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Critiques de L. Bigorra (8)
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28 jours

Alors je m’attendais à un compte à rebours qui démarrait de l’angoisse d’avoir le VIH à sa libération. Il n’en est rien. Pour ne pas vous spoiler, je tairai l’angle choisi par L. Bigòrra.



Ce que je peux vous dire, en revanche, c’est que, bien que ce livre s’inscrive dans la lignée de Hervé Guibert, Cyril Collard ou encore Guillaume Dustan, avec leurs scènes de sexe déculpabilisées, le sida qui flotte au-dessus des corps et s’infiltre dans les pensées des hommes en pleine relation, il se détache de ses maîtres. Le sida existe toujours, et c’est dramatique. Cependant, les anti-capotes disposent d’un nouveau moyen de prévention : la PrEP. Et ça change tout ! Comme l’expliquent les éditeurs en préambule du roman, “cette fois, ce n’est pas l’auto-bio-patho-graphie de quelqu’un frappé par un mal incurable, qui décrirait la proximité inexorable de la fin. 28 jours donne la parole à des séronégatifs, au moment où l’on trouve un traitement préventif qui permet de rêver de nouveau, sans craintes, de la backroom à ciel ouvert.“



Le traitement génère chez le narrateur une urgence de vivre que l’on retrouve dans le style de l’auteur. L. Bigòrra ne se perd pas dans les descriptions. Il ne cherche pas à exciter son lecteur avec des séquences sexuelles. Il fait se succéder les scènes de façon stroboscopique, les unes cognent aux autres, frappent, résonnent et nous laissent sonnés. L’auteur ne cherche pas à expliquer, s’expliquer, il se montre pour que nous voyions. Point. Et c’est magistral.




Lien : https://lgbtheque.fr/livre/r..
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28 jours

Il est des livres qui, sans réellement parler de nous, nous parlent directement. Ma vie d'homosexuel est plus proche de celle des personnages d'un Philippe Besson que des livres d'Erik Rémès. Si nos chemins devaient se croiser, L. Bigòrra et moi pourrions ne pas nous comprendre mutuellement, peut-être ne nous verrions-nous même pas. Et pourtant, le temps de ma lecture de son premier roman 28 jours, nous avons été frères. Parce que les vivre de manière différente n'empêche en rien que nous puissions traverser les mêmes expériences.



"Hôpital. Consultation. Trithérapie. Premières pensées au réveil. J'appelle le centre de dépistage de la rue du Figuier. La femme au téléphone me dit URGENCE.

Je descends à la station Ledru-Rollin pour me rendre à l'Hôpital Saint-Antoine. Une honte insidieuse, mal définie, s'installe quelque part dans mon centre. J'ai mal agi et je vais devoir le dire au monde, à l'institution, au médecin, à l'hôpital, à la sécurité sociale à toute la société."



Cette honte, je l'ai portée en moi. Il m'a fallu à moi aussi attendre sur une chaise en plastique, des heures. Attendre qu'on m'interroge sur les événements qui m'ont conduit à penser qu'un TPE pourrait s'avérer nécessaire. Faire l'anamnèse, dans ce cas-là, c'est un peu une trahison. Il faut tuer la beauté du moment pour n'en garder que les détails, cliniques les détails. Avant ça, les moments de doute, l'angoisse qui monte, qui monte, dans une ascension qui semble ne jamais devoir se terminer. Et puis le premier soulagement : "STRIBILD, c'est écrit en gros sur la boîte en plastique. Elvitégravir/cobisistat/emtricitabine/ténofovir/disoproxil/30 comprimés pelliculés, en petit.

C'est le jour un."



Des jours, il y en aura donc vingt-huit, rythmés par la prise du médicament. Par les rencontres et le sexe, que le narrateur multiplie avec frénésie, à corps non pas perdu mais offert. Pour vivre encore, et surtout ne pas céder à la peur.



Convoquant Genet, Collard et Dustan, L. Bigòrra inscrit la trajectoire de son personnage dans la plus large histoire des homosexualités masculines dont une nouvelle page est en train de s'écrire : une page où la médecine, TPE et PrEP en renfort, permettent d'espérer une sexualité dans laquelle le plaisir et l'ombre de la mort ne se côtoieront plus.
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28 jours

Un roman que je n'ai pas pu terminer, ce qui est finalement assez rare. Là où je m'attendais, comme je l'avais lu sur certains retours, à une patine de Guibert, des reflets de Dustan, je n'ai pas adhéré ni au style ni au personnage auquel je n'ai pu m'identifier tant ses élans de violence, ses mots, ses états d'âme m'ont peu touché. Je ne suis pas parvenu à entrer dans ce texte, à en embrasser l'essence, sans savoir expliquer pourquoi. Dommage
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28 jours

Je ne peux adhérer à ce roman pseudo révolutionnaire et anar. Les états d'âmes du héros sont proches d'un Hervé Guibert , Guillaume Dustan et autre leurs révoltes étaient compréhensibles et salutaires , leur besoin de choquer ,une volonté de vivre et d'être reconnu en tant que pédé.

Les situations de désespoirs ne sont pas convaincantes et je n'ai ressenti le cri de ses ainés!

La préface m'a terriblement incommodé, bref un côté artificiel qui m'a laissé non de marbre mais un peu révolté pour les "survivants".

J'aimerai une contradiction positive pour me démontrer que (peut être)j'ai tort.



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28 jours

Cet essai de roman est d'un ennui profond et absolument sans interet.

Se dire PD pour se comparer a Genet ou Dustan, certes, mais ca ne marche pas. Tous les pd du monde s'ennuient en lisant cela.

Tous les pd du monde ne se valent pas

Le style pue la bourgoisie pédante, le style pue la parisiennité inutile , le style pue le sexe ennuyeux.

PD PUTE TOXICO ? petit bourgois merdeux cest tout!!



L'auteur, illustre inconnu, nous sert un roman fade et stupide. Quel interet a nous raconter ses histoires de cul en 2020? Ya peut etre dautre choses a faire plus interessantes non?

On sent le desespoir dun homme sans interet qui balbutie du cul pour se montrer au monde,

Ca pue la petite bourgeoisie reactionnaire et agressive. Aux chiottes!
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28 jours

Lecture décevante. Je n'ai pas vu où était la portée politique et sociale des auteurs cités comme référence. le narrateur est un personnage de son époque et de ses pratiques. Lecture rendue encore plus désagréable que les fautes d'orthographe sont nombreuses.

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28 jours

Le narrateur, suite à une pénétration sans préservatif, suit un TPE (Traitement post-exposition contre le VIH) qui dure 28 jours, période qu’il va retracer dans ce livre.

Je n’ai pas aimé ce livre ni par le style ni par l’histoire. En effet, j’ai eu du mal à suivre l’histoire car le narrateur part souvent dans des délires que l’on n’arrive pas à savoir jusqu’à quel point ils sont réels ou pas, en plus il y a plusieurs sauts temporels, ce qui ajouté à une surabondance de personnages, m’a fait perdre le fil de l’histoire à plusieurs reprises. Tout cela est raconté dans un ton hostile et un langage obscène qui ne me semblent pas justifiés la plupart du temps.
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28 jours

Particulier, ce livre, à plus d’un titre.



Dans la forme, ces phrases courtes, qui s’enchaînent. Le texte défile vite, un peu trop parfois, on peut avoir du mal à suivre qui dit quoi.



Sur le fond, aussi. Le sujet est dur. 28 jours, celui de la durée d’un traitement post exposition (TPE), avec le VIH qui rôde.

Mais c’est aussi le malaise d’un jeune homme et de sa dépendance au sexe. Baiser à tout prix, pour se sentir exister, aimer, se sentir vivre, quelques soient les risques.



Je n’ai pas beaucoup aimé cet ouvrage, bien que paradoxalement je suis resté accroché jusqu’à la fin.



Probablement que la conclusion de cet ouvrage, c’est qu’il faut aussi prendre soin de soi et faire attention à soi.
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