AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Katherine Arden (567)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


L'Hiver de la sorcière

Un incendie vient de ravager la ville de Moscou. Le grand prince est fou de rage et les habitants exigent des explications. Tous cherchent un bouc émissaire et Vassia, dotée d'étranges pouvoirs, fait une coupable idéale. Le père Konstantin aiguillonne la vindicte populaire pendant que Vassia cherche à réconcilier le monde des humains et celui des créatures magiques. Ce dernier tome qui clôture grandement la trilogie. On ne s'ennuie pas une seconde. Vassia, devenue pkus mature, accepte son héritage de sorcière et découvre son histoire et devra faire un choix. Celui d'unir les deux mondes celui des humains et celui du folklore russe. Vassia devra affronter la bataille entre les Tatars et la Russie.(la bataille de Koulikovo) Elle va découvrir le linde magique de la dame de Minuit et découvrir ses origines. Vassia va aidé le monde des humains avec l'aide de L'Ours (un étonant rapprochement qui permet à Vassia d'apprécier ses pouvoirs) et Morozko bien sur.

Ce dernier tome plus sombre, plus mâture, la réalité de la guerre. On ne s'ennuie pas une seconde dans ce roman où le rythme est assez dense. Une trilogie qui m'a réconciliée avec la fantasy.
Commenter  J’apprécie          40
L'Hiver de la sorcière

Moscou est incendié, et Vassia est désignée coupable, car accusée de sorcellerie par le père Konstantin (encore lui…grrrrrr !). A deux doigts de finir brûlée sur le bûcher, elle parvient à s’en sortir, et avec l’aide de Varvara, servante de sa sœur, fuit vers la Minuit, porte d’entrée vers l’univers magique des Tchiorti, à la recherche du Roi de l’Hiver. Dans le monde réel, la guerre gronde, pendant que Tatars et Moscovites fourbissent leurs armes, sous l’influence de l’Ours, démon du chaos… Vassia parviendra-t-elle à unifier les deux mondes pour sauver la Rus’ du désastre qui l’attend ???

L’hiver de la sorcière vient clore l’histoire de Vassia Petrovna, de sa famille, de la Rus’ de Dimitri Donkoï, de la lutte entre anciennes croyances et religion orthodoxe. Comme les deux tomes précédents, j’ai adoré : la construction des personnages est vraiment progressive, et aboutie dans ce tome. Le mélange entre grande Histoire et folklore est parfaitement dosé, le style est emporté, encore une fois plein de poésie, et c’est juste fabuleux. Bilan : un vrai coup de cœur pour la trilogie de Katherine Arden, alors que ce style, mélange d’Histoire et de merveilleux, est très éloigné de ce que je lis habituellement.

Commenter  J’apprécie          41
L'Hiver de la sorcière

Je ne ferai pas le résumé de ce dernier opus pour ne pas divulgâcher votre possible lecture de cette « trilogie d’une nuit d’hiver », mais sachez juste que je l’ai adorée jusqu’à la dernière ligne avec même une préférence pour celui-ci.



L’histoire, les créatures qui l’habitent, l’héroïne, tantôt courageuse, effrayée, naïve ou frondeuse, sans compter les personnages qui l’entourent, ambigus à souhait. J’ai vibré, me suis énervée, ai senti mon petit cœur se serrer, les larmes monter et tout cela grâce à ce merveilleux univers. Je ne peux donc que conseiller cette série à tous les amoureux de l’hiver, des contes, des Fantaisies originales et des personnages forts, attachants et moralement gris.



❤️
Commenter  J’apprécie          20
L'Hiver de la sorcière

A la fin du second tome, Vassia échappait de justesse au bûcher. Les enjeux de ce troisième et dernier volet sont phénoménaux : au-delà du destin de Vassia, il y a aussi le sort de l'Ours et de son jumeau, le Démon du gel, ainsi que celui de tous les tchiorti de la Rus', et l'avenir même du pays puisque les Tatars sont sur le point de déferler sur Moscou...



Pour le coup, oublié l'ennui du second volet, on retrouve de l'action et le côté aussi un peu onirique du premier tome, avec, notamment, les chemins de Minuit, les brides d'or, et le sortilège qui affecte Morozko...



J'ai adoré voir Vassia adulte, vraiment adulte, et qui cherche désespérément une autre voie que celles de destruction qui semblent s'ouvrir à elle.



Vraiment, je suis très heureuse de m'être accrochée car cette sage finit en beauté !
Commenter  J’apprécie          70
L'Hiver de la sorcière

Ce troisième tome clôt magnifiquement la trilogie « Une nuit d'hiver » de Katherine Arden.

La Russie médiévale prend vie grâce au talent de l'auteure qui a su saisir l'esprit des contes slaves et nous embarquer dans une intrigue au rythme beaucoup plus soutenu que le tome précédent.

*

J'ai lu que ces trois tomes peuvent se lire indépendamment les uns des autres, mais je ne le conseille pas. Il y a vraiment une progression dans l'intrigue.

De plus, le personnage de Vassia évolue dans le temps. D'adolescente irréfléchie et spontanée, elle devient une jeune femme mâture et consciente des enjeux qui la dépassent.

« J'ai cueilli des perce-neige à la mi-hiver, j'ai choisi de mourir et j'ai pleuré pour un rossignol. Alors, j'ai épuisé ma prophétie. »

*

Le début du troisième roman reprend directement à partir de la fin du second tome.

Le lecteur entre ainsi directement dans l'action, sans aucun temps mort.





Le centre de l'intrigue repose sur plusieurs dualités : l'opposition entre les Russes et les Tatars, celle entre les chrétiens orthodoxes et les tchiorti, ces anciennes croyances païennes peuplées de créatures fantastiques, ainsi que celle opposant les désirs de Vassia et ses obligations vis à vis de sa famille et de son peuple.

*

C'est dans un décor hivernal que nous suivons les aventures de Vassia, la fille d'un seigneur rural.

Cette jeune femme a bien mûri depuis le premier tome. Singulière et intrépide, cette héroïne est étonnante, remplie de contradictions, animée par la passion, la colère, la peur, « aussi sauvage que la mer... Et, tout comme la mer, pleine de mystères. »



« La vague est belle, dans la tempête,

Le ciel prodigieux, privé de ses bleus ;

Mais sachez-le, sur son rocher, la fille

Éclipse l'onde, la tourmente et les cieux. »

Alexandre POUCHKINE

*

Mais ce qui m'a le plus fasciné dans cette série, c'est le monde de l'invisible et de la magie que l'auteure a habilement tissé au contexte historique qui a précédé la bataille de Kulikovo en 1380.

L'auteure a particulièrement bien réussi à nous plonger dans cet univers, à la fois magique et cruel.

Le lecteur découvre la richesse de la culture et des traditions russes, de la mythologie slave, avec toutes ces créatures nées du folklore russe.

J'ai particulièrement aimé Soloveï, le fabuleux cheval de Vassia, le roi de l'hiver si ambigu dans ses sentiments, ou l'ours Medved son frère jumeau, impétueux et belliqueux.

De nouveaux esprits comme Ded Grib, l'esprit des champignons ou le bagiennik, le démon du lac, apparaissent.

« Il n'y a ni monstres ni saints, dans ce monde. Seulement une infinité de teintes tissées dans la même tapisserie, claires ou sombres. le monstre haï de l'un est l'être aimé de l'autre. »

*

Ce qui est également extrêmement bien réussi c'est la façon dont l'auteure traite de la religion.

C'est par le biais du prêtre Konstantin Nikonovitch que Katherine Arden illustre comment la religion peut faire partie intégrante de la vie pour certains, apportant bien-être, réconfort et apaisement, alors qu'elle peut être, pour d'autres, un tremplin pour asseoir son pouvoir et dominer les gens simples et superstitieux, en semant la peur et la haine dans leur coeur.

Fasciné par Vassia, le prêtre Konstantin est incapable de l'oublier. L'âme tourmentée, rongé par le désir et le dégoût de lui-même, aveuglé par l'ambition, il s'acharne à la détruire. Et pour cela, il a un don : celui de soulever les foules et manipuler les hommes crédules.

*

Bref, j'ai adoré le premier tome qui se différenciait de mes lectures habituelles par son univers fantastique inspiré des contes russes. Après un second tome un peu en dessous selon moi dû à une intrigue trop longue à se mettre en place, ce troisième et dernier tome est une stupéfiante chevauchée dans le monde de la magie et du rêve.

Malgré quelques petites imperfections, je ne peux que vous conseiller très fortement cette belle trilogie, surtout si vous aimez les contes, les légendes et l'univers du fantastique.

*
Commenter  J’apprécie          334
L'Hiver de la sorcière

Il était grand temps que je lise cette suite. J’ai essayé au printemps dernier, mais cette trilogie est taillée pour l’hiver et semble incongrue à toute autre époque.

Quelle épique conclusion que celle-ci ! J’ai adoré ce tome. Il a brisé mon cœur et exalté mon âme. Il m’a rappelé pourquoi j’aimais tant l’écriture de Katherine Arden, alors que le tome précédent, quoique bien écrit, me l’avait un peu fait oublier.

Ce tome est pour Vassia celui de la maturité. Dans le premier, nous l’avons connue enfant, nous avons découvert avec elle ses capacités et assisté à la formation de son caractère. Dans le deuxième, exaltée par sa toute nouvelle liberté, elle se croit invincible comme beaucoup de jeunes adultes. Mais dans le troisième… J’ai aimé cette Vassia devenue adulte. Elle fait toujours des erreurs, elle a gardé en elle ses idéaux de jeunesse, mais elle est aussi plus prudente, plus maligne, plus déterminée aussi. Les malheurs l’ont forgée.



La suite sur mon blog...
Lien : https://livropathe.blogspot...
Commenter  J’apprécie          20
L'Hiver de la sorcière

ChroniCe roman et la saga en entier sont une des plus belles lectures que j’ai jamais eues. Katherine Arden arrive à vous imprégner de la magie de ses mots. J’avais une hâte immense de commencer la lecture de cet ultime tome, et dès les premiers paragraphes, j’étais à nouveau là bas à m’émerveiller. Mais ne vous y trompez pas, j’ai terminé avec cette impression de vide, de manque alors que je venais de refermer le roman. C’est le signe à la fois que c’est un coup de cœur mais aussi qu’il faudra se remettre d’une si sublime lecture.



Moscou est en feu, semant la mort à tous les coins de rue, c’est Vassia qui va se retrouver à nouveau au milieu du courroux. C’est assez difficile de vous en dire plus, d’une c’est une trilogie et il faut absolument lire les deux premiers tomes avant celui-ci et de deux, si je vous raconte l’histoire, il n’y a plus grand intérêt à poursuivre.



J’adore la trame de l’histoire en général, l’auteure mêle à merveille, le folklore, le côté historique, et la poésie dont elle fait preuve pour les mettre en scène me laisse toujours comme sous l’emprise d’un enchantement. Il y a les personnages qui évoluent, s’affirment mais c’est une lecture qui est différente de toutes les autres. Les personnages sont haut en couleur, ils sont des allégories d’un monde tout en nuances, pas de démons pas de saints juste des perceptions et des ressentis qui se déclinent par milliers.



C’est aussi un récit sur la famille, ses liens, les parcours de ses membres. Vassia déterminait à obtenir plus que la place que la société lui concède. C’est un personnage tellement puissant et intense, qu’elle restera une des héroïnes que je préfère. Au début, naïve et sauvage, elle grandit et découvre la peur, le pouvoir qu’elle a sur les gens. Elle évolue et se retrouve à la croisée des chemins. Ses rencontres avec Morozko et Medved lui seront nécessaires pour trouver un équilibre et tout simplement avancer et se construire. Le père Konstantin étant toujours aussi important dans l’intrigue, j’ai adoré le détester. Katherine Arden expose la collision de deux mondes, c’est beau, chaotique, violent et pourtant on y retrouve une certaine poésie et beauté. La religion reste un des pivots de ce roman.



Pour ceux et celles qui attendaient un certain dénouement, c’est ici une des plus belles choses que j’ai pu lire. C’est impossible à décrire ni même à retranscrire, c’est une ode à l’amour que je vous laisse savourer.



C’est définitivement ma saga fantasy préférée, elle est tellement complexe, complète. La magie, le réel, tout se confond pour donner une lecture passionnante. Je ne sais pas ce que l’auteure écrira par la suite mais je suis déjà impatiente de pouvoir lire. Cette série ne quittera pas mon esprit de si tôt, je ne pense d’ailleurs jamais oublié Vassia et la Russie telle que j’ai pu la découvrir avec ce roman.



Je ne peux que vous conseiller vivement à lire cette histoire, à vibrer avec les personnages. La saga s’appelle nuit d’hiver et c’est la meilleure façon de décrire le rythme ici. C’est long et froid mais en même temps le lecteur est au chaud à patienter pour l’arrivée du matin et du soleil pour tout renouveler.



Une pure merveille, à lire absolument.que de Diana :




Lien : https://followthereader2016...
Commenter  J’apprécie          110
L'Hiver de la sorcière

C'est avec bonheur que j'ai retrouvé Vassia dans ce dernier tome (hélas) ... Rien ne lui sera épargné et c'est tambour battant que le récit se déroule. Ce dernier opus nous fait découvrir une bataille gigantesque entre les forces du bien, Morozko et les esprits issus de la mythologie slave, contre le féroce Medved, son frère jumeau si rusé.

J'ai beaucoup aimé l'insertion du monde de la magie dans le contexte historique et la bataille de Kulikovo en 1380.

C'est un véritable coup de cœur pour cette série que je vous recommande chaudement ;)
Commenter  J’apprécie          110
L'Hiver de la sorcière

Ce troisième et dernier tome est de loin le meilleur de la trilogie et je dirais même un coup de cœur. C'est un univers riche et cruel !



C'est un récit enrichissant, j'ai pu y découvrir les contes et le folklore russe.

La plume est poétique et le récit est plus rythmé, plus intense, plus prenant que les deux premiers tomes.

Les personnages évoluent au fil de la trilogie.

Ce sont des personnages nuancés ce qui apporte au récit une certaine réalité.

Les personnages sont vraiment percutants. Ils sont gris et finissent par remettrent en question leurs convictions par amour pour une fille, par amour pour une sœur, par amour pour une jeune fille dans les bois, par amour pour une sorcière.

J'ai ressenti tellement d'émotions que ce soit de la colère, de la tristesse, de la solitude, de la joie, de la fierté, de la compassion et de la haine (oui c'est fort mais c'est la réalité de ce récit au sein duquel la cruauté des Hommes est présente).

On assiste a une quête de soi et l'héroïne se trouve enfin dans ce dernier tome, elle assume son héritage et ce qu'elle est.



Dans ce tome on en découvre beaucoup plus sur le monde invisible, les enjeux de ce monde et les créatures qui y vivent ainsi que sur la magie et les pouvoirs dont ce peuple dispose.

Cette trilogie se conclut par un très beau message d'union, de vivre ensemble car c'est ce que souhaite notre héroïne : unir les peuples invisible et humain dans la Rus'.
Commenter  J’apprécie          00
L'Hiver de la sorcière

Que dire? Sinon que j'ai adoré cette saga!! J'avoue que au départ, je ne pensais pas la lire du tout, puis ce titre était au book club sur Livraddict en fin d'année dernière et j'ai eu envie de tester et depuis j'ai plus qu'aimé!!



J'ai adoré le folklore russe et les personnages, les paysages, l'ambiance. Tout est très bien dosé, c'est magique, poétique, fluide et magnifique!



J'ai trouvé quelques petites longueurs dans ce troisième tome, mais rien de méchant, la fin est juste parfaite! J'ai eu la gorge nouée à de nombreuses reprises mais l'auteure a su me surprendre de belle manière.



Je n'en dirai pas beaucoup plus, de peur de vous divulgâcher une partie de l'intrigue.



En bref: SAGA COUP DE COEUR
Lien : http://l-evasion-par-la-lect..
Commenter  J’apprécie          40
L'Hiver de la sorcière

J’attendais avec impatience que l’on termine la lecture de cette trilogie, tant je voulais connaître la suite des mésaventures de la jeune Vassia.



Dans le tome deux, nous l’avions laissée en fâcheuse position. Le suspense était présent et il est toujours préférable de ne pas traîner dans la lecture des trilogies dont l’histoire se suit.



Je ne ferai pas durer le suspense plus longtemps : je n’ai pas été déçue de ma lecture, ni du final gigantesque que nous a offert l’autrice.



J’avais apprécié le folklore Rus’, ses légendes, ses contes, ses tchiorti, ses démons et regretté qu’ils soient moins présents dans le deuxième tome. Chouette, ils étaient de retour, en force, dans le dernier tome, qui se trouve être aussi le plus mature, le plus sombre.



Vassia n’est plus la petite fille que nous avons rencontrée dans le premier tome, ni la jeune fille rebelle du deuxième, qui était encore un peu capricieuse, un peu gamine, qui manquait de maturité. Ici, elle a grandi dans sa tête, elle sait ce qu’elle veut, elle sait ce qu’il faut faire, sera moins téméraire, réfléchira un peu plus aux conséquences de ses actes, même si elle aura de nombreux doutes et se demandera si la voie qu’elle est en train de suivre ne causera pas sa perte.



L’autrice a bien mené sa barque, en tout cas, le niveau n’a pas baissé au fil des tomes, que du contraire, les personnages ont grandi, pris de l’ampleur, ont changé, nous ont montré une facette inattendue de leur personnalité profonde. Deux personnages surtout m’ont surpris là où je ne les attendais pas.



J’avoue avoir eu peur à un moment donné, quand Vassia affrontera l’Ours une nouvelle fois, car cela se terminait un peu trop vite à mon goût. Femme de peu de foi, que j’étais (chat souvent échaudé craint l’eau froide, en même temps) : le final sera vraiment à la hauteur de toute la trilogie !



En plus d’être addictif, de posséder des personnages intéressants, ni tout à fait blancs, ni tout à fait noirs (pour certains, ont hésitera jusqu’au bout), de parler de religion sans rien oublier de tout ce qu’elle peut impliquer (apaisement, haine, domination, pouvoir, superstitions), le récit se base aussi sur des le folklore Rus’ et sur des faits historiques. La bataille qui a lieu est véridique.



Certains des personnages évoluant dans ce récit ont existé. Voilà de quoi ajouter de la valeur à cette trilogie qui n’en manquait pas.



Une trilogie fantastique qui met bien en valeur le folklore de la Rus’, ses démons, ses croyances, la nouvelle foi qui progresse rapidement et qui relègue les anciennes croyances, celles du monde de l’invisible, aux rangs des fadaises à ne plus pratiquer. Le récit n’est jamais ennuyant, toujours intéressant et les personnages prendront de l’épaisseur en évoluant dans l’histoire.



Avec un final plus que réussi, qui amène les personnages là où ils le souhaitaient (et qui est leur place légitime), on peut classer cette saga dans les réussies et dans celles que je ne regrette pas d’avoir lues. Je suis même un peu triste de laisser les personnages poursuivre leur vie sans moi.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          250
L'Hiver de la sorcière

Bien que plus axé politique et beaucoup moins fantastique, le final explosif du précédent volet ne me laissait d’autre choix que de découvrir la conclusion de cette captivante saga. Le moins que l’on puisse dire c’est que j’en attendais énormément et je n’ai pas été déçu par le travail de Katherine Arden qui nous livre une conclusion épique et tout simplement magique.



J’ai été plus que joie de retrouver toute la magie et la mythologie russe effacée précédemment pour laisser place à la vie diplomatique de ces sauvages et froides contrées. Finalement, c’était le calme avant la tempête tellement L’Hiver de la Sorcière déborde de magie et de superstitions inspirées des contes et du folklore russe. J’ai adoré redécouvrir toute cette richesse et cette épatante diversité. Ainsi, j’ai pris plaisir à recroiser et à découvrir de nouvelles figures de toutes ces légendes qui n’ont cessé de m’émerveiller. D’autant plus que cette fois-ci, le mythe rencontre la réalité et j’ai été séduit par cet alléchant mélange de fantastique et d’historique parfaitement dosé et nuancé. Katherine Arden alterne ainsi entre légende et diplomatie à merveille et donne ainsi un véritable rythme à son roman et alors que j’avais décelé certaines longueurs dans le second chapitre, je n’ai pas vu le temps passer au cours de cette lecture qui m’aura diverti et fait voyager l’instant de quelques heures. Ainsi, l’univers se dévoile une nouvelle fois fortement développé tout comme ses nombreuses intrigues et autres complots politiques que j’ai apprécié suivre. Beaucoup de réponses sont apportées au lecteur et j’ai adoré la conclusion palpitante de ce volet. C’est simple, c’est haletant que j’ai parcouru les nombreux chapitres de ce dernier qui m’ont laissé plus que grisé et ébahi.

Autre point que j’ai aimé retrouver de nouveau reste l’importance du temps et de ses saisons que j’avais trouvé grandiose dans le premier volet. De nouveau l’alternance entre les glaçants hivers et les brûlants étés dynamise encore davantage cet œuvre et offre un contraste des plus saisissant et pertinent. C’est pourquoi, je n’ai cessé d’être bercé par la sublime plume de Katherine Arden qui se dessine, comme à l’accoutumée, des plus délicieuse et poétique à parcourir. Sans pour autant en oublier son style toujours aussi agréable et addictif qui démontre que l’auteure maîtrise à la perfection son sujet et offre une conclusion magistrale et bien plus qu’à la hauteur de ce que j’aurais souhaité. Je referme ce roman le cœur apaisé et lourd à la fois du fait qu’il m’a marqué d’une très belle façon et que je ne suis pas près d’oublier.



Outre la force de la plume de Katherine Arden, je dois cette imprégnation avant tout au personnage de Vassia qui m’aura convaincu de part en part de cette série. Une fois n’est pas coutume, j’ai adoré l’élévation conséquente et pertinente de cette héroïne au courage infaillible et indomptable et pourtant si forte et fragile à la fois. C’est vraiment un personnage entier et même si je me répète, il est important de signaler que cette dernière brille par ses doutes et ses faiblesses et que celle-ci n’a cessé d’être mise à mal par les choix et la direction prise par l’auteure qui ne sera pas des plus tendre envers son personnage. De ce fait je l’ai trouvée encore plus émouvante et attachante dans ce tome et je ne suis pas prêt d’oublier ce petit bout de femme si singulier qui se dévoile être l’élément central de ce vaste et dense stratège. D’autant plus qu’il m’a semblé que l’intimité que celle-ci partage avec la partie mythologie de cette saga n’a jamais été aussi mis en valeur et magnifiquement sublimé. Par ailleurs et comme l’a justement souligné Tachan dans une de ses chroniques, il est vrai que notre héroïne a une grande part de féminisme en elle qu’il est aussi important de le mettre en avant. Cependant, je dirais qu’au delà de Vassia, les plus grandes figures de ce roman sont des femmes et c’est finalement toute la série de Katherine Arden qui tend à se dévoiler féministe.

Bien évidement, il m’aurait été impossible de rédiger cette chronique sans évoquer une dernière fois Sacha qui m’a fortement ému dans ce volet. Fondamentalement, celui-ci reste le pilier et le repère de notre héroïne et bien que certaines divergences persistent entre eux, l’amour fraternel et sincère qui les lie a tout simplement fait écho en moi. Par ailleurs, bien d’autres moments sont dédiées à l’importance et la place de la famille et j’ai trouvé cela des plus fédérateur.



Ce troisième tome se dessine être le point culminant et une incroyable jonction des deux précédents volets. Ainsi, Katherine Arden nous offre et livre ce qu’il y a de mieux dans chacune de ses œuvres et apporte un récit oscillant entre fantastique et historique à merveille et dont la limite entre la réalité et la mythologie est si fine qu’elle m’a parue bien souvent invisible, magique pour ainsi dire !
Lien : https://mavenlitterae.wordpr..
Commenter  J’apprécie          20
L'Hiver de la sorcière

Les meilleures choses ont une fin, et il m'a bien fallu terminer ma 3e lecture de la Trilogie d'une nuit d'hiver.



Une fois de plus j'ai erré sur la route de la minuit, et une fois de plus je suis passée par tout un panel d'émotions.

J'ai été émerveillée, j'ai versé des larmes, j'ai tremblé, j'ai ressenti le vent et le galop d'un oiseau de feu, j'ai souri devant Deb Grib le petit esprit des champignons.



Un 3e tome où Vasya a mûri : grandie par les épreuves, ayant découvert le terrible à payer pour obtenir le droit de faire des choix. Mais sa route reste longue à parcourir pour trouver sa véritable place.

Où Morozko et Medved révèlent plus que jamais leurs failles qui les rendent si fascinants et complexes comme personnages.

Où l'on découvre encore plus Sacha, et le petit garçon qui se cache encore à l'intérieur du jeune moine.

Où les Hommes et les Démons vont devoir plus que jamais interroger leur relation torturée.

Et où dame Minuit, fidèle à elle-même, est toujours aussi ambivalente.



Une conclusion magistrale pour une trilogie que j'aime encore plus au fil de mes (re)lectures !



Il est temps de quitter encore une fois Vasya, Morozko, la Rus' et les esprits qui la peuplent. Mais je sais que je les retrouverai l'hiver prochain.
Commenter  J’apprécie          20
L'Hiver de la sorcière

Une fin en apothéose !



La saga dans son ensemble n'a pas été un coup de cœur. Néanmoins, ce dernier tome met la barre très haute : plus guerrier, plus politique, il apporte enfin de vraies réponses à nos questions sur Vassia, sa famille et leurs réelles origines.
Lien : http://lesmotsdemahault.blog..
Commenter  J’apprécie          40
L'Hiver de la sorcière

La conclusion de cette trilogie est un véritable feu d'artifice !

Nous avions laissé Vassia entre la vie et la mort, perdue sur les chemins de la Minuit, à la fois plus puissante et plus fragile que jamais. Nous avions laissé le monde des hommes sens dessus dessous, les velléités d'indépendance de la Rus coupées nettes par une armée mongole venue réclamer son dû, les luttes de pouvoir faisant trembler le royaume sur ses fondations. Et nous avions laissé le monde des faes au bord de l'extinction, la nouvelle religion repoussant ces créatures du folklore toujours plus loin dans l'oubli.



J'ai dévoré ce tome en trois jours. Tous les fils rouges qui avaient été entamés dans les deux premiers volets se recoupent, s'entremêlent pour donner à cette histoire toute sa profondeur.



J'ai même été ravie de voir la relation entre Vassia et Morozko s'enrichir. Ils ont un lien complexe qui va bien au-delà de la romance, entre désir, admiration réciproque, défiance, peur de perdre sa liberté, d'être vulnérable… Leurs émotions contradictoires sont très bien rendues et donnent du piquant et du réalisme à cet amour de conte de fées.



D'ailleurs, bien d'autres personnages s'étoffent, et notamment Konstantin. Avec le recul, je le définirais comme un anti-Vassia : c'est un homme, elle est une femme ; il est chrétien et elle est païenne ; il soutient l'Ours, elle est du côté de Morozko ; il est unanimement considéré comme beau, elle est décrite comme étant loin d'être un canon (bien que dégageant un quelque chose indéfinissable) ; il est dans la force de l'âge, au sommet de son influence et elle n'est qu'au début d'une vie de femme, destinée à n'avoir aucun pouvoir social ; c'est quelqu'un de profondément dogmatique et elle est viscéralement empirique. Deux systèmes de pensée, deux croyances et deux manières d'être s'affrontent avec ces deux personnages.

De même que s'affrontent les deux frères des légendes russes : l'Ours et Morozko incarnent des forces de même nature, et pourtant opposées. Complémentaires, et pourtant se déchirant.



J'ai été ravie de découvrir les contes et légendes de la Russie aux côtés de ces personnages de papier, d'en apprendre plus sur la formation de ce formidable empire.



Quelques petites facilités scénaristiques m'ont tout de même gâché le plaisir de la lecture.

Mais je garderai un très bon souvenir de cette histoire pleine de mystères et de magie...
Commenter  J’apprécie          50
L'Hiver de la sorcière

Après le quasi coup de cœur qu’avait été pour moi le second tome, j’avais vraiment hâte de découvrir le final de la Trilogie d’une nuit d’hiver, de Katherine Arden. Dans L’hiver de la sorcière, on retrouve Vassia aux prises avec une foule de moscovites en colère suite à l’incendie qui a ravagé la ville, colère que le prêtre Konstantin attise de sa haine envers la jeune fille. Vassia doit fuir pour échapper au bûcher…



C’est l’occasion pour l’autrice de nous ramener hors de Moscou, par la voie des ténèbres mais pas que. Retour aux plaines couvertes de neige immaculée, aux étendues sauvages pleines de mystère mais aussi de danger. Car pour sauver Vassia, le Roi de l’Hiver a dû pactiser avec l’Ours, et la fugitive a désormais du mal à trouver des alliés. En quête de Morozko sur la route de la Minuit, où le temps et les distances sont faussés, elle fera différentes rencontres qui la mèneront sur le chemin de sa destinée.



L’un des points forts de ce troisième tome naît de l’opposition entre le paganisme et l’orthodoxie. Dès le premier tome, Katherine Arden nous laissait entrevoir le monde des esprits invisibles issus des contes et des légendes russes. Dans le second, elle faisait la part belle aux clochers et à la religion orthodoxe. Ici, c’est de la cohabitation de ces deux mondes dont il est question et les enjeux sont énormes. Car si la guerre menace en effet, elle n’oppose pas seulement la Rus’ et l’ennemi rassemblé à ses frontières, mais aussi le monde des hommes et celui des tchorti. Les deux intrigues cohabitent et convergent si bien.



Le second réside dans les personnages que l’autrice nous propose, des personnages forts et originaux, comme on en rencontre somme toute assez peu. Vassia, pour commencer. La petite fille rebelle, éprise de liberté, qu’on avait rencontré dans le tome 1, a bien changé. On la voit écartelée entre deux mondes, lutter contre sa destinée, pour finalement accepter qui elle est, ses pouvoirs, la part d’obscurité en elle. Elle fait des choix, se trompe parfois, mais toujours se relève, portée par cette humanité si touchante. Il y a aussi les démons jumeaux et antagonistes, Morozko et Medved, auxquels l’autrice a su donner tant de substance qu’on a parfois bien du mal à ne pas les considérer comme des créatures de chair et de sang, et tant d’autres…



L’hiver de la sorcière est une conclusion magistrale à une trilogie qui nous emporte dans le folklore de la Russie médiévale. C’est tout à la fois dépaysant, magique et épique. Un véritable coup de cœur que je recommande chaleureusement à tous les amateurs de folklore et d’histoire. Un roman trépidant pour conclure une fresque spectaculaire.
Lien : https://etemporel.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          80
L'Hiver de la sorcière

Ce troisième et dernier opus de la trilogie est la suite immédiate du roman précédent. Dans une Moscou dévastée par un incendie, la colère de la foule est attisée par le prêtre Konstantin qui l’incite à punir Vassia en l’envoyant au bûcher. Mais l’homme d’Église lui-même a pactisé avec l’Ours, un des tchiorti les plus puissants et les plus dangereux…



Toute une partie du roman relate le voyage de Vassia dans un monde à la fois merveilleux et inquiétant, où le temps et les distances sont très différents de notre univers, et habités par des esprits. Le lecteur est plongé dans un conte empreint du folklore russe, mystérieux et fascinant. Vassia y retrouvera Morozko, le dieu de la Mort si étrange, mais aussi d’autres tchiorti symbolisant la nature ou les peurs des hommes. C’est un des meilleurs moments du livre !



Son retour dans le monde réel oblige Vassia à s’impliquer dans les confits des hommes, dans un contexte historique où le Grand-Prince de Moscou cherche à s’affranchir de la tutelle des Mongols. L’auteure arrive à mêler la magie des tchiorti avec l’Histoire. Les esprits craignent les hommes, mais ils en ont besoin pour exister. Si les humains ne font plus d’offrandes aux êtres surnaturels, ceux-ci disparaissent… Or les cloches des églises sonnent, et les hommes oublient les tchorti. Quant à Vassia, elle s’est révélée être une sorcière, et elle est menacée dans ce monde qu’elle veut pourtant aider.



Le dernier épisode relaté dans ce livre exprime sans détour que certains esprits des contes sont l’allégorie des peurs des hommes : crainte de la mort, de la noyade, du feu… tandis que d’autres sont le reflet du paganisme dans une Russie encore très marquée par les vieilles superstitions et les récits merveilleux.



Avec ce récit, le lecteur voyage dans la Rus' médiévale, partagée entre des campagnes sauvages et une jeune ville de Moscou, entre les anciennes croyances et le christianisme orthodoxe, entre la nature et un monde féodal qui se structure.



Ce roman offre une belle conclusion à une trilogie dépaysante, qui réussit avec brio à faire revivre un folklore et des événements historiques que nous connaissons mal en Occident.


Lien : https://feygirl.home.blog/20..
Commenter  J’apprécie          252
L'Hiver de la sorcière

« J'ai entendu dire que ton arrière-grand-mère était entrée dans Moscou sur un cheval magnifique, aussi gris que l'aube. Peut-être qu'elle aussi voyait les tchiorti, tout comme toi et moi. Peut-être qu'il y a quelque part d'autres chevaux comme Soloveï. »



L’hiver de la sorcière, Katherine Arden (tome 3 de la Trilogie d’une nuit d’hiver) @arden_katherine @editionsfolio



Et voilà le dernier volet qui vient clore cette incroyable trilogie: et quel récit! Je serais presque tentée de dire que c’est le meilleur des trois romans 🤩 le premier était une belle découverte, le second une suite pleine d’aventure, mais le troisième 🙌🏼 le troisième 🙈



Je ne souhaite rien révéler d’essentiel pour laisser le plaisir de la lecture et de la découverte… mais je peux donner quelques mots clefs comme passionnant, surprenant, époustouflant, prenant, plein d’aventure et de révélations… une vraie pépite 🌟



« «Qui sait?» répondit Polounotchnitsa. La démone se laissa glisser de sa branche, toucha gracieusement le sol. « Pas par ici, en tout cas. Mon domaine n'est pas fait de jours ou de saisons, mais de minuits. On peut y traverser le monde en un instant, tant qu'il est minuit là où l'on va. Ou, plus probablement, mourir ou perdre la raison en essayant. »



Il y a toujours l’univers des contes et du folklore russe qui sert de cadre, de base au récit…



« ... la courageuse Maria vola le foulard magique de Kachtcheï pour le donner à Ivan en cachette. Celui-ci se mit en quête de la baba Yaga, pour avoir le plus beau cheval du monde. La rivière de feu était immense et terrifiante, mais Ivan la traversa en agitant le foulard de Kachtcheï et en galopant à travers les flammes. »



Mais il y aussi la place de la religion dans la Russie de l’époque, face aux croyances et coutumes ancestrales; il y a une base historique également que vous découvrirez surpris dans les notes à la fin du livre, une réflexion sur les femmes et leur place dans la société… ce livre est riche, foisonnant, envoûtant!



« L'Ours, le prêtre et sa sœur: voilà tout a qu'elle pouvait voir. »



J’ai tourné la dernière page à regret, mais l’esprit bouillonnant de ce récit sauvage et enivrant, la tête pleine d’images, de créatures, de folles chevauchées, de personnages mythiques, de légendes, de combats, et de cette jeune fille à nulle autre pareille dont les aventures m’ont tenue en haleine pendant trois tomes, cette fille énigmatique et follement passionnante: Vassia!



Une trilogie de saison qui s’achève à regret ❄️ une lecture idéale en ces longs mois d’hiver… tellement addictive!

Commenter  J’apprécie          10
L'Hiver de la sorcière

Et voici la conclusion de cette très belle trilogie (j'avoue, j'ai eu un peu du mal à me mettre dedans au début, sortant d'un thriller bien noir, la transition a été difficile).

Ce tome est de très loin mon préféré, on connait bien les personnages maintenant, Vassia est devenue une femme avec un caractère bien affirmé qui assume ce qu'elle est ... même si c'est loin d'être de tout repos.

Plusieurs beaux moments d'émotion, on y retrouve aussi tous les esprits que j'avais adoré dans le premier et à plusieurs reprises les 2 mondes se "rencontrent" ce qui est particulièrement intéressant.

Bref un très beau moment de lecture et de dépaysement que je ne peux que conseiller.

Commenter  J’apprécie          40
L'Hiver de la sorcière

La Trilogie d’une nuit d’hiver représente une belle trouvaille, une de plus pour la collection Lunes d’encre, qui brille autant par son écrin que par la gestion rigoureuse et habile de son déroulement de tome en tome de la part de Katherine Arden [...] Rien de révolutionnaire en soi sur le fond ou la forme, mais un supplément d’âme toujours bienvenu, et pas si courant !
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
Commenter  J’apprécie          30




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Katherine Arden (1471)Voir plus

Quiz Voir plus

Qui suis-je ? Les auteurs en A

J'ai écrit Le grand Meaulnes. Je suis mort au Sud de Verdun durant la première guerre mondiale. Qui suis-je ?

Jean Anouilh
Alain-Fournier (de son vrai nom Henri-Alban Fournier)
Guillaume Apollinaire
Marguerite Audoux

7 questions
4 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}