Pourquoi pas, mais le dessin révèle en fait des massettes à larges feuilles (genre Typha), qui n'ont rien à avoir avec des joncs (genre Juncus). Les premières ressemblant grossièrement à des roseaux, les seconds à des herbes.



SYNTHÈSE : En somme, un album moyen, pas dénué d'intérêt mais également avec d'importantes limites qu'il convient d'avoir à l'esprit avant de l'acheter ou de ne pas l'acheter. Mais ce n'est bien sûr que mon avis, un tout petit poisson myope face à un éléphant, c'est-à-dire, pas grand-chose.

Texte et images se répondent : l’otarie antarctique se réjouit d’avoir des moustaches grandes comme un kiwi et l’écureuil volant est un peu dépité d’avoir la taille du nez d’un nasique. La composition des images dans ce grand format à l’italienne, la mise en scène des attitudes, les jeux de proportions mettent en relief la caractéristique pointée.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..

Michel est un ours blanc qui cogite, mais cogite.... Tout le temps et à toutes les sauces ! Tout y passe, ce qu'il est, ce qu'il n'est pas.... C'est tendre, drôle et pertinent. L'univers graphique, c'est du jamais vu. On a envie de le relire, de le relire, de le relire ....

Un livre à ajouter à la liste "Trouve ton prénom dans les livres pour enfants". Après Jean-Michel caribou des bois, Jean-Luc et le caillou bleu, Marcel le champion et bien d'autres, voici Michel l'ours blanc ! (bon, nous avions déjà un Michel avec le très réussi Michel, le mouton qui n'avait pas de chance)



Et ainsi de suite, Michel réfléchit, se compare, et se sent bien différent. ça lui pose question, et ça le rend aussi très heureux !

Un chouette album sur la différence et la conscience de soi, abordable dès 4 ans.
Lien : http://casentlebook.blogspot..