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Critiques de Kentaro Miura (463)
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Berserk, tome 1

Amateur de BD et de fantasy, mais complètement novice en manga, je viens de découvrir cette série. Au vu des critiques, je m’attendais à un livre sombre et violent… le moins que l’on puisse dire, c’est que je n’ai pas été déçu !

Dans ce premier tome, on fait connaissance avec Guts le guerrier noir, ses répliques acerbes, son épée incroyable, son bras mécanique et son arbalète implacable. Pour lui donner le change, Puck, l’elfe facétieux apporte un peu de légèreté dans ce monde médiéval-fantastique où les démons semblent étendre leur emprise sur les humains, et poursuivre inlassablement notre héros lugubre.
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Berserk, tome 1

A force d'en entendre parler, je voulais découvrir le mythe.

En quoi Berserk a-t-il la réputation de l'un des meilleurs mangas de tous les temps ?



Première partie de réponse à mon sens : la violence.

N'étant pas un grand lecteur de manga, et surtout m'étant exclusivement cantonné au shonen avec les grands classiques Dragon Ball, Naruto, One Piece, Bleach, Fairy Tail, ..., je découvre le genre des seinen avec Berserk. Je ne sais pas si la violence en est l'apanage, mais en tout cas Berserk ne lésine pas sur son utilisation. Guts découpe tout ce qui se met en travers de son chemin sans sourciller, sans remords surtout. Les corps sont coupés en deux par son épée et le flot de sang n'est pas censuré. La mention pour lecteurs avertis n'est pas là pour rien.



Mais une fois la violence passée, une fois les corps écrasés, les yeux sortant de leur orbite, les jeunes enfants jetés en pâture, que nous reste-t-il ?

Avec assez peu pour ce premier tome.

L'histoire de Guts se met tout doucement en place. On entrevoit une partie de sa personnalité, un homme froid, solitaire, et n'ayant pas peur d'amener le malheur avec lui sur des personnes qui n'ont rien demandé. Guts répugne les faibles et si ceux-ci meurent, tant pis pour eux. Kentaro Miura cherche à faire de son protagoniste un gigantesque connard, mais je trouve que cela a du mal à prendre. Evidemment, on est très loin d'un héros, mais j'ai l'impression que Guts a quelque chose de plus à proposer, qu'il n'est pas tant démoniaque que cela. Peut-être parce qu'il est opposé à une succession de démons, et puis aussi parce qu'il faut bien lui donner des attraits qui nous poussent à suivre ses aventures.



Il est difficile de juger un premier tome, ceux-ci servant régulièrement à une simple évocation de ce que sera la suite. On comprend que Guts est à la recherche des certaines entités à détruire et cela s'arrête ici pour le moment. Ce premier tome sert donc principalement d'introduction extrêmement générale sur la nature de ce monde et ce qui est Guts. J'en aurais aimé un peu plus. Un petit cliffhanger par exemple, pour donner cette envie irrépressible de commencer le second tome une fois celui-ci terminé. Je pense continuer pour me faire un avis plus poussé, mais pour l'instant je reste sur ma faim.
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Berserk, tome 1

Je commence peu à peu les mangas et je me suis naturellement lancée dans la lecture de l’œuvre de Kentaro Muira.



Je n’ai qu’une chose à dire : incroyable ce premier tome !

Les planches sont tellement bien détaillées et ce premier tome nous donne clairement envie de lire la suite.

C’est un univers assez particuliers mais j’ai hâte de découvrir les aventures de Guts (et Puck qui a eu mon coeur)

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Berserk, tome 1

"Berserk" est LA référence en dark fantasy côté manga.

Sur des planches sombres se dévoile une violence inouïe, aussi bien physique que psychologique. C'est un récit à ne pas mettre entre les mains des plus jeunes ou d'un public sensible.



"Berserk" c'est l'histoire d'une amitié, profonde et complexe, entre Guts et Griffith, qui se déchire en mille morceaux. Griffith, chef charismatique de la « Troupe du Faucon », est rongé par l'ambition et sa quête de pouvoir va semer la mort, y compris dans ses rangs. Un seul peut s'opposer à lui, son ami Guts, à qui il infligera mille souffrances.





Une série, encore en cours, qui vous plonge dans un univers narratif et graphique très sombre, soigné, rempli de détails, qui vous procure des frissons quand il ne vous glace pas le sang. Si parfois le ton est plus léger, ce n'est que pour nous permettre d'entrevoir un peu de lumière avant de mieux nous replonger dans la noirceur.
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Berserk, tome 1

Ca fait bien longtemps que je n'ai pas retouché à Berserk, alors j'ai décidé de tout reprendre depuis le début pour pouvoir me replonger à nouveau dans cet univers si sombre !



Si j'aime pas mal de mangas, il y en a qui m'ont indubitablement davantage marquée (comme BLAME! et les autres oeuvres de Tsutomu Nihei d'ailleurs), et Berserk en fait partie lui aussi. Pilier de la Dark Fantasy, il a ouvert la voie à bien d'autres mangas et romans qui s'en sont pratiquement tous inspirés, de même que lui-même s'est inspiré de beaucoup de références. Et outre la qualité des dessins, de l'intrigue et des personnages, c'est là quelque chose qui m'a toujours plu : Berserk est une oeuvre en lien étroit avec énormément d'autres ! Les références sont extrêmement diverses et nombreuses, Berserk est un véritable catalyseur.



Sur le plan artistique, Kentaro Miura s'est fait plaisir à s'inspirant de nombreux monuments historiques, et il a aussi été puiser dans les oeuvres de Maurits Cornelis Escher, Hieronymus Bosch, Hans Ruedi Giger ou Giovanni Battista Piranesi, pour ne citer que ceux-là.



Côté littéraire, les références fourmillent, avec de grands noms comme P.K. Dick, Roger Zelazny, Franck Herbert, A.E. van Vogt, Robert E. Howard, Umberto Eco...

L'univers manga n'est d'ailleurs pas en reste, puisqu'on retrouve des références à Cobra, Hokuto no Ken, Versailles no Bara...



Mais si Kentaro Miura a beaucoup puisé dans le travail d'autres artistes, le partage a également opéré, parce que de très nombreuses oeuvres se sont elles aussi inspiré de Berserk jusqu'à l'ériger en une sorte de mythologie sombre et complexe. Beaucoup de romans de Dark Fantasy porte ainsi la patte de Berserk, de même pour les mangas et jeux vidéos. Le trop méconnu "Fear and Hunger" fait ainsi la part belle au manga, et Guts a lancé la mode ''épée pelle à tarte'' (ou à crêpe, dixit Puck) qu'on retrouve ainsi dans l'énorme majorité des jeux vidéos (dont la fameuse Buster Sword de Cloud dans Final Fantasy VII). Hidetaka Miyazaki, président de FromSoftware, a ainsi étroitement lié l'univers de ses jeux (Demon Souls, Dark Souls, Bloodborne, Sekiro, Elden Ring), et je trouve ce mariage artistique absolument sublime. Dans ce premier tome, on croise ainsi le Baron Serpent, qui a servi de base aux soldats serpent de Dark Souls, mais surtout au personnage de Rykard, Seigneur du Blasphème, dans le plus récent Elden Ring.



En conclusion, je dirais que Berserk n'est pas le manga le plus abordable, et que les premiers tomes ne sont pas les meilleurs de la série. Mais pour qui sait s'accrocher, c'est un véritable trésor !
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Berserk, tome 1

Le pitch. Guts est un guerrier solitaire, borgne, manchot et armé d'une épée gigantesque. Il parcourt un monde dévasté en massacrant les démons et monstres qu'il y croise, poursuivant une soif de vengeance qui le ronge et l'empli de haine. Il cherche l'homme responsable de son sort et de celui de sa compagne.



Bah ouais quoi, comment? C'est basique? Ah mais non! L'histoire débute dans un monde cataclysmique dominé par les monstres où erre notre héros. S'ensuit probablement l'une des histoires les plus tragiques du monde du manga sous forme d'un flash back sur son enfance et le début de sa vie, qui couvre plusieurs volumes. Puis, retour au présent et à la suite de sa quête.

Les personnages sont prenants, attachants dans leur vie quotidienne de mercenaires et de soldats. Le manga en lui même est gore, très gore, au point d'avoir été vendu sous blister. Tout gicle, vole, est découpé en morceaux. Le genre change au fur à mesure (graphiquement aussi, au début il est même moche, oui... mais passez donc les 3 ou 4 volumes!), au point que les derniers volumes partent bien plus sur l'héroic fantasy "standard" voir cliché sur certains points, mais toujours en restant dans la logique du monde.



Un must, une légende, couvrant plus de 35 volumes. Autant sanglant que prenant aux tripes, Berserk est LE manga qui vous fera vibrer aux destins de ses personnages!



PS : L'auteur étant malheureusement décédé avant la fin du manga, nous n'aurons sans doute jamais la conclusion...
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Berserk, tome 1

Emprunté à ma fillotte.

(On n'est jamais en phase. Quand je lisais beaucoup de mangas, elle n'en lisait plus, maintenant que je n'en lis quasiment plus (manque de temps), elle s'y est remis, mdr !).



J'ai bien aimé ce tome 1, sans le trouver transcendant toutefois, sans doute parce qu'on ne comprends pas trop ce qu'il se passe ni qui est ce guerrier noir, ce qui fera sans doute l'objet d'éclaircissement dans les tomes suivants.



Par contre j'aime beaucoup le graphisme, et Puck met un peu de légèreté dans le toutim ce qui n'est pas du luxe.



Elle m'a prêté aussi les tomes 2 et 3, donc affaire à suivre.
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Berserk, tome 1

Permettez moi d'ouvrir une parenthèse qui explique ma relation avec Berserk.

J'ai longtemps laissé les mangas de côtés, ça ne me plaisait plus, je préférais les "vrais livres". Quel con j'ai été...

Il y a 2 3 ans mon frère m'a offert le coffret DVD de la série Berserk (la première), et je ne savais rien dessus, seulement que c'était de la fantasy très noir. Les premiers épisodes passent, ça va c'est sympa. Et l'histoire s'enchaîne et petit à petit je ne peux plus m'arrêter, je veux savoir la suite. J'abandonne ma posture désinvolte et me redresse sur mon canapé, je suis complètement concentré ! Et vient la fin de la série... J'ai la gorge nouée, j'ai envie de pleurer... Les seuls mots qui sont sorti de ma bouche c'était "ça fini comme ça ?!" J'ai tellement aimé ! Et c'est ce jour là que l'étincelle que j'avais pour les mangas s'est rallumé. Sans avoir lu, je sais que ça allait devenir ma série de manga préféré. J'ai donc attendu d'avoir la série complète pour commencer (les mangas qui me manquent arrive dans une semaine) et c'est avec beaucoup d'émotions que j'ai appris que Kentaro Miura est mort au début du mois, sans que je n'ai lu une seule page... Je m'en suis voulu et c'est pourquoi je la commence maintenant !!



Évidemment donc, Berserk est une référence dans le milieu manga que ça soit pour le dessin, pour l'écriture mais aussi une référence à ce que l'on nomme la Dark Fantasy. Il met en scène le terrible guerrier noir, Guts (un petit peu de Conan, un petit peu de Cobra) dans un monde rempli de démons et d'hommes qui sont tout aussi peu fréquentable ; accompagnés de Puck le petit elfe. Sa marque fait de lui la cible des démons et sa vie sera rempli de combats, de boucherie. Car oui, c'est de la boucherie et Miura a le talent de sublimer l'horreur. Dans tout ça, Guts a un caractère fort, impitoyable à l'extérieur. Mais on sent à l'intérieur sa souffrance (évidemment, vu que j'ai vu l'animé je sais ce qui lui ai arrivé, mais j'essaie de faire comme si je découvrais), qui lui ai arrivé un truc pas cool du tout... Dans ce premier tome on sent aussi qu'on accompagne Guts en plein milieu de son "aventure". Il a vécu des trucs avant, il n'est pas à son premier démon. On s'incruste donc dans sa vie, comme Puck en faite. Enfin, dès le premier tome, l'intrigue se lance tout de suite et la fin résonne à ceux qui ont vu l'anime.



Bref, c'est un plaisir d'enfin lire cette série.
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Berserk, tome 1

Une femme et un homme, nus, l'un dans l'autre, s'apprêtent à connaître l'orgasme au milieu de nul part. La première se métamorphose alors en créature de cauchemar. le second, en mauvaise posture, tire un canon de son bras et délivre une sanction aussi définitive qu'inattendue. Plus tard on retrouve le même homme dans une cité où il tombe sur une bande de mercenaires en train de maltraiter un elfe. Il leur rappelle, aidé d'une arbalète à répétition et d'une épée aux proportions surréalistes que la cruauté n'est pas l'apanage des tortionnaires. L'elfe ne le quittera plus. Plus tard encore il se fera capturer puis torturer en représailles. Mais là n'allait pas s'arrêter l'histoire de Guts.

Berserk est une série du mangaka Kentaro Miura. Son univers s'inscrit dans un moyen-âge européen, par son architecture, ses rites, sa culture de la guerre. Epique, comme peu peuvent s'en targuer, le récit retrace les pérégrinations de Guts, mercenaire surdoué, mu par la vengeance et perdu dans un univers ou la paix ne semble exister. L'auteur y mêle sciemment, action, érotisme et lutte de pouvoir. Mais le plus remarquable de l'oeuvre du maître est, à mes yeux, sa vision du mal. Les esprits les plus nobles n'attendent que de sombrer dans la perversion ou la folie. Les âmes les plus pures finissent violées, souillées, perverties. La mort n'est pas une fin, seule la lutte permet de repousser l'inéluctable. Quant à la paix, elle précède l'ensevelissement… le salut, ici, a le gout de la damnation. Jamais sous les pinceaux de Kentaro Miura, le blanc ne reste immaculé. L'auteur accouche de planches baroques, volontairement surchargées, à la noirceur à nulle autre pareille, vomissement chaotique tout droit venu des enfers. Un amalgame de membres crispés, de crocs, de griffes, de regards hallucinés, comme autant d'abjections, semble prêt à franchir la barrière des cases. le dessin n'admet, en ces occasions, aucun axiome anatomique, pas plus que le récit n'accepte de morale. Violence et sexe sont inextricablement liés pour toujours atteindre la limite du supportable, source d'un malaise durable chez le lecteur. Guts, le héros de Kentaro Miura n'est qu'un survivant dont l'esprit peut basculer à chaque instant, et dont la cruauté n'a d'égal que l'ignominie des épreuves qu'il traverse. Son humanité est aussi facile à percevoir qu'une épée d'obsidienne frappant par une nuit sans lune. Berserk est le sombre joyau de la fantasy. Kentaro Miura, lui, est à la bande dessinée ce que Rubens est à la peinture, un prophète de la dégénérescence en marche.

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Berserk, tome 1

Berserk date de 1989. Cela implique que cette série a inspiré les mangaka, qu'elle est culte car elle est une des premières références dans le Seinen et médiéval fantastique mais surtout pour sa violence. Actuellement, si on s'attèle à cette série alors qu'on a déjà lu des mangas plus récents, il y a fortes chances que ça donne l'impression d'un pétard mouillé.

C'est ma première série, celle qui m'a fait découvrir le manga.

Autant vous le dire de suite, dès les premières pages, nous comprenons que nous ne sommes pas là pour rigoler. Tout est noirceur, violence et perversion. Le héros n'est pas là pour broder. On ne connait pas encore son histoire mais il est poursuivi des démons ou bien il poursuit les démons. On finit par plus trop savoir. On espère toujours trouver de quoi le rendre un peu sympa mais on déchante vite. Il se retrouve avec des compagnons de route qu'il ne veut pas.

Le tome 1 contient tous les thèmes de la série : des démons difformes, de la torture, du sang, de la perversion, du malsain.
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Berserk, tome 1

Un mot, un seul : wouahou !



C'est le manga le plus incroyable que j'ai lu. C'est énorme, c'est horrible, c'est magnifique !



Pour commencer, le dessin. Ah, le dessin...! Chaque planche est minutieusement détaillée, chaque forme parfaitement proportionnée. Même la scène la plus hideuse, la plus angoissante, la plus traumatisante (et tout fan incontesté de Berserk saura de quoi je parle...), on ne se lasse pas de l'admirer, tant le dessin fascine.



Ensuite, l'histoire. Je vais tenter un bref topo, je m'excuse par avance s'il est faible et sans intérêt. Dans un monde inspiré de l'aire médiévale, ravagé par les guerres, Guts est un guerrier solitaire, ancien mercenaire, à la recherche de ce que l'on appelle des Apôtres, des démons surpuissants masqués par une apparence humaine qui fut jadis la leur (et ce jusqu'au jour où ils conclurent un pacte avec les cinq God Hands afin d'obtenir l'immortalité et le pouvoir d'obtenir ce qu'ils voulaient). Guts est affublé d'une marque maudite sur la nuque, qui fait de lui la proie de tous les démons et autres esprits qui peuplent la terre. Au début de l'histoire, on ignore tout de son passé et des ses motivations ; toutefois il est vite désigné sous le nom de "berserker", autrement dit, dans l'ancienne langue nordique, "qui entre dans une fureur sacrée". C'est en effet un guerrier à la force surhumaine, connu sous le sombre surnom de "guerrier noir", et combattant avec une épée aussi grande que lui (et il n'est pas petit !). Il faut attendre la fin du tome trois - qui marque aussi la fin de l' "exposition", si je puis dire - pour remonter à la naissance de Guts, et enfin entrer dans l'histoire. Et pour reprendre une expression courante, ça envoie du pâté !

Berserk est un manga qui marque à cause de l'abondance d'horreurs, mais ce qu'il y a de génial, à mon sens, c'est que, mis à part l'atrocité des démons, leur aspect plus que répugnant et leurs actes cauchemardesques, c'est la peinture de la folie humaine, et de sa profonde malveillance, qui en fait le succès. On a droit à toutes les noirceurs de l'âme ici ; et sans vouloir verser dans la surinterprétation, j'aurais même envie de dire que le fait même de pactiser avec des rois démons pour devenir des monstres dénués d'âme, c'est à la fois ce qu'il y a de plus humain et de plus inhumain (mais je vais m'égarer si je vais plus loin, alors ne comptez ça que pour un avis mineur).



Et enfin, le meilleur pour la fin... Guts. Le héros. Ou plutôt, anti-héros. Car Guts n'est pas un fier combattant de la justice, il ne se bat pas pour la vie : il se bat pour survivre, et son unique but tend à l'anéantissement des démons, mais c'est une quête vengeresse et meurtrière plus qu'une noble cause. C'est un personnage passionnant à découvrir, à mi-chemin entre la folie furieuse et la bienveillance incarnée.



A découvrir absolument !!!!

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Berserk, tome 1

C'est la première fois que je lisais un manga, et je dois avouer que j'ai été agréablement surprise! Malgré son statut de guerrier, Guts est attachant, tout comme le petit elfe qui l'accompagne, apportant une touche d'humour qui détend l'atmosphère. Les graphismes sont super, et donnent envie de lire le tome 2!
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Berserk, tome 1

Le manga débute sur les chapeaux de roue. On voit le héros faire l'amour à une femme. Et cette dernière se transforme en horrible monstre prêt à le dévorer. "Je t'ai bien niqué, mon mignon!". Sauf qu'il s'y attendait. "Tel est niqué qui croyait niquer!". Voilà le cadre posé et on sait à quoi on va avoir affaire. La couverture nous a prévenue : "Pour un public averti". Ame sensible s'abstenir. Les fans des bd du pays du soleil levant savent que c'est une série culte dont il ne faut pas passer à côté. Le premier tome nous dévoile un homme blessé qui souffre mais qui est prêt à se battre pour sa liberté. Il a l'âme d'un justicier toutefois il ne va pas pleurer quand des innocents perdent la vie. "Un être mourant dans un combat qui n'est pas le sien n'est qu'un rebut. Mieux vaut mourir que de ne pas savoir se battre pour soi". Son boulot est de tuer tous ces êtres profitant de la misère du monde pour s'enrichir. Après tout, c'est un berserk. Qu'est-ce que c'est au final? Aucune idée pour l'instant. Tout comme la beherit. Pas de doute que nous en saurons plus à l'avenir. La violence est bien là, aussi bien physique que psychologique. Le fardeau est bien lourd. Pour la peine, nous verrons un monstre serpent, des squelettes de soldats habités, des corps d'hommes se faire écrabouiller... Sa traverse les corps, ça les coupe et ça tranche bien net en deux... c'est fou ce que l'on peut faire avec une arbalète, des bombes et une épée géante. Kentaro Miura construit un univers très dense avec un lexique autour de la démonologie. Guts n'est pas seul. Un elfe, Puck (référence à Shakespeare?), lui tient compagnie et commence à comprendre la complexité du quotidien de son nouvel ami. On découvre le héros à travers ces yeux. Il contribue aussi à détendre l'atmosphère pesante. Ceux qui sont habitués à des graphismes léchés et précis comme "Naruto" vont avoir mal aux yeux.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Berserk, tome 1

Je découvre Berserk après tout le monde. Et je découvre une œuvre de Dark Fantasy hallucinante.

On suit le personnage de Guts, un guerrier mystérieux dont le job est de traquer les démons.

L’action est au rendez-vous, c’est gore et irrévérencieux et on en redemande. Les dessins de Kentarō Miura sont vraiment très bons et j’ai beaucoup aimé les quelques doubles pages.

Une série que je vais lire avec assiduité.
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Berserk, tome 1

Ses un mangas cruel gore que j'aime

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Berserk, tome 1

Attention, œuvre culte pour un public averti. Résumer 36 volumes d’une série en cours est un exercice difficile, surtout lorsqu’il s’agit d’une œuvre aussi dense et riche en émotions, tutoyant le sublime dans tous les domaines, dessin et scénario en premier lieu.

Berserk c’est une œuvre de Sword and Sorcery noire comme vous n’en avez jamais lu, ou Guts, le personnage central, n’est pas soumis aux affres d’un manichéisme habituellement utilisé dans le genre Fantasy, mais bien un homme dont le libre arbitre sera sans cesse mis à l’épreuve, le poussant dans ses derniers retranchements, et des abîmes de souffrance. Vous découvrirez en outre la capacité de l’auteur à vous faire vivre cette fresque monumentale en compagnie de personnages secondaires tous charismatiques et au moins aussi profonds et fouillés que Guts.

Berserk, c’est la fulgurance des émotions humaines, des plus viles et abyssales aux plus éclatantes et nobles, c’est la peinture d’une humanité offerte en sacrifice à des forces dépassant l’entendement, c’est un voyage total dans une œuvre absolue, entière, sans concessions, aux personnages écorchés vifs (au sens figuré comme au sens propre) et si saisissants qu’un déchirement nous étreint en refermant un tome.
Lien : http://www.reseau-colibris.fr
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Berserk, tome 1

100 ans après tout le monde, je découvre ce seinen culte et son univers de Dark Fantasy. A l'époque, je n'avais pas voulu le lire de peur que ce soit trop sombre et violent pour moi. Quelques années plus tard, j'ai décidé de ne plus passer à côté et de voir ce que donne ce titre à la réputation sulfureuse.



Berserk est le récit des aventures de Guts, un sombre guerrier à la force titanesque et à l'épée gigantesque, qui déambule dans un monde médiéval dur et très violent, semant tous un tas de cadavres dans son sillage tandis qu'il semble fuir des créatures démoniaques qui veulent s'en prendre à lui.



Soyons franche, ce premier tome n'est vraiment qu'une amorce à un univers bien plus riche, je l'imagine. On n'apprend que peu de choses de ce héros que l'on découvre. C'est juste un homme sombre au caractère ambigu dont on ne sait vraiment de quel côté il est et qui semble poursuivi par de sombres créatures sans qu'on sache vraiment pourquoi. Pour le moment tout est assez flou, les partis prenants, les objectifs, les royaumes concernés, etc. Alors même si c'est séduisant et prometteur, je reste sur ma faim.



Par contre, contrairement à ce que je croyais, j'ai été séduite par la violence du titre et sa dureté. Oui, ça taillade sec et c'est sanguinolent à souhait, mais ça ne ment pas sur la marchandise. On sait à quoi s'attendre et l'auteur nous donne ce à quoi l'on s'attend. Pour le moment, ça fait très exutoire, ça ne me dérange pas pour un début, mais je vais vouloir un peu plus d'explications, d'histoire et de raisons derrière tout ça à force et j'espère que je l'aurai.



Graphiquement, je suis un poil déçue par contre. Je trouve le dessin assez pataud, de même que la mise en page qui manque de dynamisme parfois et fait un peu saccadée. Certains angles d'attaque m'ont fait tiqué également mais je sais que ce n'est qu'un premier tome, qu'il date de 1989 et que l'auteur a bien progressé depuis. De plus, il y a quand même du positif dans son travail graphique. Les planches rendent très bien l'univers médiéval. Elles sont également bien détaillées et donc immersives et ça j'aime, malgré les faux airs de Ken le survivant du héros xD



Pour finir, je n'en parle pas forcément mais ici je m'y sens obligée. J'ai été un brin déçue par l'édition de Glénat, ou plutôt la réédition de 2017. J'ai des pages où l'impression est franchement mauvaise, comme si les pages étaient délavées et non je ne parle pas du passage des pages couleur en pages en noir & blanc. Du coup, je trouve que c'est très décevant de la part d'un tel éditeur de ne pas maîtriser la qualité de réimpression de ce genre de titre culte de leur catalogue !



Pour conclure, j'ai été séduite par ce premier tome. Il m'a donné envie d'en apprendre plus sur l'univers de Berserk et le personnage de Guts. Je reste cependant vraiment sur ma faim tant il est une vaste introduction. Je n'ai pas reçue la claque que j'attendais parce que ça manque un peu d'accroche. Par contre, je n'ai pas été autant gênée que je l'aurais cru par la violence du titre et j'en suis ravie. Je vais donc pouvoir poursuivre ma découverte.
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Berserk, tome 1

Dès ce premier tome Miura il regarde les oeuvres de Tolkien et Howard et se dit, c'est pas mal mais c'est un peu bisounours, on va dépoussiérer tout ça. Et même si on est sur une intro (qui va durer longtemps), dès ce tome Guts est imposé comme un personnage qui restera, il repousse les limites de l'anti héros solitaire, et même si on a quasi aucune information dans ce tome, on voit direct que c'est la vengeance qui est le moteur de ce personnage. Par contre je me souvenais pas que Puck était la direct et ce personnage est bien le seul bémol que j'ai sur l'oeuvre.

Si avec ce premier tome le dessin est déjà plus qu'aboutit, la suite atteindra des sommets.
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Berserk, tome 1

Manga trés violent où on suit un personnage dans son voyage à travers un pays en guerre, je lu ce manga à une période où j'avais besoin de décompresser.



J'ai bien aimé l'évolution du personnage et l'histoire en général même si j'ai eu un peu de mal à suivre. Il y a aussi une partie magie qui m'intéresse.



Il faudrait que je me replonge dans ce livre.
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Berserk, tome 1

Cela faisait un moment que j'entendais parler de Berserk. Et grâce à Manue, j'ai pu en découvrir le premier Tome, qui regroupe les 3 premiéres histoires...



On y découvre donc le personnage de Guts, qui porte la marque, et est pour le moins singulier. Il se balade en effet avec un bras en acier et une épée plus longue que lui. Et il semble à la recherche de quelque chose. On comprendra vite que c'est d'une vengeance qu'il s'agit. Et sur sa route, il croisera une elfe qui l'accompagnera, même s'il ne semble pas franchement d'accord. Et autant dire que les cadavres vont joncher les routes et le sang couler à flot. Le manga se distingue par son ultra-violence, le peu de dialogues, mais des dessins superbes retranscrivant la violence des affrontements et du personnage. Parfois dans des doubles pages sublimes, pour le peu que l'on aime le genre. Les 220 pages se dévorent et je suis pressé de lire la suite !
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