AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Julien Offray de La Mettrie (66)


Julien Offray de La Mettrie
« Écris comme si tu étais seul dans l’Univers et que tu n’aies rien à craindre des préjugés des hommes. »
Commenter  J’apprécie          370
Julien Offray de La Mettrie
Il ne suffit pas à un sage d'étudier la Nature et la Vérité, il doit oser la dire en faveur du petit nombre de ceux qui veulent et peuvent penser ; car pour les autres, qui sont volontairement esclaves des préjugés, il ne leur est pas plus possible d'atteindre la Vérité qu'aux grenouilles de voler.
Commenter  J’apprécie          370
Julien Offray de La Mettrie
Je déplore le sort de l’humanité d’être, pour ainsi dire, en d’aussi mauvaises mains que les siennes.
Commenter  J’apprécie          280
Tout vous est de l'Amour une leçon vivante.
Commenter  J’apprécie          150
Rien ne fatigue, rien ne coûte quand on aime : la distance des lieux est bientôt franchie par les ailes de l'Amour.
Commenter  J’apprécie          102
Jouissez, Phylis, jouissez de vos charmes : n'être belle que pour soi, c'est l'être pour le tourment des hommes.
Commenter  J’apprécie          100
Si les plaisirs du corps sont si vifs, quels sont ceux de l'âme ! Je parle de cette tendresse pure, de ces goûts exquis qui semblent faire distiller la volupté goutte à goutte au fond de nos âmes, tellement enivrées, tellement remplies de la perfection de leur état qu'elles se suffisent à elles-mêmes et ne désirent rien.
Commenter  J’apprécie          90
Plaisir, Maître souverain des hommes et des dieux, devant qui tout disparaît, jusqu'à la raison même, tu sais combien mon coeur t'adore, et tous les sacrifices qu'il t'a faits.
Commenter  J’apprécie          90
Dans le souverain plaisir, dans cette divine extase où l'âme semble nous quitter pour passer dans l'objet adoré, où deux amants ne forment qu'un même esprit animé par l'amour, quelque vifs que soient ces plaisirs qui nous enlèvent hors de nous-mêmes, ce ne sont jamais que des plaisirs ; c'est dans l'état doux qui leur succède, que l'âme en paix, moins emportée, peut goûter à longs traits tous les charmes de la volupté.
Commenter  J’apprécie          80
[...] il faut n'arriver au comble des faveurs que par d'imperceptibles degrés ; il faut que mille jouissances préliminaires vous conduisent à la dernière jouissance : découvrez, contemplez, parcourez, contentez vos regards, comme l'amant d'Issé ; par eux le coeur s'enflamme, les baisers s'allument.. Mais n'en donnez point encore, revenez sur vos pas ; qui vous presse ?
Commenter  J’apprécie          80
La première utilité des Sciences est donc de les cultiver ; c’est déjà un bien réel et solide. Heureux qui a du goût pour l’étude ! plus heureux qui réussit à délivrer par elle son esprit de ses illusions, et son cœur de sa vanité ; but désirable, où vous avez été conduit dans un âge encore tendre par les mains de la sagesse ; tandis que tant de Pédants, après un demi-siècle de veilles et de travaux, plus courbés sous le faix des préjugés, que sous celui du temps, semblent avoir tout appris, excepté à penser.
Commenter  J’apprécie          70
Vous vous révoltez en vain, chacun doit suivre son sort ; pour être heureux il n'a manqué au vôtre que l'amour ; vous ne vous priverez pas d'un bonheur qui redouble en se partageant ; vous n'éviterez pas les pièges que vous tendez à l'Univers : qui balance a pris son parti.
Commenter  J’apprécie          70
C'est le but de l'amour ; il ne bat que d'une aile lorsqu'il est seul ; en compagnie il n'en a point ; tête à tête il en a mille.
Commenter  J’apprécie          60
IL ne suffit pas à un Sage d’étudier la Nature et la Vérité ; il doit oser la dire en faveur du petit nombre de ceux qui veulent et peuvent penser ; car pour les autres, qui sont volontairement Esclaves des Préjugés, il ne leur est pas plus possible d’atteindre la Vérité, qu’aux Grenouilles de voler.
Commenter  J’apprécie          52
À présent, comment définirons-nous la Loi naturelle ? C'est un sentiment, qui nous apprend ce que nous ne devons pas faire, parce que nous ne voudrions pas qu'on nous le fît. Oserais-je ajouter à cette idée commune qu'il me semble que ce sentiment n'est qu'une espèce de crainte ou de frayeur, aussi salutaire à l'espèce qu'à l'individu ; car peut-être ne respectons-nous la bourse et la vie des autres, que pour nous conserver nos biens, notre honneur et nous-mêmes ; semblables à ces Ixions du christianisme qui n'aiment Dieu et n'embrassent tant de chimériques vertus que parce qu'ils craignent l'enfer.
Commenter  J’apprécie          50
Le plaisir de la table succède à celui des spectacles. Le voluptueux sait choisir ses convives; il veut qu'ils soient, comme lui, sensuels, délicats, aimables et plutôt gais, plaisants que spirituels. Il écarte tout fâcheux conteur, tout ennuyeux érudit. Surtout point de beaux esprits; ils aiment plus à briller qu'à rire. Des bons mots, des saillies, quelques étincelles(l'esprit à la mousse comme le champagne)...
Commenter  J’apprécie          50
Tel est l'empire des sensations ; elles ne peuvent jamais nous tromper ; elles ne sont jamais fausses par rapport à nous, dans le sein même de l'illusion ; puisqu'elles nous représentent, et nous font sentir nous-mêmes, à nous-mêmes, tels que nous sommes actu, ou au moment même que nous les éprouvons, tristes ou gais ; contents ou mécontents ; puisqu'elles affectent tout notre être, en tant que sensitif, ou plutôt le constituent lui-même.
Commenter  J’apprécie          50
L'éducation pourra bien donner de fausses idées sur l'état heureux ou malheureux, comme cela n'est que trop ordinaire, mais ni éducation, ni faux raisonnement, etc. ne feront changer le vice en vertu et la vertu en vice.
Ainsi, que telle action ait été regardée autrefois comme bonne ou mauvaise, que telle ou telle action soit dite à présent bonne ou mauvaise par sa nature, c'est-à-dire à mesure qu'elle contribuera au bonheur ou malheur, soit du genre humain, soit du particulier, etc. Ainsi, les actions sont bonnes ou mauvaises, selon qu'elles tendent à la félicité ou à l'infélicité.
Commenter  J’apprécie          41
Heureux qui a du goût pour l'étude ! plus heureux qui réussit à délivrer par elle son esprit de ses illusions et son cœur de sa vanité ; but désirable, où vous avez été conduit dans un âge encore tendre par les mains de la sagesse, tandis que tant de pédants, après un demi-siècle de veilles et de travaux, plus courbés sous le faix des préjugés que celui du temps, semblent avoir tout appris excepté à penser.
Commenter  J’apprécie          40
Comme un objet aimé se peint mieux absent, que présent, parce que la réalité offre à l'imagination des bornes qu'elle ne connaît point, abandonnée à elle-même ; pour la même raison les peintures sont plus vives, quand on dort que quand on veille. L'âme, que rien ne distrait alors, toute livrée au tumulte intérieur des sens, goûte mieux et à plus longs traits des plaisirs qui la pénètrent.
Commenter  J’apprécie          40



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Julien Offray de La Mettrie (66)Voir plus

Quiz Voir plus

Retour au sens premier ... 🧐 📖

Une polémique fait rage. Vous êtes dans l'œil du cyclone :

en pleine tourmente
ouf ! un moment de répit

5 questions
83 lecteurs ont répondu
Thèmes : expressions françaises , sens , Faux amis , bisous , bisous , baba yagaCréer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..