Jussi Adler-Olsen

en longeant le mur, comme un matou en chasse.

Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir

aussi impatient qu’un enfant qui va ouvrir un cadeau de Noël.

À bord d’un navire, tout le monde a sa place dans la hiérarchie.

ne l’oubliez pas. On ne peut pas toujours avoir de la chance.

Derrière ses lèvres, apparurent des dents plus blanches que celles de Lis, du deuxième étage. C’était rare à notre époque où le vin rouge et la caféine ternissent le sourire de la plupart des gens.

vit ses yeux s’ouvrir lentement. Comme l’obturateur d’une ancienne caméra, attirant à lui tout ce qui l’entourait.

ce n’est pas toujours un avantage de faire plus vieux que son âge.

« même quand on est une merde, on garde quand même un peu de dignité.

S’ils ne disposaient pas d’une info de première main, au moins par ouï-dire. Il était quand même au paradis des ragots.

elle se sentit aussi tranquille qu’un terrain dévasté dans l’œil du cyclone

Le silence qui suivit fut nauséeux et pesant, comme si les murs de sa cellule se rétrécissaient et menaçaient de l’écraser, tel un pou entre deux ongles.

Dans chaque strate de l’histoire humaine, on découvre une couche désespérément constante d’absence de compassion. Et aujourd’hui, les sédiments de nouvelles couches ne cessaient de s’accumuler,

on est toujours déçu par les promesses basées sur l’ignorance.

« Nous pourrions peut-être en parler en dînant tous les deux un soir ? » lança-t-il étourdiment.
Il vit qu’il avait raté la cible de plusieurs kilomètres. Sa phrase était si bête qu’elle ne prit même pas la peine de refuser son invitation.

Elle ne gaspillait pas ses sourires. Elle attendait qu’il s’en aille tout simplement.

mais quand même.
C’était ce « quand même » qui l’avait empêché de dormir.

Elle prenait possession de la rue avec autant de naturel et de panache qu’un matador entrant dans l’arène.

était une rue branchée, pleine de petits cafés et d’établissements sympathiques. On se serait cru à Paris.

La fin justifie les moyens.