Tu peux le voir sur une estrade dans son manteau ailé
et dans la rue, tandis que, chapeau bas,
il se promène dans le soleil du matin.
Il est mince comme une arête
blanc comme un lys
mais quand il s’assied au piano, il se change en dragon,
Crépite, pleure et quelquefois aboie
que le ciel s’assombrit et les murs des maisons s’affalent.
(poème dédié à Béla Bartók - 1940)
Nous philosophions absurdement, et la vie autour de nous déferlait.