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EAN : 9782226264800
852 pages
Albin Michel (31/03/2010)
  Existe en édition audio
3.61/5   5338 notes
Résumé :
Souvent la vie s’amuse.
Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d’un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud.
Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident.
Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails.
Ils veulent du lourd, de l’imposant, du clinquant, ils ne veu... >Voir plus
Que lire après Les écureuils de Central Park sont tristes le lundiVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (287) Voir plus Ajouter une critique
3,61

sur 5338 notes
J'ai les oreilles qui bourdonnent et la langue qui frétille je sais plus ou j'en suis... J'ai vomis un tas adjectifs, j'ai redécouvert le sujet, le verbe et le complément d'objet direct, j'ai arrêté de respirer, j'ai déprimé, j'ai pesté j'ai adoré et puis je me suis noyé dans ma déprime, sans pouvoir m'arrêter, étoile après étoile comme un paumé, perdu au milieu de mes pensées affolées, bousculées..Je me suis même pas lavé, j'ai oublié ou quoi comment...Mais pourquoi s'infliger ce supplice... Comme l'alcool : la lecture s'immisce, se faufile s'entortille tel un serpent visqueux et arrogant, pressant votre cerveau comme si c'était un champion de l'apnée intellectuelle, capable de comprendre autant de fantaisies, d'analyser la nature humaine : ses peurs, ses doutes, ses acquis, le pouvoir que peut exercer un pays, une ville, un livre......

Mais putain chouchou tu divagues, t'as PANCOLLé à t'en faire péter la rétine...
C'est promis choupette...Demain j'arrête... enfin je vais essayer...

Choupette comment on fait un é majuscule bordel...

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Propositions de titres pour les prochains romans de Katherine Pancol : Les éléphants sont moins rosses qu'on ne le pense ; Les hippopotames rêvent de ballerines en tutu ; La valse jaune des écureuils de la place Stanislas. Non, sérieusement, qu'est-ce qui lui a pris à la Pancol de nous servir une suite pareille aux Yeux jaunes des crocodiles et à La valse lente des tortues, deux récits feuilletonesques amusants comme tout, parce que se prenant peu au sérieux et plutôt spirituels. Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi (?) est un roman choral où s'ébrouent une bonne vingtaine de personnages qui passent leur temps à chercher le bonheur et à se tromper de route pour y arriver. Pourquoi pas ? le souci, c'est que Katherine Pancol égrène des clichés à chaque détour de phrase (l'amour, les regrets, le succès, le sens de la vie et toutes ces choses) et n'a pas d'intrigue sérieuse à proposer, préférant raconter des multitudes d'histoires croisées, souvent sans queue ni tête, avec un côté sentencieux qui défrise sachant que le propos du livre pourrait être résumé en deux mots "Carpe diem". Et puis ce n'est même pas drôle, juste agaçant et tellement, tellement sentimental que ça en devient poisseux. Désolé, Katherine, vous auriez du laisser vos écureuils au bestiaire.
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Je décerne à ce livre mon label CoupdeCoeur en raison de son écriture particulièrement fluide, vaporeuse, diaphane, transparente, ectoplasmique, inexistante. le titre a lui seul me fait détester les écureuils, Central Park, la tristesse et le lundi.
Encore un mot de plus dans ce titre et je détestais la Création toute entière.
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Voila j'ai fini ce matin les écureuils de Central Park sont tristes le lundi. Je referme donc ce livre avec un peu de tristesse tout de même. Difficile de quitter des personnages qu'on a temps aimer...
Ce troisième tome est pour moi très réussi, aussi bien que le deuxième. Je pense que le moins bien est le premier.

Les cent premières pages sont un peu longues mais après on se laisse happer par l'histoire et l'on retrouve avec plaisir Joséphine, Shirley, Gary, Zoé, Hortense et tous les autres.
Parfois j'ai trouvé que Katherine Pancol donnait peut-être trop de détails sur les tomes précédents et je suis pas loin de penser qu'un lecteur qui n'a pas lu ni le un ni le deux pourrait s'y retrouver. Malgré ça, j'adore son écriture que les 900 pages du roman se lisent très vite.
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Belles tranches de vies que nous livre ici, en grand chef, Katherine Pancol, tartinées tantôt de miel, tantôt de pâte à tartiner bon marché, mais toujours accompagnées de son fameux tea-time dont elle seule à le secrêt.
On lui pardonnera sans problème cette éternelle histoire d'amour manquée entre Philippe et Joséphine (mais où va-t-elle chercher les prénoms de ses héroïnes ??), mais on l'attend au détour des traits de cet étonnant Junior, surdoué improbable qui casse quelque peu la véracité des propos.
Bien moins malin celui qui trouvera dans ces page le fil rouge qui a fait le succès de l'opus précédent (La Valse lente des tortus)... on le cherche mais on ne le trouve point, perdu qu'il est peut-être entre les tourments de cette croqueuse d'Hortence (décidément, les prénoms sont un mystère pour Madame Pankol... ) et les pérégrinations de cette bonne vieille Henriette.
Toujours est-il qu'une unité de ton se propage dans les méandres de cette saga familiale à l'américaine, digne des meilleurs Dallas, un questionnement uniforme sur le rapport étroit entre hommes, à l'image du Petit Jeune Homme, vers de terre amoureux d'une étoile filante, de Gary poursuivant un père fantoche ou de Junior devenant un homme au contact du paternel.
Pancol nous en met plein la vue cette fois, en nous faisant entrer dans de nombreux mondes qui nous sont contemporains : celui des affaires internationales, évocant cette "crise financière" si proche de nous ; celui du "gratin" parisien, celui de l'écriture et de sa longue introspection ; une belle galerie de personnages, connus ou nouveaux, nous est alors donnée en pâture, donnant au livre un beau relief qui explique ses presques 1000 pages. le lecteur en a pour son argent, il est content, content également de refermer ce troisième opus, dernier d'une longue saga qui menace de tourner en rond s'il propose un quatrième volet.
Bref, un écrin brillant et divertissant comme on les aime aujourd'hui, même s'il souffre de quelques incongruités.
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Citations et extraits (564) Voir plus Ajouter une citation
Il ne faut blâmer personne pour ses erreurs. On est sois-même artisans de son bonheur et on en est parfois le principal obstacle (...) Écoute, écoute la petite voix en toi avant de t'engager sur ton chemin... Et le jour où tu entendra cette petite voix, suis là aveuglément.
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On se moque des gens qui rêvent, on les gronde, on les fustige, on leur remet le nez dans la réalité, on leur dit que la vie est moche, qu'elle est triste, qu'il n'y a pas d'avenir, pas de place pour l'espérance. Et on leur tape sur la tête pour être sûr qu'ils retiennent la leçon. On leur invente des besoins dont ils n'ont pas besoin et on leur prend tous leurs sous. On les maintient prisonniers. On les enferme à double tour. On leur interdit de rêver. De s'agrandir, de se redresser... Et pourtant... Et pourtant... Si on n'a pas de rêves, on n'est rien que des pauvres humains avec des bras sans force, des jambes qui courent sans but, une bouche qui avale de l'air, des yeux vides. Le rêve, c'est ce qui nous rapproche de Dieu, des étoiles, ce qui nous rend plus grand, plus beau, unique au monde... C'est si petit, un homme sans rêves... Si petit, si inutile... Un homme qui n'a que le quotidien, que la réalité du quotidien, cela fait peine à voir. C'est comme un arbre sans feuilles. Il faut mettre des feuilles sur les arbres. Leur coller plein de feuilles pour que ça fasse un grand et bel arbre. Et tant pis s'il y a des feuilles qui tombent, on en remet d'autres. Encore et encore, sans se décourager... C'est dans le rêve que respirent les âmes. Dans le rêve que se glisse la grandeur de l'homme. Aujourd'hui, on ne respire plus, on suffoque. Le rêve, on l'a supprimé, comme on a supprimé l'âme et le Ciel...
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On a souvent tendance à croire que le passé est le passé. Qu'on ne le reverra plus jamais. Comme s'il étais inscrit sur une ardoise magique et que l'on avais effacé. On croit aussi qu'avec les années, on a passé à la trappe ses erreurs de jeunesse, ses amours de pacotille, ses échecs, ses lachetés, ses mensonges, ses petits arrangements, ses forfaitures.
On se dit qu'on a bien tout balayé. Bien fait tout glisser sous le tapis.
On se dit que le passé porte bien son nom:passé
Passé de mode, passé d'actualité, dépassé.
Enterré
On a commencé une nouvelle page. Une nouvelle page qui porte le beau nom d'avenir. une vie qu'on revendique, dont on est fier, une vie qu'on a choisie. Alors que dans le passé, on ne choississait pas toujours. On subissait, on étais influencé, on ne savait pas quoi penser, on se cherchait, on fisait oui, on disait non, on disait le mot chiche sans savoir pourquoi. c'est pourquoi on a inventé le mot "passé": pour y glisser tout ce qui nous gênait, nous faisait rougir ou trembler.

Et puis un jour, il revient.
Il emboutit le présent.S'installe.Pollue.
Et finit même par obscurcir le futur.

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Je crois bien que c'est ça le vrai amour : avoir l'impression d'être dans sa vie, pas à côté. Au bon endroit. Ne pas avoir besoin de se forcer, de se tortiller pour plaire à l'autre, rester comme on est.
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On maudit une épreuve, mais on ne sait pas, quand elle nous arrive, qu'elle va nous faire grandir et nous emmener ailleurs. On ne veut pas le savoir. La douleur est trop forte pour qu'on lui reconnaisse une vertu. C'est quand la douleur est passée, qu'on se retourne et qu'on considère, ébahi, le long chemin qu'elle nous a fait parcourir.
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Vidéo de Katherine Pancol
Extrait du livre audio « La mariée portait des bottes jaunes » de Katherine Pancol lu par Caroline Victoria. Parution CD et numérique le 10 mai 2023.
https://www.audiolib.fr/livre/la-mariee-portait-des-bottes-jaunes-9791035413927/
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