Citations de Julos Beaucarne (87)
Les modes sont des maladies mentales entretenues par le commerce
L’enfance comme toutes les saisons de la vie est dure à traverser
et la mort, tu me diras, n’est-ce pas dur à traverser
et cette solitude quand on sent que le moment est venu
de rendre l’âme, l’élastique qui se tend et tout à coup casse
le repos éternel.
dernières nouvelles:
la femme existe, je l'ai rencontrée
je te devine
beauté inconnue
nue face à la marée
des mots et des musiques
repliant ton regard le soir
fermant le beau parapluie
de tes yeux
pour n'être que ces deux petites oreilles d'amoureuse
où pendent deux boucles d'argent
...
une femme peut-être
marche vers moi quelque part
sans me connaître, sur un
sentier du monde
Tu es étrange, c'est fascinant
de si peu se connaître
Le péché capital aujourd’hui, ce serai peut-être d’oublie que nous sommes chacun, chacune, les membres de l’équipage du vaisseau spatial « Terre », que nous sommes tous et toutes responsables de la marche du monde.
Quand tu auras épuisé toutes les façons de marcher de travers, tu finiras par marcher droit.
On ne dispose pas de soi comme des autres.
Le wallon, c'est le latin venu à pied du fond des âges.
Dans une taverne, je demandais à un vieux sage de me renseigner sur ceux qui sont partis, il m'a répondu : "Ils ne reviendront pas, c'est tout ce que je sais, bois du vin."
09-10-1978 : le cercle des poètes disparus s'agrandit.
Ceux qui ont inventé le bateau à vapeur, que savent-ils du vent qui gonfle les voiles.
Là où il y a trop, il manque quelque chose.
Oh ! des compétences [parlant du poète]... Oui. Savoir faire danser les mots en équilibre sur la ligne. Jongler avec les mots. Les goûter. Les embrasser. Les caresser. Les mastiquer. Les cuisiner. Les habiller. Les semer. Les récolter. Les faire résonner. Les réveiller.
Faites semblant de pleurer, mes amis, puisque les poètes ne font que semblant d'être morts.
J'aime l'homme incertain de ses fins comme l'est, en avril, l'arbre fruitier.
Apprendre pour être soi, pour être mieux avec les autres.
Le bonheur, c'est marcher inlassablement vers soi-même.
Pour moi, il n’y a jamais eu de différence entre les voix des femmes et hommes et les voix des instruments de musique ; toutes ces voix étaient pour moi la même voix. Cette immense voix me touchait à l’intérieur et me mettait en vibration.
et nous artisans des mots
gens de presqu'inutilité
Je n'aurai pas le temps de lire
tous les poèmes du monde.
Le bonheur, c’est marcher inlassablement vers soi-même