Juno Dawson

Un livre qui nous plonge dans le mannequinat à travers l'histoire de Jana. L'auteure aborde plein de thématiques graves liée à ce métier, dont certaines sont aussi présentes dans d'autres domaines que la mode. Cela nous donne un regard plus éclairé sur toutes les pressions, manques de respect et même agressions que les mannequins peuvent subir.

Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio, et les éditions PKJ pour m'avoir permis de découvrir cet ouvrage lors de l'opération Masse Critique de Novembre.



On suit ici l'histoire de Jana Novak, une lycéenne lambda en Angleterre. Elle partage son quotidien entre ses études, son petit ami Ferdy, sa famille, et sa meilleure amie Sabah. Sauf qu'un jour, totalement par hasard, Jana est repérée par un agent pour devenir mannequin. Sous le choc et l'excitation, Jana accepte. Cependant, la jeune fille va se retrouver propulsée dans la sphère privée de la mode, quitte à tout perdre...



Pour ce qui est des personnages, au premier abord, j'ai trouvé Jana un peu quiche, un peu fade. Incroyable naïve qui subit et qui encaisse tout sans réagir. Et puis, l'histoire prend un tournant intéressant. Jana se transforme en espèce de guerrière et de porte-parole. Et là, ça devient vachement intéressant.

Ensuite, ce sera une multitude de personnages secondaires : le touchant Ferdy qui m'a fait beaucoup de peine, la compréhensive et serviable Sabah, le beau et gentil Westley Brice etc...



Pour ce qui est de l'histoire, rien de bien original. On entre dans le monde de la mode et du mannequinat et l'auteur nous distribue tous les clichés qui vont avec : drogue, anorexie, superficialité, manières etc... Mais vers la moitié du livre, l'histoire aborde des thèmes plus profonds et moins prévisibles: le surmenage, les agressions sexuelles, le harcèlement, la loi du plus fort, la solitude etc... En ce qui concerne l'écriture de l'auteur, je l'ai trouvé simple, percutante, et parfois crue. Les dialogues sont assez plaisants. Les chapitres sont courts, et malgré ses 517 pages, l'ouvrage se lit assez rapidement. A propos de la couverture de l'ouvrage, je l'ai appréciée car je l'ai trouvée bien sobre (mis à part ce rose très girly) pour aborder le monde incroyablement superficiel de la mode. De plus, le visage androgyne de la jeune fille nous rappelle incontestablement Jana.



En conclusion, bien que ce livre soit plutôt destiné aux jeunes adolescentes, je l'ai trouvé intéressant. L'auteur dénonce les astuces de beauté et ingratitudes des agents face aux mannequins parfois même très jeunes. Elle délivre un message autre que: soit belle et tais toi, e dévoile habillement le pouvoir de parole que chacune d'entre nous possède, sans pour autant dénigrer l'aspect artistique de la mode, ce qui est appréciable.

Embarquée presque malgré elle dans le monde de la mode comme top modèle Jana est très vite enfermée dans sa solitude où elle perçoit qu'un tas de choses ne sont pas normales mais se trouve dans l'impossibilité de les dénoncer. Elle ne sait pas comment refuser sans mettre en danger cette carrière qui ne lui apporte pas tout le bonheur espéré... Jusqu'au jour un elle est victime d'un traumatisme.

Un récit très crû qui s'adresse aux lycéen·es et jeunes adultes qui décrit l'emprise des jeunes mineures par les personnes qui ont en charge leurs contrats et carrière sans que des mesures de protection ne soient prises. La situation de Jana et la manière dont elle réagit va permettre une issue plus positive.

Salut salut ! Désolé pour le retard, j'avais un devoir à faire pour aujourd'hui et j'en ai oublié de poster ma chronique hier...

Sans plus tarder, on va aujourd'hui parler de Fashion victime de Juno Dawson publié chez pocket jeunesse. Ce roman est vraiment percutant et il m'a beaucoup touché, je ne regrette pas de l'avoir découvert.



C'est ici Jana qui nous raconte son histoire, de comment elle est devenue mannequin à pourquoi elle a décidé d'arrêter en passant par les différent podiums et défilés. Je dois vous avertir, contrairement à se que l'on pourrait croire le monde de la mode n'est pas fait que de paillettes et strasses.



Déjà il faut noter que la plume et super agréable, très fluide ce qui permet de bien se plonger dans le roman.

Ce n'est pas facile de vous parler de ce roman mais je vais quand même essayer.

Je ne m'intéresse pas vraiment au monde de la mode ou de loin, préférant porter ce qu'il me plaît quand je veux et comme je veux mais je ne suis pas naïve et je sais que certaines choses font polémiques. C'est vraiment ce qui m'a le plus intrigué dans cette histoire, voir les coulisses, comment c'est la réalité, ce que l'on cache mais que tout le monde sait.... Ce sont tous des sujet difficiles, il y a pas mal de messages et de scènes dure, qui m'ont mise mal à l'aise mais c'est ce qui fait qu'on est pas dessus de notre lecture.

J'ai pas vraiment accroché au personnage de Jana avant les 3/4 du livre, j'ai compati bien sûr mais j'ai eu du mal à la comprendre et à accepter ces actions sur certains point : vis à vis de sa famille, de ses études ou encore de ses amis. Néanmoins elle se révèle être courageuse, forte et j'ai apprécié son évolution à la fin, son combat.



Bon j'ai franchement l'impression que mon avis est très brouillon alors je vais juste vous dire ça : vous devriez lire ce livre et le faire lire aux adolescentes qui souvent rêve de célébrité sans savoir ce que cela cache réellement....

Me revoici dans un roman young adult, que j'avais vraiment envie de lire en voyant plusieurs chroniques sur ce livre et je dois dire que je suis vraiment pas déçue, je dirais même qu'il fait partie d'un de mes coups de coeur.

Judo Dawson, nous emmène ici dans l'envers du décor de la mode, eh oui on croit que pour les mannequins la vie est belle, paillettes, argent... mais on ne voit pas tout ce qui se cache derrière et c'est que l'auteur va faire, elle nous emmène dans la part sombre de ce métier où drogues, agressions sexuelles, manipulation font parti malheureusement de ce métier, et je suis tout à fait d'accord avec l'auteur en dénonçant ce qu'est le véritable métier de mannequin.

Un roman poignant, addictif.

Une vraie leçon de vie que va nous donner Jana Novak le personnage principal de ce roman

Fashion. 

Ils défilent, sont exposés, leurs corps présentés. 

Fashion. 

Les podiums et publicités. 

Une imagerie de la rêverie. 

Une fantasmagorie de la beauté. 

Fashion. 

Ils sont mannequins.



Jana, seize ans, repérée par un agent, emmenée immédiatement à une agence. Seize ans et la promesse d’une grande carrière, d’être la nouvelle égérie d’une génération. Hésitation. Jana, elle est grande, la gueule un peu différente, les critiques accrochées à son dos. Beauté unique. Singularité. Le mannequinat devient une façon d’avancer, de piétiner, de leur montrer qu’elle aussi est belle.



Un roman qui présente l’envers du décor. Sous des paillettes et des flashs, c’est un vernis qui s’écaille. Une vérité qui se dévoile après le mensonge façonné pour les défilés et publicités. Les corps sont épuisés, le mental ne parvient à tenir qu’à l’aide de médicaments qui altèrent la pensée, endorment les réactions. Il faut courir, attendre, défiler, être sélectionnée. Une cavale de ville en ville, de pays en pays. Jamais présente, toujours absente. La solitude enveloppe chaque personnage, les enferme dans un univers impitoyable. Beaucoup évoquent leur âge, la vingtaine à peine entamée déjà pourrissante pour cette industrie. Et les corps toujours plus maigres. Juste un jus pour certaines. 



Jana n’est pas dupe, consciente des problèmes qui gangrènent cet univers : drogue, maigreur, hypocrisie. 



Un roman qui porte le personnage principal en héroïne, l’enveloppe dans la parole d’une libératrice. Elle ose, elle parle, elle porte accusation contre ceux qui se sont érigés masculins puissants. #metoo se désigne entre les pages. 



Un titre important

Un texte qui dénonce les travers de la mode

Un poing levé contre les diktats d’une industrie carnassière et impitoyable

Merci beaucoup à NetGalley et à l'éditeur PKJ de m'avoir permis de découvrir ce roman.

J'ai vraiment aimé retrouver la plume de Juno Dawson découverte avec le roman Toutes les vies de Margot. de plus je ne connaissais pas le monde de la mode au-delà des clichés c'était donc intéressant d'en avoir un aperçu plus détaillé et la façon de construire l'histoire est bien vue.

Au départ la vie de Jana ressemble un peu à un rêve, même si elle n'a jamais pensé ou voulu rejoindre le monde de la mode elle est repérée et tout s'enchaîne rapidement. Sa carrière décolle en flèche et elle est rapidement submergée par tout ça, un peu excitée elle ressent en même temps beaucoup d'anxiété et un sentiment d'imposture. L'argent gagné par ce biais-là doit lui permettre de financer ses études mais ce « job » prend beaucoup de place dans sa vie et elle a peur de perdre ses amis à cause de tout ça. Mais quant au vu de son succès fulgurant elle arrête ses études en présentiel pour favoriser son travail dans le mannequinat, c'est à ce moment-là que sa vie prend vraiment un nouveau tournant.

C'est un roman relativement dur, ce qui pourrait sembler un conte de fées pour beaucoup vu de l'extérieur est bien moins reluisant vu de l'intérieur. L'autrice aborde les cadences infernales des mannequins qui courent d'un casting à l'autre, les hauts et les bas d'une carrière, le jeune âge des filles qui sont rapidement considérées trop vieilles, la solitude ressentie malgré la foule, les troubles alimentaires, la drogue, les abus sexuels et les dégâts de la fast fashion sur les ouvriers du textile, entre autres, car beaucoup de sujets sont survolés avec cette thématique du mannequinat. C'est une industrie qui vend du luxe, mais certains maillons de la chaîne sont maltraités et tout ce clinquant a un prix, parfois très élevé. le récit ne m'a clairement pas laissé indifférente. On sait dès le début qu'il s'est passé quelque chose, que Jana en est revenu de ce monde-là, grâce à de courts chapitres où sont retranscrits de brefs échanges avec une personne extérieure qu'on ne peut identifier au départ. le reste c'est l'histoire racontée par Jana, au présent, en suivant la chronologie des évènements. Son récit s'attache à ce qui se passe pour elle en tant que mannequin mais aussi les impacts dans sa vie familiale, amicale et amoureuse. J'ai ressenti beaucoup d'empathie pour cette jeune fille très humaine qui va se retrouver rapidement broyée par cette vie là, mais qui reste malgré tout car elle a l'impression d'y être piégée par le succès et les sommes colossales d'argent à la clé. Finalement Jana va finir par craquer et se montrer extrêmement courageuse en expliquant à la police ce qui lui est arrivé afin que cela ne puisse plus se reproduire. le récit m'a semblé très réaliste, les personnages tout à fait crédibles et les différentes thématiques très justement abordées, on sent que l'autrice s'est bien documentée. Ce n'est pas non plus un pamphlet sans nuances contre le monde de la mode et le mannequinat, l'autrice sait aussi faire ressortir les aspects plus positifs, mais sans éluder toute la laideur qu'il peut y avoir sous les paillettes. Une lecture que je trouve éclairante, notamment pour les ados, et que j'ai vraiment appréciée.

Felicity quitte Londres avec sa mère pour passer quelques mois au Pays de Galles chez sa grand-mère Margot. Elle qui était plutôt populaire dans son ancien lycée manque de se retrouver la tête dans les toilettes à peine arrivée dans le nouveau. Pas génial. Quand l’adolescente découvre le journal intime de sa grand-mère, elle tombe des nues : Margot a l’air tellement cool, comment est-elle devenue cette femme dure et solitaire ?



Juno Dawson, l’autrice, a publié un autre roman sous le nom de James Dawson, Boys, no panic. Un roman que je ne connaissais pas. Dans Toutes les vies de Margot, on fait connaissance avec deux adolescentes : Felicity que tout le monde appelle Fliss, une fille des années quatre-vingt-dix, amoureuse de Keanu Reeves, qui est très proche de sa mère et Margot, une fille qui ressemble beaucoup à Fliss. Elle aussi a quitté Londres pour le Pays de Galles, mais en 1941.



Margot est une fille sympa, courageuse, une fille que tout le monde aurait envie d’avoir pour amie. Et c’est d’autant plus déstabilisant pour Fliss qui ne comprend pas ce qui a pu arriver à Margot pour que son cœur se ferme ainsi.



J’ai les mêmes bémols que ma collègue : quelques coquilles dans le texte et surtout l’ancrage du texte dans les années quatre-vingt-dix. Moi ça me va bien, car ce sont des références que j’ai – Keanu Reeves, Sandra Bullock, Sarah Michelle Gellar, le crayon à lèvres marron avec un gloss plus clair (je ne faisais pas ça, mais ça me parle), Kate Bush, New Ordre… Mais un adolescent d’aujourd’hui ? Pas sûre que ça lui parle autant qu’à moi. Mais est-ce vraiment important de ne pas avoir toutes les références ?



Je retiens surtout que j’ai fini ce livre en sanglotant comme une perdue. Ça faisait vraiment longtemps que je n’avais pas pleuré en lisant un livre. Je ne vais pas dire que ça me manquait, mais une chose est sûre : ce roman est poignant. Et les personnages attachants. Plusieurs thèmes forts sont abordés : la maladie, la guerre, l’homosexualité, le deuil, l’amitié, les blessures qui ne se referment pas.



C’est un très joli livre, avec une scène ultra forte. Je suis contente d’avoir découvert Toutes les vies de Margot, même si ce roman m’a arraché des sanglots. Je vais peut-être faire une pause dans mes lectures de travail et lire un petit thriller pour me remettre de mes émotions.
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Après un long combat contre le cancer de sa mère, Felicity quitte à contrecoeur Londres pour vivre chez Margot, sa grand-mère. L'adolescente de quinze ans n'est pas très enchantée à l'idée de s'installer dans la ferme Marie Morgane, dans le Sud du Pays de Galles, mais cette situation est temporaire et sa mère pourra s'y reposer...







Si Felicity, dite Fliss, découvre la vie à la ferme aux côtés d'une grand-mère qu'elle déteste, elle met aussi les pieds dans une nouvelle école. La jeune fille a bien du mal à s'y faire des amis et n'est pas aussi populaire qu'à Londres. On aimerait que le charme de la campagne galloise finisse par opérer mais on sent rapidement que ces quelques mois vont être très longs pour notre héroïne. Cela ne ressemble pas au nouveau départ qu'on peut imaginer après une maladie. On réalise alors que Fliss garde beaucoup de choses pour elle et sous ses airs d'adolescente un peu superficielle, se cache une jeune fille réellement touchante.







C'est lorsque Fliss met la main sur le journal intime de sa grand-mère que la lecture prend un tout autre sens. Fliss espère y trouver des informations croustillantes qu'elle pourrait utiliser contre cette vieille femme froide et grincheuse. Mais contre toute attente son histoire la passionne autant qu'elle la bouleverse. Ce journal a le même effet sur le lecteur. On s'imprègne de ses pages et on plonge dans une autre époque.







Margot a rédigé ces pages à l'âge de seize ans et elles ne tardent pas à faire écho dans le cœur de Fliss. Elles datent plus exactement de 1941, alors que Margot vient d'être évacuée de Londres avec des dizaines d'enfants qu'il a fallu placer pendant la Seconde Guerre Mondiale. On assiste alors à des moments éprouvants, des moments qui permettent à Fliss de comprendre qui est réellement sa grand-mère, et combien son histoire l'a façonnée.







Verdict : C'est un beau récit, fort et poignant. En fait, il se trouve être plus profond qu'il ne le laisse présager dans les premiers chapitres et c'est une agréable surprise. C'est un roman qui parle de la guerre, de la perte, d'injustices et d'amour. Fliss et Margot sont deux personnages merveilleux, courageux et inspirants, qui ont toutes les deux une histoire à nous raconter, sur un ton qui leur est propre. J'ai adoré découvrir ces morceaux de vie.


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Clean est l'une des nombreuses parutions d'Hachette qui a été très attendue, dévorée et que je viens maintenant vous en parler avec mes mots.







Alors qu'elle est encore dans les vappes, Lexie se retrouve contre son gré dans une chambre, pire, dans un centre de désintox, Clarity Centre. Les sentiments de la jeune femme se bousculent, mais celle qui domine reste la colère. Au fur et à mesure des pages, nous suivons cette évolution, cette désintox qui passe par des étapes aussi violente que pénible, douloureuse, à la limite de rendre dingue ! Et si notre héroïne y est pour une addiction aux opiacés, celles et ceux qui vont créer son groupe d'amis y sont pour d'autres raisons, d'autres addictions, à découvrir impérativement !







Oui, je fais exprès de ne pas répéter celles que l'on connaît à travers le résumé du roman, car je trouve que cela va plus loin d'une simple nomination et c'est là que j'ai été le plus bluffée par Juno Dawson. Elle ne fait pas seulement une histoire autour de faits réels, elle les mets en avant ! Par ces personnages, elle raconte le quotidien horrible d'un grand nombre de personne, tout âge confondu et que pour deux personnes ayant le même type d'addiction, par exemple Saif et Lexie pour la drogue en générale, les parcours, les histoires, les réactions et le traitement n'est en rien identitques. Forcément, le parralèle entre personnages et personnes réelles se fait tout au long de la lecture et prend une tournure de témoinage, de message à - crier - faire passer au monde entier, en commençant par nos jeunes lecteurs, plus influençable par l'entourage, même s'il n'y a pas d'âge précis pour commencer à être accro à quelque chose.









Je n'ai pas réussi à m'attacher à un personnage en particulier, mais à l'ensemble ! Ils ont tous leur histoire, leur démon, mais aussi leurs bons jours et des jours horribles. Ce yoyo émotionnel fait partie de la cure, c'est pourquoi on se lie d'affection pour le personnel du centre, faisant tout leur possible pour les aider. Un message fort démontrant que l'être humain n'est pas si mauvais ...









Juno Dawson m'a éblouie par sa plume, sa façon de traiter ce sujet, cette puissance qu'elle met dans les personnages ... Un tout qui m'a beaucoup fait culpabiliser quand même. Comment pouvais-je prendre du plaisir à regarder des personnages souffrir ainsi ? C'est pourquoi il m'a fallu du temps pour en parler, une sorte de thérapie de moi à moi qui n'est pas totalement arrivé à terme, mais qui progresse.

Je n'ai pas de mal à vous recommander cette lecture, mais qui reste dure, donc il ne faut pas s'y lancer "sur un coup de tête" et sans mouchoirs à proximité !


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Lexi, 17 ans, droguée, dépendante! Son cheminement à travers sa dépendance, sa cure, sa rechute pour finalement réussir à être heureuse! Ce roman peut correspondre à énormément de jeunes adultes prisent avec de nombreuses dépendances! Les autres personnages présents dans ce roman sont aussi très important! Vraiment très bon!

« C’est peut-être ça devenir adulte : cesser de se sentir en sécurité. »

Ce livre est un petit joyau ! J’espère arriver à lui rendre justice avec cette chronique…



On va rencontrer le personnage de Lexi Volkov, une jeune fille de 17 ans qui vient de se faire enlever par son frère après avoir fait une presque overdose. Elle se retrouve donc placée de force dans un centre de désintoxication perdu sur une île. Pendant 10 chapitres, qui représentent chacun une étape de la cure, nous découvrons Lexi et les autres résidents du centre, tous dépendants, tous différents mais aussi tellement semblables…



« Je croyais à une époque que j’étais une étoile autour de laquelle tournait des satellites, mais c’est fini. Nous sommes tous des étoiles qui entrons en collision. »



Je n’ai pas les mots pour expliquer à quel point j’ai adoré ce livre !



Lexi est une jeune fille très complexe et je me suis tout de suite attachée à elle. Elle n’est pas comme les autres héroïnes de Young Adult ; elle n’est pas parfaite, elle ne cherche pas à sauver le monde ou à le changer. Elle fait beaucoup d’erreurs mais c’est, de mon point de vue, ce qui m’a permis de m’identifier à elle bien qu’on soit totalement différente (et oui, malheureusement je suis loin d’être une héritière russe vivant dans un hôtel particulier à Londres). C’est une jeune fille qui a voulu suivre le mouvement, s’intégrer et qui s’est perdue dans le processus. Elle est chacun d’entre nous !



J’ai aussi adoré le personnage de Kendall ! Insérer ce personnage à l’histoire permet d’aborder des sujets tels que la transidentité ou encore l’anorexie. C’est un personnage qui est très approfondi et qui est tellement sympathique que je me suis attachée dès son apparition.

De plus, j’ai aimé le fait qu’elle comprenne le réel problème derrière son anorexie et commence à guérir !



Tous les autres personnages sont aussi développés. L’autrice nous permet de découvrir des morceaux de la vie de chaque protagoniste, que ce soit des résidents du centre ou des soignants.

La personnalité la plus complexe et mystérieuse pour moi reste celle de Sasha. On en apprend tellement sur elle au cours du roman, et en même temps à la fin du livre on a toujours pas réussi à la décrypter. Mais d’un autre côté, ça rajoute du réalisme au roman parce que dans la vie, il y a toujours des gens qui restent un mystère pour nous.



Le seul que je n’ai pas particulièrement aimé a été Brody, ni sa relation avec Lexi. Bien qu’elle ne m’ait pas dérangé outre mesure, je ne trouvais pas que la romance était nécessaire à l’histoire. C’est mon seul point négatif sur ce roman.

J’aurais préféré que Lexi choisisse de rester un peu seule pour se concentrer sur elle-même, ne serait-ce que pour un petit moment



« Je me demande si elle voulait dire que vivre c’est mourir un peu à chaque minute, et qu’il faut apprendre à faire la paix avec cette idée. »



Mais ce qui est magique dans cette œuvre, c’est la plume de Juno Dawson !

Les passages qui parlent de drogue (la prise de drogue, l’effet de la drogue sur Lexi, le sevrage…) sont tellement bien écrits que même une personne n’ayant jamais touché à la drogue arrive à comprendre la lutte de Lexi.

De plus, l’autrice ne cherche pas à nous raconter un conte de fées et à embellir les faits. Elle nous expose la vérité, nous montre que la guérison est possible mais que certaines personnes ne réussissent jamais à décrocher.



« Ça ne se résume jamais à une seule chose. Je regarde autour de moi, c’est compliqué pour chacun de nous, personne n’est parfaitement… clean. »



Je conseille ce roman à tout le monde ! Peu importe si vous n’avez jamais eu de problème d’addictions, on connaît tous de près ou de loin quelqu’un qui en a. Ce livre aide à comprendre et à prendre du recul au lieu de juger, et je pense qu’il devrait être mis entre toutes les mains.



Sur ce, comme l’écriture de Juno Dawson est exceptionnelle, je vais m’empresser de lire ses autres livres !
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Au début du roman, on a un peu la sensation de se trouver dans le cliché de la "pauvre petite fille riche", ce qui n'est pas entièrement faux, mais petit à petit, on a juste envie qu'elle s'en sorte, et on se dit que la désintoxication et la souffrance du manque, c'est probablement la même chose pour tout le monde, riche ou pauvre...

J'ai aimé le chemin parcouru par Lexi, dans la prise de conscience de sa propre vie, de ses relations avec les autres pour se sortir de la drogue, même si elle a la chance d’appartenir à une famille riche ...

Un grand merci à Hachette et à Netgalley de m'avoir permis de découvrir ce roman !

On rencontre ici Lexi, une jeune adolescente dépendante à la drogue. Emmenée de force par son frère dans un centre de désintox, elle va mener durant des semaines un combat pour s’en sortir. Et c’est dans ce centre que se passe une bonne grosse partie de l’histoire. On y découvre une bande d’adolescents tous accro à quelque chose. Énormément de sujets sont abordés au fils des pages tels que la dépendance aux drogues, à l’alcool, au sexe mais aussi les troubles obsessionnels du comportement ainsi que les troubles alimentaires. C’est cette richesse de sujets qui m’a plu dans ce livre. Au delà de ces sujets, j’ai aimé qu’on y parle de transsexualité, d’homosexualité, de migration, de pauvreté ainsi que de richesse. J’ai trouvé que ce roman était une petite mine d’or grâce à sa diversité en matière de sujets d’actualité.



En plus de l’explication des étapes d’une désintoxication, ce roman a eu un réel impact positif sur moi. Il parle des choix qui s’offrent à nous, de l’importance de l’échec dans la réussite. On y trouve, comme souvent, une histoire d’amour mais aussi des histoires d’amitié qui apportent de la gaieté au roman. Mais c’est avant tout une histoire pleine d’espoir et de promesse qui, je pense, peuvent en aider certains dans leur dépendance…



Cette histoire m’a fait passer par différentes émotions. J’ai tout d’abord hésité avant de me lancer dans cette aventure car j’avais peur que le récit soit trop dur à attendre, que les situations soient trop tristes. Mais j’ai finalement aimé me plonger au cœur de ce centre. J’ai trouvé les personnages attachants et surtout réalistes. Ils sont vivants, avec leurs défauts et leurs qualités. Même si certains choix m’ont contrariée, j’ai apprécié de les découvrir tous. J’ai pu ressentir au cours du récit de la joie, la tristesse et même la colère.

Une très bonne lecture, un style d’écriture facile et une histoire qui se lit vite. Des sujets importants et difficiles y sont traités de manière très optimistes mais réalistes. La dépendance à toutes sortes de choses n’est pas un sujet à traiter à la légère.
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Merci à Netgalley et aux éditions Hachette pour cette découverte marquante : le récit mouvementé, à la première personne, d'une jeune fille riche mise en réhab par son grand frère. (Pour tous ceux qui ne suivent pas l'actualité des célébrités : réhab = cure de désintoxication)

Le décor séduira les jeunes lecteurs : le luxe, la grande richesse, les écoles privées, les folles nuits londoniennes, puis la clinique privée, sur une île, qui ressemble à une prison de luxe... Des ados en perdition obligés à vivre ensemble.

Mais l'essentiel de ce roman, qui se lit sans peine, c'est la méthode proposée aux personnages pour se libérer de leurs addictions. Classique et pragmatique, à l'américaine (avec le décalage culturel qui peut parfois parasiter la lecture), mais à laquelle l'auteure ajoute un bel effet de réel par quelques péripéties et des flash back bienvenus. Anorexie, prise de poids, addiction au sexe, à la drogue, à l'alcool, aux médicaments... Juno Dawson brasse large et prend soin de rester en surface pour ne traiter chez ses personnages que la difficulté à prendre conscience de la situation et à entrer dans le changement. C'est parfois convenu, les adultes sont esquissés (le thème de l'abandon ou des adultes défaillants est évidemment présent), mais d'une manière générale le tout fonctionne très bien.

La fin positive et résiliente mais qui ne nie pas les difficultés encore à venir évite au récit de tomber dans la romance mièvre.

Une lecture marquante que je réserverais au public young adult.

Cinq sorcières, cinq personnalités, cinq destins…



J’avais super hâte de me plonger dans ce roman, et il n’a clairement pas été une déception ! Déjà, commençons par la plume de l’auteure : moderne, drôle, poétique, elle a su me transporter dès les premiers chapitres ! L’histoire est également un petit plaisir. La magie et les sorcières changent de ce que j’ai l’habitude de lire et je me suis sentie comme à la maison tout du long. La critique de la société en bonus m’a beaucoup parlé, j’ai trouvé les propos bien amenés et ça se fait en douceur.



Je ne peux que vous inciter à lire ce petit bijou le plus vite possible ! 🥹

Un coup de cœur pour ce premier tome d'une trilogie je crois ! Quel plaisir d'avoir un coup de cœur pour un livre aussi beau que bon !

Je préfère prévenir que ce n'est pas un livre d'action (enfin je ne pense pas !) et qu'il est beaucoup plus centré sur le développement de ses personnages que sur la bagarre ! (même s'il y a un peu de bagarre quand même)

Ce livre m'a fait passer par tout un tas d'émotions et qu'est-ce que j'aime ça ! j'ai ri, j'ai été triste, émue, énervée... un régal ! Le livre n'a pas la plus belle plume de l'année mais c'est pas grave, l'histoire est tellement prenante qu'on passe outre.

Un énorme bon point pour l'inclusivité du livre, surtout pour une nouvelle maison d'édition donc merci pour ça ! Je n'ai pas trouvé que le livre était juste un étalage d'idées politiques comme des gens l'ont souligné dans d'autres chroniques. Je trouve que tout est bien traité et je suis contente que la fantasy puisse être utilisée pour faire passer des messages importants comme dans "The Royal Coven" !

Pour ce qui est des personnages, j'ai adoré suivre chacune des sorcières ! J'ai adoré en détester une aussi... Je ne vous dis pas laquelle hihi ! Elles sont toutes différentes, avec des objectifs différents. Et on a enfin des héroïnes de plus de trente ans et même des mères ! Et j'adore les mamans badass, j'en veux plus souvent dans mes lectures. Avoir des héroïnes plus âgées permet d'aborder des thèmes qu'on voit peu en fantasy.

Et j'ai déjà hâte de lire la suite vu la fin de tome qui est de la torture pour les lecteurs, pas merci pour ça !






Lien : https://saladedelivre.com/

L'univers des sorcières m'a toujours passionnée et grâce à ce roman j'ai pu découvrir sa noirceur et les combats des différents cercles. Les différents points de vue des sorcières nous permettent de voir l'histoire sous différents angles qui sont reliés les uns aux autres. Ce roman était très bon.

Une lecture déstabilisante avec quelques difficultés de lecture:



- les multiples points de vue : il y en a 4; 4 sorcières sur les 5 citées au début. J'ai été perdue un moment et confondais les personnages, elles se ressemblaient toutes pour moi. Une fois l'intrigue posée, j'ai commencé a être plus à l'aise avec la lecture et les personnages.

- le vocabulaire parfois un peu trop familier...

- le prénom de Elle qui m'a perturbée (j'aurais préféré Ella pour moins de confusion entre elle et Elle)

- l'univers full LGBTQ+ avec l'écriture inclusive, qui, pour moi n'est pas encore naturelle puisque je lis très très peu de romans de ce genre.



Mais une fois tout cela acquis, le roman s'enchaine, les péripéties ainsi que les révélations vous emmènent jusqu'à la fin du 1er tome.

J'ai aimé le côté engagé de l'autrice, la défense des droits de la femme et de tout humain au final.

J'ai également apprécié que les héroïnes soient matures (entre 30 et 45 ans) et installées dans leurs vies.

Le fait que la magie vienne de la Terre et soit le résultat d'un équilibre parfait est passionnant et dans un sens, rassurant.

Ce premier tome est clairement introductif et on se doute que le deuxième opus va dépoter et tout dégommer sur son passage.



Ma lecture est donc en demie teinte sans pour autant avoir passé un mauvais moment. Une lecture et une écriture différente de ce que je lis d'habitude, une sortie de ma zone de confort sympathique.

Her majesty's royal coven de Juno Dawson 🎏



Ce roman sortira sous le titre "The Royal Coven" le 01/05/24 chez @label_calix .



J'ai bien aimé ce roman, dès le prologue, nous sommes dans le thème et dans l'univers. Effectivement, le prologue installe bien les bases, même si on le découvre plus tard dans le récit, la complexité des relations entre nos personnages, est déjà existante dès ce début de roman.



Le récit est partagé avec les différents points de vue, tour à tour dans la tête d'une des quatre filles du prologue, parmi les 5 sorcières ayant rejoint le Coven ensemble. Quatre amies qui se sont battues ensemble lors d'une guerre, mais dont la paix a séparé les chemins.



Avec le temps, elles se parlent, mais des divergences d'opinions ont lieu. C'est dans ce contexte qu'une prophétie maléfique apparaît, un enfant qui tuerait toutes les sorcières et dont le pouvoir, trop puissant, est incontrôlable.



Dans ce contexte des divergences encore plus importantes vont avoir lieu, les routes vont se séparer pour de bons et chacune gérera la situation à sa manière.



J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur ainsi que la plupart des plots-twists. Mais ce qui m'a le plus plu, c'est l'aspect "agent-secret" des sorcières qui travaillent pour le gouvernement.

Ajoutons à ça le fait que les femmes sont celles qui ont le plus de pouvoir, pour changer, m'a beaucoup plu. La présence de personnages LGBTQIA+, notamment un personnage transsexuel, m'a encore davantage convaincue.



J'ai passé un bon moment dans l'univers et en compagnie de ses sorcières, ne vous fiez pas aux apparences dans ce bouquin, elles sont souvent trompeuses. J'ai hâte de me plonger dans le tome 2 de cette trilogie, le tome 1 se finit sur un sacré cliffhanger, qui promet une suite riche en rebondissements, de plus j'ai encore des théories qu'il me faut prouver, ou démonter, pour mon plus grand plaisir.



J'ai vraiment apprécié ma lecture de ce roman, même si j'ai eu quelques moments de "bah, c'était évident ça", ils n'étaient pas si nombreux et j'ai été surprise plus d'une fois.

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