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Critiques de Kentaro Miura (463)
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Berserk, tome 19

Avec ce tome 19 nous sommes toujours dans l’Ère des Châtiments, et nous entrons de plein pied dans le Cycle de la Naissance...

Kentaro Miura a travaillé pour les auteurs de la saga culte "Hokuto no Ken" et ici cela se sent fort joliment : alors que la jalousie fait des ravages parmi les pauvres ères sévissent également les chasseurs de sorcières, et alors qu'on nouveau drame se prépare le chevalier noir émerge sans un mot d'un nuage de poussière pour faire leur faire la misère... Les bad guys fanatiques tombent comme des mouches et la justice triomphe, amenée par un hors-la-loi à l'âme tourmenté : nous sommes donc bien dans une œuvre populares où un gars du peuple parle aux gars du peuple !

Nina souhaite sauver sa peau en vendant Casca aux hérétiques, mais c'est l'arroseur arrosé quand ces derniers les rattrapent et souhaitent sacrifier Nina à Casca d'après eux la prêtresse des ténèbres... Après Nina qui avait dénoncé Joachim aux hérétiques, voici Joachim le miraculé qui dénonce Nina aux fanatiques : les amants sont vraiment maudits ! Dans la caverne aux orgies anthropophages, les twists pleuvent : arrivée d'Isidro, arrivée de la troupe des Chaînes Sacrées, transformation du gourou en démon par l'Apôtre sans nom qui jettent de l'huile sur le feu qui brûle entre fanatiques et hérétiques, et arrivée salvatrice du chevalier noir seul capable de l'arrêter et de le tuer... Mais en mission pour sauver ce qu'il reste du seul et unique amour de sa vie, Guts joue de malchance puisqu'alors qu''Isidro tente de mener Casca et Nina en lieu sûr, Serpico le renard lui tend un embusacade : c'est le 2e round de leur affrontement !

Les choses se précipitent et la Team Guts rejoint la Tour des Châtiments pour délivrer Nina qui s'enfonce dans les abîmes du désespoir et Casca qui est soumise à la question dans une vierge de fer... Dans la mythologie créée par le mangaka Casca est comme Guts devenue un interstice entre les mondes physique et astral, une porte au sens lovecraftien du terme par laquelle fantômes et monstres prennent pied dans la réalité : dans la salle de torture de l'Inquisition toutes leurs victimes reviennent à la vie sous la forme de blobs avides de vengeance !

L'Horreur déferle sur la Tour des Châtiments, et c'est chacun pour sa peau... Mais au fond de la Boîte de Pandore il reste toujours l'Espoir : Guts abandonne sa quête de vengeance pour sauver Casca, dans ce grand merdier Luka la péripatéticienne et Jérôme le chevalier blasé brillent par leur humanité, et malgré tout le mal qu'ils se sont fait l'un l'autre Nina et Joachim finissent par se retrouver... (Sans parler de Farnèse et Serpico qui sont en train de basculer du bon côté !) Le cliffhanger ? Alors que la Team Mozguz s'apprêtent à affronter les blobs vengeurs, l'Apôtre sans nom vient ajouter une nouvelle pierre à l'édifice du chaos !!!





Nous sommes en face d'une œuvre d'exception réalisée par un perfectionniste de l'extrême, chaque planche est riche de cases et de phylactères qui s'appuient sur tous ce qui a précédé pour annoncer tout ce qui va suivre, chaque nouveau tome apportant un nouvel éclairage sur l'ensemble de la saga : c'est avec technique aucun faille et un scénario sans défaut que l'auteur nous dévoile les arcanes de l'humanité tout entière... Pour ne rien gâcher les graphismes en amélioration depuis la première page sont ici un pleine maturation : les arrières-plans sont de plus en plus travaillés, pour ne pas dire de toutes beauté, pour un charadesign qui entre réalisme et expressionnisme trouve son expression la plus élevée ! A chaque fois qu'un kikou, un rageux ou un prescripteur d’opinion à la con vient faire son pisse-froid en déclarant que l'histoire dark fantasy ne serait pas intéressante et pas cohérente, ou que les graphismes qui ne respecteraient pas l'académisme des prétendus beaux arts ne seraient pas crédibles vous pouvez directement le classer dans la catégorie « crevard dans sa tour d'ivoire »...
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Berserk, tome 19

Ne faisant plus de critiques sur Berserk depuis à certain temps de peur de me répéter alors que la qualité n'est plus à prouver, et ayant laisser de côté cette excellente saga car je voulais lire d'autres oeuvres, j'ai repris le fil du manga avec cet excellentissime tome 19, son côté dark-fantasy me fais toujours rappeler sur certains points la saga des Dark Souls. Mais ce qui me fascine toujours autant c'est ce souci de détail crée par l'auteur et je ne peux être qu'en admiration devant la qualité du dessin qui nous envoi plein les yeux. Guts toujours aussi Baddass remue ciel et terre pour retrouver Casca devenu son amour, mais la pauvre Casca possédée par les démons appartenant aux Gods Hand n'est plus que l'ombre d'elle même et j'espère vraiment qu'elle reviendra la guerrière battante.



Je me suis habitué avec les nouveaux personnages qui sont pour ma part fort sympathique avec notamment Isidro et Luka qui possèdent un certain Charisme. J'ai également été surpris par Serpico le bras droit de Dame Farnèse et je ne m'attendais pas à la rencontre avec Guts qui m'a laissé sans voix c'était fous.

Quant à Dame Farsène même si elle continu à se battre pour sa cause j'ai malgré tous de la sympathie pour elle et en tous cas elle se souvient de sa première rencontre avec Guts.



Toujours aussi spectaculaire dans l'action et le scénario ce 19ème tome est une petite merveille. le fait d'avoir des tomes qui se suivent d'un point de vue qualitatif prouve que Berserk est le manga à avoir dans sa mangathèque.



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Berserk, tome 19

La tension monte !! Guts arrive au camp des réfugiés dans le but de trouver Casca. Il fauche tout ce qui se met en travers de son chemin.

Casca se retrouve malgré elle dans un rituel hérétique. Guts continue de tuer tout ce qu'il y a devant lui. Humains, Démons, rien de l'empêchera de retrouver Casca. On a donc de magnifique planche de combat qui sont toujours plus belles.

Mention spéciale du tête entre Guts et Serpico, où se dernier est vraiment loin d'être un mec normal.

Casca est envoyé dans la salle de torture et elle declanche l'apocalypse dans la tour
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Berserk, tome 19

Après un tome 18 qui avait été un peu trop dans la surenchère pour moi (trop de violence, trop de sexe malsain, trop d'horreurs), je retrouve espoir ici. Et pourtant, l'histoire est de plus en plus sombre au fur et à mesure qu'on se dirige vers une seconde Occultation. Mais que de souffle et que d'émotions !



L'auteur joue avec nos nerfs pendant tout le tome. Il a une scène du tyming et de la mise en scène de dingue, tout ça pour maintenir la tension de bout en bout. Il varie les scènes, les lieux, les intentions et on sent que tout est orchestré de main de maître pour le grand retour qu'on attend. C'est un grand conteur.



Casca a malheureusement attiré l'attention de certains dans le camp avec les "pouvoirs" qu'elle a révélés. Ses amies font tout pour la cacher mais c'est un vrai combat contre la montre. C'est à ce moment-là que surgit Guts, aidant l'une d'entre elles qui s'était fait capturer. Sauf qu'entre temps Casca est emmené par Nina. Il part donc à sa recherche mais c'est là que tout dégénère. Monstres qui surgissent, course-poursuite, bataille sanglante et duel de haut vol, mission de sauvetage. On ne s'ennuie pas.



J'adore la façon dont tout se goupille, mais surtout je suis sous le charme du développement des personnages. Voir Guts tout donner encore et encore pour sauver sa chère Casca, que c'est beau. Quant à celle-ci, c'est dramatique de la voir ainsi quand on l'a connue chefe de la Troupe du Faucon. L'auteur joue vraiment à fond la corde sensible et tragique, le tout en lien avec son traumatisme et sa perte peu après.



C'est tout aussi terrible à voir graphiquement. Les combats de Guts sont d'une sombre poésie rarement vue, son épée et sa cape virevolte tout comme ses sentiments dans l'urgence du moment. C'est brutal et sanglant comme la souffrance qu'il ressent. Les horreurs auxquelles on assiste glacent encore plus le sang sous le crayon de Miura, c'est d'un gore ! Et je sens que ce n'est pas fini.



Berserk est vraiment un grand manga et un grand titre de Fantasy.
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Berserk, tome 19

Guts arrive et ne fait pas dans la dentelle. Lui il veut retrouver Casca qu'il aime sincèrement même si elle a perdu la tête. Et comme il y a une nouvelle épée, des armes et une armure, il est prêt à butter tous ceux qui s'oppose à lui sur le chemin. Par chance, il a l'armée religieuse qui s'amuse de son pouvoir pour insulter et manipuler ceux dans la grande pauvreté. Mais face au chevalier noir, ils ne sont pas le poids. Un coup d'épée et quatre bonhommes sur des chevaux disparaissent. Le ton est donné. A partir de là, les choses vont empirer progressivement. A l'intérieur du château de l'inquisiteur, voilà les fantômes et les monstres qui débarquent et veulent manger de la viande humaine. La prière va t'elle aider à contrer tout ça? On se bien que non. Le folklore n'a rien de concret à part manipuler les masses et se faire de l'argent.



Kentaro Miura y met toute sa folie dans le combat qui suit. On retrouve le héros du début qui tue sans vergogne et sans peur. Il a un objectif très clair. Que ne ferions-nous pas par amour? La tension ne cesse d'augmenter. Pas de pitié pour l'ennemi qui a des formes multiples plus horrible les unes des autres. Les objets de tortures sont encore mis en avant. On constate un petit focus sur la boîte de torture où l'on enferme une personne qui est exsangue. N'oublions pas que sur la couverture c'est écrit "pour lecteurs avertis". On ne prend pas de gants. Le suspens est maintenu jusqu'au bout. Le mangaka a le sens de la mise en récit et du rythme. Rien n'est laissé au hasard même les très longues scènes de lutte. Impossible de s'arrêter ici. En plus, Casca est enlevé. Le chevalier squelette fait un passage. Par conséquent, on sait que les choses vont empirer.
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Berserk, tome 2

Suite à l’altercation entre les hommes de main du Comte et Guts, notre héros et Puck l’elfe, trouvent refuge chez Vulgus, un ancien médecin. Cependant Zondarc, garde du Comte, a déjà retrouvé la trace du guerrier...

Drapé de noir, prothèse forgée au bras, épée démesurée dans le dos, le guerrier noir se nomme Guts. Au travers de son périple, il poursuit les cinq "god hand", seigneurs du haut moyen âge. Avec son compagnon d'infortune l'elfe Puck, son voyage le mène au cœur d'une ville terrorisée. Seul, Guts mène un combat contre le comte, exécuteur morbide d'une chasse aux sorcières dont on ne dénombre plus les victimes. Qui donc guette au détour de son chemin Guts, l'antihéros ?

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Berserk, tome 2

Un deuxième tome dans la lignée du premier, qui ne nous avance pas plus sur l'histoire, mais qui impressionne par sa violence, ses dessins et la noirceur du récit. Rien ne nous est épargné, et j'avoue que cela me plait bien.



Les dessins sont toujours aussi beaux, les monstres sont particulièrement réussis (et répugnants) et les scènes de combat épiques et bien illustrées. Il me tarde que l'on en apprenne plus sur l'univers et sur l'histoire car pour le moment c'est un peu léger mais je crois que cela ne va pas trop tarder !
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Berserk, tome 2

Deuxième chapitre du manga éponyme, Berserk est le manga qui se déguste comme une petite madeleine de Proust, une claque graphique et un scénario en béton, certes il n'est pas à mettre entre toutes les mains car malgré sa violence, le manga possède une aura : le héros cache une profonde blessure et ressent une haine envers des démons du mal dut à un évènement de sa vie passé. Le manga possède aussi des petits moments de légèreté, et aussi un certain humanisme notamment à la fin, un très bon tome 2 qui confirme les début de ce manga devenu mythique.
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Berserk, tome 2

Un tout petit peu déçu par ce tome, j'ai seulement aimé à partir de l'apparition de la princesse, je pense qu'elle sera un atout pour le prochain tome mais pas longtemps. Il y a trop de sang dans ces tome c'est presque laçant.
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Berserk, tome 2

L'univers de Berserk m'avait séduite dans le premier tome mais il m'avait également laissée sur ma faim. J'ai ressenti exactement le même sentiment dans cette suite qui participe apparemment au premier arc de la série. L'auteur nous y montre de quoi est capable son héros et ça s'arrête là. Il faudra attendre un peu plus loin, je pense pour avoir le genre d'histoire sérieuse que j'attends.



Après avoir laissé Guts en proie avec le méchant Comte, on le retrouve avec un allié inattendu. Ensemble, ils vont découvrir la source du pouvoir du Comte et essayer de lutter contre, du moins de lutter pour sauver leur peau. Ça m'a amusée de voir une fois de plus Guts se trouver un compagnon improbable comme ça avait été le cas avec Puck. J'ai par contre moins aimé que Kentaro Miura insiste pour en faire un anti-héros parfois assez antipathique qui ne veut pas aider mais qui hésiterait et finirait par se mettre en branle. C'est présenté de manière assez lourde et sans la moindre subtilité.



De la même façon, je trouve l'ensemble du titre fort bourrin que ce soit dans la mise en scène - Guts coupe et découpe ses adversaires avec une violence inouïe et peu d'adresse au début, ça vient ensuite - ou dans les dialogues qui sont d'une rare pauvreté linguistique. C'est fort dommage pour une oeuvre présentée comme culte par les amateurs du genre. On a ici un peu tous les poncifs du genre en plus avec le méchant qui est un gros lard possédé par une ignoble créature, ou encore avec la belle demoiselle en détresse vivant dans une cage et rêvant d'en sortir.



Alors oui, ça se lit bien, on est impressionné par les exploits de Guts, le rythme est prenant et l'univers très sombre intrigue, mais il me manque encore un vrai scénario plus complexe que cela et surtout quelque chose de moins cliché. Allez, plus qu'un tome et j'aurai passé cette introduction. J'espère que la suite sera plus intéressante.
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Berserk, tome 2

On s'enfonce un peu plus dans le glauque et le sang coule à flot dans le sillage d'un Guts qui confirme sa position d'anti-héros.

Du très bon, tant au niveau du scénario que du dessin, tous deux semblant s'affiner par rapport au tome 1. Et que de questions sans réponses sur les origines de notre guerrier noir...
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Berserk, tome 2

Oulala, que de violence !Ici, Guts combat un baron qui est possédé par un démon, et quelques soldats hors du commun par leurs dimensions.Heureusement, avec son épée digne de Stormbringer, il les découpe tous plus ou moins en tranche.Bref, c'est ridicule, c'est hyper-violent, c'est grotesquement surfait, mais je trouve ce truc très distrayant.

9781595824776"
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Berserk, tome 2

Au programme de ce tome 2 de cette série à l’univers médiéval fantastique : un héros qui en voit de toutes les couleurs, des monstres hideux, de la baston, des membres de l’église corrompus et un elfe et une jeune fille qui apportent des touches de mignonnerie.





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Berserk, tome 2

Ce tome 2 nous amène à plusieurs déductions. L'univers de Berserk est ultra noir et vont avoir droit à des atrocités !! On pourrai croire que c'est seulement bourrin mais pourtant... C'est un peu plus profond que ça. Ce tome transpire le thème de la vengeance ! Entre le Comte qui est devenu un monstre pour se venger la mort de sa femme, Zondarc qui veut tuer Guts au point d'être aveugler par la haine et devenir tout aussi monstrueux et enfin Guts, qui même s'il laisse mourir Vulgus, part le venger lui et toutes les victimes du Comte (même s'il fait genre que non parce que c'est un bonhomme !! Et un bonhomme ça pleure pas !! ^^). Kentaro Miura nous montre la face sombre des hommes. Mention spéciale à Puck qui est notre petite lumière dans cet univers si sombre et qui nous fait du bien au cœur ! Les dessins sont aussi géniale, notamment les combats où on est complètement dedans !

Bref j'attendais beaucoup de cette série et je pense que je ne vais pas être déçu !!
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Berserk, tome 2

Un tome 2 sympathique. On reprend exactement là où c'était arrêté le tome 2. Après la découverte du Béhérit. Sa taille, ça tranche, ça découpe, c'est toujours aussi sanglant. le grand méchant est bien crado et notre héros est en très mauvaise posture à ce moment de l'histoire. Âme sensible s'abstenir. Berserk ce n'est vraiment pas pour les petites natures.
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Berserk, tome 2

On est toujours dans l'intro de l'intro, d'ailleurs en relisant on peut se demander si Miura savait à l'avance où il allait ou si il naviguait à vue, car avec avec les 2 premiers tomes rien laisse présager ce qui allait devenir ce masterpiece.

Ici on a toujours Guts en quête de vengeance et on découvre juste un peu contre quoi il va se battre. Et Miura nous a montré la puissance de Guts (buter 50 gardes en 10 secondes est une norme chez lui) mais la il est déjà confronté à plus fort et surtout bien démoniaque.

Le point intéressant du tome c'est que Guts laisse crever un mec qui l'a aidé et ça sans sourciller, Miura a donc aucun problème de faire de son héros un égoïste prêt à tout, et il nous amènera à comprendre comment Guts est devenu comme ça.

Bon par contre Puck c'est toujours relou même si je comprends qu'il est là pour éviter un truc 100% noirceur.
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Berserk, tome 2

Les détracteurs de Berserk le qualifient souvent comme un manga bourrin et idiot, voire même manichéen, et je dois bien avouer que ça m'amuse assez de voir combien ces gens tombent magistralement à côté de la plaque ! Si les premiers tomes ne sont certes pas les meilleurs de cette œuvre, ils placent toutefois la barre très haut, et Kentaro Miura a su créer des personnages beaucoup plus travaillés qu'il n'y parait au premier abord.



Si Zondark peut être qualifié de brute épaisse, l'abandon de son humanité face à l'adversité (dans une parodie christique assez appuyée en plus, avec le ''ceci est mon corps'') est au contraire les prémices d'une critique sévère envers la religion, et ce qu'il s'agisse des bourreaux ou des victimes, placées dans une position de victimes consentantes. Moins christique, Vulgus témoigne aussi de cette charge : un lecteur peu attentif y verra une brave victime qui veut juste qu'on rende justice à sa pauvre famille, mais un lecteur plus averti saura aussi déceler le mal qui se cache au cœur de son personnage. Vulgus n'est pas noble, et les horreurs qu'il a subi n'ont pas fait de lui un saint... loin d'un pathos glamourisant le handicap, Miura charge au contraire, démontrant que la victime est un homme comme un autre, que la souffrance ne transcende pas, et que Vulgus est au final un personnage vile et lâche, qui rêve d'une basse vengeance qu'il refile bien vite à autrui. Et que dire du Comte, veuf épleuré qui se sait monstrueux et se vautre dans ses vices, à peine capable d'y résister pour sa fille. Même Puck, l'elfe mignon et plein de bons sentiments, n'y fait pas exception, et c'est Guts qui le met face à ses contradictions sans prendre de pincettes : avoir de grands sentiments et une belle moralité, c'est bien. Envoyer les autres se battre à sa place en espérant que quelques mots grandiloquents suffiront, c'est veule.



Et comme les personnages ne suffisent pas, Miura joue aussi de symboles, notamment avec ce body-horror très présent chez lui et si bien utilisé. Cette utilisation de la prothèse de Guts qui, si elle rappelle bien évidemment Cobra, vient aussi travestir la chair pour rendre le personnage plus fort.



Berserk, c'est clairement un manga sans limite, dans le sens où Miura aime justement les troubler : la limite entre le bien et le mal, la vengeance et la justice, le courage et la rancœur, la chair et le métal, la beauté et la pourriture. Loin d'être dénué de subtilité, Miura en déploie au contraire beaucoup, peut-être même trop, rendant ainsi son manga presque cryptique pour qui ne sait pas sortir des clichés farcis dans son crâne.
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Berserk, tome 2

A la fin du premier tome, je déclarais être curieuse d'en apprendre plus sur la béhérit. J'ai maintenant quelques infos supplémentaires, mais ça reste encore un grand mystère pour moi (et pour les personnages du manga)...



Dans ce tome, on découvre l'histoire de Vulgus, l'étrange homme mutilé qui est venu en aide à Guts. On assiste également à la confrontation entre notre guerrier noir et le Comte démoniaque (on en prend plein les yeux !). L'histoire est toujours aussi captivante. Je suis bien contente de l'existence de Puck, ce petit elfe adorable aide à supporter le caractère parfois (hum, souvent) imbuvable de Guts !



Ce que j'apprécie particulièrement dans "Berserk", pour l'instant, c'est la démonstration qu'un simple être humain peut faire le poids face à des créatures surnaturelles (ceci dit, je m'interroge toujours sur la source de la force de Guts) et le côté "ni tout noir ni tout blanc" des personnages (eh oui, même le Comte cache un petit reste d'humanité).
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Berserk, tome 2

On aurait pu craindre avec le tome 1 qu'on aille vers un schéma à la "Hokuto no Ken" : Village opprimé par les bad guys… Héros sombre et taciturne arrivant dans un nuage de poussière… Explosion de violence avec pluie de coups donnés par le héros messianique… Amoncellement de cadavres de bad guys par centaines… Explosion de satisfaction : le Bien a triomphé du Mal !

Et bien non, dès le tome 2 Kentaro Miura nous montre qu'il a des ambitions autrement plus élevés…

- avec l'histoire de Vulgus qui ne vit que pour la revanche sur celui qui a massacré sa famille avant de le mutiler

- avec l'histoire de Zondark, qui se laisse parasiter par le Comte pour prendre sa revanche sur le chevalier noir

- avec l'histoire tragique du Comte, racontée par Vulgus et par Thérésia mais encore partiellement dévoilée…

sans parler du dévoiement du christianisme (le Comte prend possession d'un corps en déclarant « ceci est mon corps… »)



Il y aussi de ambiguïté avec Guts qui laisse Vulgus se faire exécuter en dépit de toutes les imprécations de Puck, pour ensuite se recueillir sur sa tombe et jurer d'accomplir sa vengeance, ou avec le Comte qui torture, mutile et dévore à tour de bras alors qu'il se montre d'une grande tendresse avec sa fille qu'il cloître pour mieux la protéger de la pourriture du monde extérieur qu'il ne connaît que trop bien…



Puck capturé par le Comte et offert en cadeau à sa fille, essaye de convaincre cette dernière de le libérer puis de voler de ses propres ailes pour découvrir le vaste monde... Guts lui affronte l'invulnérable marionnette du Comte pour la deuxième fois, pour triompher une deuxième fois mais non sans mal avant la confrontation finale…

Blessé voire handicapé Guts fait néanmoins place nette avant d'obliger le Comte à révéler sa véritable apparence. Puck, Theresia, Guts et le Comte sont assemblés au même endroit au même moment : le destin est en marche !



Tout ceux qui décrient le manga comme étant bourrin et sans aucune originalité prouvent à la face du monde entier qu'ils sont bourrins et sans aucune originalité !

Niveau graphismes le tome 2 est bien déjà au-dessus du tome 1 qui était déjà pas mal du tout. Mais j'ai trouvé que les dialogues un peu brute de décoffrage et je n'ai pas su trancher si c'était l'auteur ou le traducteur qui manquait de vista sur ce coup-là…
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Berserk, tome 2

Et voilà qu'on retrouve Guts. Face à Vulgus, il trouve un objet important qui lui permettra de retrouver les 5 God Hand. Mais pour cela, il va devoir affronter le Comte, qui n'est plus vraiment humain...



Avec 2 histoire qui se suivent directement, 240 pages de dessins léchés et qui laisse finalement assez peu de place aux dialogues, et des personnages toujours savoureux (l'elfe Puck est toujours trés drôle), ainsi que des doubles pages impressionnante de maitrise, autant en terme de mouvements que d'illustration, autant dire que l'on a là encore un trés beau manga. Beau, mais ultra violent. L'histoire, les personnages, et les dessins ne font pas dans la dentelle et s'adresse à un public amateur du genre. Ce qui est mon cas et j'ai une nouvelle fois été bluffé par ce second tome !
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