Laëtitia Reynders

J’avais très envie de découvrir Laetitia Reynders dans un autre genre. Après le fantastique, elle nous offre un roman policier qui m’a beaucoup plu.



J’avoue qu’au début, j’ai été déstabilisée. Je trouvais la mise en place longue : on suit la vie d’une influenceuse qui va disparaître. Après coup, je me rends compte qu’on a un temps d’avance sur Nora, l’enquêtrice, et pourtant, ça ne nous aide pas à savoir ce qu’il s’est réellement passé.



Nora est un personnage complexe comme je les aime dans ce genre de roman : son fiancé militaire a disparu tout comme sa sœur et elle veut connaître la vérité sur ces deux mystères. Et moi aussi !



Dans son enquête, elle est aidée par le mystérieux Arthur. Il est impertinent et il me fait rire, mais il a un côté flippant. J’espère d’ailleurs le revoir dans la / les prochaine(s) enquête(s) et vérifier si ma théorie sur lui est exacte.



Une fois de plus, je me suis laissée surprendre par la fin. Je m’attendais à tout sauf à ça !
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Parfois il arrive qu'une lecture pourtant prometteuse se transforme en corvée, et malheureusement ce fut le cas ici. L'histoire est laborieuse à lire et les personnages exaspérants et sans saveurs, je ne compte plus le nombre de fois où j'ai soufflé et où j'ai levé les yeux au ciel.

Je me désole d'être en possession des deux autres tomes mais comme je n'aime pas abandonner je poursuivre la série, qui sait, peut-être aurais-je une surprise!

Le livre en trois points :



➡️ Une histoire plus qu’original entre chasse au sorcière et romance



➡️ Des personnages attachant



➡️ Je vous recommande de le lire, rien que pour l’expérience de ce roman qui est plutôt atypique.




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Nora Aubertin est commandant de police. Depuis une précédente enquête, elle est restée très proche d'Arthur Adam, adolescent très doué pour le piratage informatique. Mais lorsqu'un tueur s'en prend méthodiquement à tous les membres de la famille Adam, les soupçons se portent inévitablement sur Arthur.



Une amie m'a offert ce livre écrit par une autrice belge et c'est une jolie découverte. En terme de thriller, on est servi: il apparaît clairement que tous les personnages que l'on nous présente vont mourir les uns après les autres et que c'est à la fois une course contre la montre et un jeu du chat et de la souris qui se joue. Le thème de l'enquête est lui aussi passionnant: est-on génétiquement programmé à devenir un tueur? Le personnage de Nora, en revanche, n'échappe pas à quelques clichés du genre, puisqu'elle est évidemment dans une quête personnelle en parallèle de ses enquêtes policières. J'ai d'ailleurs trouvé dommage que les personnages soient autant repris de l'opus précédent et ne soient pas mieux présentés au lecteur, ça m'a gêné dans mon empathie. Mais à part cela, très bon moment.

Aujourd’hui, je poursuis avec le troisième tome de cette saga. Comme d’habitude, si vous n’avez pas lu les précédents, arrêtez-vous là et jetez un œil sur ma chronique du premier tome que j’avais adoré : c’est par là !



Ce troisième tome laisse la parole à l’archange Michaël. Les références bibliques sont donc bien sûr nombreuses et les Cavaliers de l’Apocalypse ont un rôle important. L’auteure s’amuse à interpréter les Textes d’une manière moderne et inattendue. On découvre un Michaël torturé entre le Bien et le Mal, ou plutôt entre les règles que doit suivre un archange et ses envies d’humain. Quant à Lou, elle est toujours tiraillé entre Samaël et Michaël.



J’ai vraiment apprécié d’avoir des narrateurs différents à chaque tome, même si Louise reste assez présente narrativement dans chaque tome. Cela permet de découvrir chaque personnage et de se retrouver tirailler comme Lou entre ces deux hommes.
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L’an dernier, j’ai enfin repris la lecture de cette saga : j’ai facilement repris le cours de l’histoire qui se poursuit du point de vue de Samaël. Si vous n’avez pas lu le premier tome, arrêtez-vous là et jetez un oeil sur ma chronique du premier tome que j’avais adoré : c’est par là !



Ce tome 2 m’a autant passionné que le premier. Le passage au point de vue de Samaël ne m’a pas gêné, bien au contraire, on voit les choses sous un autre angle et on finit même par l’aimer ce Samaël. Quant à Lou, malgré son emprisonnement, on continue de la découvrir.



Michael est plus en retrait dans ce tome et on sent Lou et les autres personnages exaspérés par l’archange. Finalement, comme Louise, on finit par faire pencher la balance vers Samaël.



Le récit est toujours truffé de références à Disney ou à la Bible. C’est peut-être un détail mais pourtant c’est une chose qui me plaît beaucoup dans le récit qui est rythmé par ces passages.



Quant à l’intrigue, elle nous dévoile le passé des parents de Lou. Certaines questions trouvent réponse mais d’autres s’invitent dans l’esprit du lecteur qui n’aura qu’une hâte à la fin : lire le tome 3, car à nouveau, l’auteure nous réserve un cliffhanger… Heureusement j’avais déjà la troisième tome sous la main 😉
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J’aime bien prendre le temps, parfois, d’attendre avant de lire une suite des livres que j’aborde. Dans ce cas précis, c’était vraiment agréable. J’y suis entrée avec une sorte de brouillard, me disant à moi-même que je ne voyais pas où était le lien avec le volume précédent. Et puis tout s’est fait naturellement. Grâce aux limbes. Grâce à Laurie. L’histoire continue mais pas que… On va en apprendre plus sur les évènements du volume précédent, mais également sur les protagonistes. J’avais développé beaucoup d’affection pour le personnage de l’inspecteur Urbis et c’est toujours le cas. Juliette est fabuleuse car combative, et Laurie transcende le récit. Au-delà de la mort, elle lutte toujours. Non seulement, on verse dans le fantastique mais, celui-ci attrape la réalité. Et si Lucifer était à l’origine des sociétés secrètes créées sur Terre ? Rien n’est laissé au hasard, c’est ce que Juliette découvrira avec stupeur. Une lecture bien plus qu’agréable et qui se dévore. Les chapitres sont rythmés, et en début de chacun, une citation, une phrase, des paroles de chansons. Je retiens particulièrement les paroles du marionnettiste de Pierre Bachelet, qui colle bien à toutes les facettes du récit et des personnages.
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Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture. Je ne vais pas y aller par 4 chemins comme on dit je n'ai pas aimé ma lecture. C'est un thriller fantastique et le fantastique je ne suis pas fan. Dommage car j'avais aimé l'idée. Laurie voit des choses lorsqu'elle touche des personnes ou lorsqu'elle est en possession d'un objet mais après Lucifer et compagnie non merci. Donc au début oui et au fil des pages de plus en plus de mal. J'ai fini ce livre au boulot dans la nuit si j'étais chez moi franchement j'aurais laissé tomber.

pardon il y a une chose que j'ai aimé c'est les encarts des chapitres et c'est tout

Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel

C'est avec tristesse que je vous avoue ne pas avoir accrochée à cette histoire. Il y a une ambiance malsaine voulue par l'autrice et qui convient à ce qui est évoqué mais j'ai été dérangée par les relations des uns et des autres (je ne rentre pas dans les détails pour ne pas spoiler).

Le vrai point positif est le travail sur les sorcières, on sent une vrai recherche, c'est le premier roman que je lis qui est aussi complet sur le sujet. Les vampires quant à eux sont de vrais "Méchants" on ne les glamourise pas.

Côté négatif, j'ai trouvé que la romance allait beaucoup trop vite, même si on a une explication à la fin, je me suis faite la réflexion tout au long de ma lecture.

J'ai aussi repéré des erreurs, des mots manquants principalement.

Quant à la fin, je l'ai trouvé très particulière et finalement assez décevante.

Le roman n'était finalement pas pour moi.

Je ne suis pas très friand de ce genre de livre mais connaissant Laetitia Reynders pour l'avoir rencontré dan plusieurs salon,et ayant lu les "Nora" j'ai commencé ce livre et je me suis pris a la lecture.Il y a de l'action,des retournements,même un enlevement et surtout on a Lissa qui est une femme très forte qui ne se laisse pas marché sur les pieds.Comme j'ai l'integrale je continue a lire le tome 2 avec beaucoup de plaisir.

C’est suite à ma première rencontre avec l’auteure Laetitia Reynders à Mon’s Livre en 2014 que j’ai eu la chance de découvrir son travail et ses deux livres qu’elle a présenté à ce moment là. Je me suis laissée convaincre en achetant … et oui … » La gardienne du miroir tome 1 » et ma maman par » Prisonnière d’une cage dorée « . Et comme l’auteure elle – même m’a si bien surnommée, « je suis une piqueuse de livre » car je l’ai lu avant ma chère maman ce qui me permet d’en faire ma critique.

Il faut savoir qu’à la base, je ne suis pas une grande fan des romans à l’eau de rose comme on les surnomme dans mon métier (je suis bibliothécaire – documentaliste à la recherche d’un job). J’avais donc une appréhension avant de le lire, peur de ne pas arriver au bout et de m’ennuyer à la lecture. Mais celle – ci c’est bien vite envolée car je l’ai dévoré en une semaine et par la même occasion l’auteure m’a réconciliée avec le genre.

C’est avec grand plaisir que j’ai découvert la plume de l’auteure dans ce nouveau genre dans lequel elle se lance avec appréhension et je peux la rassurer en lui disant que c’est une réussite.

En effet, j’ai été captivé par le récit du début à la fin, l’auteure nous tient en haleine tout au long de l’histoire même si arriver au bout, on se retrouve avec un goût de trop peu et qu’on devra attendre la sortie du tome 2 annoncée en avant première lors du festival Trolls et Légendes pour le 21 juin 2015 si tout va bien (j’adore cette date, et pour cause ce sera une journée importante pour moi puisque j’aurai 30 ans).

Dès les premiers chapitres cela m’a fait étrangement penser au fameux » 50 nuances de Grey « . En effet, nous suivons l’histoire de Lissa, une jeune femme assez discrète qui sans le vouloir attire l’attention d’un milliardaire. Refusant de le suivre, elle sera enlevée puis emmenée de force au Qatar. Va s’en suivre pour cette dernière une vie chaotique où elle fera tout son possible pour s’échapper, si elle ne succombe pas avant à la tentation d’être dans ses bras.

J’adore le personnage de Lissa ainsi que celui de Lucie sa meilleure amie. Malgré ce qui arrive au personnage de Lissa, elle garde la tête haute et ne se lamente pas. Elle n’hésite pas à plusieurs reprises à sauver son bourreau et mari » Zyad » , se battre contre lui et à lui tenir tête. A sa place, qu’aurait – on fait ?

Concernant Zyad, c’est un milliardaire qui obtient tout ce qu’il désire et qui se croit irrésistible. D’après lui, il est tout simplement impossible de lui résister et de lui échapper. Il sait ce qu’il désire et n’hésite pas à » enfreindre » la loi pour l’obtenir. de plus, il n’arrive pas toujours à contrôler ses émotions, ce qui fait de lui quelqu’un encore plus de dangereux de ce qu’il est déjà de part son métier et sa fortune. Malgré ce qu’il fait subir à Lissa, j’apprécie le personnage même si par moment dans la lecture cela me rappelle des mauvais souvenirs.

La plume de l’auteure est fluide et dynamique. De plus, ce qui est très appréciable, c’est que Laetitia Reynders n’hésite pas à mettre des notes de bas de page afin d’expliquer à ses lecteurs certains mots ce qui permet de mieux comprendre l’histoire. On englobe les chapitres très aisément, l’auteure nous emmène assez facilement dans son récit. Parfois même, on n’arrive pas à se détacher du livre car on veut savoir ce qu’il va arriver par la suite comme une addiction (raisonnable celle – là et qui ne fait de mal à personne) !

Concernant la couverture du roman, à mon avis (à chacun son opinion) ce n’est pas ce qui permet au lecteur d’être séduit pour éventuellement acheter le livre. D’habitude pour un futur achat, on est toujours attirer par celle – ci en premier. Elle ne m’a pas séduite plus que cela, mais de part sa couleur elle permet de savoir qu’on est dans un roman à l’eau de rose. De plus, avant le début de la lecture on peut essayer d’imaginer les personnages puisqu’il n’y a pas beaucoup de détails.

De plus, le format du livre est extraordinairement bien penser par la maison d’édition car cela permet de transporter le livre partout avec nous pour savoir continuer la lecture. C’est plus facile de se balader avec un petit livre qui ne pèse pas trop lourd qu’avec un plus gros.

En conclusion, malgré mes réticences du début, j’ai beaucoup aimé cette histoire et j’attends avec impatience la suite du roman puisque l’auteure m’a fait savoir lors du festival Trolls et Légendes que nous avons droit à une trilogie et que normalement le tome 2 sort le 21 juin (le jour de la fête de la musique, du solstice d’été qui est le jour le plus long de l’année et bien sur de mon anniversaire). Franchement, j’ai dévoré le livre de cette nouvelle auteure belge que j’ai découverte il y a tout juste un an lors de Mon’s Livre.

Sans aucune hésitation, je vous le recommande et vivement la lecture du tome II !

N.B. Le livre vient d’être primer « Meilleure romance contemporaine 2014 » ce 01 mai 2015 !


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J’ai été happé par ce livre,complètement !

L’histoire est sublime et l’action très présente.

Seul petit point négatif :ces petites phrases aux débuts de chapitre qui sont très machiste et dont je ne comprends pas le liens avec l’histoire.

Sinon sublime moment

Alors? Ce livre est le premier roman de l’auteure, aujourd’hui à son compteur elle en est à 16. J’ai découvert cette auteure lors du 1er salon Mon’s Livre il y a quelques années au détour d’une allée. Etant bibliothécaire documentaliste de formation, je suis avide de découvrir de nouveaux auteurs en plus de ceux que je lis déjà. L’auteure m’a donc présenté son livre et j’ai eu une longue discussion avec elle… depuis notre relation est géniale, exceptionnelle. Je la soutien depuis le début de son aventure d’auteure… de plus, elle cite mon nom à la page 436.



La couverture est réalisée par F. Pilotta, celle-ci est magnifique.



Dès le commencement de la lecture, on est plongé dedans a tel point qu’on n’a pas envie de lâcher la lecture pour savoir la suite de l’histoire. L’intrigue est captivante du début à la fin grâce notamment au fait qu’il soit riche en rebondissement, de situations très surprenantes et le suspense nous tient en haleine. La fin de l’histoire est juste hallucinante, on ne s’y attend pas (l’auteure est filou… çà ne m’étonne pas d’elle). Néanmoins, la fin me reste sur la faim… l’auteure envisage-t-elle une suite car perso je trouve qu’il y a moyen d’en avoir une?



Vu le premier roman de l’auteure, son écriture est fragile. Il y a des manquements, des infos qui auraient pu être étoffées mais l’histoire tient parfaitement la route et pour un premier roman c’est chapeau bas l’artiste … je ne suis pas sur que j’y arriverai si c’était moi.



Le livre a reçu le prix du « Meilleur premier roman »– version papier – par la Tribune Impartiale (Critiques Franco-Suisses) en septembre 2015.



En conclusion, cette auteure est à découvrir et à recommander sans hésitation. Cette une auteure géniale, généreuse, à l’écoute de ses nouveaux lecteurs.


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La couverture est superbe et donne vraiment un aperçu du contenu de ce roman.



Dès le commencement de cette histoire, Laëtitia Reynders nous relate l'histoire de Lucifer et nous savons de suite de quoi il va y être question.



Très rapidement, nous faisons la rencontre de Laurie et nous voyons qu'elle a un don improbable. Nous sommes très vite plongés au cœur de son histoire et la suivons comme son ombre.



L'autrice sait nous faire poser beaucoup de questions tout au long de son roman. Les personnages que nous croyons connaître ne sont pas ce que l'on pense qu'ils sont réellement et c'est ce qui rend l'histoire encore plus attrayante.

On dévore sans cesse les pages une à une pour toujours en savoir plus.

Le côté policier mélangé au surnaturel est très intéressant et vraiment bien construit. Il n'y a rien qui sort des sentiers battus et qui ne dérange dans ce roman. Tout est superbement bien établi et donne une histoire très sympathique à lire.



L'héroïne Laurie est vraiment exceptionnelle. On sent que c'est une fille qui est prête à tout pour protéger son entourage. Elle a le cœur sur la main. Son côté manipulatrice sentimentale est assez perturbant et pas forcement raccord avec la personne qu'elle est au premier abord, mais nous comprenons assez vite pourquoi elle est comme ceci. Tout s'enchaîne et nous ne perdons pas une miette de son histoire.



Nous voyons certains personnages aller et venir dans ce roman et nous savons que nous les reverrons dans le prochain opus.



La fin est vraiment rocambolesque et stupéfiante. On croit savoir ce qu'il va advenir de certains personnages... et bien nous nous trompons totalement.

Nous avons un mélange de tristesse et de joie qui viennent se mêler et nous espérons retrouver certains personnages dans la suite de cette saga.



Nous terminons ce roman sur bon nombre de questionnements, mais c'est pour mieux savoir la suite.







Est-ce que j'ai aimé ce livre ?





Mon tout premier roman de Laetitia Reynders et sans aucun doute, du bonheur.

J'ai adoré l'histoire entre le présent et les limbes. Les histoires de cœur, les meurtres, les amitiés et les nombreuses questions, tout est vraiment parfait.

Je me suis totalement régalé à lire ce roman, ce fut une très belle lecture.

L'autrice a su me faire voyager et à me dépayser totalement du monde actuel et je l'en remercie grandement pour ça.

Foncez le lire, c'est vraiment un très bon roman et un joli coup de cœur.
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Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de ce roman est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=29202

J'ai mis la note de : 15/20



Mon avis : Ce tome est le dernier de la trilogie et cloue cette histoire avec une fin étonnante, pas très joyeuse et qui est cohérente avec tout ce qui s’est passé depuis le début. On comprend enfin qui tirait les ficelles, qui faisait tourner Louise, Samaël et Michaël en bourrique et quel était le but de ce conspirateur. Moralisatrice ou non, cette trilogie nous envoie certains messages et nous fait comprendre que rien n’est dû dans la vie, ni gagné d’avance. Souvent c’est en fait du donnant-donnant.



L’auteure est audacieuse car reprendre des croyances religieuses et les manier à sa guise, pour en rendre une vision moderne, contemporaine et ‘jeune’, n’est pas une mince affaire. Le résultat est satisfaisant, que l’on soit croyants ou non, intéressés par les mythes ou non.



Le début de ce roman introduit des textes sacrés et nous fait découvrir les quatre cavaliers de l’Apocalypse (Conquête, Guerre, Famine et Mort). Même si cela nous apparaît curieux, ces références nous paraitront logiques et même nécessaires, une fois arrivés à la fin du récit. D’autres références, bien plus nombreuses dans ce tome que les précédents, sont présentes tout au long du livre sous la forme de citations philosophiques, de textes de chansons françaises, ou de dialogues tirés de dessins animés de Walt Disney (comme Le Livre de la Jungle de 1967). Ces références nous portent à réfléchir sur leur sens caché mais aussi sur leur rapport avec l’intrigue. Elles apportent une pause au récit et nous permettent de souffler entre deux slaves de scènes endiablées.



Toujours aussi présentes dans ce tome que les précédents, les actions sont nombreuses mais, cette fois-ci, fondées autour d’une intrigue principale qui prend toute la place dans ce livre : libérer Samaël. Cette histoire apparaît bien moins décousue que les autres, étant donné que l’on a un but précis et que les décisions des personnages vont dans ce sens. On se perd moins, on se pose moins de questions et on apprécie ainsi mieux les personnages et leur évolution.



Michaël est le narrateur principal de ce roman et ses émotions contradictoires (l’Archange droit et moral contre l’humain passionné) sont mises à nue. Le lecteur plonge dans ses pensées et s’attache vite à ce personnage que l’on ne connaissait pas vraiment. On apprend enfin ce qu’il ressent, quelles sont ses souffrances mais aussi quelles sont ses missions en tant que bras droit de Dieu. On voyage avec lui entre les mondes et on ressent véritablement sa présence angélique dans ses mots.



Son côté droit dans ses basquettes, à la moralité irréprochable, énerve parfois, surtout lorsqu’il est avec Louise et qu’il essaie de lui faire comprendre qu’il l’aime. On sent bien le malaise qu’il éprouve, le fait de ne pas comprendre son propre côté humain ni les désirs de la jeune femme. Tout comme Samaël dans le tome deux, Michaël nous montre son côté vulnérable et c’est grâce à cela que nous finissons par l’apprécier.



Outre les narrations du point de vue de Michaël, Louise continue à nous raconter ce qu’elle vit et ce qu’elle ressent. Le lecteur aime toujours autant se plonger dans ces passages qui nous montrent une Louise un peu moins émotive qui essaie de faire les meilleurs choix qui s’offrent à elle. Il est d’ailleurs parfois frustrant de voir que la jeune femme ne sait pas toujours quoi faire. Son choix final, entre Samaël et Michaël, n’étonnera d’ailleurs pas tant que ça et fera plaisir à beaucoup ! Dans le tome deux, Louise semblait proche de Samaël et décidée à le choisir, le tome trois semble faire tourner cette situation à l’avantage de Michaël mais il n’en est finalement rien. L’auteure sait nous faire douter, de par d’abord le personnage de Louise, toujours aussi indécis, mais aussi à cause des multiples retournements de situation présents dans ce roman.



La particularité de l’écriture et le fait de choisir des narrateurs différents pour chaque tome, peut frustrer quelque peu, étant donné que les informations sur les héros sont données au compte-goutte. Cependant, cela donne une valeur ajoutée à l’intrigue, qui ne fait ainsi que s’épaissir au fil des tomes, et dont nous obtenons une version sensiblement différente à chaque fois. La fin est surprenante et il est difficile de s’y attendre. L’imagination de l’auteure a touché des sommets et clôt cette trilogie avec succès.



En somme, La Gardienne du Miroir est une trilogie agréable et rapide à lire, aux actions et retournements de situation nombreux, avec des personnages attachants qu’on aime côtoyer et découvrir petit à petit. On y découvre un monde complexe, où choisir entre le bien et le mal paraît surfait. Après tout, pourquoi choisir ?
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J'ai mis la note de : 13/20



Mon avis : Samaël est le second tome de cette trilogie. On retrouve les mêmes personnages : Michaël, l’Archange, Louise et ses deux amies, et le démon Samaël. Ici, c’est Samaël qui raconte l’histoire à la première personne. On ne revit pas les mêmes évènements du premier tome mais bien sa suite directe.



On ne ressent pas vraiment la personnalité du démon dans ses mots et cela est bien dommage, notamment au début du roman. On la ressent plutôt dans les dialogues ou dans ses actions mais sa narration apparaît un peu vide et n’aide pas particulièrement pour que l’on s’attache au personnage, aussi machiavélique soit-il. Ses sentiments, perceptions et pensées ne sont pas décrites comme l’ont été celles de Louise dans le premier tome. Au fil du récit, la narration change quelque peu et l’on commence à franchement apprécier ce drôle de personnage.



L’évolution des personnages est intéressante, surtout en ce qui concerne justement Samaël. On sent qu’il s’adoucit aux côtés de Louise pour qui il éprouve des sentiments plus forts qu’il ne l’aurait cru. Sa personnalité, ses jugements et sa prudence se voient vite affectés. On le ressent plus homme que démon, plus imparfait que d’habitude et étant soumis à ses pulsions. On le prendrait presque pour le gentil de l’histoire, quoique la limite entre le bien et le mal soit bien mise à mal par l’auteure, nous faisant comprendre qu’un univers manichéen n’offre pas toujours une réelle vision des choses.



Michaël est moins captivant dans ce roman. On le voit finalement peu et ses venues ne plaisent pas toujours aux personnages dont on a le point de vue. Effectivement, ce roman laisse encore une grande place au point de vue de Louise que l’on est très content de retrouver. L’attachement que l’on a développé au tome précédent, ne décroit pas et se renforce même. La jeune femme ne parvient toujours pas à choisir entre Michaël et Samaël. Le comportement de l’Archange l’exaspère. Au contraire de Samaël qui se dévoile plus à nous, le personnage du second de Dieu est difficile à cerner comme aucune de ses réactions ou émotions ne sont vraiment expliquées. On a du mal à le comprendre mais cela sera peut-être réparé par le troisième tome qui mettra en avant la suite de l’histoire sous son point de vue.



Ce second tome apporte énormément d’informations sur le passé et les parents de Louise. On découvre tout cela avec étonnement et cela amène encore plus de questions et de la part de la jeune femme, et de la nôtre. Même si certains mystères se résolvent petit à petit, d’autres apparaissent sur la route pour nous séduire davantage et nous faire lire ce roman avec encore plus d’engouement.



Les aventures sont toujours aussi nombreuses que dans le premier roman. Elles s’enchaînent à un rythme effréné, mettant de nouveau le thème de l’amour au second plan, ce qui n’est pas vraiment pour nous déplaire, tant on a envie d’avoir le fin mot de l’histoire. Contrairement à d’autres livres de bit-lit, le choix de Louise, celui qu’elle doit faire entre Michaël et Samaël, finit par ne plus trop nous importer. On préfère en apprendre plus sur son passé et sur ses combats actuels. En cela, le personnage de Louise est vraiment captivant.



La quantité d’actions et d’aventures donne un étrange sentiment d’inachevé tant on ne comprend pas tout ce qui se passe, qui tire les ficelles ni si ce qui se passe sert les desseins de quelqu’un. Les réponses à nos questions ne sont jamais données et certains dialogues en deviennent ainsi vite oubliables car ils ne donnent aucune information utile pour la suite du récit. A certains moments, on a l’impression de lire une suite de dialogues sarcastiques et satyriques qui, même s’ils font sourire, ne donnent pas d’indications vraiment satisfaisantes pour l’intrigue principale.



L’auteure continue de nous immerger dans son univers à travers des citations bibliques ou religieuses, toujours bien référencées ou expliquées. D’autres éléments de mythes, histoires et folklores sont ajoutés et fournissent des éléments de compréhension et d’évasion supplémentaires. Certains passages du livre, davantage que dans le premier tome, font apparaître des dialogues de films d’animation de Disney, comme celui d’Alice au Pays des Merveilles de 1951 ou celui de la Belle au Bois Dormant de 1959. Ces références s’intègrent parfaitement à l’histoire et nous font réfléchir à leur sens caché.



L’écriture est identique au tome précédent. Les dialogues font avancer l’histoire et certains passages manquent quelque peu de descriptions. La couverture, toujours aussi belle, nous fournit de nouveau des informations supplémentaires, pour les moins créatifs d’entre nous.



Ce roman nous plonge davantage dans le monde des démons. On en rencontre beaucoup : succubes, goules, stryges, sirènes et autres créatures se présentent à nous, allongeant la liste des personnages secondaires et apportant son lot d’intrigues avec elles.



La toute fin du roman, comme le précédent, est inattendue et offre une belle ouverture pour le tome suivant. L’auteure sait nous mettre en haleine, nous apprendre des choses relatives aux mythes, aux croyances et nous absorber dans une histoire des plus originales.
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J'ai mis la note de : 14/20



Mon avis : La gardienne du miroir est une trilogie de la littérature bit-lit. Ces livres mettent en scène des vampires, des loup-garous, ou d’autres créatures surnaturelles issus d’univers d’heroic-fantasy, dans un monde contemporain, le nôtre, à la Twilight de Stephenie Meyer. Ils peuvent également intégrer à notre quotidien des anges, des démons, comme dans la série de Sophie Jomain, Felicity Atcock. Le thème principal reste tout de même la romance même si ces romans sont plein d’aventures et qu’ils parlent d’amour en général, descendant au niveau de l’amitié, et appuyant sur le lien fort de la famille.



Dans notre cas ici, nous sommes plutôt en présence de personnages bibliques tels que les démons, le Diable, le fameux Satan, sa compagne Lilith et leur fils Samaël, ou les Archanges, les chevaliers du bien, comme Michaël, les Anges comme Raphaël et même Dieu.



Le livre regorge de citations de textes religieux et/ou bibliques qui entrent totalement dans le thème des dialogues et des personnages. L’auteure indique à chaque fois les références pour les plus théologiens d’entre nous. On en apprend ainsi beaucoup sur les croyances liées aux Enfers et au Paradis, ainsi que sur celles sur le Jugement Dernier ou la Géhenne.



Cette trilogie, loin d’être une apologie de la religion chrétienne, est adaptée à tout public, croyant ou non. Certains y apprendront beaucoup de choses, quand d’autres seront en terrain connu. Une certaine ouverture d’esprit est tout de même requise, l’auteure n’hésitant pas parfois à nous insuffler des messages ou à laisser des commentaires ici et là sur sa façon de voir les choses. Ces références en grand nombre peuvent agacer certains mais montrent l’étendue des recherches de l’auteure et son envie de coller au plus proche des récits religieux. Loin d’être fantasques, ses personnages répondent ainsi à certaines règles bien établies qui peuvent énerver, comme elles énervent d’ailleurs Louise, une humaine, personnage principal de la trilogie.



L’écriture est particulière et peut déplaire à un public habitué à un style plus fourni. Le principal de l’action et de l’intrigue se fait par l’intermédiaire de dialogues. Ceux-ci sont extrêmement nombreux et il n’est pas toujours indiqué qui parle, ce qui nous perd de temps à autre, nous obligeant à relire certains passages pour bien comprendre ce qui se passe. Les descriptions des personnages et des lieux sont plutôt rares ou succinctes. La couverture aide à s’imaginer Louise, une jeune femme brune qui voit sa vie basculer après l’acquisition d’un miroir, don de sa grand-mère récemment décédée. Des lecteurs habitués d’heroic-fantasy, de fantastique ou même de bit-lit ne retrouveront pas forcément leur plaisir dans l’écriture mais l’histoire fera le reste.



Celle-ci est en effet complexe et entourée d’énormément de mystères. On en apprend peu tout au fil du récit, subissant les actions les unes après les autres. On veut vite en savoir plus, dévorant les chapitres avec rapidité, tant les dialogues se lisent vite. Les personnages de Michaël, l’Archange, et de Samaël, le démon sont intéressants et tout à la fois contradictoires et complémentaires. On se plaît à lire les conversations pleines de sarcasme du fils de Satan et les jugements et critiques de l’Archange sur la vie dissolue de Louise qui, comme beaucoup de jeunes, aime boire et s’amuser. Louise est souvent accompagnée de ses deux meilleures amies et associées, Sacha et Chloé, qui sont rafraichissantes, pleines de tonus et qui nous font plonger dans un univers simple, comme le nôtre et tranchant nettement avec les mondes nuageux ou volcaniques des deux prétendants.



Comme on peut s’y attendre pour du bit-lit, la jeune femme va s’éprendre des deux ‘hommes’, préférant tout de même l’aura bienveillant de Michaël, du moins au début du livre. Le milieu du roman est en effet marqué par un séjour de Louise chez Samaël qui s’avèrera particulièrement violent. Contrastant avec le reste du livre, ce passage est sombre et perturbant. Il fera basculer la raison de la jeune femme et amènera des complications dans sa vie, la faisant douter d’elle-même et de ses choix, lui rendant impossible le choix entre le bien et le mal, entre le gentil et le mauvais garçon. L’histoire et les différentes intrigues sont vraiment originales et constituent la force de cette trilogie.



Le sujet de la romance est abordé plutôt rapidement et les scènes sensuelles et passionnées ne sont pas spécialement prenantes ni captivantes. Plus de descriptions, détails et moins de dialogues auraient été préférables pour vivre pleinement ces moments, malgré la magie déjà présente.



On s’attache rapidement au personnage de Louise qui nous dévoile la moindre de ses pensées, le livre étant raconté à la première personne. Son caractère est crédible, passionnant et fort. On se plaît vite à la suivre dans ses aventures, même si la jeune femme ne fait pas toujours les bons choix. On se pose les mêmes questions qu’elle et, comme elle, on a envie de savoir ce que toute cette histoire signifie.



De par son écriture, le livre se lit vite, les aventures s’enchaînent et on est vite happés par l’histoire. On se fait finalement au style de l’auteure et on finit par en redemander.



Adapté pour un large public, ce roman permet de passer de bons moments, tout en nous apprenant des choses que ce soit du côté de l’aromathérapie, le domaine du métier de Louise, ou de la religion. L’amour, bien qu’étant le thème majeur dans ce genre d’histoire, est abordé d’une manière intelligente et pleine de légèreté. Laissé même parfois en arrière-plan par les plans machiavéliques des démons, les sursauts divins et les réflexions de Louise, l’amour se voit rapidement dépassé par des idées plus poussées sur le bien et le mal.
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J ai adorée

J ai adorée lu en une après midi tellement l histoire ma plu

Avant de commencer, la critique, il faut dire que je suis déjà attiré par tout ce qui est « don ». C’est donc déjà quelque chose qui pouvait me plaire de base. Alors un mélange avec une intrigue policière derrière, j’adore.



J’aime beaucoup le style de l’auteur dont les phrases sont simples et agréable à lire. Il n’y pas beaucoup de descriptions des lieux, juste assez pour se faire une idée et le reste est laissé place à l’imagination ou ce qu’on connait (hôpitaux entre autre). Mais c’est assez agréable pour moi qui ne suis pas la première fan des descriptions détaillées.



Dans ce livre, on a des surprises, des choses inattendues qui arrive et ce que j’ai apprécié c’est que l’héroïne n’arrive pas à tout faire tout de suite. Et même encore à la fin du livre, elle n’arrivait pas encore à tout maitrisé, ce n’était pas l’héroïne badasse du genre « oh, je découvre un pouvoir, oh je sais l’utilisé et je suis la plus forte du monde ». Et dans un sens, elle parait plus humaine. Bien que je sois un peu jalouse de toute l’attention que les hommes portent à cette femme.



Le rythme du livre est donné par ses « phases » ou elle utilise ses capacités, donnant une impression d’urgence ou de panique, une certaine oppression même parfois. Ces moments donne aussi le ton, l’angoisse, l’oppression.

Tout doucement, on sent une trame qui prend forme, que les éléments se relient mais sans y arriver et pour une fois depuis très longtemps, je me suis laissée allée au fil de la lecture sans essayé de deviner qui est le coupable, le meurtrier. Et ce n’était pas désagréable, même pour la grande curieuse que je suis et la détective de roman/série que je veux être.



Les dernières phrases de fin me donnent envie de lire la suite et de connaître la nouvelle intrigue.



Personnellement, j’ai eu un coup de cœur pour l’héroïne et j’avoue que le livre m’a coûté quelques heures de sommeils, j’en aurais aussi oublié quelques rendez-vous et mieux encore en patientant entre deux examens (scolaires) j’en ai oublié que j’en avais un autre (heureusement que j’étais déjà dans la classe). Ma passion pour se livre à rendu curieux d’autres personnes et j’espère avoir réussi à leur donner envie de le lire !