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Citations de Krzysztof Pomian (32)


Krzysztof Pomian
Les frontières de l'Europe ? Elles s'arrêtent aux mondes orthodoxe et musulman. Depuis le VIIIe siècle, le monde orthodoxe, au nord sur la plaine russe, au sud dans les Balkans, n'a pas participé à l'« unité par la foi » et il a été soustrait à l'« unité par les Lumières », au moins jusqu'au XVIIIe siècle. De la même façon, l'Europe s'est faite contre l'islam, en particulier contre l'Empire ottoman. « Du point de vue d'un historien, les frontières de l'Europe n'englobent donc ni la Russie ni la Turquie, deux pays auxquels leur géographie même impose des engagements respectivement en Extrême-Orient et aux frontières de l'Iran. ». ("L'Europe mise en scène", Les Echos, 20 février 2004)
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L Communauté européenne est parfois identifiée à l’Europe, Mais elle ne l’est pas encore. Pour devenir Europe, il lui faudra d’abord s’adapter à la réunification de l’Allemagne [...] Il lui faudra en même temos relever le défi relever le défi de l’intégration civilisationnelle des pays ci-devant communistes de l’Europe centrale et orientale.
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La Révolution française est d’emblée un fait européen. [...] le livre de Burke, devient, dès sa parution, un événement international.
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Pour être peu visible – mais elle aime l’ombre-, [la maçonnerie] n’en est pas moins importante et influence, surtout dans les dernières décennies du XVIIIe siècle et les premières du XIXe siècle, où elle inspire des œuvres, quelques chefs-d’œuvre même, d’art, de littérature et de philosophie, et laisse une profonde empreinte sur la culture européenne.
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L’histoire de l’Europe est celle de ses frontières.
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Le conflit entre une approche qui juge les œuvres selon les critères du beau supposés invariables dans le temps et dans l'espace, crédités, à ce titre d'une validité universelle, et l'approche opposée qui vise à replacer les œuvres dans leur temps comme dans leur environnement et à les juger en conséquence commande une bonne partie de l'histoire des musées d'art du XIXe siècle.
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L’événement, une discontinuité constatée dans un modèle.
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Le XIX ème siècle, c’était la belle époque de l’histoire : celle deb l’histoire considérée comme une science. Et non pas une science parmi d’autres, mais, à côté de la psychologie, comme l’une des sciences fondamentales de l’esprit. Car toutes celles qui avaient à s’occuper de ses productions : du langage, des littératures, des religions, des mythologies, de l’art, n’étaient que des histoires particulières. L’Histoire, l’Histoire tout court et avec une majuscule, devait leur servir de guide et de modèle.
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Jusqu’au XVIIe siècle, l’espace européen coïncide avec celui de la chrétienté latine.
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Le principe Cujus regio, ejus religio justifiait en Allemagne l’obligation pour les sujets d’adopter la confession de leur souverain. La version française de ce principe distinguait la religion du roi, religion catholique qu’une partie de ses sujets ne pratiquait pas, et la religion du royume, seule obligatoire pour tous ses sujets sans égard à leur appartenance confessionnelle : religion de la monarchie française.
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L’exemple venait de France.
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L’Europe cesse ainsi [à l’issue de la guerre de trente ans] d’être en théorie - elle ne l’a jamais été dans les faits - une Respublica Christiana. Même si le rêve y reste toujours vivant d’une paix perpétuelle [sic], même si l’idée nostalgique d’une nation chrétienne apparaît encore [sic], après la chute de Napoléon, dans le traité de la Sainte-Alliance, l’Europe est maintenant une coexistence de raisons d’États qui justifient leurs prétentions en en appelant au droit, les appuie, si elles le trouvent opportun, par la guerre et, donnant une forme juridique aux résultats de celle-ci, définissent les rapports de force reconnus valables jusqu’´à une prochaine épreuve. Les États modernes vivent en guerre et pour la guerre.
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Corps mystique du Christ, l’Eglise est radicalement transcendante par rapport aux institutions terrestres, ce qui fonde son autonomie et sa supériorité. […] Les monarchies […] sécrètent des doctrines analogues : la théorie des deux corps du roi en France et en Angleterre, celle de translatio imperii en Allemagne, celle de Venise, République de Saint-Marc, celle de la Corona regni Poloniae, etc, visent toures à rendre pensable et convaincante l’idée nouvelle de la transcendance des États par rapport aux individus cirporels qui les personnifient,, sans même parler de ceux qui les servent. Elles confèrent donc aux états le statut d’êtres à la fois invisibles, durables et efficaces, et sanctifient ainsi l’autonomie que sont en train d’acquérir les bureaucratie.
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Quant à la Gaule, peu à peu unifiée par les Francs, elle sert au huitième siècle de ramme à une dynastie issue de l’aristocratie locale, qui, en la personne de Charlemagne, s’est lancée dans la première tentative d’unifier politiquement un espace qu’on ne saurait encore, en toute rigueur, appeler « Europe », bien qu’il soit appelé à en devenir le noyau organisateur.
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À partir du XIIe siècle le Roppes est une réalité militaire, coextensive la chrétienté latine. Mais son unité, très récente, n’est pas politique.
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La dernière opération entreprise parle ensemble des Européens eur pour effet immédiat la prise de Constantinople…
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Cet espace à son centre spirituel, Rome, siège de la papauté […] Cet espace a ses lieux prestigieux de culte, qui attire des masses de pèlerins, telles Saint-Jacques-de-Compostelle. Il a ses capitales intellectuels–Paris, Bologne–et ses centres universitaires qui se multiplient au XIIIe et au XIVe siècle et dont plusieurs–Montpellier, Oxford, Padoue, Salamanque, Prague, Cracovie, Heidelberg–rayonne loin au-delà des pays où ils se trouvent.
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Chez chaque peuple coexistent ainsi plusieurs cultures : celle–européenne–des clercs et celle des chevaliers, tendue entre sont pôle européen et son pôle national en formation ; celle des bourgeois, limité à une ville, tout en s’ouvrant sur l’étranger ; et elle, exclusivement ethnique et locale, des paysans.
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À la fin du XIIe siècle l’Europe est une réalité militaire, coextensive à la chrétienté latine. Mais son unité, très récente, n’est pas politique.
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Les puissances qui déterminent le destin de l’Europe se nomment, au début du XVIIe siècle, papauté et Venise, Espagnol, France, Empire, Pologne. Au XVIIIe siècle, ce sont la Grande-Bretagne, la France, l’Autriche, la Prusse et la Russie.
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