Citations de L`Homme étoilé (116)
...ajouter de la vie aux jours à défaut d'ajouter des jours à la vie...
On dit souvent qu'à travers leur métier, les soignants pansent leurs propres blessures.
"Mais une chose est sûre, c'est que ce petit cœur sous ta blouse, personne ne devrait te dire comment le faire battre !"
"Un jour, j'ai lu quelque part que prendre soin d'une personne en fin de vie, c'est l'aider à tisser de derniers liens avant de se détacher complètement."
Un jour, j'ai lu quelque part que prendre soin d'une personne en fin de vie, c'est l'aider à tisser ses derniers liens avant de se détacher complètement.
Accompagner, ce n’est pas devancer l’autre. C’est avancer à ses côtés, à son rythme.
Aujourd’hui, je sais que si je ne peux pas promettre une fin idéal, je peux garantir une main tendue, une oreille attentive, un regard compatissant et tendre… Je serai là !
C’est une battante. Ça fait des années qu’elle mène la vie dure à cette foutue maladie. Elle a traversé l’enfer des chimiothérapie, des chambres, d’isolement, etc.… Mais elle est toujours là, prête à en découdre.
Toute trace de la femme qu’elle était semblait perdue, effacée, comme broyée, sous le rouleau compresseur de la maladie. Seul demeurait l’angoisse. Coline, elle, était devenu totalement inaccessible.
Celle qu’on appelait, colline n’était plus qu’un lointain souvenir, enfoui sous une inquiétante carapace de désordre psychique, en tout genre.
L’hôpital est vraiment le lieu le plus impudique qui soit… Te réduisant à une collection de symptômes et de paramètres. Tu aspire sans doute juste à vivre une autre vie que celle que tu soufrrais entre ses murs. J’imagine que c’est pour cette raison que tu regardais toujours au dehors.
Accompagner, ce n'est pas devancer l'autre, c'est avancer à ses côtés, à son rythme.
Accompagner, ce n'est pas devancer l'autre, c'est avancer à ses côtés à son rythme.
ON DIT SOUVENT QU'À TRAVERS LEUR MÉTIER, LES SOIGNANTS PANSENT LEURS PROPRES BLESSURES.
QUAND J'AI COMPRIS QUEL SCÉNARIO MARIE REJOUAIT DE SON CÔTÉ DU LIT, J'AI MESURÉ L'IMPORTANCE DU RÔLE DONT ELLE M'AVAIT INVESTI. ET QUELQUE CHOSE S'EST DÉBLOQUÉ EN MOL... CE FUT LE POINT DE DÉPART D'UNE NOUVELLE HISTOIRE POUR NOUS DEUX.
CES INSTANTS EN DEHORS DU TEMPS ET DE LA MALADIE ÉTAIENT PRÉCIEUX POUR NOUS DEUX.
ILS OFFRAIENT À ROGER DES PARENTHÈSES
DE LÉGÈRETÉ ET D'INSOUCIANCE DANS DES MOMENTS PARTICULIÈREMENT DIFFICILES.
QUANT À MOI, ILS ME CONFORTAIENT DANS L'IDÉE QUE JE POUVAIS FAIRE DU BIEN AUTREMENT QUE PAR LA SIMPLE ADMINISTRATION D'UN MÉDICAMENT.
J’ai une théorie là-dessus : si la nourriture de l’hôpital était trop bonne, les patients ne voudraient plus rentrer chez eux !
« C’est quand on s’interdit de se laisser toucher par les autres qu’il vaut peut-être mieux changer de métier… ».
« On dit souvent qu’à travers leur métier, les soignants pansent leurs propres blessures ».
« Un jour, j’ai lu quelque part que prendre soin d’une personne en fin de vie, c’est l’aider à tisser de derniers liens avant de se détacher complément ».