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Critiques de Larry McMurtry (478)
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Cavalier, passe ton chemin

l'ambiance de ce roman est presque palpable, la chaleur, la poussière et les journées qui s'égrainent. Les soirées ramènent un peu de fraicheur et au loin les lumières de la ville attirent les jeunes et moins jeunes cow-boy. C'est un monde d'hommes macho et sectaires. C'est un drame annoncé qui se joue tout au long du récit et qui est décrit avec lenteur mais d'une manière inéluctable.

C'est un premier roman et il a été adapté au cinéma sous le titre "le plus sauvage d'entre tous" avec Paul Newman.
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Cavalier, passe ton chemin

Moi qui ne suis pas fan du genre western avec son lot de ranch, cowboy et rodéo, j'ai été agréablement surprise par ce premier roman de Larry McMurtry qui se passe au Texas dans les années 1950.



Déjà le titre "Cavalier, passe ton chemin" est bien trouvé et ça sent le cowboy. Pourtant, il y a une certaine lenteur et un soleil de plomb qui donne une ambiance pesante.

Lonnie, le narrateur, est un jeune garçon de dix-sept ans qui vit au ranch de son grand-père, Homer Banon, un vieil éleveur de bétail. On s'ennuie avec lui car il ne se passe pas grand-chose. D'ailleurs, il aime aller sur la plateforme de l'éolienne pour réfléchir ou regarder les étoiles. On se demande quel sera son avenir quand il a des rêves adolescents dont celui d'approcher d'un peu plus prêt la belle Halmea, la domestique à la peau noire soyeuse qui le fait fantasmer. Il aime parler avec elle mais il va pourtant se rendre compte que la ségrégation raciale gangrène le pays face à l'attitude de l’exécrable Hud qui vit aussi au ranch avec sa vieille mère, deuxième épouse d'Homer.

Lonnie est un personnage touchant qui doit vivre avec Homer et Hud, deux hommes de générations différentes, qui s'opposent. Et puis, il y a la vie quotidienne, entre la ville de Thalia et les troupeaux. Mais quand une génisse est retrouvée morte, le drame va toucher tous la famille.



Si j'ai aimé cette histoire et la façon dont elle est racontée c'est aussi parce qu'il y a de belles expressions comme "Puis il tournait le dos à la nuit, et se couchait."

Cela donne un côté moins sombre à cette atmosphère masculine sous tension.





Challenge Riquiqui 2023

Challenge Solidaire 2023

Challenge XXème siècle 2023

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Cavalier, passe ton chemin

Certes, c'est un premier roman..mais je me suis ennuyée. Profondément !



Ce n'est qu'aux 2/3 du livre que j'ai commencé à trouver de l'intérêt à ce roman qui parle essentiellement de :



- maladie bovine et d'abattage de cheptel



- de solitude (Loonie est orphelin, n'a pas de copine, ..)



- d'amour (et d'ailleurs, plutôt de fantasme de baise et de domination masculine, si possible sur la gent noire féminine)



Ça commence donc à présenter de l’intérêt quand Halmea se fait violenter par Hud, parce que tout à coup, ça semble sortir le héros (l'anti-héros) Loonie de sa torpeur (et lui-même fantasme sévère sur les seins d'Halme)...



Soit.



Loonie, "l'anti-héros", ne bouge pas un orteil, il est là, au bord, sans trop savoir comment se positionner. Et quand la situation part en cacahuète, il y assiste, impuissant, (et surtout avec ses multiples questionnements, résolu à ne RIEN faire), il choisit la fuite.



Anti-héros dans toute sa splendeur (et ce point de vue est intéressant !).



Bon, premier romain = indulgence , OK



Mais pour n'importe quel roman = ennui, pas OK



J'aurais pu fermer ce bouquin si le dernier 1/3 ne m'avait pas retenue.



1/3 de roman c'est un peu juste pour s'éclater. Ça manque de rythme (et l'auteur ne ma pas enchantée, alors que j'ai plusieurs autres de ses romans en stock..).
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Cavalier, passe ton chemin

Dans les années cinquante, Homer possède un ranch au Texas à qui il a consacré toute sa vie. Il essaie de partager son savoir et son expérience à son petit fils Lonnie, adolescent rêveur.

Ce roman, le premier de l’auteur, nous montre à travers les yeux d’un jeune, la dure vie de cowboy et le combat d’un homme pour survivre en ces temps qui changent ; l’appât du gain facile (pétrole) contre un travail dure et éprouvant mais qui fait la fierté d’un homme travailleur. Une adaptation cinématographie avec Paul Newman existe et j’aimerais bien voir ce que ça donne.
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Cavalier, passe ton chemin



Cavalier, passe ton chemin

Larry Mc MURTRY (traduction Josette Chicheportiche)



Dans ce roman il y a toute une gamme de personnages :

La sympathique : Halmea la domestique noire avec son rire franc et sa bonne humeur (jusqu’à ce qu’elle soit violentée)

L’énigmatique : Jesse, un des rancher taiseux.

Le détestable : Hud, violent, méchant et malsain beau-fils du propriétaire du ranch

L’attendrissant : le grand-père, Homer Bannon propriétaire du ranch qui continue à y travailler à l’ancienne, avec ses bottes, son chapeau et son courage

La manipulatrice : la grand-mère seconde épouse de Homer et mère de Hud.

Et enfin le narrateur : Lonnie, le petit fils de Homer Bannon.

Toute cette bande travaille et cohabite sur le ranch du grand-père.

Dans un semblant d’harmonie qui sera fracassée lorsque la maladie touchera les vaches… et le grand-père par ricochet…



C’est un roman dans la pure tradition américaine des cowboys, des grands espaces, du bétail, des chevaux, de l’alcool et des hommes qui vivent dans le Texas des années 50.

Une sorte de roman initiatique pour Lonnie qui ne veut pas vivre comme son grand-père qu’il admire tant.

Qui veut encore moins être un pourri comme Hud.

Qui voudrait retrouver Halmea pour qu’il écoute encore ce rire qui réchauffe.

Lonnie a peu d’options mais un avenir s’il prend la peine de tracer sa route.

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Cavalier, passe ton chemin

Un superbe western texan qui incarne le passage inéluctable du vieil Ouest à la modernité. Homer Banon est éleveur de bétail depuis des décennies. C'est un grand père aux valeurs traditionnelles, honnête et droit dans ses bottes, tout le contraire de son beau-fils. Hud est un électron libre, égoïste, cruel et violent. Lonnie son petit fils de 17 ans, a grandit entre eux, il est le narrateur, la vie est bien monotone dans ce ranch où rien ne se passe. Seuls, les employés itinérants comme Jesse ou Hank, ne font que passer. Heureusement qu'il y a Halmea la servante noire, blasée, que plus rien n'étonne, à laquelle il est attaché et qui fait briller ses yeux. Même si le rythme peut sembler lent, il sert essentiellement à poser un cadre et un mode de vie. Nous sommes dans les années 50 et où la ségrégation est toujours présente.Tous les ingrédients sont réunis dans cet univers viril, cow boys, chevaux, bétail, rodéo, alcool et armes à feu pour en faire une poudrière prête à exploser.

Un roman quasi initiatique, qui retrace la vie quotidienne d'une famille d'éleveur dans un ranch jusqu'au jour où l'une des bêtes tombe malade et meurt bouleversant leur vie irrémédiablement. Lonnie a toutes les pulsions d'un jeune garçon aux quelles la vie monacale du ranch ne peut répondre. J'ai trouvé les passages sur ses fantasmes à propos d'Halmea ou ceux sur une vie meilleure très beaux. Même si il n'y a pas une once de romantisme ou de sentimentalité dans ce roman, cela n'empêche pas l'attachement profond aux personnages. Aucun jugement sur les uns ou les autres juste des faits , des événements qui viennent raisonner dans le cœur du lecteur. Alors vient se jouer le drame annoncé et bien plus encore. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Cavalier, passe ton chemin

Une ferme du Texas, dans les années 1950.

Lonnie, dix-sept ans, y vit en compagnie de ses grands-parents et de Hud, trente-cinq ans, fils issu d'un premier mariage de sa grand-mère. Halmea, la bonne noire, s'occupe de la cuisine et de la maison et deux cow-boys, Jesse et Lonzo, aident le grand-père à s'occuper des bêtes. Peu de distractions dans le coin, le rodéo annuel à Thalia, la ville voisine, est l'évènement majeur de l'année. Lonnie l'attend avec impatience. Mais cette année, une succession d'incidents va bousculer le train-train habituel et bouleverser l'avenir de Lonnie et des siens.



Dans cette histoire de cow-boy, c'est Lonnie le narrateur. C'est par ses yeux que le lecteur découvre petit à petit la vie du ranch, ses habitants, les tensions entre les groupes, le travail rude et répétitif, la chaleur et la poussière, la fatigue, les rares moments de répit.



C'est par son point de vue d'adolescent, naïf et confiant, que l'on perçoit d'abord les évènements qui touchent le ranch. Puis, très vite, on ressent les menaces qui se précisent, à la fois avec la maladie qui touche le troupeau mais aussi avec le comportement violent et imprévisible de Hud. On prend aussi conscience que le monde change, que la vie que le grand-père voudrait transmettre à son petit-fils n'est plus conforme à l'évolution de la société. Lonnie lui-même est partagé entre son amour du ranch et de sa vie au milieu du troupeau et l'attrait des plaisirs de la ville, la compagnie des jeunes de son âge.



C'est un roman rude, les personnages ne sont pas forcément sympathiques, le rythme est assez lent, on sent le drame couver mais il prend du temps à se déclencher. Néanmoins, c'est une histoire que j'ai aimé découvrir, un auteur dont j'ai envie d'explorer l’œuvre plus avant. À suivre donc...
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Duane est amoureux

Ce roman est le quatrième tome d’une série mais je ne le savais pas avant de le lire, je n’ai pas été indisposée par le fait que je n’en avais lu aucun. Il peut tout à fait se lire indépendamment sans que l’on soit perdu. Les Editions Sonatine ont vraiment un catalogue attractif .



C’est un roman inclassable et complètement déjanté, des personnages tous plus barrés les uns les autres. Duane le personnage principal est vieux et sa famille peut vivre sans lui alors il va chercher du réconfort dans les bras d’Annie une géologue qui travaille avec son fils.



Sous couvert d’un roman léger il y a bien plus c’est aussi une critique de la société et l’auteur réussi très bien à décrire l’ennui et la solitude des texans. Il y décrit aussi les problèmes des seniors pour communiquer avec les jeunes générations, le déclin de la santé, la solitude. Tout est traité avec humour et fantaisie.



C’est plaisant à lire et on sourit à certaines péripéties le seul bémol c’est les descriptions de parties fines qui sont bien trop longues, elles ne sont pas nécessaires et ce n’est pas ma sensibilité.



VERDICT



Pour les fans de romans déjantés et autres histoires loufoques, amateurs d’humour à la Woody Allen qui devraient trouver de quoi se nourrir.
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Duane est amoureux

Duane est un personnage récurrent dans une série de 6 romans (dont celui-ci) . Je dois avouer que je n'en ai lu aucun avant .. J'ai juste été attiré par la couverture (Sonatine est une maison d'Edition assez balèze pour nous attirer avec leurs couvertures de bouquin !)

Ne pas connaître l'antériorité de cette série ne m'a aucunement gênée lors de ma lecture ! L' auteur a l'intelligence de nous traiter ce roman comme si c'était le premier, aucune référence aux tomes précédents. Si je ne savais pas su qu'il y a avait toute une série je ne l'aurai pas deviné lors ma lecture !



Plantons le décor :

Duane est un sexagénaire qui a décidé du jour au lendemain de devenir piéton. Dans une petite ville du Texas, être piéton est une absurdité ! Bref, non seulement il voyage sur son vélo et non un pick-up comme tout le monde, mais en plus il a pris sa retraite et ne s'occupe plus de son entreprise de forage de pétrole. Tout l'ennui, il aime sa psy lesbienne tout en n'arrivant pas à faire le deuil de sa femme. Et puis il va rencontrer Annie Cameron, une jeune géologue ! D'ailleurs leur rencontre est comment dire....Après tout autant vous faire une idée vous même !

"Ouah ! Regardez-les, ces deux là!" s’exclama la jeune femme. Par "ces deux-là", elle semblait signifier ses deux tétons durcis, tout à fait visibles sous le tee-shirt de couleur claire qui cachait ses petits seins autant que si elle était nue. " comme des petits cornichons", dit-elle sur un ton affable, se levant pour serrer la main de Duane.



Voila le ton est donné, ce roman est bourré d'humour !



D'une vieille dame de 94 ans qui raconte ses exploits sexuelles à une mère de famille qui désire devenir nonne il n'y a qu'un lien, Duane! Sa famille part en sucette ...Sa petite ville se dépeuple. Rien ne va plus pour Duane Moore.



Avec un plume pleine de dérision, Larry McMurtry nous entraîne dans une succession de situation qui m'ont fait sourire dans toute la première partie du roman.



La seconde par contre cela se passe moins bien. L'auteur embarque Duane dans une série de partie de jambe en l'air assez descriptive et là il me perd . Autant le langage un peu chartrier ne me gêne pas mais 2 chapitres complets sur un ébat sexuel, j'avoue c'est trop long pour moi ! C'est fort dommage car j'aimais beaucoup le début du roman. Je suis donc assez déçue !

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Duane est amoureux

Duane rentre de son périple en Egypte. Il retrouve le Texas, sa maison dans laquelle il n’ose plus rentrer, son ancienne entreprise où il a encore un bureau et ses ex employés (parfois devenus amis et confidents). Son épouse est décédée quelques mois auparavant. Malgré le voyage, le chagrin ne s’est pas tellement atténué. Au milieu de cet ennui (familial notamment), il se replonge dans l’amour avec deux femmes. L’une est nouvelle et jeune. Annie Cameron est géologue et lui parle de ses tétons dès leur première rencontre. L’autre est sa psychanalyste lesbienne pour laquelle il traîne un vieux béguin.

Il s’agit du quatrième tome des histoires de Duane et c’est le premier que je lis. Ça n’a pas été un inconvénient majeur car l’auteur nous plonge rapidement dans la situation actuelle de Duane. Il y a bien sûr quelques références au passé mais c’est surtout une succession de rebondissements. Entre des révélations personnelles sur des orientations sexuelles, des décès, des malaises et des sous entendus, Larry McMurtry s’amuse à amasser le maximum de propos et de personnages en très peu de temps. A chaque instant, l’histoire pourrait tourner au drame. Mais ce roman est drôle et l’auteur arrive à glisser de nombreux aspects de la mentalité texane. La deuxième partie consacrée plus directement aux amours de Duane est plus laborieuse. Mais voir cet homme dépressif et souffrant du coeur au milieu de ces deux femmes est réjouissant. Ce qui tient la lecture est le numéro d’équilibriste entre le drame personnel retenu de chaque personnage et une certaine folie qui amuse.
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Duane est amoureux

Franchement, je le préfère dépressif.

Le langage est cru, scabreux etc.

C'est dommage, j'aimais bien le personnage. Mais là...
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Duane est amoureux

« Je suis allé dans les bois parce que je voulais vivre posément, me confronter uniquement aux faits essentiels de la vie et voir si je ne pouvais pas apprendre ce qu’elle avait à m’enseigner, et pour ne pas, le jour où je mourrai, découvrir que je n’avais pas vécu. ».



Cette citation du « Walden » de Thoreau est une révélation pour Duane Moore. Il n’a pas été facile pour lui de se procurer ce livre, et de se résoudre à l’ouvrir, car les librairies, même basiques, ne courent pas les rues de Thalia, la ville où il a toujours vécu, aux confins du Texas et de l’Oklahoma.



Du jour au lendemain, il a décidé que c’était fini pour lui de passer son existence dans son pick-up à diriger son entreprise pétrolière. Et sa décision est radicale : il ne se déplacera plus qu’à pied !



Inutile de dire que sa famille, ses voisins et amis se demandent tous s’il n’est pas devenu fou. Il est apparemment inconcevable pour tout texan qui se respecte de ne pas se déplacer en voiture, si possible très vite et dangereusement.



Sa femme Karla, après avoir cru que Duane voulait divorcer après quarante ans de vie commune, ce qui n’est pas le cas, met un mot sur ce qui lui arrive : « dépression ». Duane, lui, n’est pas d’accord avec ce qualificatif. Il trouve son attitude logique et, tant qu’à faire, il s’installe dans une cabane sommaire qu’il possède, à une dizaine de kilomètres de la maison familiale, en pleine nature.



Une partie de la vérité c’est qu’il a soixante-deux ans, et qu’il en a plein les bottes de son travail et de ses quatre enfants, tous adultes assez irresponsables. Au point d’avoir confié toute leur marmaille aux bons soins de Karla et de Rag, son aide-ménagère…



Larry McMurtry est un conteur hors pair et il le prouve une fois de plus dans ce roman attachant, qui tout de même souffre parfois de quelques longueurs. On y retrouve quelques personnages des deux volumes précédents, qui ont vieilli en même temps que Duane, et pas forcément pour le mieux. Le mélange d’humour, de drame et, mine de rien, de considérations plus profondes sur la fragilité et la beauté de l’existence, est extrêmement réussi.

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Duane est amoureux

Si je n'ai pas fondamentalement été gênée de ne pas avoir connue Duane plus tôt, que j'ai pu recollé les morceaux de sa vie grâce aux indices glissés par l'auteur dans son roman, j'avoue qu'une meilleure connaissance du personnage et de son entourage ne m'aurait néanmoins pas fait défaut. Ceci dit, cette lecture fut l'occasion de découvrir un auteur américain méconnu de mon palmarès, et d'avoir envie de le relire, ce qui est, vous l'avouerez, un bon point.



Il faut dire que Larry McMurtry dispose d'un sens de la dérision et de l'humour à toute épreuve. Il manie émotion et cynisme avec pas mal de talent, et réussit à traduire les doutes qui peuvent, j'imagine, envahir tout homme de plus de 60 ans... Alors certes, ces doutes tournent en partie sur ce qui se passe sous la ceinture, à croire que les hommes sont réellement très portés sur cette question et s'imaginent beaucoup plus performant qu'il ne le sont en réalité, mais l'auteur réussit également à démontrer l'impact psychologique et les tourments qui peuvent déstabiliser un homme fort et puissant.
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Duane est amoureux

Merci, Monsieur McMurtry ! Merci pour Lonesome Dove qui m'a assuré il y a quelques années une traversée Roscoff/ Portsmouth des plus agréables ! Calée dans mon fauteuil, transportée par vos bons soins au Texas, j'ai oublié le roulis fort désagréable qui a obligé ma "tribu" à prendre ses quartiers sur le pont !



J'ai poursuivi la découverte de votre oeuvre et suivi Duane Moore, votre personnage récurrent, aussi bien dans ses démêlées avec sa famille quelque peu déjantée que dans les aléas de son entreprise de forage pétrolier. Thalia, petite bourgade de l'Amérique profonde m'est devenue familière et vos amis sont pratiquement devenus les miens.



Ce dernier roman n'a pas suscité chez moi un engouement aussi vif que les autres. Duane se remet de la mort de sa femme Karla, décédée deux ans plus tôt dans un accident de voiture. Il a laissé les rênes de l'entreprise à son fils Dickie et connaît les affres de la vieillesse qui approche à grands pas. Son cœur balance entre sa psychiatre, qui préfère les femmes, et la toute jeune Annie Cameron, géologue recrutée par Dickie. Et ce n'est pas son seul problème de cœur : un malaise permet de déceler que ses trois artères principales sont bouchées à 90 % ! Se faire opérer ou pas ? Notre homme est une vraie tête de pioche difficile à convaincre...



Beaucoup plus introspectif, plus mélancolique, ce dernier opus nous montre un homme à la croisée des chemins. La mort est là, qui rôde, et lui doit décider s'il la combat ou s'il lui laisse le champ libre. L'amour (surtout physique, l'auteur vous réserve quelques pages "hot" ) peut-il encore être la réponse quand on atteint l'âge mûr ?



Une lecture en demi-teintes





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Duane est amoureux

Un brin déjanté et loufoque, complètement tourné vers le sexe, il peut surprendre. La manière d’aborder le sexe est originale puisqu’il y a un jeu de miroir entre les deux formes de relations qu’entretient Duane. Il vit avec sa psy une relation dans laquelle elle domine (et qui ressemble à une thérapie) et avec Annie, une relation tout en douceur puisqu’elle est vierge. Si la relation avec la psy, la plus explicite et la plus torride ne m’a pas gênée, je n’ai pas été aussi à l’aise quand Duane commence sa relation amoureuse avec Annie. Ce n’est pas une question d’empathie avec la jeune vierge, je n’en ai eu aucune parce que je l’ai trouvée un peu bêbête mais je suppose que je bloque un peu sur le sexagénaire déflorant une jeune femme d’une vingtaine d’années. Je ne suis d’ailleurs pas sûre que son âge soit précisé. Vous allez me dire «Il n’y a pas que le sexe quand-même dans ce roman ?» et j’aurais tendance à vous dire que à la rigueur, il y a aussi les relations avec ses filles. Mais finalement, c’est vraiment le lit qui est le centre du roman (oui, bon, il n’est plus tout jeune, Duane, donc tout se passe au lit ou sur le canapéUn roman que je ne mettrais pas entre toutes les mains,
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Duane est amoureux

Duane encore et toujours fidèle au poste ! J'étais tellement heureuse d'avoir entre les mains ce nouvel opus qui même s'il n'est pas le meilleur, garde bien l'ambiance pleine d'humour et la qualité d'écriture des tomes précédents.



Je me suis plongée dans cette lecture avec beaucoup de plaisir, l'humour est vraiment omniprésent : l'humour noir, l'humour léger, l'humour bateau ou original : Larry McMurtry est un auteur de renom de par sa faculté à changer de registre : il passe d'un monument du western (Lonesome Dove) à un personnage tel que Duane qui retranscrit la vie d'un homme. La saga de Duane c'est en somme l'histoire d'un compagnon de route : son évolution parfois fantaisiste reste celle d'un homme du quotidien.



Comme toujours l'écriture était de qualité, un style qui change radicalement de Lonesome Dove certes, mais il n'en reste pas moins qu'il y a une véritable recherche d'une forme d'adéquation entre le protagoniste, son histoire et les mots.



Après ce tome a été un peu en deçà des autres, d'une manière générale Larry McMurtry se lâche du point de vue "érotique" avec un Duane amoureux fortement emprunt à l'amour physique. La deuxième partie du livre perd donc totalement l'habitué de l'auteur : pourquoi ce changement radical ? Je pense sincèrement que l'écrivain suit son instinct, si la lectrice sera perdue, peut-être qu'un lecteur masculin comprendra parfaitement ce qui est décrit ?



En définitive, une bonne lecture mais cet opus n'est pas le meilleur de la saga !
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Duane est amoureux

un riche pétrolier texan veuf, dépressif, cardiaque et sexagénaire régenéré par la découverte de l'épanouissement ...à vous de découvrir cet univers drôlement inattendu ,légèrement farfelu...à des années lumière des clichés forgés par la cultissime série des années 80...réjouissant.
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Duane est amoureux

J'ai commencé par la fin, c'est à dire par le dernier tome de la série et comment dire ? Mon avis est plutôt mitigé, et je ne suis pas sûre qu'il aurait été différent si j'avais lu les trois tomes précédents, mettant en scène Duane. 

Il revient d'un voyage en Egypte, accomplissant ainsi l'un de ses rêves. Et sa vie amoureuse, sexuelle, prendra un nouveau tournant, avec forces détails. Je n'irai pas jusqu'à dire que le sexe est devenu son sujet principal de préoccupations, mais cela y ressemble grandement. Veuf depuis deux ans de sa femme, décédée dans un accident de voiture, Duane a été amoureux de sa psy lesbienne Honor. Il est maintenant amoureux de la jeune Anne, qui travaille dans sa compagnie pétrolière. Il doit aussi faire face à des soucis de santé assez importants, qui risquent de l'emmener plus vite que prévu dans l'autre monde, d'autant plus qu'il ne se ménage absolument pas, renonçant certes à faire du vélo par grandes chaleurs, mais ayant une très grande appétence pour le sport en chambre. 



Ce roman n'est pas désagréable à lire, mais je ne m'attendais pas à un contenu si débridé. Je ne m'attendais pas non plus à lire l'antisémitisme totalement assumé des deux filles de Duane, qui elles aussi ont une vie sentimentale des plus mouvementée : l'une a fait son coming out, l'autre veut rentrer au couvent. J'ai eu l'impression de découvrir une certaine Amérique, une Amérique qui a survécu à la crise, une Amérique qui a tenu vaille que vaille, en dépit de nombreux rebondissements (voir la vie personnelle de Bobby, le meilleur ami de Duane). Je pense que la brièveté des chapitres m'a aussi permis de lire ce livre sans trop de soucis. 

Pour ma part, j'aimerai savoir ce que ceux qui ont lu les autres tomes de la saga ont pensé de ce final. 
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Duane est amoureux

Pourquoi, Larry, pourquoi ?!



Allez hop, dernière escapade à Thalia (Texas) pour un ultime tour de piste de Duane Moore.

De retour après un voyage en Égypte (aller voir les pyramides, une idée fixe qui l'avait prise comme une envie de pisser dans "Duane est dépressif") il constate que pendant son absence quelques changements notables se sont produits dans sa bourgade centenaire, particulièrement au niveau du secrétariat de son industrie pétrolière avec l'arrivée d'Anne Cameron, jeune géologue mignonne comme un coeur et qui semble n'avoir pas froid aux yeux... qui semble seulement, comme on l'apprendra un peu plus tard.

Pour le reste, la femme de Duane déguste toujours sa salade de pissenlits directement par la racine (je ne m'en remets pas) et lui de son côté continue d'en pincer grave pour sa psy, et ça tombe bien car pour une raison qu'on s'explique mal (non, soyons honnête, pour une raison qu'on ne s'explique pas du tout) l'aliéniste plutôt classe et distinguée dans le tome précédent se transforme dans celui-ci en une furie lubrique incapable de tenir une conversation autre qu'obscène et concupiscente. Jusque là, je pensais naïvement que seule Regan MacNeil était capable d'un tel revirement de personnalité en si peu de temps mais il faudra maintenant compter aussi avec le Dr Honor Carmichael. C'est tellement étonnant d'ailleurs que, même si ça n'a pas de rapport, Duane en fait un infarctus, ce qui ne l'empêche nullement de poursuivre ses petites séances de gymnastique avec sa réductrice de tête pendant que dans le même temps il emménage chez la belle géologue qui sans qu'on comprenne trop bien pourquoi, est bien décidée elle aussi à lui foutre le grappin dessus.



Franchement pas grand chose à sauver de ce 4ème opus. Les situations s'enchaînent de façon si erratique qu'on ne sait plus très bien qui a fait quoi, on pourrait s'attendre à ce qu'un auteur se rappelle des rapprochements qu'il a lui-même imaginé entre ses différents protagonistes mais là pour le coup c'est raté et des personnages qui se sont bibliquement mélangés dans les tomes précédents se (re)connaissent à peine quand ils se croisent dans ce plus que discutable tome 4.

Si au départ le désintérêt que suscitent soudain les habitants de Thalia laisse un peu perplexe, voire déçu, on a encore le candide espoir que cette perte de vitesse ne soit que temporaire jusqu'à ce qu'on comprenne (la mort dans l'âme, rien de moins) qu'il s'agit en fait d'une surchauffe mortelle du moteur et qu'on oscillera plus qu'entre pornographie de bas étage et "J'ai les artères coronaires bouchées à 90%... Hmm, ça ne me parait pas bien grave, du coup j'hésite à me faire opérer. Tiens, et si je prenais du viagra ?", et ça pendant tout le bouquin qui dieu merci est le plus court de la série.



Bref, ça me fait mal aux seins de le reconnaître mais c'est le livre de trop, inutile et aberrant. Peut-être que Larry McMurtry ne savait plus quoi faire de ses personnages ou qu'ils lui étaient devenus encombrants ? Ok d'accord mais de là à en faire les ingrédients principaux d'une bouillie dégueulasse et indigeste, non alors ! C'est quoi l'histoire ? Un pari ? Un contrat éditorial à respecter ? Parce que je ne peux pas croire qu'un écrivain de ce calibre ait pu aussi magnifiquement saboter ce final autrement que délibérément.

Mais quelle arnaque, putain !

Remboursez !!!
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Duane est amoureux

La première partie, faite de complications diverses et semées d’humour, m’a donc beaucoup plu, mais j’ai trouvé la seconde curieusement trop orienté cul et surtout beaucoup trop graphique et explicite. Alors si la conclusion est que le sexe et l’amour peut sauver un homme, d’accord mais elle aurait peut-être pu être partagée d’une autre façon.



En définitive, ce que je retiens de Duane est amoureux, c’est que le style de Larry McMurtry me plait beaucoup et que Duane est un personnage qui a su me charmer malgré son caractère apathique. Il est doux, délicat, adepte du vélo !, presque normal, et bon observateur du comportement humain.....................;
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