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EAN : 9782226477637
456 pages
Albin Michel (30/08/2023)
3.87/5   41 notes
Résumé :
Royaume ashanti, 1860.
Dans l’Upper Kwanta, Kofi, 11 ans, partage sa vie entre son implication auprès de sa famille, les jeux avec ses jeunes amis, le respect des traditions de son village et l’école, où on lui inculque la culture du colonisateur.

Une nuit, le monde de Kofi bascule lorsque l’impensable se produit : enlevé par une tribu ennemie du Lower Kwanta, Kofi est vendu à des hommes à la peau claire qui l’emmènent loin de tous ceux qu’il ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
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Royaume Ashanti, 1860. Kofi est un jeune garçon préoccupé par les problèmes de son âge (filles, copains, école, famille). Partagé entre l'héritage culturel de son peuple et l'anglicisation procédée à l'école, Kofi se pose beaucoup de questions. C'est pour cette raison qu'il attend avec impatience le rituel qui marquera son passage dans la vie adulte, qui le changera d'enfant à homme, afin d'obtenir toutes les réponses qui lui manquent. Quand un soir, il se fait prendre au piège, il s'imagine que ce rite d'initiation a déjà commencé. Prisonnier et enchaîné, Kofi commence à réaliser que ce n'est sans doute pas ça...

« Son destin se fond alors dans l'histoire collective de ceux qui, arrachés à leur terre, à leur famille, à leur culture, sont jetés en esclavage. »

Outre que ce livre s'approprie une thématique vers laquelle je reviens souvent, il faut bien noter qu'il se démarque de tous ceux que j'ai pu lire jusqu'à maintenant. Car en effet, moi qui disais encore tout récemment que je ne lisais clairement pas assez de poésie, me voilà de nouveau dedans. Sous forme de poésie en vers libre, je me demandais au début si j'arriverais à bien suivre l'histoire de Kofi, et surtout à bien rentrer dedans et à l'apprécier. Et ça a été le cas, je me suis rapidement attachée à ce garçon. Justement, grâce à ce procédé, je me suis sentie plus proche de lui, il est le narrateur de sa propre histoire et sont couchés sur le papier ses pensées, ses sentiments et ses ressentis.

En vers libre, cela signifie qu'il n'y a pas vraiment de règles. Vers longs ou très courts, qui riment ou pas, qui remplissent plusieurs pages ou seulement la moitié d'une, tout cela n'en est pas moins structuré. La lecture se veut fluide, légère, d'une facilité étonnante (je comprends qu'elle soit conseillée dès 13 ans), alors qu'elle est tout à la fois intense dans les émotions et poignante dans les faits.

Et si l'on est au plus près de Kofi et de ses sentiments, si l'on vit avec lui les épreuves qu'il traverse, on perçoit également toute l'importance de son héritage culturel et familial, donnant à l'ensemble de ce livre une aura particulière, influencée par les us et coutumes de son peuple, les traditions, les croyances, les fêtes, les chants, etc. Je m'y suis vu là-bas, dans ce village, à encourager les lutteurs pendant la fête des rois, j'ai moi-même porté le kente, j'ai nagé dans l'Offin avec Kofi...

J'ai été littéralement transportée par cette histoire. le choix de la narration poétique, aux tonalités lyriques et enchanteresses, pour parler d'un sujet dur comme peut l'être l'esclavage, est une totale réussite. le texte est aussi beau que l'histoire de Kofi nous transperce le coeur.

Mon seul regret est que l'ensemble se lit bien trop vite. Quand on commence, on ne veut plus s'arrêter. Alors quand on arrive à la dernière page (sur 456 au total quand même), on se dit : déjà ? J'avoue être un peu frustrée de ne pas avoir le tome 2 sous la main (et que je ne suis pas près d'avoir de toute façon puisque ce premier tome de la trilogie ne sort qu'aujourd'hui...).

Reçu et lu dans le cadre d'une masse critique privilégiée, je remercie Nicolas pour la sélection et les éditions Albin Michel pour l'envoi de cet ouvrage atypique et saisissant.
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Nouvelle publication pour cette chronique que je pensais avoir publié en retard la première fois ayant complètement oublié qu'il ne fallait pas la publier avant aujourd'hui. Merci encore Andromeda06 pour m'avoir signalé cette erreur.

Le livre sort en effet aujourd'hui en librairie et j'espère qu'il ne se perdra pas dans la multitude de titres de cette rentrée litteraire car il merite d'être découvert. Merci beaucoup à Albin Michel et Babelio pour l'envoie de celui-ci.

Voici un livre qui trouvera assurément son public et marquera probablement quelques lecteurs. Moi je n'oublierai pas Kofi. Cet adolescent Ashenti qui va découvrir les horreurs de la traite negrière.

Avant l'horreur cependant c'est une vraie plongé dans cette culture différente que nous présente l'auteur, cette vie simple et paisible que l'on découvre et suis avec plaisir durant une bonne partie du livre.

Une vie paisible qui va virer au cauchemar avec un récit qui s'avère plus dure dans sa seconde moitié. Cependant je dois admettre que même si le destin de Kofi et des autres ne m'a pas laissé indifférent, je n'ai pas été aussi touché que j'aurais pu l'être par ce genre de récit ce qui explique mes seulement 4 étoiles. Un ressenti qui s'explique peut-être par la forme du récit.

Je n'avais encore jamais lu de livre écrit en vers libre, ce roman fut donc une première sur ce point. J'ai été étonné de tourner les pages de la même manière que celle d'un roman oubliant parfois totalement cette forme concentré sur le fond, sur cette histoire que nous raconte ici l'auteur. Cependant la forme m'a je pense empêché de m'attacher assez aux personnages pour ce genre de récit. La police d'écriture est plutôt grosse et le texte s'avère au final assez court.

Il n'en demeure pas moins qu'il s'agit d'un texte rapide à lire et bien écrit. Découvrir La porte du non retour c'est se plonger dans une époque différente marqué en Afrique par le colonialisme et la traite negrière mais aussi dans une autre culture entre quelques mots de twi, des parties d'awalé et quelques plats à base d'igname.

Une belle découverte dans l'ensemble donc avec ce premier tome dont je lirai la suite avec plaisir.
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Je ne m'attendais pas à un tel coup de coeur lorsque j'ai reçu ce livre suite à une masse critique privilégiée. Je remercie d'ailleurs Babelio et les éditions Albin Michel pour cette très belle découverte.
Je n'avais jamais lu un roman en vers libres mais j'ai été conquise. L'écriture de l'auteur est vraiment très belle et je me suis laissée porter par ses mots. Recueil de poèmes? Contes? Roman? Un peu de tout ça certainement. Mais surtout une belle histoire, une histoire terrible.

Royaume Ashanti en 1860 (actuel Ghana).
On suit l'histoire de Kofi un petit garçon de 11 ans. Il nous raconte :
Son grand-père, près de 80 ans, Nana Mosi le conteur du village et imbattable au jeu de l'oware.
Maame la mère et le père qui est chercheur d'or.
M Fortuné Philipp le professeur qui enseigne aux enfants à parler anglais à coup de baguette s'il le faut.
Le twi qu' il est interdit de parler à l'école et l'anglais qu'il est interdit de parler à la maison.
Et en punition, la lecture des oeuvres de Shakespeare.
Le cousin si grand si fort et si énervant.
Kwasi le frère ainé et ses clins d'oeil.
Il y a aussi la belle Ama dont Offi est amoureux.
Ebo le meilleur ami
La rivière où Kofi fait des ploufs, des plifs et des plafs. La rivière et ses secrets.
Les noix de kola, le kente et les ignames.

Kofi nous raconte aussi La guerre de kawanta entre haut kwanta et bas Kawanta
Le traité de Bambara
La paix instaurée.
Les jeux de lutte
Les festivités
les combats qui parfois se terminent mal.

L'histoire glisse doucement vers quelque chose de plus tragique.

Kwasi qui est capturé par un village ennemi.
Un simulacre de procès.
Kofi lui même capturé avec d'autres garçons.
Le moment de l'initiation?
Les merveilleux, des gens sans couleur
Des navires qui partent sur l'océan
Des hommes des femmes enchaînés.
Des filles violées.

Des destins tragiques. Une histoire déchirante. Celle de ces hommes femmes et enfants arrachés à leur terre, à leur famille , pour être vendus comme esclaves aux Etats-Unis.
Un roman bouleversant mais étonnamment très accessible pour les jeunes lecteurs (à partir de 13 ans).
Des mots d'une beauté saisissante pour nous conter aussi bien le quotidien de Kofi que l'horreur.
Un roman que j'ai lu d'une traite et que je ne suis pas prêt d'oublier.




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Merci à Nicolas de Babelio et aux éditions Albin Michel pour ce beau roman.

Le narrateur de la Porte du non-retour, une belle et terrible histoire, s'appelle Kofi. En 1860, il a onze ans. Il n'aime pas beaucoup son instituteur, Goodluck Phillip, qui oblige toute la classe à parler anglais, même si lui aussi est originaire d'un village du royaume Ashanti et parle très bien le twi. Goodluck (!) pousse ainsi les enfants vers une acculturation qu'il juge non seulement nécessaire, mais noble et enrichissante, à l'aide de châtiments corporels si nécessaire… Mais, hors de l'école, Kofi a une vie qu'il aime : un grand frère qu'il adore, Kwasi, un meilleur ami, Ebo, une camarade de classe dont il est amoureux en secret, Ama, un grand-père conteur respecté et admiré, Nana Mosi, et un endroit qui le fait rêver et où il passe beaucoup de temps : la rivière Offin. Bon, c'est vrai, il y a quelqu'un qui parfois vient tout gâcher : le rival de Kofi, son cousin, qui en plus porte le même nom que lui… Un grand événement se prépare : deux villages vont s'affronter à la lutte et Kwasi, le grand frère de Kofi, est un de ceux qui ont été choisis pour affronter l'autre camp. Un dramatique accident va changer la vie de tous les protagonistes.
***
La forme qu'a choisie Kwame Alexander pour ce roman est originale. Il écrit de très courts chapitres en vers libres. Tantôt il les titre comme des poèmes, tantôt le titre initie la première phrase du texte. Cela donne un récit fluide et très musical. « Je tenais à dire la vérité sur l'histoire des Africains Américains, car si la plupart d'entre nous sont bien conscients du "chapitre" américain, il est grand temps d'en apprendre davantage sur ce "chapitre" africain, non ? » (p. 438) précise-t-il dans les remerciements. Nous aurons un aperçu de la traite en Afrique dans la première partie de ce qui sera une trilogie. Cet aspect de l'histoire m'a rappelé le roman de David Diop, comme son titre, d'ailleurs, La Porte du voyage sans retour, roman où l'auteur s'attache à présenter l'Afrique du XVIIIe siècle. À un siècle d'écart, on constate que « la porte » était déjà là, que la colonisation a progressé et que la traite des esclaves noirs s'effectue à peu près de la même façon. L'éditeur conseille ce livre à partir de 13 ans, mais je crains que cette précision ne le cantonne en littérature jeunesse, ce qui serait dommage. Je lirai la suite de la trilogie avec plaisir.
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En 1860, sous le règne de la reine Victoria, dans le royaume ashanti, un état akan situé dans l'actuel Ghana ayant existé de 1670 à 1902 puis de 1935 à 1957, dans la région du Haut-Kwanta, un jeune garçon, Kofi Offin, 11 ans, partage son temps entre l'école avec l'enseignement en anglais, la langue des colons, de M. Philip Fortuné, les activités avec son meilleur ami, Ebo et son amie d'enfance, Ama, dont il est amoureux. Son père est chercheur d'or pour les colons et sa mère travaille dans les champs. Il a un grand frère, Kwasi et trois soeurs, deux sont déjà mariées et la petite dernière, Esi séduit beaucoup Ebo.

Chaque année, des joutes opposent les meilleurs villageois du Haut-Kwanta à ceux du Bas-Kwanta et cette année, le frère de Kofi, Kwasi, est opposé au prince du Bas-Kwanta, Yaw Boateng mais celui-ci meurt dans la lutte. La guerre est déclarée malgré le traité de Bambara de 1787 entre les deux parties.

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Kwame Alexander, né le 21 août 1968 à New York, est un poète et écrivain pour la jeunesse américain. Il est surtout connu pour son roman écrit en vers, Frères (The Crossover), qui a gagné la Médaille Newbery de 2015.
Frères racontait l'histoire de deux jumeaux, Josh et Jordan Bell, fils d'un ancien basketteur réputé. Stars de leur équipe de basket-ball, fans de rap, ils slamaient leur vie, racontaient leur complicité, les problèmes de santé de leur père et bientôt la distance qui naissait entre eux quand Jordan tombait amoureux. le roman vient d'être réédité dans la collection Litt'.

En 2019, Kwame Alexander a publié un prequel à son roman, Rebound. Il présentait l'adolescence de Chuck Bell, père de Josh et Jordan, qui deviendra une star du basket-ball. Les éditions Albin Michel l'ont publié en 2019, sous le titre Les vrais champions dansent dans le blizzard, dans la collection Litt'.

Kwame Alexander est né à Manhattan, à New York en 1968. Son père écrit des livres éducatifs et sa mère est professeure d'anglais. Il étudie à la Virginia Tech, université située à Blacksburg dans l'État de Virginie. Ayant du mal à approcher les filles lors de ses études, il se lance dans la poésie et écrit des poèmes d'amour. C'est également durant cette période qu'il étudie la poésie auprès de la poétesse Nikki Giovanni pendant trois années.

En 1995, il fonde sa propre maison d'édition, BlackWords, Inc. Basée à Washington DC, sa principale mission est la promotion et la publication d'oeuvres d'artistes Afro-Américains. Il en sera le président jusqu'en 2005. En effet, perdant de l'argent, il quitte la compagnie pour se concentrer à l'écriture.

En 2008, il commence l'écriture de son roman Frères (The Crossover). Entièrement écrit en vers, il lui faudra plus de quatre ans pour terminer le livre. Racontant l'histoire de deux frères passionnés de basket-ball, le livre est plus proche de la poésie que du roman. Visant un public de jeunes garçons, moins enclin à lire que les jeunes filles, le livre sera refusé par de nombreux éditeurs avant d'être accepté et publié par Houghton Mifflin Harcourt en 2014. Son travail est récompensé. En 2015, il gagne la médaille Newbery. Son livre est vendu à plus de 500 000 exemplaires et les deux suivants, Booked et Solo, seront également des best-sellers. Il sera à nouveau sélectionné pour la médaille Newbery en 2020 pour son livre illustré Invaincus (The Undefeated).

Kwame Alexander crée en 2006 le programme Book-in-a-Day (« un livre en un jour ») à la suite d'une demande d'une professeure d'anglais de Detroit. Voulant récompenser le travail de ses élèves, celle-ci souhaite publier les textes écrits tout au long de l'année par ces élèves. Acceptant le projet, Kwame Alexander rencontre la classe sur une journée et les aide à regrouper leurs textes en un document adapté pour l'imprimeur. Ce projet sera finalement prolongé durant neuf années. Sur cette période, il aura publié 76 livres pour 76 écoles regroupant des textes (articles, essais et poèmes) de près de 7 000 élèves. Après l'arrêt de Book-in-a-Day, un partenariat est mis en place avec l'éditeur Scholastic permettant aux écoles de continuer à publier les textes des élèves issus de leurs cours d'écriture. Cette nouvelle formule est nommée Kwame Alexander's Page-to-Stage Writing Workshop.

Kwame Alexander promeut la littérature à l'international en encourageant la construction de bibliothèques et formant des professeurs au Ghana. Son propre prénom, Kwame, est un prénom originaire de ce pays signifiant « un garçon né un samedi » (bien qu'il soit lui-même né un mercredi).

Kwame Alexander a obtenu en 2015, la médaille Newbery et The Lee Bennett Hopkins Poetry Prize pour Frères (The Crossover), en 2017, le prix Sequoyah Book dans la catégorie Young Adult, un prix littéraire remis par les étudiants de l'état de l'Oklahoma et le prix Rebecca Caudill Young Reader's Book, un prix littéraire remis par les étudiants de l'état de l'Illinois, pour Frères (The Crossover) et enfin, en 2020, The Lee Bennett Hopkins Poetry Prize pour How to Read a Book.

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Kwame Alexander imagine la vie d'un jeune garçon dans le royaume Ashanti dans l'actuel Ghana dans les années 1860. Il évoque en vers libres davantage qu'il ne raconte le quotidien de l'enfant avec sa famille, l'école, les jeux avec ses amis, notamment dans la rivière. Il montre ensuite les fêtes rituelles entre deux clans d'Akans et enfin le négoce des colons qui organisent depuis le fort de Cape Coast, la Porte du non-retour, le commerce triangulaire et la traite des esclaves.

Cette succession de courts chapitres est un kaléidoscope d'images et de sensations. Kwame Alexander est ici proche du conte, jouant avec la symbolique des images et juxtaposant des scènes successives sans narration de l'intrigue ni description documentaire de l'environnement historique.

Il s'agit pour lui de mettre à nu les racines de sa famille et plonger dans l'histoire du peuple dont il est issu. Il y a donc une forte émotion dans le choix des mots pour dire l'indicible, dire l'histoire africaine des Afro-Américains. Ce récit own voice est déjà bien chroniqué sur les réseaux sociaux et s'adresse à une cible Young Adult.
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critiques presse (2)
CNLJ
04 janvier 2024
Un livre difficile à écrire pour l'auteur et douloureux à lire : le cœur en miettes mais l'esprit en révolte.
Lire la critique sur le site : CNLJ
Liberation
07 septembre 2023
Le premier volet d’une trilogie du poète Kwame Alexander invite à mieux comprendre la réduction en esclavage des Africains au XIXe siècle.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Les merveilleux apportent le malheur et la destruction à ceux qui ne leur ressemblent pas.

Leurs yeux convoitent la terre entière, ils voient en nous des ombres à piétiner.

Ils n'ont cure de nos origines célestes, peu leur importe que nous descendions du Grand Bien qui règne en haut.

Ils ne respectent ni nos traditions ni notre passé héroïque ni le pouvoir des femmes ni la sagesse des anciens et des araignées ni la joie de la paix.

Ils ignorent les bienfaits du fruit du palmier, qui donne la vie, luisant et sucré, ils ne voient pas la moindre promesse d'or en lui malgré les richesses qu'il produit.

Ils n'ont cure d'honorer les étoiles ou le ciel éblouissant qui les abrite, ils ne voient en eux qu'un moyen de les guider vers des lieux à piller.

Le fleuve puissant qui nous engendre n'est à leurs yeux que le chemin le plus rapide vers notre destruction.
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Nous sommes tous les branches d'un même arbre. Peu importe que nous poussions dans différentes directions. Les racines, elles, restent identiques.
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Il suffit d'avoir porté une fois l'eau à laquelle on s'abreuve pour connaître de chaque goutte la valeur.
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J'ai peur qu'hier n'ait été qu'un rêve,
j'ai peur que demain ne soit qu'un cauchemar.
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Ce roman est une fiction historique. Il s'inspire de l'existence réelle des Ashantis - ou Asante, qui vivaient dans des régions d'Afrique de l'Ouest situées aujourd'hui au Ghana. Cette histoire a été difficile à écrire, mais elle est nécessaire. Je l'ai fait pour ce moi que personne ne connaît. Pour ce toi qui est encore en devenir. Pour ce possible contenu en nous. Le grand poète et philosophe Ralph Waldo Emerson, opposé à l'esclavage, a invité chacun de nous à être « un ouvreur de portes ». Et j'ai essayé d'en ouvrir une, ici. Maintenant, à toi de la franchir. Sans fermer les yeux. Sans barricader ton cœur. Avec un esprit aussi libre que la mer puissante... Akwaaba !
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