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EAN : 9782253121206
672 pages
Le Livre de Poche (30/05/2007)
  Existe en édition audio
3.62/5   11241 notes
Résumé :
Ce roman se passe à Paris. Et pourtant on y croise des crocodiles.
Ce roman parle des hommes. Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être.
Ce roman est l'histoire d'un mensonge. Mais aussi une histoire d'amours, d'amitiés, de trahisons, d'argent, de rêves.
Ce roman est plein de rires et de larmes. Ce roman, c'est la vie.
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Critiques, Analyses et Avis (598) Voir plus Ajouter une critique
3,62

sur 11241 notes
Trois femmes, deux soeurs et leur mère, et trois portraits de femme délaissée : l'une a pris quelques kilos en trop et ne soutient plus assez son mari au chômage, l'autre est abandonnée au profit d'un jeune avocat docile et ambitieux, et la dernière a fait un mariage d'argent avec un entrepreneur issu du milieu ouvrier qu'elle méprise.

Je ne sais pas comment ces trois histoires se sont finies, puisque l'introduction a amplement suffi à me faire déguerpir : des personnages froids et caricaturaux pour lesquels je suis incapable de ressentir la moindre empathie, des situations qui me rendent perplexe (comme cette fille de 13 ans qui explique à sa mère les secrets d'une vie de couple réussie), et le cadre principal du roman, les milieux chics de Paris, qui me laisse parfaitement de marbre (remarquez, au moins, je suis dans le ton).

Plutôt que d'entamer une relation tumultueuse qui pourrait se terminer dans les cris, les pleurs et les reproches mutuels blessants, nous avons donc décidé d'un commun accord, le livre et moi, d'agir en adultes responsables et de suivre notre route chacun de notre côté.
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Sous le charme, je ne sais pas par où commencer. Découverte de l'auteure. Son écriture est un régal. Comme une maman qui lit une histoire à son enfant, elle donne une voix, une teneur particulière à chacun de ses personnages, d'une façon tellement naturelle, parfois émouvante, parfois drôle, mais toujours très juste. Ce roman c'est un peu l'histoire de chacun de nous je crois, celle des gens qui nous entourent. C'est la médaille, et le revers de la médaille. le blanc et le noir. Les premiers deviennent les derniers, et les derniers les premiers. C'est un condensé de vie. On y rencontre des gens venant de divers horizons, attachants, détestables, énigmatiques, forts ou faibles. On vit avec eux l'amour, la trahison, le rejet, la foi, le courage, le don etil'abandon, l'humanité en fait. On y reconnaît forcément des gens que l'on aime, et l'oniavance avec ces personnages en vivant chacune de leurs émotions comme si elles étaient nôtres. J'ai vraiment aimé ce roman, et le ton juste de Katherine Pancol.
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Je n'ai pas atteint la moitié du livre, et j'ai décidé d'en rester là, fait rarissime dans mes lectures! En principe, je laisse toujours une autre chance au livre de m'accrocher, sauf que là, rien, obstinément.

Il s'agit d'un récit contemporain, je comprends qu'il puisse séduire de nombreuses personnes, mais je ne parviens pas à lui trouver le moindre volume.

Les personnages ne sont pas artificiels mais ils ne me touchent pas, ils sont peut-être un peu trop prévisibles. Impossible de midentifier à l'intello nunuche ou à sa soeur superficielle au coeur sec.
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Katherine Pancol livre avec "Les Yeux jaunes des crocodiles" quelque 650 pages de vies entremêlées. L'histoire est simple, celle de deux soeurs et de leur entourage. L'une, Iris, sublime et parfaite, l'autre, Joséphine, moche et ratée, elles vont devoir faire face chacune à leur manière à des problèmes existentiels (le mari qui s'en va, les enfants qui grandissent, ...), tout cela autour d'un mensonge, mais une seule s'en relèvera, devinez laquelle ?

Je n'aurais pas lu ce livre s'il ne m'avait pas été prêté par une amie qui l'a adoré. Dire que je n'ai pas du tout aimé ce roman serait mentir mais j'en ressors avec une impression mitigée . Certes, je l'ai lu en 3 jours. Certes, j'avais envie de connaître la fin. Mais je suis quand même restée sur la mienne (de faim).

Le style de l'auteur est sans originalité mais assez fluide et agréable. Les personnages manquent de profondeur mais certains sont quand même attachants. Il y a des moments un peu tirés par les cheveux (l'amie de Joséphine, Shirley, fille naturelle de la reine d'Angleterre qui devient son garde du corps mais qui vit à Courbevoie ; Hortense, la fille de Joséphine, qui flirte avec Mick Jaeger, etc…), beaucoup de clichés. Autre gros défaut, la fin trop guimauve : "Tout est bien qui finit bien".

Bref, une histoire assez bien construite gâchée par des fautes de goût et trop d'artificiel. C'est ce qu'on appelle une lecture de plage, vite lue, vite oubliée.

Je n'en redemanderai pas c'est sûr, mais une fois de temps en temps cela peut passer... je ne lirai pas la suite.

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Katherine Pancol nous raconte dans ce roman une histoire de femmes.
Iris, la quarantaine, belle, riche et élégante parisienne, autrefois avait lancé toutes les modes, accumulé tous les diplômes, séduit tous les hommes. Iris ne vivait pas, Iris ne respirait pas, Iris régnait. Aujourd'hui, malgré tous ces atouts et la vie bourgeoise qu'elle mène, elle s'ennuie et rêve de devenir une autre.

Au cours d'un dîner, elle fait la connaissance d'un éditeur, et prétend être en train d'écrire un livre sur le Moyen-Age…

A l'inverse d'Iris, Joséphine, sa soeur, bien que beaucoup moins belle, effacée par manque de confiance en elle, est une historienne, chercheuse brillante du CNRS, spécialisée dans le domaine des femmes au XII° siècle. Mère de deux enfants, un jour, elle craque. Elle ne supporte plus son mari – chômeur oisif, attentiste, et amant de Mylène, la coiffeuse du quartier, et donc lasse d'attendre, elle le met à la porte du domicile conjugal et décide de se battre pour faire vivre sa famille.

Elle enchaîne petits boulots sur petits boulots. En plus de son travail de chercheur, elle s'investit dans des traductions que lui fournit son beau-frère et, surtout, elle accepte de servir de prête plume à sa soeur Iris, qui, ayant annoncé au beau monde l'écriture d'un livre ne se sent plus de faire marche arrière. Joséphine, au grand coeur, habituée depuis qu'elles sont enfants qu'Iris la domine, accepte de lui rendre ce service.
Cette situation va les conduire, chacune leur tour, sur des chemins inconnus jusqu'alors.

La reconnaissance, tant espérée, pour l'une, et la réussite financière et sentimentale pour l'autre. Plusieurs générations se croisent. Toutes ont le même objectif : combler leurs désirs et trouver la plénitude, l'amour, tout en restant fidèles à leurs propres valeurs.

Katherine Pancol brosse des portraits de femmes. Certes caricaturaux et improbables parfois, mais des femmes qui, à certains points de vue, comme nous toutes, nous ressemblent. Car il leur faut mener de front carrière professionnelle, familiale et sociale ; quitte à chuter face à certains événements, mais libres et tenaces pour mieux se relever et repartir.

Un livre optimiste à lire sur la plage.
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Citations et extraits (558) Voir plus Ajouter une citation
La vie avait continué après, la vie continue toujours. Elle te donne des raisons de pleurer et des raisons de rire. C'est une personne, la vie, une personne qu'il faut prendre comme partenaire. Entrer dans sa valse, dans ses tourbillons, parfois elle te fait boire la tasse et tu crois que tu vas mourir et puis elle t'attrape par les cheveux et te dépose plus loin. Parfois elle t'écrase les pieds, parfois elle te fait valser. Il faut entrer dans la vie comme on entre dans une danse. Ne pas arrêter le mouvement en pleurant sur soi, en accusant les autres, en buvant, en prenant des petites pilules pour amortir le choc. Valser, valser, valser. Franchir les épreuves qu'elle t'envoie pour te rendre plus forte, plus déterminée.
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- C'est quoi, le désir, maman ?
- C'est quand on est amoureux de quelqu'un, qu'on a très envie de l'embrasser mais qu'on attend, on attend et toute cette attente... c'est le désir. C'est quand on ne l'a pas encore embrassé, qu'on en rêve en s'endormant, c'est quand on imagine, qu'on tremble en imaginant et c'est si bon, Zoé, tout ce temps-là où on se dit que peut-être, peut-être on va l'embrasser mais on n'est pas sûre...
- Alors on est triste.
- Non. On attend, le coeur se remplit de cette attente... et le jour où il t'embrasse... Alors là, c'est un feu d'artifice dans tout ton coeur, dans toute ta tête, tu as envie de chanter, de danser et tu deviens amoureuse
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J'ai compris que le Bonheur, ce n'est pas de vivre une petite Vie sans embrouilles, sans faire d'erreurs ni bouger. Le Bonheur c'est d'accepter la lutte, l'effort, le doute, et d'avancer, d'avancer en franchissant chaque obstacle.
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Il y a des gens dont le regard vous améliore. C'est très rare, mais quand on les rencontre, in ne faut pas les laisser passer.
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C'est mon homme, c'est ma pâte à aimer, ma pâte à rire, ma pâte à pétrir, ma pâte à souffrir, je sais tout de lui, je peux le raconter en fermant les yeux, je peux dire ses mots avant même qu'il ne les prononce, je peux lire dans sa tête, dans ses petits yeux malins [...] Je le raconterais les yeux fermés cet homme là.
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Vidéo de Katherine Pancol
Pour cette dernière émission de la saison, Augustin Trapenard reçoit plusieurs grands auteurs dans La grande librairie. Parmi eux, Philippe Besson, Faïza Guène, Mathias Enard, Katherine Pancol, Caryl Ferey et Chloé Delaume. Ils viennent livrer, tour à tour, leurs cris du coeur, ou leurs coups de griffe concernant un grand classique de la littérature.  Mathias Enard, écrivain à l'origine de plusieurs succès comme Boussole, prix Goncourt en 2015, Zone, Rue des Voleurs ou encore le banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs, ne s'est pas montré tendre envers l'ouvrage qui se veut l'un des plus grands classiques de la littérature, le rouge et le noir De Stendhal. Un avis qu'il ne partage visiblement pas puisqu'il l'a qualifié, sans tergiverser, de "vraie catastrophe". Il a ensuite étayé son propos : "C'est horrible. C'est interminable. On ose encore enseigner cela au lycée. Il y a des centaines de pages d'hésitation entre le rouge et le noir. Tout cela est extrêmement ennuyant".
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