Citations de Katherine Pancol (3681)
On a souvent tendance à croire que le passé est passé. Qu’on ne le reverra plus jamais. Comme s’il était inscrit sur une ardoise magique et qu’on l’avait effacé. On croit aussi qu’avec les années, on a passé à la trappe ses erreurs de jeunesse, ses amours de pacotille, ses échecs, ses lâchetés, ses mensonges, ses petits arrangements, ses forfaitures. On se dit qu’on a bien tout balayé. Bien tout fait glisser sous le tapis. On se dit que le passé porte bien son nom : passé. Passé de mode, passé d’actualité, dépassé. En terré. On a commencé une nouvelle page. Une nouvelle page qui porte le beau nom d’avenir. Une vie qu’on revendique, dont on est fier, une vie qu’on a choisie. Alors que, dans le passé, on ne choisissait pas toujours… C’est pour cela qu’on a inventé le mot passé : pour y glisser tout ce qui nous gênait, nous faisait rougir ou trembler. Et puis un jour, il revient. Il emboutit le présent. S’installe. Pollue. Et finit même par obscurcir le futur.
Plus ne suis ce que j'ai été
Et plus ne saurai jamais l'être
Mon beau printemps et mon été
Ont fait le saut par la fenêtre.
Amour, tu as toujours été mon maître,
Je t'ai servi sous tous les dieux.
Ah, si je pouvais deux fois naître
Comme je te servirais mieux!
On a oublié la répartition des rôles, aujourd'hui. Les femmes se conduisent en homme et les hommes deviennent irresponsables.
Certains maîtres, pour augmenter le rendement de leurs ouvriers, les faisaient travailler à la chandelle, une fois la nuit tombée, ce qui était interdit. D'où l'expression "travailler au noir".
C'est du boulot de mentir, cela demande une sacrée organisation. Une attention constante. Et beaucoup d'énergie.
On peut tout perdre, les deux bras, les deux jambes, les deux yeux, les deux oreilles, si on garde deux sous d'espoir, on est sauvé.
La vie se révélait palpitante. Chaque jour apportait son lot de hasards, d'aventures, de peurs délicieuses.
Les enfants savent de nous des choses que nous ignorons, nous-mêmes. On ne peut pas leur mentir.
Elle voulait croire à l'honneur. Et l'honneur, elle en était sûre, n'avait rien à voir avec les émotions.
Le désir de vouloir tout donner à l'enfant qu'on aime empoissonne l'amour. Enferme l'enfant dans une gratitude obligée, une reconnaissance mièvre.
Elle qu'on croit si forte ne tient que sur du rêve de pacotille. Tout plutôt que de tremper ses mains dans le cambouis de la réalité.
Elles se mirent à parler. [...] De ces bavardages pour ne rien dire où l'on apprend l'autre, où l'on guette la phrase qui favorisera la confidence ou l'arrêtera net, où l'on épie derrière la mèche de cheveux, le sourire qui s'économise ou s'épanouit.
L'enfant n'aime pas qu'on bouscule ses habitudes. Par sentimentalité, par désir d'être rassuré.
J'aime les règles, je suis une femme qui s'incline devant les lois. Comme on s'arrête à un feu rouge. Il faut se fixer des limites dans la vie. Des distances entre nous et les autres. Pour survivre. Pour apprendre à se connaître.
Tirer des lignes, tracer des frontières entre le possible et l'impossible, créer une distance qu'elle s'interdirait de franchir.
Je n'ai aucune consistance. J'ai tout raté, je peux servir de définition au mot "échec" dans le dictionnaire.
Et d'ailleurs est-ce que j'existe encore ?
On n'est plus personne quand on est seule.
Je viens chercher un paquet, déclara Joséphine Cortès en s'approchant du guichet de la poste, rue Longchamp, dans le seizième arrondissement de Paris.
Je n'ai pas su affronter, j'ai préféré prendre la fuite. Et depuis, je vis une éternelle cavale.
Quand on commence à tricher, à mentir, on s'embarque dans de drôles d'aventures...