Citations de Kate Watterson (91)
C'était exaspérant de ne rien savoir du coupable. Pas de motif, pas de témoin oculaire, pas d'indice matériel... rien. C'était un fantôme, un spectre, une présence maléfique dans cette région magnifique. Aussi éphémère qu'une délicate toile d'araignée saupoudrée de rosée au matin. Approchez-vous, tout disparaît...
« Toute femme mérite un bon mariage, déclarait-elle souvent, mais en demander deux représente un défi au bon sens. »
Alexander St. James était sûrement plus dangereux qu’une fièvre pulmonaire.
— J'ai vu de la lumière.
Encore incrédule, Derek se leva et manqua faire basculer son fauteuil.
— Annie, que faites-vous ? Elle lui lança un regard de défi.
— N'est-ce pas la nouvelle mode, pour se rendre visite ?
Il devait être victime d'une hallucination.
— Les jeunes filles ne rendent pas visite aux gentlemen. Si vous
voulez venir, passez par la porte d'entrée, avec un bataillon de chaperons !
— Je vois. Il y a une règle pour vous, et une autre pour moi. Vous avez
le droit d'entrer dans ma chambre par la fenêtre, mais je n'ai pas un tel
privilège ?
— Seigneur, Annie, vous le savez bien ! Thomas et Margaret savent-ils
que vous êtes ici ?
— Bien sûr que non. Derek blêmit.
— Ne me dites pas que vous êtes venue à pied ?
— Je pouvais difficilement faire demander la voiture, n'est-ce pas ? Ce
n'est pas loin, et je ne suis pas infirme.
Il posa sur elle un regard glacial et elle eut l'impression d'être
convoitée par un vautour. Il allait s'abattre sur elle et la dépecer à coups de
bec si elle ne se protégeait pas.
Est-ce que vous pourriez m'épargner vos postures de mâles? J'aimerais bien que ce ne soit pas le dîner le plus pénible du siècle. Ma journée a été longue.
Ne gâche pas le bonheur de ce jour en pensant à ce qui pourrait arriver demain.
- Et tes cheveux... j'ai essayé pendant des heures d'en définir la couleur. Cela aurait dû m'éclairer sur mes sentiments. Un homme qui passe son temps à philosopher sur les nuances d'une chevelure n'est pas dans son été normal.
- Ce n’est pas une maladie non plus.
- Non ?
Pour les hommes, l'amour représente la vulnérabilité. Quand un homme s'attache à une femme, elle prend une grande influence sur sa vie.
Cela les effraye, qu'ils l'avouent ou non. Ils aiment la passion mais ils évitent soigneusement l'amour. Lorsqu'un homme vous offre les deux, il vous fait le cadeau le plus fabuleux qui existe.
— Contrôler mon regard ? répéta-t-elle d'une voix étranglée.
— Vous avez l'air de vouloir lui transpercer le cœur de votre couteau. Cela provoquerait un grand désordre pendant le dîner !
— Vous êtes d'une beauté époustouflante, Brianna, et je vous admire quoi que vous portiez. Pourquoi croyez-vous que je vous ai épousée ?
Ce n'était pas du tout ce qu'elle avait envie d'entendre. Bien au contraire.
— J'espère que vous ne m'avez pas épousée uniquement pour avoir une belle femme à votre bras, Votre Grâce, répliqua-t-elle en agitant furieusement son éventail. Je suis une personne avant d'être un physique agréable.
Chaque fois que je pense à ceux qui se lèvent le matin pour se rendre à leur travail ennuyeux, et retrouver ensuite leur maison banale, suivre d'ineptes émissions de télévision tout en bouffant des saletés qui leur boucheront les artères et leur vaudront une mort heureusement prématurée, je suis content d'être moi.
Un monstre ou un homme.
Hélas, je crois être depuis longtemps l'un et l'autre. L'un n'exclut pas l'autre.
L'énergie du désespoir mène à d'intéressants partenariats.
- Il n'est pas lui-même....
Elle avait la gorge nouée.
- De fait, je préférais encore son ancien moi, et pourtant, je n'en étais pas particulièrement fan...
Les incertitudes de dernières minutes sont assez communes , et vous n'avez pas pris ce rendez-vous sans raison. Depuis que ma secrétaire m'a dit que vous aviez appelé , je n'ai pas arrêter de me poser des questions . S'agit -il du tuer des forêts du Nord , ou du rôtisseur ?
P67
Le corps était bien plus lourd qu'elle ne l'avait cru et , en dépit du drap dont elle s'était servie pour l'emballer , il avait laissé une traînée de sang écoeurante dans l'escalier. le poids mort , littéralement , qu'il fallait emporter dehors et enterrer. La planification de cet épisode n'avait pas été bien faiteP47
Il se souvenait de l’école primaire et du lycée avec une sorte d’acceptation nostalgique des privilèges liés à cette vie-là. Ses parents s’aimaient et, rétrospectivement, c’était une bonne chose qu’ils soient morts en même temps.
Le courant était coupé , mais cela arrivait souvent à cette période de l'année , et elle avait une lampe à kérosène. L'obscurité , c'était une chose , mais ce n'était rien par rapport au noir absolu qui régnait dans la forêt du nord par une nuit sans lune. Plus tard , elle allumerait sa lampe , mais pour l'instant cette obscurité la satisfaisait. Elle servait son objectif. Parfaitement immobile , le dos plaqué au mur , elle tendait l'oreille. Ses doigts serraient le manche de son couteau si fort que sa main lui faisait mal.
P25
Le couteau était dans sa main. Pas lourd - une lame d'acier légère , d'origine finnoise , incurvée , faite pour lever des filets de poisson , qu'elle avait héritée de son père à sa mort. Il y avait une pointe de rouille sur le bord parce qu'elle ne l'huilait pas autant que son père , mais cette lame était encore coupante comme la mort. Et la mort avait son rôle à jouer dans cette nuit glaciale.
P12
Excuse - moi , mais on est ici pour examiner un trou ?
Tu pourrais être un peu plus précis.
P12