Justine C.M.

Héloïse, vingt huit ans, souffre de dépression. Son père les a abandonnés, elle, sa mère, sa soeur et son frère (tout deux encore en bas-âge), alors qu'elle-même n'était qu'une adolescente. Depuis, Héloïse manque terriblement de confiance en elle et a du mal à garder la tête hors de l'eau.

Suite à la perte de son emploi, elle se voit contrainte de retourner vivre chez sa mère. Ils emménagent alors dans une maison où s'épanouit un magnifique sakura. Tout n'est pas rose pour Héloïse qui espérait se reconstruire auprès des siens. Sa soeur et le nouveau compagnon de sa mère lui font vivre un enfer. Heureusement pour elle, sa grand-mère qui vit également sous le même toit est là pour la soutenir.

Régulièrement , Héloïse se réfugie auprès du sakura. Il la rassure. Et depuis peu, quelqu'un dépose une fleur de cerisier dans sa chambre ... Plus tard, le mystérieux livreur de fleur lui apparaît en rêve. C'est un yōkaï, qu'une malédiction a lié au sakura. Il lui demande son aide afin de recouvrer la liberté ...

Presque chaque soir, Izokiyo, le yōkaï et Héloïse se retrouvent au coeur des rêves de la jeune femme et apprennent peu à peu à se connaître.



Il s'agit du premier roman édité de l'auteure. J'ai beaucoup apprécié la partie onirique du récit qui nous plonge dans l'univers des yōkai, créatures surnaturelles issues du folklore japonais. L'idée est vraiment belle et prend des allures de conte. Par contre, la partie "réelle" de l'histoire m'a moins touchée. Héloïse m'a agacée à plusieurs reprises. J'ai eu beaucoup de mal avec son côté "chiffe molle pleurnicharde". Les disputes très (trop) répétitives entre l'héroïne, sa soeur, sa mère et le compagnon de cette dernière ont, à mon sens, alourdit l'intrigue. Cela reste malgré tout une agréable découverte.



Challenge multi-auteures SFFF 2020

Décidément, cet été 2020 aura été celui de toutes les découvertes ! Voilà que je me lance à présent dans un genre de conte onirique et que je me surprends à apprécier ça, en plus. Qui l’eut cru ? Un pétale par sourire, de Justine C.M., est un roman atypique à mi-chemin entre la réalité crue de la dépression et la poésie des créatures surnaturelles japonaises. Un mélange fort sympathique qui a su me convaincre par bien des côtés. Chronique d’une lecture surprenante !



Un pétale par sourire, c’est l’histoire d’Héloïse, une jeune femme de 28 ans qui sort tout juste d’une dépression. À la recherche d’un emploi, elle se trouve dans l’obligation de retourner vivre chez sa mère avec son frère, sa sœur et sa grand-mère, et toute la famille s’installe dans une nouvelle maison. Tout n’irait pas si mal si le nouveau compagnon de sa mère ne la prenait pas en grippe et ne passait pas son temps à la déprécier en montant tout le monde contre elle. Fragilisée par sa dépression et manquant déjà cruellement d’assurance, Héloïse va alors vivre l’enfer.



Voilà pour le côté réaliste contemporain mais comme je le disais plus haut, ce livre n’est pas que ça, loin s’en faut. Car dans le jardin de la maison se trouve un sakura, un cerisier ornemental à l’intérieur duquel l’esprit d’un yōkaï, une créature surnaturelle issue du folklore japonais, est emprisonné par une malédiction. Et si seule Héloïse pouvait lever ce mauvais sort ? Dans ses rêves, ces deux âmes torturées vont se retrouver en un récit poétique plein d’émotions.



Je crois que c’est ce qui m’a plu le plus dans cette histoire, ce mélange de réalisme contemporain et de mythes asiatiques fantastiques. Cela tient parfaitement debout et c’est vraiment très bien fait. J’ai adoré découvrir l’histoire d’Izokiyo et étonnamment, car c’est le genre de personnage qui peut très vite agacer par sa passivité, je me suis tout de suite attachée à Héloïse. Alors oui, elle manque d’assurance et on a parfois envie de la secouer comme un prunier, mais elle se bat, et même si son évolution est prévisible, elle est… Comment dire ? Satisfaisante ! Vraiment satisfaisante.



Un roman original aux enjeux très importants mais dont la gravité est contrebalancée par le fantastique et une jolie forme de poésie. Petit bémol pour le langage de la grand-mère, qui m’a paru manquer un peu de naturel - à l’entendre, la mienne l’aurait sans doute regardée avec les yeux exorbités ! -, mais j’ai passé un très agréable moment de lecture. Quant à la romance, ma foi elle est bien présente, c'est vrai, mais elle s'efface au service d'un tas d'autres choses alors ça passe très bien. Au final, une très belle découverte, bravo Justine !
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Un pur moment de poésie bienvenue en ces temps difficiles. J'ai lu Un Petale par Sourire comme on écoute un chant paisible, comme se remémore un souvenir d'antan. Un titre qui prend son sens au fur et à mesure du récit et qui me faire moi-même sourire.

Justine a une plume d'une douceur, d'une tendresse incroyable. Elle aborde certains sujets douloureux comme la dépression avec une délicatesse, une poésie qui nous touche au plus profond sans toutefois nous permettre de nous apitoyer. Certes, j'ai parfois eu envie de secouer notre héroïne pour la faire réagir, lui montrer qu'elle pouvait s'en sortir si elle le voulait vraiment, mais j'ai aussi pleuré avec elle, vécut ses premiers émois, espéré avec elle. Car oui, ce livre est une ode à l'espoir.

J'ai trouvé l'intrigue tellement originale, avec un folklore japonais très prononcé, assumé. J'ai toujours adoré cette culture, et je pense que c'est aussi grâce à elle qu'on a cette ambiance. L'histoire est très bien tournée, avec des rebondissements, un petit suspens qui rend impossible de lâcher le livre. On a envie, non, on a besoin de savoir comment tout cela va se terminer. Et cette fin...



Entre rêve et réalité, mystique et concret, douceur et passion, Un Pétale par Sourire vous mettra du baume au cœur.

Un pétale par sourire est un parfait mélange de vie réelle et de fantastique.

Les thèmes qui y sont abordés sont parfois durs à digérer, mais tous, absolument tous, résonnent en nous avec des accents de vérité et nous rappelle que nous sommes humains.



Le quotidien d’Heloïse, l’héroïne, est sincère, brut, cruel ; il nous évoque nos propres épreuves et à quel point la vie peut nous mettre des bâtons dans les roues.

Et pourtant, le livre n’en est pas moins imprégné d’imaginaire, qui nous transporte, nous laisse croire aux légendes comme à l’amour...

Une belle prouesse !



En outre, culture française et japonaise se mélangent dans cette fameuse dimension fantastique. Un mix étonnant, mais qui fonctionne grâce aux habiles manœuvres de l’autrice.

Chapeau bas.



Voilà une lecture que je conseille aux personnes qui aiment ressentir de l’empathie envers les personnages, n’ont pas peur de se pencher sur des thèmes tels que la dépression et la manipulation et apprécient les romances douces, presque semblables à des contes, ainsi que les légendes de toutes sortes.
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Attention, OLNI en vue ! OLNI comme Objet Littéraire Non Identifié ! Rien de péjoratif là-dedans, notez bien, c’est juste que je n’avais jamais lu de roman qui ressemble à celui-là. Très sincèrement, je ne m’y serais sans doute pas risquée si je ne connaissais pas l’autrice, mais je trouve ça bien que mes relations m’ouvrent à de nouvelles choses, de nouvelles expériences littéraires. Sortir de sa zone de confort, ce n’est pas toujours un bien, mais pas toujours un mal non plus !



Evana, c’est un peu la sœur de Pinocchio, les mensonges et le long nez en moins ! Une jolie marionnette retenue par des fils, à laquelle son créateur insuffle un jour la vie. Sauf que Professeur, ledit créateur, n’a rien à voir avec Geppetto. Autant le second est naïf et bienveillant, autant le premier est égoïste et retors. Alors Evana, bien qu’elle ait soif d’apprendre et de satisfaire son maître, s’évade dans un monde intérieur plein de douceur et de couleurs. Jusqu’à trouver un jour la force de briser ses chaînes… Reste à savoir si ce sera pour le meilleur ou pour le pire !



Autant vous prévenir tout de suite, c’est un récit très particulier, ce qui ne signifie pas mauvais, que les choses soient claires. Particulier par son style, très poétique, avec des tas de références aux émotions et aux couleurs dont elles se parent. Evana porte un regard très ingénu sur un monde qu’elle ne connaît pas, et les couleurs semblent l’aider à appréhender ce qui s’y trouve, ce que cela lui inspire. Justine C.M. joue habilement des mots, ce qui ne rend pas toujours la lecture aisée, c'est un fait, mais donne un côté onirique pas déplaisant à son récit. Et que d'émotions partagées !



Particulier aussi par ses thématiques. Il est question de manipulation mentale, de relations toxiques et de violences psychologiques, autant être prévenu dès le départ. Evana est comme l’enfant qui vient de naître, innocente et naïve, et en plus elle n’a pas de chance : elle tombe souvent sur des personnes qui se moquent d’elle et ne cherchent qu’à l’utiliser, la dominer, la mettre sous emprise. Je me suis plusieurs fois surprise à me demander : “Mais pourquoi sont-ils aussi méchants ?”, mais je pense qu’il ne faut pas trop rationaliser ni chercher de crédibilité à ce récit, sinon cela ne fonctionnera pas car ce n’est pas le propos. On est juste face à une jeune femme naïve confrontée à la réalité d’un monde très dur, et qui va devoir apprendre à s’en préserver... ou s'y perdre.



Récit initiatique, Evana ne laissera, je pense, pas indifférent. On aimera ou on détestera. Une autrice qui porte haut l’étendard de la tolérance - il suffit de toute façon de la suivre sur les réseaux sociaux pour s’en convaincre - et un roman qui pousse à la réflexion, même s’il n’est pas très facile d’accès de par le style adopté par l’autrice. Une curiosité pleine d'émotions que je vous engage vivement à découvrir. On en reparle ?
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Voilà un roman qui sort de l'ordinaire, écrit comme par une plume légère dans des nuages cotonneux, avec des couleurs arc-en-ciel pour porter haut des personnes extraordinaires. Ou plutôt non, ordinaires, qui devraient tous être ordinaires, tout simplement, peu importe ce qu'ils sont, ils sont, nous sommes, et nous le serons, et il serait grand temps, amis lecteur, que nous le comprenions une bonne fois pour toutes en nous concentrant sur la seule chose qui compte et qui fait la valeur d'un être humain : être.



Evana, de sa naissance à la fin, naît, grandit, apprend et se confronte à la dure réalité : nous sommes des monstres. À vouloir tout contrôler, les gens et leurs pensées, leur façon d'être, de s'habiller, de voir le monde, nous nous enfonçons dans un instrument de torture géant qui écrase comme une machine insatiable les autres ; que ce soit avec des mots, avec des gestes, de la violence, une attitude, des pensées... Les autres, ceux qui ne sont pas "comme nous" alors qu'ils sont nous, nous sommes eux, nous sommes un tout. Nous sommes tous différents, tous pareils. Il est difficile de bien dire ce que dénonce ou montre l'histoire d'Evana, tant elle est dense et parfois trop nébuleuse si on manque d'attention. Mais c'est profond, doux et violent, sanglant et triste, porteur d'espoir aussi, porteur de vie, d'acceptation, d'amour...



Les thèmes sont si variés, si réalistes que je n'ai pu que baisser la tête au cours de ma lecture. Me suis-je vu au travers de certains personnages (même de Professeur) ? oui.

Et je n'en ai pris conscience qu'au fil de cette lecture ô combien révélatrice. La différence, le handicap, le "non conformiste", nous avons tous été les premiers à montrer d'un doigt sale notre voisin, notre camarade, nos enfants, nos parents, des personnes dans la rue.

Les couleurs et les sentiments sont entremêlés de façon poétique, les poèmes, le jeu intimiste avec l'autrice avec les mots-cachés apportent à la lecture un imaginaire riche et des plus agréables.



Si ce roman n'était pas aussi dur à assimiler (par sa forme, non par son contenu) je dirais qu'il devrait être lu par tous, finalement. C'est un roman d'abord, mais une belle leçon de vie ensuite.

Genre : Fantastique

Avis : SOYEUX



Il y a des genres qui ne me sont pas familiers et qui ne répondent pas à mon goût premier en matière de lectures. Mais les circonstances font que je grandis chaque jour en me confrontant à des mondes et des auteurs différents. Justine C.M. a son univers, j’avoue y avoir été sensible.

Héloïse est majeure mais en lutte avec la société et le monde du travail qui ne peut accepter son indépendance et son ultra sensibilité. Elle vit avec sa mère Floriane, sa sœur Aline et son frère Martial. Christophe va séduire sa mère et prendre une place de plus en plus importante et gênante dans la famille. Dans le jardin de la maison, un cerisier, un sakura. Un jour, un pétale et un rêve vont transporter Héloïse dans une situation qu’elle va vivre avec plus moins de compréhension, mais en état de sidération permanente. Que va lui réserver le yokaï ? Comment va-t-elle gérer ses relations malsaines avec Christophe ? Qui va perdre ? Qui va gagner ?

Je dis « bravo » au mariage heureux entre les situations fantastiques durant lesquelles un être surnaturel pense et agit, la vie pratique et quotidienne d’une famille, les difficultés d’une jeune femme en lutte, les relations familiales classiques, le dévouement à une grand-mère. Cela aurait pu donner un bric-à-brac décousu alors que tout est parfaitement organisé mais l’on suit sans mal des aventures extraordinaires qui ne nous le paraissent pas tant que cela à la fin du livre.

J’ai aimé la poésie en filigrane, les questions de société ou personnelles posées, les évocations discrètes mais bien réelles de l’emprise et de la dépression. Le sujet de ce roman fantastique pouvait me sembler léger au départ mais je salue la belle écriture, à la fois moderne et cultivée, de l’auteure qui nous fait découvrir, en prime, toute la culture japonaise liée aux mythes et aux légendes.

Je vous incite à découvrir cet univers et cette autrice ; au pire, vous aurez voyagé au pays du soleil-levant sans billet et sans risques.

Ressenti personnel : Je me suis plongée avec délice dans ce roman où le rêve vient se mêler à un réel difficile, l'allégeant ou y ajoutant son poids. Je ne suis pas une grande amatrice de romance, et pourtant j'ai beaucoup apprécié cette partie de l'intrigue. Je me suis retrouvée complètement investie dans l'histoire, vouant ma sympathie, mon admiration, ma haine et mon agacement aux différents personnages. Cette lecture m'accompagnait en pensée même lorsque je faisais autre chose : une lecture assez addictive, donc.



Visuel : La couverture est juste magnifique et s'accorde bien avec le contenu du roman et les émotions qu'il procure, je trouve. L'intérieur du livre est très joli également : les petits dessins de branches de sakuras en tête de chapitre participent à l'immersion dans l'univers. Je regrette quelques défauts d'impression qui ont gêné ma lecture, mais je suppose qu'il ne s'agit que de mon exemplaire : j'ai dû jouer de malchance XD



Style : Une plume fluide qui sait se faire discrète pour nous laisser apprécier l'histoire, tout en ajoutant sa touche de poésie. Certaines formulations m'ont agréablement surprises et m'ont décroché un sourire (j'adore avoir ce genre de réaction dans mes lectures... et là je regrette de ne pas avoir noté d'exemples au cours de ma lecture XD ).



Intrigue et personnages : Les côtés réaliste et fantastique se mêlent en un équilibre bien maitrisé. Les phases de rêve offrent une pause agréable dans le quotidien étouffant (aussi pour le lecteur) de l'héroïne, quotidien dont on suit pourtant l'intrigue avec tout autant d'intérêt.

J'ai apprécié le traitement des différents personnages : je les ai trouvés très réalistes (sauf pour les personnages à caractère surnaturel, évidemment XD), j'y reconnaissais presque des personnes de la vie réelle avec des côtés attachants et d'autres très énervants (sauf un certain personnage qui ne mérite que haine et mépris... vous verrez XD ). Le personnage principal n'a rien d'un héros typique, évidemment, mais elle est très forte et attachante. On peut s'y identifier par plusieurs aspects et, malgré ses nombreux problèmes, elle est loin d'être inactive. Elle ne m'a énervée qu'à une seule reprise (je ne dirai pas où pour ne pas spoiler XD), mais c'était parfaitement justifié par l'intrigue et son état psychologique. De toute façon, elle était pardonnée d'avance ^^

Les thèmes traités sont parfois très durs (chômage, burn-out, dépression, relation toxique...). Sans être experte en la matière évidemment, j'ai à nouveau trouvé leur traitement à la fois réaliste, subtil et même poétique. Les images utilisées me semblaient pleines de justesse et m'ont pénétrée d'une nouvelle compréhension sur ces sujets.



Le seul point qui m'ait un peu déçue est la fin. Je la comprends : elle est logique et satisfaisante, au fond, mais après avoir été si immergée dans l'histoire, une partie de moi semblait en attendre un peu plus (je ne saurais dire quoi... donc prenons ceci comme un ressenti tout à fait personnel et injustifié XD ).



Voilà voilà ^^ Je recommande chaleureusement la lecture de ce livre : une lecture rafraichissante, très différente de ce que j'ai l'habitude de lire en SFFF, notamment grâce à un savant équilibre entre intrigue réaliste et fantastique, et entre mystère et romance, ainsi qu'une lecture addictive et dans laquelle on plonge pleinement.

Entre rêve et réalité, Japon et France, il y a "un pétale par sourire".

Nous faisons la connaissance d’Héloïse l’aînée d’une famille qui va s’installer avec sa mère(Flo), son frère (Martial) et sa sœur(Aline) dans une maison presque pour une nouvelle vie on va dire.

Héloïse cherche du travail et va devoir se confronter non seulement aux siens (Aline qui est juste imbuvable parfois, le frérot c’est le désert), également à Christophe (un co*** avec qui sa mère sort)et enfin à une entité surnaturelle…

Même si le récit reste très linéaire, la construction est géniale avec des entrechapitres qui étendent l’univers et qui nous permettent de faire plus ample connaissance avec Izokiyo.

Le rythme est plutôt lent, le fil rouge est dévoilé assez vite et on se demande comment Héloïse va réussir à délivrer le yōkaï de sa malédiction !

Le vocabulaire est riche, mais pour ma part compréhensible, j’aime bien et il se prête à cet univers onirique.

Parlons-en d’ailleurs ! L’univers est très japonisant, que ce soient les références, l’intrigue, l’histoire autour du « raiju », les recherches bien sûr effectuées par Héloïse, et ce n’est une surprise pour personne, j’apprécie énormément et je sais que ça peut plaire ! C’est un fantastique qui change de ce qu’on a l’habitude de voir, avec les noms, l’Histoire Japonaise et finalement toute la mythologie d’un pays qu’on connaît très peu. Ne vous y trompez pas, vous serez bien en territoire français, mais… pourquoi y a-t-il donc un sakura ici ?

J’ai particulièrement apprécié l’histoire, qui sort vraiment du lot, ce n’est pas une romance nian nian ou dégoulinante et on a envie de s’endormir et d’être à la place d’Héloïse. Oui parce que bon, j’ai eu beaucoup de mal avec elle et avec Christophe, je préférais Izokiyo en fait ! J’ai moins aimé justement les passages vers la fin avec lui, l’ambiance devenait anxiogène, je voulais retourner près du sakura !

J'ai eu beaucoup de mal à accrocher avec "Héloïse", entre mon envie de la secouer et de la tirer vers le haut alors qu'elle préfère creuser un trou x') ! Heureusement qu'à la fin elle se révèle...dans tous les sens du terme !
Lien : https://www.facebook.com/la...

J'ai adoré ce roman qui nous offre un choc des cultures assez original ! Qui aurait vu un Yokai dans le Nord de la France ? Sa plume est belle, soignée et pleine d'émotions. Des personnalités hautes en couleur, une héroïne blessée qui va devoir apprendre à se relever, une famille au bord du gouffre et l'espoir au bout du tunnel. Je recommande à 100 % !

Une expérience de lecture unique et émouvante



Ce récit initiatique emporte Evana, ainsi que le lecteur, dans un univers aux accents oniriques. Trois parties dépeignent trois ambiances et intrigues différentes : trois étapes capitales dans le voyage d'Evana en quête de soi et de liberté.



L'autrice mêle habilement ces thèmes forts à une forme travaillée : un style poétique et musical - dont j'ai aimé réciter certains passages tout haut pour en apprécier les sonorités - et des jeux sur les mots forment une ambiance toute particulière.



J'ai été émue par la personnalité d'Evana, ses rêves, ses rencontres, ses épreuves, mais aussi ses combats.



Je ne peux que saluer le travail éditorial : la mise en page, la couverture, l'album musical co stituant la bande originale du livre... Le tout permet de se plonger pleinement dans cette expérience de lecture unique.

Une histoire à la fois profondément ancrée dans la réalité (et pas la plus douce) et le fantastique. On suit l'histoire d'Héloïse, qui emménage avec sa famille dans une maison dont le jardin contient un magnifique cerisier japonais.

Dès le début, Héloïse est attirée par cet arbre, qui a le don de l'apaiser et de lui faire oublier les complexités de sa vie.



Ce cerisier est loin d'être ordinaire : en son sein est emprisonné Izokiyo, un Yokaï, un "Dieu" issu du folklore japonais. Et leurs destins à tous les deux sont liés, chacun va aider l'autre dans le combat de ses propres démons.



Ce que j'ai aimé, c'est justement cet alternance entre une réalité qui m'est très familière, avec des personnages qu'on pourrait croiser au quotidien, et ce fantastique qui s'intègre parfaitement à l'histoire. On a tous envie d'avoir un Izokiyo qui nous offre des fleurs de sakura et nous aide à affronter nos peurs et doutes. Mais on a aussi tous envie de mettre Christophe dehors à coups de pieds où je pense.



En tout cas, une très chouette lecture, que je recommande fortement!

J’ai acheté la version numérique de ce livre il y a quelques temps. Je suis et côtoie l’auteure sur les réseaux sociaux et différents sites depuis belle lurette et j’ai eu vraiment envie de connaître son univers.

J’ai commencé Un pétale par sourire avec une certaine appréhension : adepte de polars et de thrillers noirs très noirs et détestant tout ce qui a trait au fantastique, ce n’était vraiment pas gagné ! Pourtant… oui pourtant. Une fois assimilés les « codes poétiques » inhérents à ce type de lecture (on ne va pas dormir ou pioncer, mais on sombre dans les bras de Morphée), je suis entrée dans l’histoire, me prenant d’affection pour Héloïse (même si j’ai eu envie de la secouer comme un prunier à de très nombreuses reprises) et ce livre, commencé hier soir (jeudi), a été terminé ce matin (vendredi).

J’ai trouvé le temps du roman assez lent mais d’un autre côté, fort nécessaire pour s’imprégner de l’atmosphère générale du livre. C’est une lecture que j’ai appréciée, un premier livre que je ne peux que recommander.

Chroniqueuse pour le blog Au coeur d'une passion voici mon avis.

Un grand merci à Livresque éditions de leur confiance pour ce service presse atypique.

J'ai beaucoup aimé ma lecture mais je dois dire que le sujet abordé qui est la dépression l'est tellement bien fait que je me suis moi même sentie mal pendant ma lecture.

Lorsque que l'on commence cette histoire on ne peut le lâcher qu'une fois terminé. C'est prenant et addictif.

Héloïse est une jeune femme qui retourne vivre chez sa mère après avoir perdu son boulot. Elle emménage dans une nouvelle maison et aide sa mère à s'occuper de sa grand-mère ainsi que de son frère et sa sœur.

Elle cherche désespérément un boulot mais cela ne s'avère pas facile pour elle qui est actuellement fragile.

Je me suis très vite attaché à Héloïse qu'on a envie de tenir dans nos bras et parfois de secouer pour qu'elle se réveille un peu.

Mais sa dépression est tel que parfois elle a du mal à faire face même si elle donne le change devant sa famille jusqu'à l'arrivé de... Chut je ne peux rien vous dire.

On fait aussi la connaissance d'un yōkaï qui rend visite à Héloïse.

Il dormait depuis un moment et voilà qu'il se réveille sans comprendre pourquoi jusqu'à ce qu'il... Ha non non non je ne peux pas vous le dire non plus c'est un secret.

Il est très énervant a ne jamais rien vouloir révéler sur lui.

On fini par l'apprécier quand... Pour le savoir vous devrez lire le livre.

Et je me dois aussi de vous dire un mot dur le compagnon de la mère d'Héloïse.

C'est le genre d'homme que personne ne devrait jamais croiser ni côtoyer. Il est manipulateur et … Ha non encore une fois je ne peux pas vous en parler.

Enfin vous l'aurez compris c'est juste un être ignoble.

L'intrigue passionnante et bouleversante nous plonge dans les méandres de la dépression et de ses conséquences. Cela est tellement bien décrit que parfois on s'y perds nous même et que les émotions d'Héloïse finissent par être nôtre.

La plume fluide, magique et addictive de l'auteure nous entraîne au fil des pages dans un monde ou la beauté et la méchanceté ce mélange pour notre plus grand plaisir.

J'ai adoré la fin qui est juste celle que mérite notre héroïne.

Pour conclure je vous dirais juste de foncer lire cette romance particulière qui nous montre à quel point la dépression peut-être une arme pour les autres. Alors si vous aimez les romances avec une petite touche de fantastique ce livre est fait pour vous. Pour moi ce fut une très belle découverte qui m'a fait passé par tant d'émotions que j'ai mis de temps à me remettre de ma lecture. Un très bon moment de lecture.
Lien : http://aucoeurdunepassion.ov..

✒📖 Chronique 📖✒



Un pétale par sourire

Justine CM



80 % Fantastique

20 % Romance

Livresque Éditions

Isbn : 978-2-37960-146-0



▪Héloïse est totalement perdue entre sa vie personnelle déjà bien compliqué et ce Yōkaï qu'elle a accepté d'aider. Comment doit elle s'y prendre pour le délivrer ?

Pourquoi cette malédiction ?

Qui est il exactement ?

Ces questions et d'autres, elle devra se débrouiller seule, ou presque, pour leur trouver des réponses.

Et pour sa propre vie et celle de ses proches ? Comment arriver à sortir de cette situation sans causer plus de dégâts ?

J'ai été conquise par la magie de ce roman, par le mélange de légendes Japonaises et Comtoises. Je me suis retrouvé envoûté. Même si on ne peut rester de marbre devant la souffrance des personnes sous le joug d'un pervers narcissique. On a parfois tendance à oublier que la personne sous emprise n'est pas la seule victime....

Et en ce qui concerne le côté romance, n'ayez crainte si vous êtes comme moi, pas fan.... On en est pas non plus barbouillé. La part de romance est là, on ne peut la nier, mais le livre n'en transpire pas non plus.

▪Ce premier roman est vraiment bon et je le conseil vivement aux amateurs de légendes.

Les persos sont attachants. Certains sont à secouer de tant à autre.... J'ai seulement voulu en tuer 2 . Mais malgré ce qu'ils sont on a toujours pas le droit il paraît.... 🤣

Chapeau bas à l'autrice et bonne lecture à tous 😽


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Un Pétale par Sourire, c'est un roman bouleversant, qui aborde de véritables sujets de société, tout en nous faisant découvrir un univers fantastique unique, qui nous conte des légendes pleines de magie, de poésie et d'émotions d'une puissance magistrale !
Lien : http://elo-dit.over-blog.fr/..

Le commentaire de Cathy :

Je viens de passer un très bon moment de lecture en lisant cette anthologie. Ce que j'ai le plus apprécié, c'est que chaque nouvelle que j'ai pu découvrir est écrite par des auteurs différents ce qui m'a permis de voir le même thème abordé sous divers styles d'écriture et sous des facettes différentes. Sorcières bienveillantes, démoniaques, guérisseuses ne sont qu'une infime partie des personnages que vous découvrirez si vous décidez de vous lancer dans cette lecture. Certaines nouvelles m'ont plu plus que d'autres, je suis sûre que tout le monde peut trouver son bonheur avec cette anthologie.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...

Evana est une lecture comme on n'en lit pas tous les jours !



Mais c'est une très belle surprise pour ma part ! J'ai été totalement conquise par la plume de l'autrice, la poésie de ses mots, les couleurs et les rêves qui papillonnent entre les lignes. Pour autant, l'histoire aborde des thèmes très sombres, avec talent ! Le livre prend des allures de conte et si la structure m'a paru un brin répétitive dans la partie trois, ce n'est que pour mieux en montrer et exploiter les nuances. Les antagonistes cherchent à chaque fois à imposer leur "vérité" à Evana, mais dans un contexte, une façon de faire et avec des objectifs différents à chaque fois, ce qui dresse au final un portrait très large et concret à la fois de notre société et de la nature humaine. Certains personnages sont par ailleurs un peu caricaturaux (comme dans les contes), mais c'est justement ce qui fait leur force car j'ai reconnu en elleux tant de comportements et de caractères que je côtoie au quotidien qu'iels n'en sont que plus réels encore à mes yeux. Cette même structure, d'une partie à l'autre, est aussi ce qui permet au personnage principal d'évoluer, de grandir, de s'envoler... Je ne savais pas à quoi m'attendre en lisant Evana, et je n'aurais jamais cru lire une telle histoire, mais je n'en regrette aucune page !

Ce livre a été un coup de cœur auquel je ne m'attendais pas tout à fait !

Si je savais par avance que l'autrice avait mis toute son âme dans le roman et qu'il serait sans doute très sympa, je ne pensais pas que son univers me parlerait à ce point.

Et il faut franchement expliquer que ça tient du miracle, compte tenu qu'ordinairement je suis plutôt team torture, mysticisme et tacos saveur viande humaine dans mes lectures... Mais voilà, je voulais tenter la plume de Justine CM et c'est un pari qui a payé !

Eh oui, je suis ordinairement indifférente à ce genre de récits poétiques doux ! Mais le style magnifique et la découpe du récit en trois parties créent ici une œuvre à la fois douce à savourer, efficace dans ses enseignements et rapide à lire.

D'abord conte initiatique, puis morale presque baroque et enfin dystopie céleste, Evana varie sacrément dans les paysages et les ambiances rencontrées, le tout dans un style si sensible et intime que j'ai hâte de le retrouver ailleurs !

Cette histoire c'est un peu les coulisses, le point du vue de la Créature dans Frankenstein.

C'est une réécriture moderne et féminine de cette oeuvre culte!



Plein de sujets très actuels sont mis en avant, comme la manipulation mentale, le male gaze, les relations toxiques, car Evana est un créature qui s'éveille a la conscience sans aucun à priori, vierge de toute connaissance et devant se construire et apprendre à travers le regard de Professeur, son créateur.



Elle doit apprendre, mais sans poser trop de question, écouter, absorber, sans faire preuve d'esprit critique, elle une "pantine" liée au cordon de son concepteur, devant jouer la pantomine qui lui est dictée.



Dans l'idée j'étais totalement partante, un retelling de Frankenstein avec un point de vue féminin, j'étais à fond!

(Pour ceux qui auront la ref, le début ça m'a un peu fait penser à la série TV Dollhouse.)



Malheureusement la plume n'a pas fonctionné sur moi, si au début ça ne m'a pas dérangé plus que ça, j'ai trouvé le registre utilisé pesant, manquant de fluidité et preant le contre point de l'onirisme de la narration.

Cela donnait au côte poètique un côté mécanique, qui s'il était volontaire a rendue ma lecture saccadée et peu naturelle.



J'ai aussi eu du mal à m'y retrouver au niveau des enjeux, de suivre un fil sans y trouver de noeuds pour capter mon attention.



En Bref: une lecture avec une bonne base si vous aimez ce qui touche à Frankenstein et à la manipulation mentale.

S'il n'a pas fonctionné sur moi je suis persuadée que c'est un titre qui trouvera son public et qui fait définitivement sortir de sa zone de confort!