Juno Dawson

Jana est l'héroïne de cette histoire. C'est une jeune femme qui est repérée, dans une fête foraine, par un dénicheur de mannequins. À partir de ce moment-là, nous suivons ses débuts dans le mannequinat et son quotidien qui s'en trouve bouleversé. Nous découvrons par son histoire, le côté attrayant de ce métier : la gloire, le sentiment d'exaltation, l'argent. Mais nous découvrons surtout tous les travers du mannequinat. Les rencontres malheureuses, les dérives, les conditions de travail et de vie très difficiles. Nous assistons, en tant que lecteur, à la dégringolade du personnage principal Jana qui s'abîme la santé et le moral.



Grâce à ce livre, nous découvrons une autre image de la mode que nous ne connaissons pas forcément quand nous n'appartenons pas à ce milieu. L'image un peu tronquée qui nous décrit la mode comme un monde de paillettes et de beauté, ce livre lui le présente tel qu'il peut-être réellement : moche. Paradoxal, non ?



J'ai beaucoup aimé ce livre. Je le trouve informatif comme il le faut. Engagé, intéressant et distrayant également. Et j'ai aussi apprécié suivre Jana, qui est réalistement décrite avec ses qualités, ses défauts, ses choix et ses sentiments.

Je vous conseille vraiment ce roman pour toutes ces raisons, et cela, sans hésiter une seule seconde =).

4.5/5 – Avertissement de contenu/mentions de : TCA, drogues, agressions sexuelles



J’avais adoré Juno Dawson avec Clean, j’étais quasi sûre d’aimer Fashion victime qui se déroule dans l’univers très fermé de la mode et des top modèles… et c’est exactement ce qui est arrivé. Cette autrice est clairement quelqu’un à ne pas louper dans le contemporain YA, et je vais me jeter sur son petit dernier déjà sorti en VO.



Pour faire simple, je n’ai pas réussi à poser mon livre de la journée. Je l’ai commencé un mardi matin à 10h, je l’ai terminé le même mardi matin à 15h12. Il fait 500 pages. Voilà.

Fashion victime c’est l’histoire de Jana, repérée à 16 ans par une agence de mannequinat et propulsée dans le monde de la mode à une vitesse sidérante. Les shootings et les podiums sont son quotidien, et elle vit au rythme de ses études et de son nouveau métier. Je ne sais pas comment fait Juno Dawson, mais ses livres sont toujours super addictifs et celui-ci n’échappe pas à la règle. Une fois entraînée avec notre jeune modèle, impossible de la lâcher et son histoire m’a prise aux tripes. Elle est magnifique et horrible à la fois, terrifiante et pleine d’espoir, et surtout particulièrement réaliste et importante dans une époque où la parole se libère petit à petit. Ce livre dénonce, dénonce et dénonce encore la cruauté et la violence : c’est un livre dégueulasse qui nous fait voir l’autre côté du décor du mannequinat, le mauvais, et pourtant l’autrice arrive à ajouter à son histoire beaucoup de bienveillance puisqu’il y a ici des amitiés comme on en voit rarement, des romances qui fleurissent au fil des pages et des liens qui se forment entre les personnages. Tu t’en doutes vu ce que je dis jusqu’à présent, mais j’ai adoré cette lecture.

Les histoires de Dawson sont toujours complexes et fascinantes, et abordent nombre de sujets et thèmes qui résonnent avec notre époque.



Jana quant à elle. Ma pauvre, qu’est ce que je l’ai aimée. C’est une adolescente au début de cette histoire, une ado qui souffre, se perd et se retrouve au coin d’une rue, et la suivre te brise parfois le coeur. Elle devient une jeune femme incroyable, pleine de courage mais aussi de défauts, qui sait s’excuser quand il le faut. J’avais l’impression d’être avec elle dans ses promenades, quand elle pleurait, quand elle riait, et pfiou ça fait du bien d’avoir une protagoniste pareille après avoir enchaîné les lectures pas top. Même les personnages secondaires sont bien ficelés : du petit ami à l’écoute et toujours dans le soutien, aux ami(e)s qui n’hésitent pas à ouvrir leurs bouches quand quelque chose ne plaît pas… Franchement, chapeau. Parce que je les aime tous.



Bref, Dawson est une autrice à suivre pour ses histoires mais aussi sa plume incisive. Tchou tchou, le train de la propagande arrive…
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Felicity est obligée de quitter Londres et de suivre sa mère, en convalescence suite à une chimio, chez sa grand-mère qui vit au fin fond du pays de Galles. Le moins qu’on puisse dire c’est que la jeune fille n’est pas ravie de quitter son lycée et ses amis pour aller vivre dans une ferme et de devoir s’adapter à une autre école. Surtout que bien intégrée dans son lycée privé elle ne s’attendait pas à être mise de côté dans le nouveau… Au départ elle ronchonne donc en permanence, ce qui -elle en convient- la fait passer pour une fille pourrie-gâtée, mais comme elle a beaucoup d’humour cela passe malgré tout. Certes elle a un côté superficiel mais on voit aussi qu’elle a du cœur et envie que sa grand-mère prenne le relais c’est elle qui a soutenu sa mère au quotidien dans sa bataille contre le cancer.

Le récit de Felicity est entrecoupé de pages du journal intime de sa grand-mère, rédigé quand celle-ci avait 16 ans, soit seulement un an de plus qu’elle. Le « présent » est situé à la fin des années 1990, voire début 2000, alors que le journal nous renvoie au Royaume-Uni en pleine Seconde Guerre mondiale.

Un roman qui frôle de très près le coup de cœur... J’avais toujours hâte de le reprendre pour poursuivre ma lecture, tout comme Félicity avec le journal de sa grand-mère. A la fin il parle beaucoup de la maladie, ce qui en fait un récit assez dur, mais surtout extrêmement émouvant et très juste.

🪬J’ai lu The Royal Coven, deuxième parution du Label calix, écrit par une romancière anglaise LGBTQIA+, Juno Dawson, qui signe là son premier roman adulte.



✨️On est sur une urban fantasy inclusive et rythmée où nous découvrons que les sorcières se cachent parmi nous !



Elles sont là à veiller sur notre monde et des dangers que nous ne pouvons même pas imaginer, combinant avec brio vie professionnelle, familiale et conjugale.

Mais tout porte à croire que le danger vient de leur propre cercle si on en croit les vieilles prophéties.



🪬Amies depuis l’enfance, Niamh, Clara, Helena et Léonie risquent de voir leurs convictions, idéaux et amitiés voler en éclats en même temps que le monde qu’elles essayent d’empêcher de sombrer.



✨️Et si ce garçon impur annoncé par les oracles que, Helena, la grande prêtresse , pense avoir identifié comme celui de la prophétie du Léviathan était en réalité une tout autre personne ?



🪬Se pose alors la question du genre et de l’inclusion au sein du Royal Coven… Et visiblement ça n’est pas plus simple chez les sorcières !

✨️Bienvenue à Hebden bridge ou plane encore l’ombre du procès de Pendle… C’est au travers des différents points de vue de nos 5 sorcières que l’histoire nous est dévoilée. Si tu connais l’histoire de la sorcellerie britannique, c’est un plus, car les allusions y sont nombreuses.



🪬Si j’ai eu un peu de mal au départ à entrer dans ma lecture et à assimiler tous les personnages, une fois lancer, j’ai vraiment adoré découvrir cette histoire de sorcières modernes mettant en avant les minorités.



✨️Nos protagonistes sont adultes, c’est assez rare pour le souligner et plutôt cool pour s’identifier, chacune est différente, elles apportent toutes un plus à cette fantasy moderne bourrée de références à la pop culture.

🪬Les questions sociétales et de genres abordés au travers ce roman le sont de façon intéressante et intelligemment, c’est vraiment appréciable de les voir ainsi mis en avant. C'est pour moi le gros plus de cette saga en 3 tomes.



✨️C’est immersif, original et bien mené, ce premier tome a tout pour me plaire et au vu de la fin l’attente de la suite risque d’être longue ! J’ai vraiment hâte de reprendre toutes ces péripéties là où elles se sont arrêtées et d'en découvrir davantage sur les protagonistes et enjeux.



🪬Ce roman existe en version collector relié avec jaspage édition limitée et en version brochée, il ne te reste plus qu’à choisir quelle version te fera embarquer dans cette lecture engagée et résolument de notre époque.

Alerte coup de coeur !



Dès les premières pages on est plongés dans cette univers de sorcière et c’est exactement l’ambiance que je voulais.



L’histoire et l’origine de ces sorcières à une dimension mythologique que j’ai adoré. Leur fonctionnement et leur lien avec la nature à quelque chose de très poétique. Elles sont des protectrices, des gardiennes. Il n’est pas question d’utiliser sa magie de façon égoïste. On est sur une magie en totale communion avec la nature et ses éléments.

J’ai aimé voir ces covens de sorcières dans notre monde actuel. Voir comment elles ont évolués et comment elles se cachent aux yeux de tous. C’est intelligemment pensé et cela permet une immersion totale et concrète.



J’ai adoré la grande diversité et représentation parmi les sorcières. Il y en a de tout âge, On voit des sorcières très expérimentées, des très anciennes mais également des toutes jeunes qui apprennent à découvrir leurs pouvoirs. Ce qui nous permet, en tant que lecteurs de se faire une très bonne idée de la vie d’une sorcière. Elles sont de toute origines, de toute ethnies et de tout genres. Une très bonne représentation de notre société moderne, comprenant les discriminations qui, malheureusement, vont avec.

Des sujets de sociétés très actuels et importants sont abordés dans ce roman, et je trouve que cela est fait d’une très bonne façon.



On s’attache très facilement aux personnages tant ils sont crédibles et touchants. Vous ne pourrez pas, ne pas aimer Niahm et Théo.

Je suis passé par pleins d’émotions durant cette lecture, de la joie, de la colère, de la tristesse… et c’est ça qui fait une bonne lecture pour moi.



Les scènes de magie se multiplie avec l’histoire, jusqu’à devenir des moments d’action fort et impressionnants.



En ce qui concerne l’histoire, je dois avouer que l’intrigue principale, concernant la prophétie, est assez lente et longue à démarrer. Cependant, le roman n’est absolument pas ennuyant pour autant et est même addictif. La narration est très fluide, on a énormément de chose à apprendre, de personnages à connaitre, d’enjeux à découvrir… Et les moments d’actions ne manque. Mais l’ont comprend, à la fin de la lecture, que l’histoire n’en ai qu’a son début, et que la suite se promet grandiose.



C’est le meilleur livre de sorcière que j’ai jamais lu.




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Juno Dawson a un talent incontesté pour créer des personnages à la fois attachants et détestables. Lexi en est l’incarnation parfaite. Si horripilante qu’elle soit, elle n’en reste pas moins une adolescente paumée qu’on a envie de consoler très fort.



Le roman commence sur les chapeaux de roues alors Alexandria, dite Lexi, se retrouve dans un centre de désintoxication, amenée de force par son frère. Coupée du monde pendant 70 jours, Lexi va être obligée d’admettre qu’elle a un problème et de s’ouvrir aux autres patients, des jeunes adultes comme elle, soumis à des addictions diverses…



Clean se lit si vite, qu’on pourrait croire que la plume de Juno Dawson est une drogue. C’est fluide et moderne, et surtout terriblement authentique. D’ailleurs la période de sevrage de Lexi n’a rien de glamour !



C’est d’ailleurs un autre des bons points du roman. Juno Dawson livre la vérité sans fards : sur l’addiction aux drogues, l’anorexie, la boulimie, les TOC, les relations familiales, le rôle de l’entourage dans les addictions… Elle casse l’aspect festif des drogues, montre la souffrance derrière la façade et appuie là où ça fait mal. En écrivant depuis le point de vue de Lexi, Juno Dawson démonte les mécanismes de la dépendance et les conséquences psychologiques.



Et tout comme dans la réalité, les personnages ont tous des bons et des mauvais côtés, ce qui les rend tangibles. Leurs souffrances sont compréhensibles et paraissent réelles.



En résumé, Clean est un roman percutant, qui ne cache rien de la réalité des addictions. C’est le genre de récit dont les adolescents ont bien besoin.
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Je n'avais encore jamais lu de roman de Juno Dawson, mais je savais que son précédent roman avait beaucoup plu et surtout marqué les esprits. J'étais donc encore plus curieuse de découvrir la plume de l'auteure avec Fashion Victime.



Fashion Victime est un roman percutant. Contrairement à ce que l'on pense, le monde de la mode n'est pas que paillettes, fêtes, argents et vie réussie. Non bien au contraire. Avec Fashion Victime, Juno Dawson montre l'envers du décor. Les drogues, la manipulation, les agressions sexuelles, la violence et tout ce qui va avec. On sent que l'auteure a pris le soin de faire des recherches pour son roman et exposé aux lecteurs la vérité, brute et dure de ce monde si enjolivé. Ce roman est donc à mon sens à mettre dans toutes les mains, tout en faisant attention à l'âge du lecteur puisque celui-ci contient des passages choquants.



Notre héroïne Jana, tout juste seize ans se fait remarquer par un type qui la suivait. Pensant d'abord à une plaisanterie, la jeune fille était loin de se douter que l'homme en question disait vrai et souhaite faire d'elle un mannequin pour les plus grandes marques. D'abord sceptique, Jana accepte en voyant qu'elle pourrait réaliser tout ses rêves avec l'argent gagné. Mais au fil des défilés et des rencontres, elle va découvrir que derrières les paillettes, se cachent bien des dangers et le rêve vire au cauchemar.



Avant d'entrer dans le vif du sujet, je dois préciser que j'ai eu beaucoup de mal avec l'héroine, et ce, tout au long de ma lecture. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais j'ai eu du mal à avoir de l'empathie pour elle, dans le sens où, les événements sont horribles et bien sur, je ne suis pas insensible à cela, mais je n'ai pas spécialement adhéré à l'héroïne en elle-même. Ses réactions au début et son comportement vis-à-vis de ses amis ou encore son petit-ami m'ont laissé perplexe. du coup, le début du roman n'était pas simple pour moi.



Pourtant, je dois avouer que Fashion Victime est un roman pour lequel on a envie d'aller au bout. La tension monte petit à petit et on sait que quoiqu'il arrive, les choses vont mal tourner. Il faut dire que le résumé ne cache rien et les quelques passages dans lesquels Jana parle de ce qu'il s'est passé ne laisse pas de place aux doutes.



Fashion Victime dépeint la réalité des mannequins. Oui, leurs vies peuvent être agréables, elles peuvent avoir beaucoup de chance, voyager, porter de grandes marques, rencontrer beaucoup de célébrités mais ce n'est pas seulement ça. Et Jana va le découvrir au fil des défilés. Comme je vous le disais, la tension monte petit à petit. On sent que la roue va tourner. Jana commence sa nouvelle vie en pensant tout contrôler mais c'est une illusion. Finalement, rien ne se passera comme elle le pensait et surtout, elle ne sera plus qu'une marionnette.



Sans entrer trop dans les détails, des thèmes forts sont abordés. Agressions sexuelles, manipulation, drogues, alcool, dérapages en tout genre, on est bien loin des paillettes. Fashion Victime est un roman plus sombre qu'il n'y parait. Ne vous fiez pas au rose sur la couverture car ce n'est absolument pas joyeux. Je ne vous cache pas que j'étais très mal à l'aise durant toute ma lecture. Il faut dire qu'on assiste, impuissant, aux événements tous plus horrible les uns que les autres. Pour autant, l'auteure laisse tout de même un peu d'espoir à son histoire avec sa fin. On termine sur une note un peu plus positive et qui arrive telle une bouffée d'air frais.



Fashion Victime est un roman percutant, coup de poing. le lecteur est, comme son héroine, Jana, pas épargné. Un mal pour un bien au final car il est important de dénoncé ces agissements et ne pas rester dans le silence. Rien que pour cela, ce roman est important.



Pour autant, je m'attendais à être beaucoup plus touchée par cette histoire. D'être bouleversée, submergée par les émotions. Et ça n'a pas été le cas. Bien sur, les sujets abordés sont forts et ce roman a une part de réalité qui me révolte mais je m'attendais vraiment à être plus dans l'émotion. Au final, passée la première moitié, j'ai trouvé que l'on était trop spectateur de l'histoire et plus vraiment en plein dedans. Sous doute pour cela que je n'ai pas eu les émotions auxquelles je m'attendais.



En conclusion, Fashion Victime est un roman sombre et réaliste. Il aborde des sujets importants et qui ne devraient plus être tabou aujourd'hui.
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https://klondikesolitaire.io/

klondike solitaire

[url=https://klondikesolitaire.io/]klondike solitaire[/url]

Même si ce livre n'a pas été un coup de coeur, je ne peux nier l'avoir trouvé original, assez prenant, et dérangeant tant par son côté dramatique qu'absurde.

je l'ai lu en 24h, et j'ai adoré !



Ma lecture date de décembre, mais j'en garde un bon souvenir, j'ai d'ailleurs bien hâte de lire Clean, qu'elle avait écrit avant celui-ci.



Les différents thèmes abordés, que ce soit le mannequinat, la drogue ou encore le viol étaient vraiment intéressants. Et surtout ça nous montre l'autre côté du métier.



MAIS, et ce n'est pas négligeable, l'un des personnages secondaires est musulmane. Et malheureusement, son personnage n'est absolument pas représentatif de la communauté...



Certaines choses m'avaient dérangé dans ma lecture, mais en parler avec des concerné.e.s m'avaient aidé à comprendre pourquoi. L'autrice n'a malheureusement fait aucunes recherches et ça se voit...



Je tenais à le préciser ici, car je trouve que c'est important de savoir ce qu'on va lire qu'on soit ou non concerné.e.s par le sujet. Vous trouverez plus facilement des avis sur Goodreads ou les sites anglophones, je vous laisse voir ça :)

Jana a toujours été très grande et maigre, subissant les moqueries de ses camarades. Un jour elle est repérée par un agent alors qu'elle se balade. Commence alors le rêve, ou est-ce plutôt un cauchemar ?



J'ai dévoré ce roman ! Déjà le thème me tentait à fond puisque j'adore la mode.



L'écriture est simple mais l'histoire défile et je n'avais pas envie de m'arrêter de lire. On suit Jana qui arrive jeune et fraîche dans un univers glamour et plein de paillettes, où on peut se faire rapidement beaucoup d'argent. Mais ça c'est le début rose bonbon.



Vient ensuite la descente aux enfers avec les problèmes que l'on connaît tous via les divers médias qui aujourd'hui libèrent - un peu - la parole sur ce milieu : anorexie, drogue, solitude et manque d'encadrement, fatigue, jeunesse extrême des modèles et mise au ban lorsqu'ils sont "trop vieux", harcèlement sexuel, escorting, racisme,... bref un monde pas si reluisant ! (Le titre vo étant "Meat Market" --> littéralement le marché de viande, qu'on pourrait traduire par marché aux bestiaux " titre moins soft qu'en français)



J'ai trouvé que l'auteur avait fait un bon choix en écrivant un personnage principal qui reste quand même assez clean et sain même s'il tombe dans certains "pièges" du métier. En effet, il s'agit d'un roman YA et je pense qu'il ne fallait pas que l'intrigue prenne un tournant plus glauque.



La petite romance apportait un ancrage à l'héroïne mais franchement je m'en serais passée



Un roman à lire pour casser l'image glamour du mannequin et montrer les coulisses !

J'ai été agréablement surprise par ce roman pour grands ados.

Jana est une jeune fille très grande, très mince et un peu garçonne. Elle ne se trouve pas particulièrement jolie sans pour autant être complexée. Elle est issue d'un milieu plutôt modeste. A 16 ans, elle est repérée par un chasseur de mannequin et va intégrer une agence assez cotée. On va donc suivre sa carrière qui décole de façon fulgurante, ses premières photos, sa participation à la fashion week... Exposée à un monde très différent du sien (le luxe, le poids des apparences, l'argent facile...) et confrontée à des conditions de travail très difficile (la fatigue, l'attente, les régimes imposés, les studios miteux...), Jana va devoir concilier celle qu'elle est avec celle que les autres voient en elle. Entourée et aimée par ses amis et sa famille, elle aura plus de défense que d'autres pour affronter ce monde et pourtant...

Cette plongée dans l'univers de la mode et la dénonciation de ce qui est imposé aux mannequin sonnent très juste.

C'est un roman qui évoque un monde difficile mais sans verser dans le larmoyant. Il y a juste ce qu'il faut d'émotions. Je le conseille à partir de 14 ans.

🌟 Vraiment Merci à @pocket_jeunesse d'avoir édité un roman comme ça, dénonciateur, horrifiant et déchirant. Merci à l'autrice d'avoir mis des trigger warning au début du bouquin.



🌟 Pour moi, c'est un livre qui mérite d'être adapté au cinéma, pour toucher bien plus de monde et dénoncer d'avantage le monde de la mode rempli de drogue, de sexe, d'alcool, d'épuisement, des TCA, de l'exploitation des mannequins, agressions sexuelle et non respect de la femme.. Ça fait pas rêver hein ?



🌟 On suit Jana qui va devenir mannequin mais qui atterrit dans un monde qu'elle ne connaît pas du tout. J'ai eu l'impression d'être dans une fiction inspiré de fait réel mais d'être en même temps dans un documentaire, ce livre est nécessaire à la société.



Une vraie claque que je conseil à tous !

En résume : Roman young adulte, où une adolescente est propulsée dans le monde du mannequinat et va en découvrir tout les travers (mais aussi les bons côtés). Un roman qui apporte sa pierre à l'édifice #metoo.



En détail :

Jana a seize ans lorsqu'elle se fait "repérer" et proposer un contrat de mannequin. L'héroïne est la première surprise, car sa grande taille et sa silhouette filiforme lui attire généralement des insultes de la part de ses camarades. Il se trouve que la tendance est à l'androgynie.

Venant d'un milieu modeste, elle et sa famille voient cette situation comme une aubaine financière qui permettra à Jana de financer ses études. Entre le mannequinat ou vendre des frittes dans un fast-food... leur choix est fait.

Le récit commence par une aparté, une discussion qui va se poursuivre entre certains chapitres. Elle donne une tonalité plus profonde, plus grave au récit. Le lecteur comprend qu'il s'est passé quelque chose de grave et certains détails dans la réaction des personnages sautent aux yeux à la lumière de ces interludes.

Jana n'était pas naïve sur le monde de la mode : drogue, troubles alimentaires, carrières très courtes... Si elle ne se sent pas concernée au début du roman, elle va vite être happée malgré elle par ce milieu, notamment quand les agressions sexuels arrivent sur le tapis. Le titre original est beaucoup plus parlant "Meat Market" (marché de viande).

Cela reste un roman young adulte, Jana monte vite les échelons pour les besoins de l'intrigue, et le récit reste lumineux. Elle arrive a montrer aussi tout ce qui peut être franchement génial dans le monde de la mode.

L'écriture est entraînante, avec juste un bémol : la narration fait parfois des bonds dans le temps sans que cela soit annoncé, ce qui est un peu déstabilisant.



Du même auteur : Clean (sur le thème de la dépendance).

Dans le même genre : Positive, de Camryn Garret.

Doctor who The good doctor est un roman en anglais d'un niveau plutôt accessible (je ne suis pas habituée à la lecture en anglais et mis à part quelques subtilités cela ne m'a pas posé de difficultés). Le livre met en scène le treizième docteur et ses trois compagnons, il explore l'imprévu et les conséquences d'actes petits et grands lors du voyage dans le temps. Si l'histoire est plutôt classique pour l'univers de doctor who, deux parties, un conflit ancien, la lutte pour le pouvoir pour certains, pour la justice et la paix pour d'autres, elle est bien écrite, prenante, avec ce qu'il faut de rebondissements et d'humour. Un très bon roman à recommander aux amateurs de Doctor Who.

GIGA COUP DE COEUR !

L’héroïne est tellement forte et touchante ! La diversité autour d’elle est hallucinante, ça fait du bien. L’auteure dénonce l’hypocrisie de l’industrie de la mode et tacle le patriarcat. Loin d’être un roman « ado », c’est une lecture obsédante et puissante.

Histoire intergénérationnelle : 3 femmes fortes et courageuses à des époques différentes et des situations de vie différentes.

J'ai apprécié les personnages et les thèmes abordés même si je trouve qu'ils sont trop nombreux pour le coup : guerre, relation mère-fille, homosexualité, harcèlement, abandon, Sida, cancer, racisme... Ca fait beaucoup pour un seul roman.

J'ai découvert également l'Histoire de l'Angleterre à travers ces enfants déplacés durant la guerre pour ne pas subir les bombes sur Londres.

Roman touchant même s'il s'apparente à mon goût un peu trop à une bleuette. Moments inégaux.

De nombreux points faibles pour moi dans ce roman.

La première de couverture tout d'abord qui n'est pas attrayante, dommage. Le rose utilisé est très laid. J'ai trouvé le récit un peu trop mélo jusqu'à la fin avec les retrouvailles futures avec l'enfant abandonné.

Le titre pour moi, n'est pas à l'image du roman. La version originale est plus parlante: Margot and me. Margot n'a pas tant de vies que ça.

De plus, la forme du journal intime n'est pas respectée, alternance de dialogues qui ressemblent plus à un récit qu'à un véritable journal.

Je me suis ennuyée sur les détails vestimentaires distillés tout au long des pages autant dans les années 40's que 90's

Je ne sais pas trop quoi penser de l'histoire avec le documentaliste. D'ailleurs je ne suis pas sûre que la traduction soit bien bonne car il n'y a pas à ma connaissance de CDI et de documentalistes au Royaume Uni?? A vérifier, mais j'ai trouvé ces scènes en trop.

Cela reste un roman très féminin qui ne parlera pas du tout aux garçons, il privilégie un lectorat plutôt de filles.

Un coup de cœur! Ce livre est original; par son (ses) thème(s) et son écriture.

Un roman historique mais qui traite de la guerre sur les territoires anglophones.

Un roman réaliste au travers des thématiques abordés: maladie, grossesse, guerre,...

Le personnage principal n'aime pas sa grand-mère mais apprend à la découvrir au travers de journaux intimes et apprend à l'apprécier...dans le passé.

Comme Fliss, on veut en savoir plus sur Margot et son passé!

Jana a 16 ans lorsque elle se fait repérer par un agent de mannequins dans un parc d'attraction. Plutôt simple et surtout loin du milieu de la mode, elle va alors découvrir un tout nouveau monde qui s'annonce féroce et dangereux.



Énorme coup de cœur pour ce livre !

C'est une de mes dernières lectures de cette fin d'année 2020 et je n'ai pas réussi à décoller de ce roman. C'est simple j'y ai pensé jours et nuits pendant des jours même une fois le livre terminé.

J'ai adoré la forme du récit, l'héroïne nous raconte son histoire de chapitre en chapitre guidée par des questions posées par on ne sait qui (et oui no spoil).

L'évolution et la construction du personnage de Jana au fil des pages est complètement dingue.

L'autrice aborde ce monde de la mode qui fait rêver énormément de gens mais elle n'hésite pas à montrer les dessous du milieu avec ses dangers et ses abus.

D'ailleurs une page de mise en garde (TW) se trouve au tout début de l'ouvrage pour prévenir les lecteurs des thèmes compliqués et traumatiques que comporte le roman. En effet ici on parlera ouvertement d'abus sexuel, de grossophobie, de trouble alimentaire...



Poignant, réaliste voir écœurant par moment, ce roman m'a fait passer par tous les états d'âme.



Une de mes meilleures lectures de 2020 et pour sûr un livre que je ressortirai de ma bibliothèque pour y replonger rapidement.

Bof...

Je n'ai pas vraiment accroché au livre. Le sujet était intéressant mais il y avait beaucoup trop de longueurs et cela rendait le livre ennuyeux. De plus, l'actrice faisait des références à des personnalités que tout le monde ne connaît pas, ce qui était mon cas. Je ne comprenais pas alors tout. C'est vraiment dommage mais pas assez prenant à mon goût.

Nous suivons Jana, jeune lycéenne londonienne, découverte dans un parc d'attractions et propulsée comme nouvelle icône de la mode bien malgré elle. Mais l'envers du décor fait moins rêver : médicaments, troubles alimentaires, sexe, drogue, argent, harcèlement sur les réseaux et sexuel. Jana nous raconte donc son histoire avec comme point d'orgue, les abus sexuels auxquels les jeunes mannequins sont soumis. Le roman ne cache rien sans pour autant être dans le drame. Une lecture éclairante pour les adolescentes. #FashionVictim #NetGalleyFrance