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Critiques de Louis-Pier Sicard (348)
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Les Contes interdits : Blanche Neige

C'est le 2ème livre des contes interdits que je lis. Bon, et bien, ce n'est pas une réussite pour moi.

Cette collection invite des auteurs à revisiter les contes, à les retranscrire de façon complètement décalés, à la limite de l'horreur, de la violence...

Pour Blanche Neige, je n'ai pas accroché. Trop de folies, trop cauchemardesque, pas de repère. Trop, c'est trop pour moi.

Autant Peter Pan m'a interpellé favorablement malgré la violence, autant Blanche Neige m'a laissé de marbre.
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Les Contes interdits : Blanche Neige

Voici un avis qui fut véritablement pénible à rédiger… Dans un sens, ce livre aura réussi à me perturber à sa manière… Comme pour « Les 3 p’tits cochons », cet ouvrage détourne un conte traditionnel pour le revisiter dans le genre horreur. Chaque titre de la saga étant écrit par un auteur différent, cela permet au lecteur de découvrir plusieurs plumes. D’ailleurs, contrairement à Christian Boivin, Louis-Pier Sicard n’emploie pas de mots québécois, ce qui m’a facilité la lecture… Enfin… C’est une façon de parler : disons que je ne buttais pas sur certains mots de vocabulaire. En revanche, ce roman a clairement été très difficile à lire ! Comme dans « Le gang des rêves », on doit faire face à plusieurs scènes de viol détaillées, révoltantes et affreuses. C’est tout bonnement intenable ! La pauvre jeune femme qui, comme moi, s’appelle Emilie, va passer sous les coups de butoir de plusieurs hommes ayant décidé d’abuser d’elle… Des délires sexuels bizarres, des tournantes, des fellations forcées, du SM pendant l’acte, … Je me suis sérieusement demandée dans quoi j’étais tombée ! Quand je vois la majorité des lecteurs ayant adoré cette lecture, je reste vraiment songeuse. Ce n’est pas ce que j’aime ou recherche dans le genre horreur… Vraiment pas… ! À mes yeux, il y a d’autres éléments à exploiter que des viols ultra-détaillés. Bien sûr, j’étais avertie par le fait que c’était trash puisque la couverture était étiquetée « réservé à un public averti » néanmoins, je ne m’attendais pas à cela !



Si l’on enlève les abus sexuels du reste du roman, il ne reste pas beaucoup d’action ou d’éléments. En revanche, il y a une ambiance qui domine… Une atmosphère étrange, sinistre et inquiétante. C’est elle qui a fait que je n’ai pas abandonné ma lecture. En effet, un jour, Emilie parvient à s’échapper de l’asile où elle est détenue prisonnière, violée et droguée. Dans sa fuite, elle parcourt une forêt menaçante où le danger n’est jamais loin. Bien que l’on puisse anticiper la fin, on se demande réellement ce qu’il se passe. Qu’a fait la jeune femme pour avoir atterri dans cet asile ? Pourquoi subit-elle ces sévices ? Où Emilie va-t-elle dans sa fuite ? Qu’est-ce qui est réel et qu’est-ce qui est le fruit de sa démence ? Qui sont ces sept hommes loin d’être aussi sympathiques que les nains du conte originel ou de celui de l’adaptation Disney ? Quel est cet étrange manoir où des gens meurent et où le temps recule ? Aux côtés de la narratrice employant la première personne, on nage en eaux troubles. La tête pleine de questions, on cherche à démêler le vrai du faux et à comprendre. Hélas, cela ne correspond qu’à un tiers du roman, puisque l’idée du viol finit toujours par revenir en force. Le reste est occupé par des descriptions aussi crues que malsaines, des pénétrations indésirables ou au désir des hommes pour cette somptueuse jeune femme à la peau pâle comme la mort et aux cheveux comme l’ébène… Cette héroïne si belle que l’on ne peut que désirer la posséder… (Bon sang ! À croire que c’est un argument légitime…)



Je n’ai pas pour habitude de critiquer gratuitement un ouvrage. Même si cela ne me plaît pas, j’essaye d’argumenter mon point de vue et surtout de comprendre les avis sur la toile. Sinon, j’essaye d’échanger avec les personnes ayant également lu ce titre. Malheureusement, même en découvrant les arguments des lecteurs conquis, je ne comprends pas ce que l’on peut trouver à cette adaptation. Ce qu’il se passe dans ces pages arrive encore de nos jours… D’ailleurs, quand on y réfléchit, certains contes classiques parlent déjà de viol ! Si l’on regarde le récit original de La Belle au Bois dormant, celle-ci se réveille en ayant été engrossée par le prince… Hélas, les personnes abusant de femmes ou plus largement d’autrui sont nombreuses… Je n’ai pas besoin d’un roman pour m’en rendre compte. Je ne désire pas que la fiction m’impose ce genre d’horreurs dans le crâne. Je n’en ai pas envie. Tout simplement.



Si vous aimez découvrir de quoi est capable l’être humain dans une ambiance pleine de mystère et de folie, je suppose que cela peut vous plaire… Connaissant une lectrice adepte des ouvrages noirs qui ne dissimulent rien au lecteur, je compte lui prêter/(céder ?) cette sombre adaptation afin de pouvoir échanger avec elle. Je sais d’avance que cela lui plaira, mais j’espère surtout qu’elle pourra éclairer ma lanterne afin de savoir si je suis passée à côté de quelque chose ou si c’est juste une question de goût… Vous l’aurez compris : en attendant, je ne vous recommande pas cette lecture sauf si le trash, la vulgarité, le langage cru et les scènes de sexe non consenties et à outrance ne vous dérangent pas.
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Les contes interdits : Raiponce

Encore une fois, je suis toujours sous le charme de cette idée de revisiter les contes pour enfants, mais en version trash. J’ai lu Blanche-Neige de cet auteur et je dois avouer que je n’avais vraiment pas été emballée par la plume de l’auteur, c’est donc un peu craintive que je me suis lancée dans Raiponce… Et je dois dire que cette fois-ci, ça l’a complètement fait. Autant j’avais trouvé l’écriture hermétique et étouffante dans Blanche-Neige, autant cette fois, j’ai trouvé la plume incisive, juste, direct… mais poétique à la fois ! On sent bien que c’est un style dans lequel Sicard est à l’aise. L’histoire est bien glauque, comme il faut, la tension est soutenue, le rythme efficace… J’ai passé un excellent moment de lecture, mais il faut aimer les sensations fortes, le noir et l’ambiance lourde… Âmes sensibles d’abstenir !
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Les Contes interdits : Blanche Neige

Cette idée de revisiter les contes pour enfants, de façon gore, me parle et me plaît énormément... Mon p'tit côté trash, peut-être !!! Alors, quand j'ai eu la chance de trouver ce livre d'occasion, j'ai sauté dessus !!! Et dans la foulée, je me suis commandé les 3 autres livres sortis !! Je les attend impatiemment d'ailleurs !!! Mais bon, l'idée ce n'est pas de parler de moi, mais du livre !! ;)



Celui-ci s'ouvre en force... une jeune fille internée dans un institut psychiatrique pour dangereuses criminelles... Seulement, elle ne se souvient de rien. Ni qui elle est réellement, son enfance, son crime et ce dont elle souffre. Elle n'est pas ménagée non, plus... Séquestrée dans sa cellule, elle ne sort que pour se rendre dans le bureau du médecin, qui use de médicaments et de son autorité pour abuser d'elle... Heureusement qu'un des infirmiers la prends en pitié et lui offre une chance de s'évader de cet endroit immonde. Dans sa fuite, elle tombe sur un manoir abandonné... Hanté et hostile. Elle là non plus, elle ne sera pas épargnée....



J'ai de suite accrochée à l'histoire, de toute façon, j'étais vendue d'avance... Les premières pages ont filées à une vitesse folle... et puis, après, dans la fuite de Blanche Neige, j'avais peine à m'y retrouver... Le fil était bien mince entre réel et fabulations, entre réalité et souvenirs... Et puis la finale m'a réconcilié avec le livre... Le dévoilement m'a plu, et j'ai mieux compris le reste du texte... C'était bien joué !! Bref, je n'ai pas été déçue par cette lecture et il me tarde de lire les autres bouquins de Ces Contes interdits !
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Les Contes interdits : Blanche Neige

Ahhh depuis le temps que cette chronique doit être rédigée… Ça fait un bon moment qu’elle traîne dans mes brouillons. Et pour cause, je repoussais toujours le moment de vous parler de ce roman parce que malheureusement ce fut une de mes plus grosses déceptions livresques. Je ne suis pas du genre à démonter un roman parce que je ne l’ai pas aimé. D’ailleurs je déteste même pas devoir parler d’un livre que je n’ai pas aimé parce que clairement ça me rend affreusement triste d’en parler « mal ». Genre vraiment juste me dire « merde j’ai pas du tout aimé ce roman » ça me fait de la peine. C’est bizarre mais bon, c’est tellement rare que je n’aime pas un roman que quand ça m’arrive je me sens mal… Mais bon, faut bien que ça arrive une fois de temps en temps on va dire.



Ce qui me fait le plus de peine dans cette déception c’est le fait que j’attendais tellement de cette saga des contes interdits! Quand je suis tombée dessus sur Booknode, je suis complètement tombée sous le charme du concept. J’ai donc commencé par Les trois petits cochons (d’ailleurs va falloir que j’écrive la chronique aussi!), que j’avais plutôt bien aimé, ensuite j’ai enchaîné sur Peter Pan que j’ai adoré! (La chronique est dispo juste ici ) et j’ai continué avec Blanche Neige et là badaboum au secours je n’ai pas aimé. Du coup ça m’a fait tomber de mon mood Contes interdits et ça m’a refroidi. La preuve, ça fait des mois que j’ai lu celui là je n’ai toujours pas remis le nez dans un contes de cette collection… Chose qu’il va falloir rectifier et vite!



La particularité des Contes interdits, à part évidemment que c’est en version bien plus trash que les contes de notre enfance, c’est qu’on retrouve les éléments propres à chaque conte. Par exemple, les éléments importants à retenir dans l’histoire de Blanche Neige sont les 7 nains, la maison dans la forêt et une sorcière (en gros de gros hein!). Et bien ces éléments sont bien présents ici. Au lieu de 7 nains ce sont 7 hommes mais ils sont bien au nombre de 7. Ça c’est une chose que j’ai apprécié. Au moins ça respecte plus ou moins le conte de base. Mais pour tout vous dire, c’est la seule chose que j’ai apprécié pendant cette lecture.. l’ambiance également tiens! Tout au long du roman, il y a cette ambiance très pesante et malfaisante qui plonge le lecteur dans un état affreusement stressant! On ressent vraiment tout ce stress que notre héroïne subit tout le long.



Comme c’est précisé sur la couverture, ce roman est pour un public averti. Et bien vous êtes prévenu. Si vous êtes trop sensible clairement passez votre chemin! Vois ressortirez de cette lecture complètement traumatisé! Je deconne vraiment pas. Moi personnellement il m’en faut vraiment mais vraiment beaucoup pour que je sois choquée. Pas que ce ne me fasse rien ou que je ne sois pas sensible. Au contraire, je suis extrêmement sensible je pleure pour rien… Mais ça ne me choque pas vraiment quoi. Bien que j’ai conscience que c’est littéralement affreux tout ce qu’elle vit mais ça ne me choque pas. Dans ce roman, il est surtout question de viols à répétition. Mais vous vous en doutez, ici on ne mentionne pas juste le viol.. Ah non non on vous le décrit si bien qu’il est malheureusement impossible de ne pas clairement s’imaginer la scène. Pour un public averti ne l’oubliez pas..



Dis comme ca, on pourrait se demander où est le problème et pourquoi je n’ai pas aimé… j’y viens j’y viens. Ce qu’il m’a le plus dérangé dans cette lecture c’est qu’en fait j’avais l’impression d’être complètement conne. J’avais vraiment l’impression de ne rien comprendre à l’histoire. Parfois je me demandais même si je n’avais pas passer des pages carrément. Ça m’a paru brouillon en fait et du coup je comprenais pas trop l’histoire. Et je vous avoue qu’en vrai j’ai toujours pas compris… Je vais peut être commencer à me demander si je ne suis pas vraiment bête en fait… C’était confus, genre vraiment je sais pas trop comment l’expliquer mais parfois c’était vraiment brouillon, confus, incompréhensible… Le plus gros problème c’est que le personnage, Émilie, oscille entre réalité et rêve. Et malheureusement on ne distingue pas vraiment la différence. J’étais vraiment perdue parce qu’à force je ne savais même plus si ça faisait parti de son rêve ou si elle vivait vraiment ce moment. C’est ce qui m’a fait déteste ce roman. J’ai vraiment fini cette lecture avec le sentiment d’être bête quoi. Et ça m’a vraiment gêné. On est beaucoup trop perdu à mon goût et ça rend la lecture assez difficile. Même trop difficile et clairement pas agréable du tout.



Quand j’ai fermé le livre, la première chose que je me suis dis c’était « attends mais je viens de lire quoi là? » Puis après « mais attends j’ai rien compris en fait?! », je trouve ça dommage car le début part relativement bien mais alors après c’est la catastrophe là plus totale pour ma part. En ayant regardé les notes sur Livraddict, je me doutais que ça allait être spécial mais je me suis dis peut être que je vais bien aimé comparé aux autres bah c’est loupé. Vous l’aurez compris je crois qu’il s’agit de ma plus grande déception… Espérons que les autres contes Interdits ne soient pas aussi barbant que celui là…
Lien : https://enairolf.home.blog/2..
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Hymne à la vengeance

À l'aide d'un crayon et d'une feuille de papier, j'ai pu parcourir tous les scénarios possibles offerts par l'auteur. Certes l'histoire n'est pas sensationnelle, mais j'ai vraiment pris mon pied avec cette façon ludique de lire un roman dont les fins sont multiples. Ce fut une première expérience que je vais renouveler avec plaisir.
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Les Contes interdits : La Belle au Bois dor..

Les contes interdits sont des réécritures très courtes des contes de notre enfance, surtout les versions Disney bien sûr. Si l’idée est assez audacieuse , je trouve que par moment, ça perd un peu de son sens.



Déjà, sur Blanche Neige, je n’avais pas trouvé du tout le rapport aux contes, sur la Belle au bois dormant, plus proche dans certains faits mais tout de même, je reste dubitative et je reconnais avoir survolé les pages arrivée à la moitié du livre. Le fait que ces romans soit très courts enlèvent du charme. C’était trop court. Ça donne des faits trop hachés, trop éloignés et inaboutis (à mon sens). Bien sûr, le but n’est pas d’extrapoler au point d’en faire un roman de 500 pages mais tout de même, là pour le coup, je me sens volé de mon histoire.



Alors oui, il y a Aurore, j’ai cru comprendre qui étaient les fées, bonnes mais aussi méchantes mais après… Si j’accepte le conte originel car il appartient aux merveilleux, là j’ai plus de mal à comprendre. On passe du coq à l’âne. De la vie de tous les jours en ville avec des médecins et de la modernité à la cabane dans les bois… et ça dérange personne? Ça me parait trop éloigné et trop irréaliste. Les scènes de débauche ne servent pas grand chose non plus à mon sens mais bon… C’est un conte interdit on y met de la surenchère et tout ce qu’il ne faut pas faire et on utilise des personnages de contes de fées hors contexte…



Bon bah, finalement, je ne sais pas si je vais vraiment lire les autres.
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Les contes interdits : Raiponce

Énorme succès d’édition au Québec, la collection des Contes interdits chez AdA éditions s’appuie sur un concept des plus simples : la réécriture de contes libres de droit en une version horrifique, gore, glauque. Si tu es un fidèle de ces lieux ami-lecteur, tu sais à quel point ce genre n’est pas le mien. Déjà parce que je flippe très facilement… Si j’ai eu envie de découvrir un de ces Contes interdits, c’est par curiosité. Est-ce que ces ouvrages sont si extrêmes que cela ? Après tout ils sont réservés aux plus de 18 ans… Et puis, je ne vais pas te mentir, la beauté des couvertures de la collection est pour beaucoup dans mon attirance… Que les maisons d’édition en prennent note d’ailleurs, beaucoup de lecteurs sont sensibles au visuel…



Quant à savoir pourquoi j’ai choisi plus particulièrement la réécriture de Raiponce par monsieur Sicard… Sincèrement je crois que j’ai pris un peu au pif mais en prenant soin, toutefois, de dénicher un conte que je connaisse un peu. Bon avant ma lecture, j’ai quand même pris le temps de lire un résumé du conte original, du moins la version des frères Grimm…



Il y a longtemps que je n’avais pas « buter » sur une critique… Remarque, ami-lecteur, c’est toujours stimulant de devoir relever un défi de ce genre. Cette fois – encore plus que pour mes autres avis - je vais devoir presque exclusivement m’appuyer son mon intellect, pas sur mes émotions. Parce que la première conclusion au terme de ma lecture de Raiponce est simple : décidément le genre de l’horreur n’est pas pour moi. Bien que je sois moins sensible à la lecture que devant un film ou une série, je n’aime pas avoir peur et/ou être mal à l’aise. Or le court roman de monsieur Sicard suscite surtout cela… Si j’écoutais mes seules émotions, j’écrirais quelque chose comme : nan, beurk, c’est affreux et glauque. Mouais… On fait mieux en terme de critique construite et argumentée.



Prenons donc un peu de recul et de hauteur pour parler de Raiponce. L’histoire est constituée de deux parties distinctes et bien que la première des deux soit un peu moins violente, l’auteur ne donne pas de répit, très vite la première scène choquante surgit. Contrairement à beaucoup de lecteurs, du moins dans les commentaires que j’ai pu lire, j’ai nettement préféré la première partie du récit avec, pour personnage principal, Rob le chasseur. C’est avec ce dernier, que j’ai trouvé l’horreur particulièrement pertinente. Simplement car c’est avec Rob que monsieur Sicard montre le mieux le mécanisme qui pousse à franchir les limites… Quand nous entrons vraiment dans le vif du sujet, c’est à dire avec Jacinthe, l’adolescente kidnappée pour sa chevelure, les scènes atroces se succèdent. Et on ressent très bien la peur de l’héroïne…



Je ne vais pas le nier, c’est plutôt bien écrit et l’auteur parvient à rendre le récit extrêmement prenant. Surtout qu’il a eu l’intelligence de s’appuyer, pour Raiponce, sur quelques éléments véridiques. Dont l’incendie de l’ancienne clinique psychiatrique infantile dans la commune où se passe le roman. Incendie qui n’a fait aucune victime dans la réalité puisque le bâtiment était déjà abandonné depuis longtemps… Le récit est glauque, gore, il met mal à l’aise et, rappelons-le, c’est tout le concept de la collection. Sauf… Sauf que j’ai trouvé quand même qu’on tombait dans le gore pour le gore, l’horreur pour l’horreur. Derrière la réécriture du conte et les scènes choquantes, il n’y a pas grand-chose.



Finalement, Raiponce, et peut-être les autres contes revisités par la collection, ne sont pas seulement à réserver aux lecteurs de plus de 18 ans mais aussi à ceux qui aiment l’horreur pour l'horreur. Ce n’est pas un mauvais roman, loin de là, même si c’est si court que le récit n’a pas le temps d’offrir autre chose que cet aspect horrifique et choquant… N’empêche que je ne suis clairement pas faite pour ce genre et, qu’à l’avenir, je m’abstiendrai de me plonger dans des romans qui nourrissent mes cauchemars…
Lien : http://altervorace.canalblog..
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Les Contes interdits : La Belle au Bois dor..

Une lecture frissonnante et étonnante. Si vous vous attendez à une reprise du conte vous allez être déçu. Rien avoir avec le contes. Hormis l𠆚pparence de la jeune femme et le fait qu𠆞lle est des terreurs nocturne. A part ça je ne vois pas bien le rapport. Je cherche encore le rapport au delà du nom de la jeunes filles. Cependant l’histoire en elle même est palpitante. L𠆚uteur nous tient en haleine de bout en bout. Je serais curieuse de lire un autres conte de la série mais avec un autre auteur. A découvrir !
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Au nom de l'horreur

Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture de 175 pages sur ma liseuse.

Je m'attendais à de l´horreur et quelle déception. Du sang oui car il y a des meurtres mais voilà sa s'arrête là. 8 personnes enfermés dans un manoir isolé bon du déjà vu pardon lu et petit à petit les personnes meurent. Franchement je n'ai rien ressenti en lisant ce livre mon seul intérêt était de savoir qui était au centre de tout ce massacre et la raison. Et bien même la raison j'ai été déçu. Une lecture qui sera bien vite oubliée.

Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.
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Les Contes interdits : Blanche Neige

Salut les Babelionautes

J'ai voulu découvrir l'un de ces Contes Interdits et mon choix c'est porté sur "Blanche Neige".

Et bien ce fut une déception, Louis-Pier Sicard a écrit un récit ou le titre se résume a ça, un titre n'ayant aucun lien avec le contes original.

En plus il est truffé de scènes soi-disant érotiques qui ne servent qu'à étaler la dégradation d'une femme.

Si les autres tomes de ces Contes Interdits sont du même tonneau je m'en passerais

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Les contes interdits : Raiponce

J'ai divisé les contes interdits en 3 catégories : oui/non/je-ne-sais-pas-quoi-en-penser. Malheureusement celui-ci rentre dans la catégorie des NON pour moi. Avis purement personnelle, je vous invite donc à les lire afin de vous faire votre propre idée si vous êtes intéressés par le projet de revisite des contes classiques des éditions AdA, personne n'a les mêmes goûts.



Ceci dit, Raiponce est presque un huis-clos, ce que j'adore normalement. Des jeunes femmes disparaissent inexplicablement dans la région et une jeune fille est capturée à son tour lorsqu'elle décide avec des copains d'aller filmer un orphelinat incendié quelques temps plus tôt afin de faire le buzz sur Youtube. Elle se retrouve donc à la merci d'une sorcière qui a une fascination pour les cheveux. Un chasseur découvre par hasard la planque de la sorcière mais l'idée de sauver la petite ne lui effleure même pas l'esprit...



LP Sicard a une plume poétique que je saurai apprécier dans un autre contexte que les contes interdits, je me promets de lire ces autres bouquins. Il manie très bien les mots, il instaure facilement une ambiance glauque et cruellement sanglante. Mais le sentiment que les contes interdits ont été écrits avec une seule règle, soit le gore pour le gore, persiste. Je ne suis pas sensible alors ce n'est pas ce qui me dérange mais lorsque ça n'apporte rien à l'histoire et au contraire, plutôt, ça enlève de la crédibilité.



C'était mon huitième conte sur treize. Je compte bien tous les lire. À bientôt pour un prochain conte!
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Au nom de l'horreur

Est-ce bien utile de commencer cette chronique par l'avertissement de rigueur, âmes sensibles s'abstenir ? A priori on jetant son dévolu sur ce roman on sait grosso modo à quoi s'attendre (pas vraiment un road-trip sauce guimauve sur fond de Bisounours). Et force est de reconnaître que le résultat est à la hauteur, c'est de la littérature horrifique pure et dure, avec son côté ouvertement gore assumé.



À la lecture on devine que L.P. Sicard est très à l'aise avec les différents mécanismes de l'horreur, mais il manque toutefois une réelle dimension psychologique pour assurer le grand frisson. Oui l'hémoglobine coule à flots, oui les morts brutales se succèdent, mais on assiste à ce jeu de massacre avec une certaine distance.



Le récit à la première personne devrait pourtant tendre à dynamiser l'intrigue, mais la sauce a du mal à prendre à ce niveau. La faute essentiellement à un style trop alambiqué, c'est agréable à lire, mais ça manque cruellement de naturel, que ce soit dans le choix des mots ou les tournures de phrases. Les envolées lyriques ne collent pas au genre horrifique ; ça donne au contraire au récit un aspect artificiel qui empêche le lecteur de s'impliquer dans le déroulé de l'intrigue. Un sentiment renforcé par la multiplication de sentences dignes d'une philosophie de comptoir tant elles sont d'une affligeante banalité.



Un récit à la première personne se fait souvent au détriment des personnages, c'est le cas ici. On partage les états d'âme (et états d'esprit) du narrateur (Philippe Durand), mais la personnalité des autres convives est à peine esquissée. Ça reflète plutôt bien le choix narratif, mais un peu plus de profondeur eut toutefois été un plus appréciable.



Il n'en reste pas moins que le huis clos fonctionne plutôt bien (huit convives et autant de victimes potentielles, isolées dans un manoir coupé du monde au coeur de l'hiver). On n'en finit pas de se poser des questions sur la nature des meurtres qui s'enchaînent. Plus les cadavres s'empilent (sauf qu'ils ont la fâcheuse manie de disparaître peu après leur mise à mort), plus on se triture les méninges à essayer de comprendre ce qui se cache derrière ces meurtres sauvages : un criminel humain, un monstre quelconque, une force maléfique ??? Le mystère reste entier jusqu'à ce que l'auteur vous dévoile le fin mot de l'histoire ; rien à redire au niveau de l'énigme et de sa résolution, c'est brillant de bout en bout.



Louis-Pier Sicard est un jeune auteur québécois, il a commencé sa carrière littéraire par la poésie avant de se lancer dans la littérature jeunesse. C'est avec le collectif Contes Interdits qu'il s'essayera à la littérature adulte et horrifique en revisitant l'histoire de Blanche-Neige, un autre conte devrait par ailleurs sortir d'ici la fin de l'année.



Au final je dirai que l'auteur fait montre d'une belle maîtrise du genre sur le fond, mais il gagnerait à soigner la forme en adoptant un style narratif plus naturel. Je mentirai en disant que je me suis ennuyé en lisant ce bouquin, j'ai pris plaisir à le lire, mais je le referme avec l'impression d'être passé à côté de quelque chose qui aurait pu être beaucoup plus percutant si mieux exploité...
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Les Contes interdits : La Belle au Bois dor..

*** Noirceur humaine***





Après Boucle d'Or, voici le deuxième conte interdit qui s'invite entre mes mains !

Une nette préférence pour La belle au bois dormant, qui est plus attrayant au niveau de l'histoire ,qui traverse la petite enfance de la belle Aurore, qui se fait piquer le doigt non pas par un fuseau mais par une broche, puis par la partie où elle est adulte.



On est très très loin de l'histoire de Walt Disney ... Ici l'auteur, Louis-Pier Sicard, fait dans la noirceur humaine et toute l'horreur qui peut en découler. Cela dit, j'aime beaucoup le style de l'écriture de l'auteur qui ne va jamais dans le vulgaire tout en décrivant des scènes qui nous font l'impression de les vivre. Glaçantes certes ...





Quand Hélène découvre qu'elle est enceinte d'une aventure d'un soir et qu'elle attends une petite fille, elle est ravie et aime déjà passionnément son enfant. Mais quand le docteur Guiguère lui annonce que l'enfant n'est pas viable, toutes ses espérances s'écroulent. Hélène accepte une expérimentation médicale révolutionnaire à travailler l'embryon, lui garantissant un succès certain.

Quelques mois plus tard la petite fille naît.

. Elle s'appellera Aurore ...

Elle est d'une beauté à couper le souffle avec ses cheveux blonds et ses grands yeux bleus, qu'on ne voit qu'elle ...

De plus, Aurore est très intelligente, une intelligence hors-norme.

C'est lors de terreurs nocturnes, qu'Hélène, sa mère va se poser de nombreuses questions.

Mais quand Aurore va essayer de tuer sa camarade de maternelle, Hélène se rendra compte que l'équipe de médecins ayant pratiqué cette expérimentation médicale, ne lui ont surement pas dit toute la vérité ...



Dans la collection "Contes Interdits", c'est un roman pour public averti, mélangeant les thèmes : thriller, horreur, sexe, drogue et une bonne dose de psychologie.



Ce conte revisité est à découvrir pour ceux qui aiment ce genre d'histoire.
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Les Contes interdits : Scrooge

Agréablement surprise par l'histoire mise en place par l'auteur et son écriture; j'ai bien accroché!

On retrouve les principaux éléments de l'histoire de Scrooge ce qui est un bon point.

J'ai pu deviner la suite des évènements à pas mal de reprises ainsi que les réponses aux questions que se posent la protagoniste principale mais j'ai tout de même été surprise par les réelles motivations de Scrooge.

Attention, âmes sensibles d'abstenir!! Je ne suis pas du genre sensible aux images horrifiques mais ici plus on avance dans le roman et plus les scènes sont gores. J'ai dû faire des pauses pendant la lecture de celles-ci et le dégout était bien présent.
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Au nom de l'horreur

L.P. Sicard j’en ai entendu parler avec Les contes interdits. Des réadaptations d’histoires qui m’ont fait envie, mais que je n’ai pas encore lu. De ce fait, j’étais contente de découvrir ses écrits dans ce roman horrifique.



Bon, horrifique ... il y a plein de sang, plein de meurtres. C’est gore mais ce n’est pas horrifique à mon sens. Je n’ai pas tremblé, pas eu peur. Je voulais simplement savoir qui était le tueur. Ou plutôt, je voulais confirmer l’identité du tueur que j’avais deviné dès le départ.



L’écriture quant à elle est déstabilisante. Elle oscille entre le soutenu et le familier, ce qui enlève du réalisme aux dialogues.



Niveau originalité, et bien il n’y en a pas. Agatha Christie l’a fait, Chuck Palaniuk également. Et ils l’ont fait de façon plus aboutie.



Ce n’est pas désagréable en soi, mais pas non plus mémorable.
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Les contes interdits : Raiponce

Tout ça pour des cheveux 😂😂!

Du mal à rentrer dans l'histoire, un peu long, mais quand on est dedans on est lancé. J'ai plus apprécié la 2ème partie que les autres. J'aurais voulu en savoir encore +++.

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Les Contes interdits : Blanche Neige

Réécriture originale de Blanche Neige, qui n'a plus grand chose à voir avec l'originel très vertueuse.

Le rythme est très rapide, peut-être un peu trop. Blanche Neige étant amnésique, c'est un peu confus à certains passages.

Sinon c'est une histoire pleine de mystère avec ce manoir hanté. Mais hanté par quoi? Par des esprits ou autre chose.



Blanche Neige est inquiétante, je n'aimerais pas la croiser dans une rue sombre.



J'ai aimé cette lecture et je la recommande, mais attention à certains passages assez violent.
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Hymne à la vengeance

Le thème de la vengeance n’est pas toujours facile à aborder, c’est tellement subjectif, ça dépend de la philosophie de chacun, de ses principes, de son vécu… Et ici, L. P. Sicard fait du très bon boulot. Il nous montre plusieurs aspects de cette sombre motivation que nous avons tous connue à un moment ou un autre – même si ce n’était que le désir de se venger d’un camarade de classe nous ayant volé notre goûter. Dans « Hymne à la vengeance » le problème n’est pas un simple repas dérobé, c’est une vie, plusieurs vies. Un ministre et sa fille sont enlevés et torturés et c’est à nous de faire nos choix. J’aime beaucoup cet aspect – c’est ce qui m’a le plus attirée dans ce livre – et je ne suis pas déçue. On a droit à plusieurs chemins assez différents selon nos choix, avec des fins différentes, et surtout : on a vraiment un bon nombre de choix, on écrit vraiment le scénario qu’on préfère. Pour avoir fait tous les chemins (et lu le chapitre 13) je trouve que ce livre est vraiment bien monté et écrit. L’auteur nous embarque dans une histoire haletante, angoissante et addictive. J’ai aimé chaque chemin choisi, même ceux qui n’étaient que des choix par défaut pour lire tout le livre.



Je vais tout de même m’arrêter un instant sur la vengeance dans ce livre. On lit du point de vue du ministre, donc on a un point de vue subjectif, toutefois, on reste libres de penser. Je n’ai eu aucun mal à adhérer au désir de punir le bourreau, pour moi, au vu de ses actes, c’était justifié – je parle ici de punir le bourreau, pas de la punition exacte. Punir l’avocat qui l’a défendu… j’ai déjà plus de mal. Pour moi, l’avocat fait son travail, ce n’est pas sa faute si la justice est pourrie… pour rester polie. La justice comporte nombre de failles et c’est le travail de l’avocat de les connaître et les exploiter à son avantage. Donc, pour moi, même si je comprends totalement la rancœur à son égard, je ne pense pas que la punition soit justifiée. Enfin, la gamine, un grand et immense non. Je ne vois pas dans quel monde ça pourrait être juste de punir une gamine innocente pour un crime qu’on impute à son père ! Je veux bien reconnaître la colère et la douleur des familles des victimes, je veux bien qu’elles veuillent voir le bourreau souffrir comme ses victimes, mais pas une gamine innocente ! Elle n’avait rien demandé, rien fait, c’était un acte gratuit et cruel. Bon après, je ne suis pas dans la situation des victimes, je ne peux donc pas réellement juger, mais actuellement je ne peux pas adhérer. Ce qui me fait dire que dans les fins où les « clientes » sont punies, j’ai été plutôt satisfaite. Après, c’est le serpent qui se mord la queue, à partir du moment où il y a vengeance une autre vengeance s’enclenche et c'est sans fin. Ce que nous montre parfaitement ce livre.



Au final, le pardon est le plus dur mais le plus sain. Une très belle morale, une lecture très divertissante, avec son lot d’angoisse, de violence et de douleur. Un livre qui se lit vite, mais pour un public averti, les détails ne nous sont pas épargnés.
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Les Contes interdits : Blanche Neige

Cela faisait un moment que ces contes interdits me faisaient de l’œil, mais j’avais toujours d’autres choses à lire avant. C’est grâce à un challenge que j’ai pu sortir celui-ci de ma PAL et enfin découvrir comment le conte de « Blanche-Neige » avait été revisité. Il faut dire que tant la couverture que le résumé laissaient présager d’un roman bien horrifique et glauque, juste ce que j’adore ! Cela m’a rendue d’autant plus impatiente de le lire. Oui mais voilà… Ce roman n’a pas été du tout ce à quoi je m’attendais…



Nous faisons la rencontre d’Emilie, une jeune femme internée dans un hôpital pas comme les autres. Elle ne sait plus pourquoi elle est là, mais elle se rappelle une partie de l’enfer qu’elle vit dans cet endroit. Alors qu’une occasion s’offre à elle de s’enfuir, elle va entrer dans une étrange forêt pour atteindre une demeure qui semble avoir de drôles de « pouvoir ». Son quotidien qui était déjà bien sombre, ne va devenir alors que plus glauque et plus angoissant quand les habitants de cette maison vont arriver.



Entre folie et scènes bien sanglantes, ce roman nous emporte dans une histoire qui nous déroute et qui soulève de nombreuses questions. Que se passe-t-il exactement ? Est-ce réel ou non ? Qui est vraiment Emilie ? Quel est ce lieu qu’elle a trouvé ? Le récit a de quoi intriguer et donner envie d’en apprendre davantage, surtout que les scènes atroces vont se succéder sans réellement lui laisser de répit.



Mais malgré tout l’intérêt de l’histoire à la base, je suis restée sur ma faim. En fait, le fil rouge reste trop flou à mon goût et aurait mérité d’être davantage développé pour que nous comprenions mieux tout ce qu’il se passe. C’est vraiment dommage, car les idées de l’auteur sont excellentes ! J’aurais aimé aussi en apprendre plus sur les personnages, car nous restons un peu de marbre face à ce qu’ils vivent, même dans le cas d’Emilie, car c’est comme si nous restions un peu en dehors du récit.



Après, mon plus gros souci, ça a été une partie de ce qui arrive à notre héroïne. Sincèrement, si j’avais eu connaissance de cette partie-là avant, je n’aurais pas lu ce roman. Elle subit de nombreuses agressions sexuelles, chose avec laquelle j’ai vraiment beaucoup beaucoup de mal dans les romans. Et là, il y en a clairement trop à mon goût et c’est vraiment… trop pour moi.



Le côté conte interdit et revisite d’un conte connu pour un public adulte est très chouette en soi, mais je n’ai pas totalement adhéré à façon donc il est revisité. Si les autres sont sur la même gamme sous prétexte qu’ils sont pour les adultes, je pense que j’arrêterai rapidement ma lecture de cette série. J’adore les romans horrifiques, mais pas quand les viols et autres agressions sexuelles prennent autant de place.



En bref, je me réjouissais de découvrir ce roman. Malheureusement, il n’était clairement pas fait pour moi. Dommage !
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