28.10.89 La Presse : «
Miljours a ce quelque chose d'universel qui est la caution des grandes oeuvres - La première oeuvre romanesque de Mme
Julie Stanton,
Miljours, égare le lecteur dans un bonheur tranquille. Dans cette histoire tout onirique, le réalisme a peu à faire. La vraisemblance pourtant est sauve, car le roman est dense, efficace. (…) La mode peut-être veut la littérature autrement, c'est-à-dire facile et peu encombrée de références culturelles.
Miljours est tout à fait le contraire et rien n'affiche ici la moindre vanité de la part d'un auteur qui ne feint pas l'inculture, non plus qu'il se refuse à la prose somptueuse qui convient parfaitement à la grandeur des sentiments, autrefois interdits, qu'elle détaille avec une délicatesse tantôt touchante, tantôt troublante.» [Réginald Martel]