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Citations de Kelly Barnhill (71)


Kelly Barnhill
L’écriture d’un livre est un travail solitaire. Personne n’écrit un livre seul. Aussi incongru que cela puisse paraître, ces deux affirmations sont vraies.
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Il y avait un souvenir, enfoui là. Une personne chère. Un deuil. Une vague d’espoir. Un gouffre de désespoir. Combien de sentiments un cœur peut-il contenir ? Luna regarda sa grand-mère. Sa mère. L’homme protégeant sa famille. Un nombre infini, songea-t-elle. Aussi infini que l’univers même. Il est lumière, ténèbres et mouvement perpétuel. Il est espace et temps, espace dans le temps, temps dans le temps. Et alors, elle sut : Il n’y a pas de limites à ce qu’un cœur peut porter.
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« Le Marécage, le Marécage, le Marécage, murmura-t-il au rythme des battements de son cœur. C’est le centre du monde. La matrice du monde. Le poème qui fit naître le monde. Je suis le Marécage, et le Marécage est moi. »
Fyrian fronça les sourcils. « Non, pas du tout. Tu es Glerk. Mon ami.
- Parfois les gens sont plus d’une chose à la fois. Je suis Glerk. Je suis ton ami. Je suis un membre de la famille de Luna. Je suis un Poète. Je suis un artisan. Et je suis le Marécage. Mais, pour toi, je suis simplement Glerk. Ton Glerk. Et je t’aime de tout mon cœur. »
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Mon amour ne se divise pas, lui assura-t-elle. Il se multiplie.
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Ce n'est pas parce que tu ne vois pas une chose qu'elle n'existe pas.
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La Sorcière - ou plutôt, la croyance en la Sorcière - avait fait des citoyens du Protectorat un peuple effrayé, un peuple soumis et obéissant qui vivait sa vie dans un brouillard de tristesse ; les nuages de son chagrin lui abrutissaient les sens et lui ramollissaient l'esprit.
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Le temps était trompeur et vous glissait sous les pieds comme de la vase.
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La mort est toujours soudaine. (…) Même lorsqu'elle ne l'est pas.
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Glerk les rejoignit ; il approcha sa tête de l’enfant et la considéra d’un air sceptique. Elle s’était fourré le poing dans la bouche, et la bave lui dégoulinait entre les doigts. De l’autre main, elle fit coucou au monstre et ses lèvres roses s’ouvrirent en un large sourire autour de ses jointures trempées.
Elle le fait exprès, songea Glerk en s’efforçant de contenir le sourire qu’il sentait monter dans ses mâchoires énormes et humides. Se montrer adorable fait partie de son plan infernal. Ses ruses ont pour seul but de me contrarier. Quel méchant bébé !
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Élever un bébé, magique ou non, présentait de nombreux défis : pleurs inconsolables, nez qui coule sans discontinuer, compulsion d’enfourner de tout petits objets dans sa bouche baveuse.
Sans parler du bruit. [...]
Même lorsque tous ses besoins étaient contentés, Luna ne se taisait pas : elle fredonnait, gargouillait, babillait, pouffait, gazouillait, reniflait, ou bien hurlait. C’était une cascade de sons qui se déversait sans interruption. En permanence. Elle pépiait jusque dans son sommeil.
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Le savoir, après tout, est un bien précieux.
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C'était le genre de regard qui plongeait jusqu'aux cordes les plus ténues de l'âme pour les faire tinter comme celles d'une harpe. La Sorcière en eut pratiquement le souffle coupé.
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La patience ne court pas.
Ni ne pousse, ni ne vole, ni ne chancelle.
La patience est l'ondulation de l'océan,
Le soupir de la montagne,
Le froncement du Marécage.
La patience est le chœur des étoiles
Tintant à l'infini...
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Lorsqu’un homme laissait tomber une pièce de monnaie, il arrivait qu’il ne la retrouve jamais. Un corbeau, en revanche, la repérait en un éclair. La connaissance, par essence, était un joyau étincelant – et la démente était un corbeau.
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D'un grain de sable, (...)
Naissent la lumière
L'espace
Le temps infini
Et au grain de sable
Toutes choses retournent.
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Dans chaque brise souffle la promesse du printemps (…)
Chaque arbre assoupi
Rêve des songes verts
La montagne dénudée
Se réveille en fleur.
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Et toutes ces choses dont elles ne parlaient pas commencèrent à prendre le pas sur celles dont elles parlaient. Chaque secret était un noyau rond et dur, froid et lourd comme une pierre qui pendait au cou de la grand-mère et de la petite-fille.
Leur échine se courbait sous le poids des secrets.
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Combien de sentiments un cœur peut-il contenir ?
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Plus il apprenait, plus il prenait conscience qu’il y avait bien plus à apprendre.
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Les livres sont d'étranges objets. Les idées et la connaissance contenues dans leurs pages ont une masse, une vélocité et une gravité. Ils plient à la fois l'espace et le temps. Ils ont un esprit propre. Il y a dans un livre un pouvoir qui surpasse même celui d'un dragon.
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