K.D. Edwards

Que chacun sache que je suis dorénavant, par la réalisation de ma destinée, la voix et la volonté du trône de Soleil. Je suis un Arcane, membre de l’Arcanum. Je suis le soleil de l’Atlantide.

« Je crois que les gens se rendent beaux. Je suis d'avis que notre apparence n'est qu'un croquis et que c'est notre beauté intérieure qui donne du relief et de la matière à cette image»

𝑭𝒊𝒏𝒂𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕, 𝒊𝒍 𝒎'𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒑𝒑𝒂𝒓𝒖 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒂 𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒍𝒂 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒅𝒊𝒑𝒍𝒐𝒎𝒂𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒆́𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒅𝒆 𝒑𝒍𝒐𝒏𝒈𝒆𝒓 𝒔𝒂 𝒑𝒆𝒕𝒊𝒕𝒆 𝒕𝒆̂𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒏𝒂𝒓𝒅 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍'𝒆𝒂𝒖 𝒅𝒆𝒔 𝒄𝒉𝒊𝒐𝒕𝒕𝒆𝒔.

— C’est marrant, on dirait que t’as pas peur que je t’en colle une.

Je laisserais un chaos de flammes m’emporter dans son chant dévastateur. Plutôt crever que de revivre ça, que de me retrouver désarmé, outragé.

Finalement, il m'est apparu que la solution la plus la solution la plus diplomatique était de plonger sa petite tête de c.nnard dans l'eau des chiottes

Même si certains de ces rêves se déroulaient à la frontière du cauchemar, je ne me sentis jamais en danger ni angoissé. Dans chaque scénario, j’étais contenu. Par un blouson chaud. Par une ceinture. Par la chaleur humide de l’été.

L'art du vol, le vrai, n'a rien à voir avec l'expérience dépeinte dans les bandes-dessinées. C'est un exercice effrayant, extrêmement dangereux, pataud et rude.
Le jour, on se mange des coups de soleil ; la nuit, on se gèle les miches. Respirer devient un défi. On voit trouble - surtout quand, comme moi, on oublie toujours ses lunettes d'aviation. Sans parler de l'action étrange de la gravité sur le corps, qui nous donne l'impression d'être une marionnette aux fils cassés. Oh ! et les insectes. On se retrouve avec des bestioles plein les dents. Un jour, une abeille m'a piqué dans la gorge.

— Sais-tu ce qui se passe dans ton corps quand tu as peur ? Tu transpires, ton rythme cardiaque s'accélère, ton niveau d'adrénaline grimpe. Sais-tu ce qui se passe quand tu es en colère ? Transpiration, palpitations, adrénaline. C'est la même force, Addam. De l'énergie et de la volonté en barre. Sers-t'en. Danse avec la peur au ventre, danse avec la rage au cœur, danse avec moi.

Je refusais de voir le monde réagir à mon pouvoir ; je voulais le voir réagir à ma personne.

- D'accord, un inconnu avec une vraie tête de méchant te propose des bonbons. Qu'est-ce que tu fais ?
L'enfant exécuta une série de pseudo-gestes d'arts martiaux tout en arrachant adroitement le paquet de bonbons invisible des mains du méchant.
- J'apprécie l'honnêteté de tes priorités, dit Brand. Entendu. Je t'entraînerai.

J'ai autorisé Max à boire un verre de vin toutes les quatre-vingt-dix minutes.
- Tu as précisé la taille du verre ?
- Eh merde ...

- Tu n'aurais pas gardé des survivants à interroger, par hasard ?
- Pourquoi ? Pour leur donner une occasion de me poignarder par surprise au moment où je fais ma danse de la victoire ?

Dans un déploiement de magie sans précédent, et jamais réitéré depuis, les Arcanes avaient conjugué leurs efforts afin de téléporter des ruines humaines issues des quatre coins du monde. DU jour au lendemain, littéralement, ils ont érigé une ville hétéroclite, un genre de Gotham où se mêlaient des architectures toutes plus éclatantes les unes que les autres. Cette forêt d'immeubles a pris le nom de Nouvelle-Atlantide.

Les humains avaient même repris, sans le savoir, les noms de nos couronnes pour en faire un jeu de cartes mystique. Le Hiérophante, le Fou, le Diable, la Roue de la Fortune, la Tempérance, la Justice ... toutes ces figures existaient en chair et en os. On les appelle les Arcanes : vingt-deux femmes et hommes ancestraux, chacun doté de la puissance d'une nation entière.
Confrontée à notre monstrueuse magnificence, l'humanité a jugé que la démarche la plus prudente était de nous anéantir.

Mon Aspect s'éveilla dans une explosion solaire qui jaillit demes yeux. Jamais il n'avait été aussi éblouissant, même quandCiaran m'avait provoqué dans la boîte de nuit. Du feu! Du vrai fume courait sur les bras. La femme perdit l'équilibre, et une brèches'ouvrit dans leur barrière de Sacrefeu.
Brand attrapa ma main alors que les premiers ectoplasmes atteignaient le carrefour. Je le tirai vers moi.

Je suis toujours impressionné par les gens qui bâtissent leur avenir sur les os de leur passé plutôt que sur ses cendres. Cela offre des fondations plus solides.

« Tu peux fuir, Héros, mais tu ne peux pas te cacher. »

« Je lécherai tes souvenirs sur mes doigts, susurra-t-il. »