AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.17/5 (sur 15 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Québec , le 26/01/1938
Biographie :

Venue à l'écriture en 1980, journaliste indépendante, récipiendaire de nombreux prix, poète et romancière, Julie Stanton a publié plusieurs titres inspirés par la révolte et l'indignation, le questionnement du rapport amoureux, la tentation de l'ailleurs et la mort. En mars 2005, elle a effectué une tournée littéraire à Santiago, au Chili, où Requiem pour rêves assassinés : Hommage à Pablo Neruda a été lancé à la Chascona, l'une des maisons-musées de Neruda. En novembre 2005, Requiem était finaliste au prix de poésie Alain-Grandbois décerné par l'Académie des lettres du Québec. En 2011, elle publie Parfaitement le chaos ( suivi de ) Élie ma joie, reçu comme « un solide recueil ciselé aux flammes et aux souffrances ». Suit, en 2013, Mémorial pour Geneviève et autres tombeaux, « oeuvre amoureuse qui souligne la vie au plus près de ses redoutables avers et revers.», finaliste au Prix du Gouverneur général du Canada.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Julie_Stanton





+ Voir plus
Source : http://www.litterature.org/recherche/ecrivains/stanton-julie-435/
Ajouter des informations
Bibliographie de Julie Stanton   (13)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Entrevue de Julie Stanton par Claudine Bertrand au Salon du Livre de Montréal 2011 dans l'émission Les Grandes voix de la Francophonie pour Parfaitement le chaos.


Citations et extraits (60) Voir plus Ajouter une citation
le bruit n’est pas pareil
du rocher et de la plage sous la vague
mais tes silences
la même tache d’huile le même brouillard
de violet en plus sombre
au seuil de mon isolement
mais tes silences retournent l’amour comme un gant
Commenter  J’apprécie          80
de quelle distance farouche
aurons-nous besoin demain
pour s’absenter l’un de l’autre
si nos fissures deviennent brèches
Commenter  J’apprécie          60
réfugiée

dans ma chapelle ardente



pour vêtir ton spectre

de pourpre et de velours



c’est ta robe bleue



qui émerge de ta biographie

comme une petite âme

endimanchée



s’échappant

d’un vaisseau fantôme,



vers quel cimetière marin

as-tu dérivé ?



vers quels ciels, quelle contrée

quelles eaux

hormis ce fleuve quand je te parle ?



dans le coin nord de la chambre

ta voix parfois

a des accents d’infinitude



tout dépend

de quel côté souffle l’espérance



***********



arrive la saison des vents d’ombre

des bourrasques s’annoncent

les glaces se figent



demain la tempête



reste au chaud avec moi

ma chérie

tu as l’éternité devant toi (pp. 124-125)

Commenter  J’apprécie          30
L'encre des choses ne blanchissait toujours pas mais l'apaisement me venait de ce qui s'était tu hors de ma brume, le rideau retombé sur les anciens parcours. Qu'importait l'attente puisque celle que j'attendais ne vivait plus lointaine. (p. 51)
Commenter  J’apprécie          40
— Je sais si peu de ta vie.
— Moi, rien de toi. L’amour doit-il savoir tant de choses ?
— Non, l’amour est.
(p. 73)
Commenter  J’apprécie          40
J'étais moi-même cet oiseau de velours prenant son envol dans une musique de cithare, l’œil et la vision, l'image et la regardante. Ma cape sur ma robe longue, je revenais à elle, la steppe, le relais de voyageurs. La lumière. (p. 97)
Commenter  J’apprécie          30
Chant et contre-chant de ses hanches
fatales amphores transmutation de glaise en continent
toujours prophétesse la voici qui hâle la vie
sur ses lèvres se lèvent les morts
des fantômes remontent ses rivières (p. 8)
Commenter  J’apprécie          30
Elle le sait
cette mémoire de marbre ces fleurs de leurre
camouflent toutes les clameurs des femmes
couchées dans le chaos
asservies au profit des dynasties de pacotille
transfuges à l'amour (p. 22)
Commenter  J’apprécie          30
est-ce nos deltas ou nos labyrinthes
l’édition originale de ces millions d’années
est-ce bien la peine de chercher dans les lointaines
quand la mise à nu confond la mise en page
Commenter  J’apprécie          30
à tant t’aimer mon mal-jumeau
mon fardeau qui persiste
je n’entends battre que la lame toujours recommencée
qui me défait dans tes bras
Commenter  J’apprécie          30

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Julie Stanton (5)Voir plus

Quiz Voir plus

Quel animal ?

L'homme qui murmurait à l'oreille des ... - Nicolas Evans

loup
lièvre
ours
serpent
mouches
homard
poissons
cerf
Rhinocéros
chevaux

10 questions
3 lecteurs ont répondu
Thèmes : animaux , titres , rapiditéCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..