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4.31/5 (sur 505 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Diplômée d'un master du développement humain de Mills College, Laila Ibrahim a dédié l'essentiel de sa carrière à la direction d'une institution préscolaire.

Sa profession d'enseignante combinée à sa formation en psychologie du développement et en théorie de l'attachement ont fourni une matière fertile à son premier roman, "Crocus jaune" (Yellow Crocus, auto-publié en 2011), l'histoire de Mattie et de Lisbeth.

Laila a été, pendant cinq ans, directrice des services à l'enfance et à la famille de la Première Église Unitarienne d'Oakland. Elle se consacre à l’écriture à temps plein depuis 2015.

Elle vit à Berkeley, en Californie, avec son épouse, Rinda, et leurs deux filles.

son site : http://www.lailaibrahim.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/lailaibrahim.author/
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Writing Fun | 226 : Yellow Crocus with Laila Ibrahim


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"Pense plutôt à ton maintien ; la beauté suivra. Tu n'emporteras pas ta beauté dans ta tombe, mais ta prestance t'accompagnera jusqu'à la fin".
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- Mais est-il un homme bon? demanda Lisbeth.
- Un homme bon ? fit mère en grimaçant. Quelle question, Elizabeth. Bien sûr qu'il l'est. Il est issu d'une des plus vieilles familles de Virginie. Je me demande où tu prends de pareilles idées. Sûrement de ta lecture de Jane Austen. Mais tu n'es pas un personnage de roman. Tu as dix-neuf ans.
Il est temps que tu cesses tes enfantillages et que tu te comportes comme une demoiselle de la bonne société.
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Au bout du compte, aucun des ancêtres de Mattie ne put s'affranchir de l'état contre nature qu'est l'esclavage, mais tous s'identifièrent avec plus ou moins d'envie et de rage aux Africains libres du comté de Charles City, en Virginie.
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(..) Le régisseur l'a ramené. Y z'y ont coupé un bout d'oreille. Le lendemain, y l'ont renvoyé aux clos.
- Ç'a fait mal ? demanda Mattie.
- Y disait que ça vaut la peine de perdre un bout d'oreille pour goûter à la liberté.
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Moi, dit la vieille femme en hochant sa tête grise, j'avais jamais vu ça avant, une Blanche qui prend dans ses bras un bébé nègre et pis qui s'en occupe.
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La noblesse terrienne comprit vite que les plantations ne seraient pas profitables s'il lui fallait rémunérer la main d'oeuvre. C'est ainsi que les ancêtres africains de Mattie ne furent pas libérés et ne reçurent pas le nécessaire qui leur aurait permis de cultiver leurs propres terres. Ils furent réduits en esclavage aussitôt après que l'Assemblée générale de Virginie eut édicté en 1705 des lois désignées sous le nom de Code noir, qui clarifiaient une bonne fois pour toutes "l'état et la qualité" des Africains de la colonie. Il y était écrit : Tous les serviteurs importés au pays [..] qui n'étaient pas de religion chrétienne dans leur pays natal [..] seront des esclaves. Tous les esclaves noirs, mulâtres, indiens de cette colonie [..] seront considérés comme des biens matériels". En outre, ces "état et qualité" de l'esclave se transettaient non par le père, mais par la mère. Autrement dit, si cette dernière était esclave, vous l'étiez aussi. Ces nouvelles dispositions sociales assurèrent aux planteurs de Virginie un approvisionnement constant de main d'oeuvre.
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Un homme qui t'aime, qui te prend dans ses bras, un homme qui rêve tes rêves, un homme bienveillant, prévenant. Un homme bon, ça rend riche.
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Elle aimait le jaune. Chaque printemps on faisait la chasse aux crocus jaune.
- Les crocus ?
- La première fleur du printemps. Elle est petite. Elle fleurit pas longtemps longtemps. Mais c'est elle qui dit que le printemps est arrivé.
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Samuel pouvait écrire en lettres capitales et s'essayait aux cursives. Il copiait les formes que Lisbeth traçait dans la poussière du sol comme sur un tableau noir. Il en formait et reformait soigneusement les boucles et les traits pendant que sa mère les écoutait. Les enfants la taquinaient gentiment quand elle s'endormait pendant les leçons, mais Mattie prétendait simplement se reposer les yeux.
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 Mattie n’a jamais vraiment été à moi. J’ai possédé cette certitude aussitôt et aussi sûrement que je me suis abreuvée du lait de son sein. Elle avait beau appartenir à ma famille, elle avait beau occuper le centre de mon univers, son affection la plus profonde ne m’était pas destinée. Aussi, au réconfort qu’elle me procurait s’ajoutait ma peur de la perdre un jour.
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