Citations de Laia López (21)
Il examina l'eau à nouveau. Pas de bulles. Pas le moindre mouvement. Trop de temps s'était déjà écoulé. Alors, sans hésiter, il se jeta à l'eau.
La scène que ses yeux saisirent sous la surface défiait tout système de pensée et toute logique humaine.
Désormais nous sommes unis par le destin. Nous sommes une famille. Et en famille, on n'est jamais seul.
- Moi, la première semaine, je me suis baigné trois fois par jour dans la lagune, confia Mako. Je passais plus de temps dans l'eau qu'en dehors !
Cet aveu fit rire Edlyn et Diana.
- C'est vrai que nager me manque, reconnut Diana, mais en vérité je n'ai jamais été aussi heureuse qu'aujourd'hui. Vous savez... dans la lagune, je n'avais pas d'amis. En fait, je ne voyais personne, confia-t-elle. Je suis une sirène Aysun.
Edlyn eut un sursaut de surprise.
- Tu es une fille de la Lune ? demanda-t-elle avec un mélange d'admiration et de méfiance dans la voix.
- Qu'est-ce que c'est ? s'étonna Mako.
- On ne t'a rien appris, ou quoi ? s'impatienta Edlyn, exaspérée par le peu de culture aquatique de son ami. Une fille de la Lune, c'est une sirène qui naît un soir de lune bleue. Toutes les sirènes Aysun sont des filles de la Lune. Elles naissent avec un don, des pouvoirs particuliers qui les rendent plus fortes que nous... Elles ne se mélangent pas aux autres sirènes, elles sont élevées en solitaire.
À vrai dire, une partie de moi a toujours voulu croire à la magie des contes de fées, mais en grandissant, je me suis forcée à devenir plus rationnelle. Mon père a toujours cru aux sirènes, vous savez ? Il nous parlait d'elles, à Eiden et à moi, mais je pensais que c'était juste les délires d'un ivrogne... Et maintenant je découvre qu'il avait raison ! Je crois que moi-même, au final, je n'ai jamais vraiment cessé de croire en elles... Je veux dire, de croire en vous, en votre existence.
Mais le danger n'est pas dans l'inconnu, les filles. Le danger, c'est de croire qu'on connaît déjà tout.
Il y avait des actes courageux et des mauvaises décisions. Certaines règles injustes étaient faites pour être brisées, d'autres avaient été édictées pour ne jamais être touchées.
Ce qui était certain, c'est qu'il y avait toujours, toujours des conséquences à assumer.
Mais l'espoir est la seule chose qui nous reste quand on a tout perdu, tu ne crois pas ?
Ce qu'il devait faire, c'était entamer une conversation à la fois amusante et naturelle. Paradoxalement, il n'y avait évidemment rien de moins naturel que de réfléchir aux sujets de conversation qui paraîtraient les plus naturels.
Est-ce que tous les inconnus étaient aussi bêtes ou est-ce que ceux-là avaient été ensorcelés ?
Certaines règles injustes étaient faites pour être brisées, d'autres avaient été dictées pour ne jamais ētre touchées. Ce qui était certain, c'est qu'il y avait toujours, toujours des conséquences à assumer.
Se réveiller en étant trimballée dans un sac n'était pas une surprise agréable.
C'était sans doute une règle non écrite : les choses ne se terminaient pas toujours comme prévu. Il y avait des actes courageux et des mauvaises décisions. Certaines règles injustes étaient faites pour être brisées, d'autres avaient été édictées pour ne jamais être touchées.
Ce qui était certain, c'est qu'il y avait toujours, toujours des conséquences à assumer.
- C’est quoi, une amoureuse ? l’interrogea-t-elle, hésitante. Moi aussi je peux en avoir une ?
- Toi, tu peux avoir tout ce que tu veux, répondit-il sans hésiter.
Depuis la création de Mysticland, j'ai grandi. J'ai appris, j'ai découvert de nouvelles choses et certains de mes rêves ont changé. Il n'y a pas de mal à changer de rêves… Mais il y en a toujours qui voient la nouveauté comme une menace. La muraille s'est construite quand quelqu'un comme ça a eu assez de pouvoir pour élever un mur entre le palais et ses peurs. Mais le danger n'est pas dans l'inconnu, les filles. Le danger, c'est de croire qu'on connaît déjà tout.
Depuis plusieurs décennies, le conseil de la lagune laissait les sirènes et les tritons choisir, au moment de leur majorité, s’ils préféraient rester sous l’eau ou tenter leur chance à la surface en prenant apparence humaine.
Les deux autres lui promirent de garder le secret, réalisant à cet instant à quel point Diana s’ouvrait à eux. Ils commençaient tout juste à comprendre ce que la jeune fille avait vécu : la difficulté d’être une Aysun, le poids accablant de toutes les attentes sur ses épaules.
Ne pas révéler ma véritable identité, me fondre dans la masse, agir comme les humains, me baigner dans la lagune tous les sept jours et garder des seaux d’eau dans ma chambre.
Quoi? Mysticland est un monde imaginaire. Il y a mille détails que je n'ai pas dévoilés. Je dois me cantonner à l'histoire qui nous intéresse, sinon on n'en finirait jamais et l'auteur de L'Histoire sans fin pourrait me dénoncer. Je crois qu'il est mort, mais qui sait? Les écrivains sont des gens très pénibles, ils n'en font qu'à leur tête, par exemple en faisant des apartés au milieu d'un récit trépidant...
Luna détestait tout de ce bal : les gens, les apparences, le bruit... et surtout les gens.
C'était sans doute une règle non écrite : les choses ne se terminaient pas toujours comme prévu. Il y avait des actes courageux et des mauvaises décisions. Certaines règles injustes étaient faites pour être brisées, d'autres avaient été édictées pour ne jamais être touchées.
Ce qui était certain, c'est qu'il y avait toujours, toujours des conséquences à assumer.