L'esprit d'un imbécile est un pot cassé. Rien ne peut s'y conserver.
Nous sommes tous les branches d'un même arbre. Peu importe que nous poussions dans différentes directions. Les racines, elles, restent identiques.
J'ai peur qu'hier n'ait été qu'un rêve,
j'ai peur que demain ne soit qu'un cauchemar.
Les merveilleux apportent le malheur et la destruction à ceux qui ne leur ressemblent pas.
Leurs yeux convoitent la terre entière, ils voient en nous des ombres à piétiner.
Ils n'ont cure de nos origines célestes, peu leur importe que nous descendions du Grand Bien qui règne en haut.
Ils ne respectent ni nos traditions ni notre passé héroïque ni le pouvoir des femmes ni la sagesse des anciens et des araignées ni la joie de la paix.
Ils ignorent les bienfaits du fruit du palmier, qui donne la vie, luisant et sucré, ils ne voient pas la moindre promesse d'or en lui malgré les richesses qu'il produit.
Ils n'ont cure d'honorer les étoiles ou le ciel éblouissant qui les abrite, ils ne voient en eux qu'un moyen de les guider vers des lieux à piller.
Le fleuve puissant qui nous engendre n'est à leurs yeux que le chemin le plus rapide vers notre destruction.
Il suffit d'avoir porté une fois l'eau à laquelle on s'abreuve pour connaître de chaque goutte la valeur.
Josh, il vaut mieux avoir une heure d'avance qu'une minute de retard [...]
Parfois, ce sont les mots tus qui vous tuent.
il n'y a pas de coach pour les enterrements
Pas d'entraînement, ni d'échauffement.
Pas de tir de dernière seconde.
On porte tous le même
uniforme cruel, rancunier,
noir comme une nuit inétoilée.
Je ne suis pas prêt
pour la mort.
C'est un jeu
auquel je ne sais pas jouer.
il n'a pas de règles, pas d'arbitre.
il est impossible de gagner.
( p 239)
[Mon frère] m'entend, évidemment,
mais le seul son qu'il écoute maintenant
c'est celui de son coeur,
et de ses rebonds,
sur le terrain
de l'amour.
Parfois ce sont les mots tus
qui vous tuent.