Critiques de Laura Bates (28)
Un roman pour adolescentes qui parle de harcèlement et du sort réservé aux femmes de façon très originale , puisqu'il met en parallèle , une adolescente qui a dans sa très grande naïveté , un jour posté une photo d'elle le haut dénudé à son petit copain, et tout ce qui en découlera , et le procès en sorcellerie d'une jeune fille qui a juste eu le "tort "de se faire violer...
Le roman commence avec un déménagement. Et l'on comprend très vite que si elles ont quitté l'Angleterre, pour l' Ecosse, ce n'est pas de gaieté de coeur, mais plutôt pour fuir quelque chose.
La mère ne sait plus quoi faire pour que sa fille se sente bien dans sa nouvelle vie et la fille tait à sa mère tout ce qui ne va pas, de peur de la voir s'effondrer.
Dans son nouveau lycée, Anna met beaucoup d'énergie à faire tapisserie, et mettra longtemps à se faire des amies. Petit à petit on découvre ce qu'elles ont fui : un harcèlement non stop sur les réseaux sociaux envers Anna déjà fragilisée par la mort de son père d'un cancer. Et l'on comprend comment, petit à petit, toute cette torture mentale se met en place : une photo, puis deux, puis des insultes , puis une meute d'adolescents bien trop contents que ça ne leur arrive pas à eux... C'est horrible.
Mais : nouvelle vie, nouvelle région, nouveau départ, nouveau lycée. Sauf que tout recommence, internet ne s'arrête jamais...
Parallèlement à cela, Anna découvre qu'une jeune fille ayant habité sa maison a été accusée de sorcellerie, elle fait des recherches pour un projet scolaire mais très vite, cela la dépasse : Anna a des vision, et revit tout ce que Maggy de 1650 a subi.
Et c'est horrible.
Roman qui met en parallèle deux (ou trois) histoires de femmes à quatre cent ans d'intervalle, deux adolescentes victime d'un homme , victime de la foule, du quand dira-t'on, de l'étroitesse d'esprit, de la stupidité, de la méchanceté, de la perversité .
Cette petite touche fantastique , très habilement amenée, ajoute énormément de suspens et de mystère à ce roman, ainsi que de la résonance, de l'universalité...
Harcèlement, viol, abus de confiance, grossesse non désirée, avortement, réputation : qu'importe l'époque, les femmes en ont pris plein la gueule ...
Roman féministe qui s'appuie sur énormément de témoignages récoltés par l'auteure, roman nécessaire qui séduira sans peine les lectrices et saura répondre à des problèmes puisque les coordonnées de tout un tas d'associations sont mentionnées à la fin du roman, avec leurs spécificités.
Roman qui a failli devenir un coup de coeur, mais qui ne l'a pas été à cause de la fin et de la réponse apportée.
Je comprends qu'Anna n'ait pas voulu parler de tout cela à sa mère pour la protéger, je conçois qu'elle n'ait pas trouvé de personne digne de confiance à qui demander conseil. Mais qu'en Angleterre ET en Ecosse, la réponse à son problème soit aussi molle, ça me désespère... Je ne connais rien des lois de ces pays, mais n'y-a-t'il pas là-bas, de loi contre le harcèlement ?
Si c'est le cas, c'est archaïque...
La reconstruction d'Anna ne peut pas se faire qu' avec un coup de gueule de sa mère et la gentillesse de ses amies, il faut une sanction pénale et qu'aucun personnage ne mentionne la police comme solution m'a paru un peu léger .
Car si Anna n'existe pas , dans la vraie vie, il y a un mois, se suicidait, à Mulhouse une adolescente de quatorze ans qui depuis deux ans, se faisait harceler par des "camarades" de collège, aussi, mettons à disposition des adolescents, des livres sur ce sujet, des numéros de téléphone, des adultes de confiance , pour que toutes les "Anna" de ce monde, ne soient (et ne restent), que des personnages de fiction..
Un roman très agréable à lire et nécessaire..
Challenge : Romans jeunesse, guerre des clans /
Mauvais genres /
Le roman commence avec un déménagement. Et l'on comprend très vite que si elles ont quitté l'Angleterre, pour l' Ecosse, ce n'est pas de gaieté de coeur, mais plutôt pour fuir quelque chose.
La mère ne sait plus quoi faire pour que sa fille se sente bien dans sa nouvelle vie et la fille tait à sa mère tout ce qui ne va pas, de peur de la voir s'effondrer.
Dans son nouveau lycée, Anna met beaucoup d'énergie à faire tapisserie, et mettra longtemps à se faire des amies. Petit à petit on découvre ce qu'elles ont fui : un harcèlement non stop sur les réseaux sociaux envers Anna déjà fragilisée par la mort de son père d'un cancer. Et l'on comprend comment, petit à petit, toute cette torture mentale se met en place : une photo, puis deux, puis des insultes , puis une meute d'adolescents bien trop contents que ça ne leur arrive pas à eux... C'est horrible.
Mais : nouvelle vie, nouvelle région, nouveau départ, nouveau lycée. Sauf que tout recommence, internet ne s'arrête jamais...
Parallèlement à cela, Anna découvre qu'une jeune fille ayant habité sa maison a été accusée de sorcellerie, elle fait des recherches pour un projet scolaire mais très vite, cela la dépasse : Anna a des vision, et revit tout ce que Maggy de 1650 a subi.
Et c'est horrible.
Roman qui met en parallèle deux (ou trois) histoires de femmes à quatre cent ans d'intervalle, deux adolescentes victime d'un homme , victime de la foule, du quand dira-t'on, de l'étroitesse d'esprit, de la stupidité, de la méchanceté, de la perversité .
Cette petite touche fantastique , très habilement amenée, ajoute énormément de suspens et de mystère à ce roman, ainsi que de la résonance, de l'universalité...
Harcèlement, viol, abus de confiance, grossesse non désirée, avortement, réputation : qu'importe l'époque, les femmes en ont pris plein la gueule ...
Roman féministe qui s'appuie sur énormément de témoignages récoltés par l'auteure, roman nécessaire qui séduira sans peine les lectrices et saura répondre à des problèmes puisque les coordonnées de tout un tas d'associations sont mentionnées à la fin du roman, avec leurs spécificités.
Roman qui a failli devenir un coup de coeur, mais qui ne l'a pas été à cause de la fin et de la réponse apportée.
Je comprends qu'Anna n'ait pas voulu parler de tout cela à sa mère pour la protéger, je conçois qu'elle n'ait pas trouvé de personne digne de confiance à qui demander conseil. Mais qu'en Angleterre ET en Ecosse, la réponse à son problème soit aussi molle, ça me désespère... Je ne connais rien des lois de ces pays, mais n'y-a-t'il pas là-bas, de loi contre le harcèlement ?
Si c'est le cas, c'est archaïque...
La reconstruction d'Anna ne peut pas se faire qu' avec un coup de gueule de sa mère et la gentillesse de ses amies, il faut une sanction pénale et qu'aucun personnage ne mentionne la police comme solution m'a paru un peu léger .
Car si Anna n'existe pas , dans la vraie vie, il y a un mois, se suicidait, à Mulhouse une adolescente de quatorze ans qui depuis deux ans, se faisait harceler par des "camarades" de collège, aussi, mettons à disposition des adolescents, des livres sur ce sujet, des numéros de téléphone, des adultes de confiance , pour que toutes les "Anna" de ce monde, ne soient (et ne restent), que des personnages de fiction..
Un roman très agréable à lire et nécessaire..
Challenge : Romans jeunesse, guerre des clans /
Mauvais genres /
Ce Young Adult aurait pu être un coup de cœur. Il traite un sujet sensible et surtout dans l’air du temps malheureusement. Laura Bates avec sa note de fin sait de quoi elle parle. Elle a été témoin de ce fléau. Une note d’ailleurs troublante et nous pousse à la réflexion sur les dangers des réseaux sociaux mais surtout les mentalités rétrogrades.
Harcèlement scolaire
Préjugés sexistes
Agression
Réseaux sociaux et ses travers
La protection des mineurs
Notre pauvre héroïne Anna subit les pires humiliations à cause d’une photo dénudée lors d’un moment de faiblesse. Un abrutis va lui pourrir la vie…
Laura Bates ira au-delà d’une simple photo qui circule. Elle abordera aussi la non protection des mineurs dans ce genre de situation. Elle abordera aussi les comportements d’une population de masse qui poussera certaines situations au drame. Pourquoi certaines filles ou femmes méritent le sobriquet de « pute » ou « traînée »…
Brimades, insultes…. l’auteure décrit des scènes extrêmement violentes. On ressent la descente aux enfers de Anna. D’ailleurs, j’en ressors choquée de voir que dans certains pays, les mineurs ne sont pas protégés de ce genre de situation.
Gros bémol pour moi. Je n’ai pas aimé le côté fantastique qui n’apporte rien à l’histoire de départ. Un parallèle dont je n’ai pas vu l’intérêt. Un effet too much pas apprécié. La communication avec l’au-delà sans moi. J’aurais préféré que l’auteure approfondisse certains points tels que Chris, Simon et Suzanne...et la partie St Margaret.
Un Young adult qui fait le job. Il alertera les ados !
Harcèlement scolaire
Préjugés sexistes
Agression
Réseaux sociaux et ses travers
La protection des mineurs
Notre pauvre héroïne Anna subit les pires humiliations à cause d’une photo dénudée lors d’un moment de faiblesse. Un abrutis va lui pourrir la vie…
Laura Bates ira au-delà d’une simple photo qui circule. Elle abordera aussi la non protection des mineurs dans ce genre de situation. Elle abordera aussi les comportements d’une population de masse qui poussera certaines situations au drame. Pourquoi certaines filles ou femmes méritent le sobriquet de « pute » ou « traînée »…
Brimades, insultes…. l’auteure décrit des scènes extrêmement violentes. On ressent la descente aux enfers de Anna. D’ailleurs, j’en ressors choquée de voir que dans certains pays, les mineurs ne sont pas protégés de ce genre de situation.
Gros bémol pour moi. Je n’ai pas aimé le côté fantastique qui n’apporte rien à l’histoire de départ. Un parallèle dont je n’ai pas vu l’intérêt. Un effet too much pas apprécié. La communication avec l’au-delà sans moi. J’aurais préféré que l’auteure approfondisse certains points tels que Chris, Simon et Suzanne...et la partie St Margaret.
Un Young adult qui fait le job. Il alertera les ados !
Laura Bates s’attaque à une thématique actuelle, que beaucoup d’auteurs jeunesse abordent dans leurs ouvrages : le harcèlement scolaire. Anna est une jeune lycéenne mystérieuse et solitaire, qui vient de déménager en Écosse pour fuir son passé. Malheureusement, ce dernier l’a quand même rattrapé : l’ensemble de ses nouveaux camarades sont au courant de ce qui lui est arrivé dans son ancien lycée. Anna a envoyé des photos dénudées à son ex petit copain, qui les a divulgué sur Internet sans son consentement. Elle doit maintenant assumer une image dégradante et subir le regard moqueur de ses camarades.
L’histoire d’Anna est un bel exemple de la perversion des réseaux sociaux. L’auteure met en garde contre l’utilisation abusive et malsaine des réseaux, leur pouvoir incommensurable, qui s’étend bien au-delà de ce que l’on peut imaginer. Anna a envoyé une photo intime à un garçon, sans penser aux conséquences désastreuses que son geste pouvait avoir. Résultat : la photo se retrouve divulguée sur la toile, au vu et au su de tous, associée à tout jamais à l’identité d’Anna. S’ensuivent des moqueries quotidiennes, des jugements superficiels, des regards en coins, des insultes incessantes. Autant d’actes nuisibles et malsains, qui ruinent le moral et le quotidien d’Anna. L‘aspect psychologique est bien détaillé, on se rend compte de l’ampleur de la catastrophe dans laquelle est plongée Anna. Mais ses mercenaires ne s’arrêtent pas là : ils usurpent son identité pour divulguer de fausses informations sur elle, ils crée des photomontages dégradantes et obscènes, dévoilent des secrets intimes et blessants.
Je ne pense pas garder une trace impérissable de cette histoire. Elle se lit facilement, elle est agréable à parcourir, mais pas exceptionnelle non plus. Somme toute, on reste assez éloigné des personnages, notamment d’Anna, que j’ai eu du mal à cerner. Le fait est qu’elle est très mystérieuse, qu’elle intériorise ses émotions, sans rien laisser transparaître. On en apprend très peu sur son passé, seulement des bribes de souvenirs dissimulés ici et là, qui ne nous permettent pas de dresser un portrait global général de son personnage. Raison pour laquelle j’ai eu du mal à accrocher entièrement avec elle. Néanmoins, j’ai compatis pleinement à ses problèmes.
Quant à la thématique centrale, j’ai pu la découvrir dans d’autres ouvrages, qui étaient peut-être un peu plus travaillé et fouillé que celui-ci. Je pense notamment à #scandale de Sarah Ockler, qui traitait de la même thématique : des photos qui fuient sur Internet et détruisent la vie d’adolescents trop naïfs. Je garde un bon souvenir de l’histoire, mais surtout de la manière dont était abordée la thématique, de façon concrète, précise, en insistant avec vraisemblance et bienveillance sur les dangers réels auxquels s’exposent les jeunes avec Internet et les réseaux sociaux.
Pour en revenir à La rumeur qui me suit, Laura Bates fait un parallèle assez intriguant entre l’histoire actuelle vécue par Anna et une histoire qui s’est passée dans les années 1650, vécue par une jeune écossaise, persécutée par les villageois parce qu’elle était enceinte hors mariage. J’ai eu quelque peu du mal à comprendre les raisons qui ont poussées l’auteure à introduire cette histoire parallèle à la première, d’autant qu’elle y glisse quelques éléments paranormaux, qui n’ont pas été à mon goût. Des histoires de sorcelleries qui n’apportent rien au récit, éparpillent le lecteur, plongé en pleine confusion entre ces deux histoire et amoindrissent considérablement l’impact de la thématique initiale.
Laura Bates met en garde son jeune lectorat sur les dangers d'Internet. Une histoire agréable à découvrir, mais pas exceptionnelle, qui manque de profondeur et de dynamisme.
Lien : https://analire.wordpress.co..
L’histoire d’Anna est un bel exemple de la perversion des réseaux sociaux. L’auteure met en garde contre l’utilisation abusive et malsaine des réseaux, leur pouvoir incommensurable, qui s’étend bien au-delà de ce que l’on peut imaginer. Anna a envoyé une photo intime à un garçon, sans penser aux conséquences désastreuses que son geste pouvait avoir. Résultat : la photo se retrouve divulguée sur la toile, au vu et au su de tous, associée à tout jamais à l’identité d’Anna. S’ensuivent des moqueries quotidiennes, des jugements superficiels, des regards en coins, des insultes incessantes. Autant d’actes nuisibles et malsains, qui ruinent le moral et le quotidien d’Anna. L‘aspect psychologique est bien détaillé, on se rend compte de l’ampleur de la catastrophe dans laquelle est plongée Anna. Mais ses mercenaires ne s’arrêtent pas là : ils usurpent son identité pour divulguer de fausses informations sur elle, ils crée des photomontages dégradantes et obscènes, dévoilent des secrets intimes et blessants.
Je ne pense pas garder une trace impérissable de cette histoire. Elle se lit facilement, elle est agréable à parcourir, mais pas exceptionnelle non plus. Somme toute, on reste assez éloigné des personnages, notamment d’Anna, que j’ai eu du mal à cerner. Le fait est qu’elle est très mystérieuse, qu’elle intériorise ses émotions, sans rien laisser transparaître. On en apprend très peu sur son passé, seulement des bribes de souvenirs dissimulés ici et là, qui ne nous permettent pas de dresser un portrait global général de son personnage. Raison pour laquelle j’ai eu du mal à accrocher entièrement avec elle. Néanmoins, j’ai compatis pleinement à ses problèmes.
Quant à la thématique centrale, j’ai pu la découvrir dans d’autres ouvrages, qui étaient peut-être un peu plus travaillé et fouillé que celui-ci. Je pense notamment à #scandale de Sarah Ockler, qui traitait de la même thématique : des photos qui fuient sur Internet et détruisent la vie d’adolescents trop naïfs. Je garde un bon souvenir de l’histoire, mais surtout de la manière dont était abordée la thématique, de façon concrète, précise, en insistant avec vraisemblance et bienveillance sur les dangers réels auxquels s’exposent les jeunes avec Internet et les réseaux sociaux.
Pour en revenir à La rumeur qui me suit, Laura Bates fait un parallèle assez intriguant entre l’histoire actuelle vécue par Anna et une histoire qui s’est passée dans les années 1650, vécue par une jeune écossaise, persécutée par les villageois parce qu’elle était enceinte hors mariage. J’ai eu quelque peu du mal à comprendre les raisons qui ont poussées l’auteure à introduire cette histoire parallèle à la première, d’autant qu’elle y glisse quelques éléments paranormaux, qui n’ont pas été à mon goût. Des histoires de sorcelleries qui n’apportent rien au récit, éparpillent le lecteur, plongé en pleine confusion entre ces deux histoire et amoindrissent considérablement l’impact de la thématique initiale.
Laura Bates met en garde son jeune lectorat sur les dangers d'Internet. Une histoire agréable à découvrir, mais pas exceptionnelle, qui manque de profondeur et de dynamisme.
Lien : https://analire.wordpress.co..
Un livre choc qui montre comment le cyberharcèlement peut impacter toute une vie...
Anna est nouvelle, arrivée au lycée en cours d'année scolaire, et reste très discrète sur sa vie.
Ce qui va ressortir, ce qu'elle cherchait soigneusement à cacher, ayant même changé de nom de famille pour effacer les traces, c'est cette fameuse rumeur qui la suit.
J'ai bien aimé le parallèle un peu fantastique entre les recherches sur Maggie, la sorcière du village et les accusations sexuelles modernes qui peuvent toucher les jeunes filles aujourd'hui encore.
J'ai trouvé horrible, abominable, avec quelle facilité on peut détruire la vie de quelqu'un en trafiquant des photos et en utilisant la liberté des réseaux sociaux.
Anna est nouvelle, arrivée au lycée en cours d'année scolaire, et reste très discrète sur sa vie.
Ce qui va ressortir, ce qu'elle cherchait soigneusement à cacher, ayant même changé de nom de famille pour effacer les traces, c'est cette fameuse rumeur qui la suit.
J'ai bien aimé le parallèle un peu fantastique entre les recherches sur Maggie, la sorcière du village et les accusations sexuelles modernes qui peuvent toucher les jeunes filles aujourd'hui encore.
J'ai trouvé horrible, abominable, avec quelle facilité on peut détruire la vie de quelqu'un en trafiquant des photos et en utilisant la liberté des réseaux sociaux.
J'ai trop aimé ce bouquin !! Je suis rentrée tout de suite dedans. Le résumé laisse planer beaucoup de suspense qui nous tient en haleine. On ne sait pas où on va exactement, on suppose au fil des pages ce qui va exploser mais on a notre explication qu'à partir de la moitié du roman. On y parle de Revenge Porn, de pression sociale, de chantage affectif mais aussi de deuil et d'homosexualité. Ce sont des thèmes actuels cruciaux qui sont super bien abordés.
J'ai beaucoup aimé Anna. Je l'ai trouvé très touchante et courageuse. On voyage avec elle. On découvre des paysages d'Écosse pluvieux et humide.
Il y a beaucoup de rythme, je ne me suis pas ennuyée une seconde. Et ce que j'ai trouvé génial c'est qu'en parallèle donc de cette rumeur qui la poursuit on la suit aussi dans son enquête et ses recherches pour son projet scolaire. Projet qui nous emmène au cœur des procès qui ont condamnés de nombreuses femmes accusées de sorcellerie. C'était dément !!!! Je suis fascinée par cette époque et ce thème et c’était à la fois surprenant de retrouver ce sujet dans ce bouquin mais aussi passionnant. J'ai appris beaucoup de choses.
L'ambiance du roman est top, j'ai été vraiment conquise !!
Cette petite part de fantastique que l'on retrouve nous aide à faire le parallèle sur la conditions de la femme et le calvaire que certaines peuvent vivre à des centaines d'années de différence !
Vraiment une chouette histoire que je vous recommande je me suis régalée !!!
Lien : https://www.instagram.com/bo..
Un titre très prometteur mais qui m'a laissé sur ma fin !
🦦🦦🦦
Pour directement rentrer dans le vif du sujet, je m'attendais à avoir tellement plus de "rumeur qui me suit" et pourtant pendant le 1er tiers voir la moitié du livre, cette dite rumeur qui est censée être déjà présente n'existe pas. On a quelques pistes des conséquences psychologiques mais encore, on ne s'y attarde pas
🦦🦦🦦
Après, on reste sur un bon livre, qui se lit très facilement malgré la thématique. La plume est fluide, il m'a été assez facile d'enchainer les pages. Mais à chaque fois j'en attendais plus. "Dans ce chapitre, ca y est, on va en parler, allez-go !" Mais non ... Vraiment ce point a été très compliqué pour moi. Effectivement le titre indique cette rumeur est déjà présente (vu qu'elle l'a suit) mais ... Non.
🦦🦦🦦
J'ai trouvé le dénouement de la fin légèrement tiré par les cheveux mais pas de là à me faire lever les yeux au ciel donc ce n'est pas totalement négatif
🦦🦦🦦
Je n'ai, par contre, pas compris pourquoi donner un petit côté fantastique ? Je n'y ai pas vu l'intérêt bien que l'idée de base était franchement bonne !
🦦🦦🦦
On remercie la liste de numéro à la fin du roman pour continuer la prévention! Et on redit encore une fois qu'aucun abus n'est normal !
🦦🦦🦦
Pour directement rentrer dans le vif du sujet, je m'attendais à avoir tellement plus de "rumeur qui me suit" et pourtant pendant le 1er tiers voir la moitié du livre, cette dite rumeur qui est censée être déjà présente n'existe pas. On a quelques pistes des conséquences psychologiques mais encore, on ne s'y attarde pas
🦦🦦🦦
Après, on reste sur un bon livre, qui se lit très facilement malgré la thématique. La plume est fluide, il m'a été assez facile d'enchainer les pages. Mais à chaque fois j'en attendais plus. "Dans ce chapitre, ca y est, on va en parler, allez-go !" Mais non ... Vraiment ce point a été très compliqué pour moi. Effectivement le titre indique cette rumeur est déjà présente (vu qu'elle l'a suit) mais ... Non.
🦦🦦🦦
J'ai trouvé le dénouement de la fin légèrement tiré par les cheveux mais pas de là à me faire lever les yeux au ciel donc ce n'est pas totalement négatif
🦦🦦🦦
Je n'ai, par contre, pas compris pourquoi donner un petit côté fantastique ? Je n'y ai pas vu l'intérêt bien que l'idée de base était franchement bonne !
🦦🦦🦦
On remercie la liste de numéro à la fin du roman pour continuer la prévention! Et on redit encore une fois qu'aucun abus n'est normal !
Anna est prête à commencer un nouveau trimestre dans une nouvelle école, dans une nouvelle ville et même un nouveau pays. Chose étrange, personne ne connaît rien sur sa vie d'avant et elle n'a même pas de téléphone portable. Mais malgré cela la rumeur va la rattraper...
Ce court roman me tentait beaucoup de part le thème qui y est abordé : le harcèlement. Avec également en thèmes connexes, la vision de la femme et les réseaux sociaux. Et j'ai beaucoup aimé ! J'avais du mal à m'en détacher.
Je trouve que le traitement du harcèlement est très bien maîtrisé. Ça commence doucement, insidieusement, puis ça devient de plus en plus violent (les chapitres courts participant à cet effet violent et tournoyant), avec les conséquences psychologiques que ça engendre chez le personnage d'Anna.
J'ai particulièrement aimé le parallèle avec le personnage de Maggie qui vit dans les années 1650. L'auteur nous montre que malgré l'évolution de la condition de la femme, nous avons encore du chemin à parcourir. Notamment en ce qui concerne l'égalité homme/femme sur la sexualité et la nudité, la façon de s'habiller, etc.
J'ai vraiment été très touchée vers la fin, j'ai eu ma larmichette. Car c'est aussi un roman qui fait la part belle à l'amour et à l'amitié. De plus, j'ai été très émue par Anna qui fait tout pour maintenir la tête hors de l'eau, mais qui en fait a surtout besoin d'aide.
Aussi, placer l'intrigue en Écosse, permet aux lecteurs de se retrouver parmi de beaux paysages fouettés par les vents et ce principalement dans un petit village. J'avais l'impression d'y être !
En bref, un roman aux thématiques actuelles bien traitées et avec une touche d'histoire que j'ai beaucoup appréciée.
Ce court roman me tentait beaucoup de part le thème qui y est abordé : le harcèlement. Avec également en thèmes connexes, la vision de la femme et les réseaux sociaux. Et j'ai beaucoup aimé ! J'avais du mal à m'en détacher.
Je trouve que le traitement du harcèlement est très bien maîtrisé. Ça commence doucement, insidieusement, puis ça devient de plus en plus violent (les chapitres courts participant à cet effet violent et tournoyant), avec les conséquences psychologiques que ça engendre chez le personnage d'Anna.
J'ai particulièrement aimé le parallèle avec le personnage de Maggie qui vit dans les années 1650. L'auteur nous montre que malgré l'évolution de la condition de la femme, nous avons encore du chemin à parcourir. Notamment en ce qui concerne l'égalité homme/femme sur la sexualité et la nudité, la façon de s'habiller, etc.
J'ai vraiment été très touchée vers la fin, j'ai eu ma larmichette. Car c'est aussi un roman qui fait la part belle à l'amour et à l'amitié. De plus, j'ai été très émue par Anna qui fait tout pour maintenir la tête hors de l'eau, mais qui en fait a surtout besoin d'aide.
Aussi, placer l'intrigue en Écosse, permet aux lecteurs de se retrouver parmi de beaux paysages fouettés par les vents et ce principalement dans un petit village. J'avais l'impression d'y être !
En bref, un roman aux thématiques actuelles bien traitées et avec une touche d'histoire que j'ai beaucoup appréciée.
Un roman dont j'ai beaucoup apprécié la lecture sur le thème du harcèlement au lycée. À mettre entre les mains des adolescents mais également des parents.
Anna est une jeune fille de 15 ans originaire de Birmingham qui vient d'aménager en Ecosse contre son grès avec sa mère. Nouveau lycée, nouveaux amis qui ne se bousculent pas au portillon, nouveaux profs, mais toujours les mêmes idiots qui harcèlent les filles. En effet, Anna a dû changer de vie car un garçon de son ancien lycée a fait de sa vie un enfer.
En parallèle, Anna s'intéresse à la vie une jeune fille au 17ème siècle qui vivait dans cette même région. A travers son histoire, Anna prend de la force et s'aperçoit que déjà à l'époque, des femmes et des jeunes filles étaient humiliées par les hommes.
Je n'en dis pas plus pour ne pas dévoiler cette histoire qui vaut vraiment le détour! J'ai moi-même subit plusieurs périodes de harcèlement scolaire et heureusement, ça n'a pas été aussi loin que pour Anna, mais ça avait déjà commencé au collège (je remercie mon destin qu'à cette époque les réseaux sociaux n'existaient pas encore!). Et avoir un livre tel que celui-ci m'aurait permis d'avoir une béquille dans ma souffrance. Après, j'irais plus loin encore, il ne suffit pas d'être un garçon pour faire du mal aux filles : les filles arrivent très bien à se tirer dans les pattes elles mêmes et ne connaissent pas toujours la solidarité féminine!
Le thème des sorcières en Ecosse au 17ème siècle est également abordé et m'a rappelé ma lecture de Camilla Lackberg (La sorcière). Très intéressant.
Encore merci à Masse Critique et aux éditions Casterman pour l'envoi de ce roman! Une agréable surprise.
Anna est une jeune fille de 15 ans originaire de Birmingham qui vient d'aménager en Ecosse contre son grès avec sa mère. Nouveau lycée, nouveaux amis qui ne se bousculent pas au portillon, nouveaux profs, mais toujours les mêmes idiots qui harcèlent les filles. En effet, Anna a dû changer de vie car un garçon de son ancien lycée a fait de sa vie un enfer.
En parallèle, Anna s'intéresse à la vie une jeune fille au 17ème siècle qui vivait dans cette même région. A travers son histoire, Anna prend de la force et s'aperçoit que déjà à l'époque, des femmes et des jeunes filles étaient humiliées par les hommes.
Je n'en dis pas plus pour ne pas dévoiler cette histoire qui vaut vraiment le détour! J'ai moi-même subit plusieurs périodes de harcèlement scolaire et heureusement, ça n'a pas été aussi loin que pour Anna, mais ça avait déjà commencé au collège (je remercie mon destin qu'à cette époque les réseaux sociaux n'existaient pas encore!). Et avoir un livre tel que celui-ci m'aurait permis d'avoir une béquille dans ma souffrance. Après, j'irais plus loin encore, il ne suffit pas d'être un garçon pour faire du mal aux filles : les filles arrivent très bien à se tirer dans les pattes elles mêmes et ne connaissent pas toujours la solidarité féminine!
Le thème des sorcières en Ecosse au 17ème siècle est également abordé et m'a rappelé ma lecture de Camilla Lackberg (La sorcière). Très intéressant.
Encore merci à Masse Critique et aux éditions Casterman pour l'envoi de ce roman! Une agréable surprise.
Le thème du harcèlement, peu importe la forme qu’il prend, est de plus en plus présent dans les livres dont le public cible est jeune, et franchement, je trouve que c’est ce qu’il faut. Evidemment, il y a plusieurs manières de l’aborder, vu par le harceleur, vu par le harcelé, vu par une personne totalement extérieure, ou encore, vu par un intervenant. Mais je pense que, peu importe de quel protagoniste il s’agit, le principal est surtout d’en parler le plus possible, que ce soit à travers des témoignages ou dans des livres de fiction, ce sujet ne doit plus être un tabou, bien au contraire !
En à peine quelques pages, j’étais totalement prise dans ma lecture, l’auteure a une plume vraiment très prenante à lire, c’est ce qu’il fallait pour ce genre de livre. Mais il faut savoir que, si le harcèlement est bien le thème abordé ici, il n’est pas le seul, et franchement, l’auteure a su intégrer pas mal de choses, même une pointe de fantastique. C’est vrai que cela fait beaucoup de thèmes, et que peut-être ils ne sont pas forcément tous développés alors qu’ils le mériteraient, mais vous pensez bien que ce livre ferait beaucoup plus de pages si cela avait été le cas. Là est mon seul regret finalement.
Moins de thèmes n’aurait certainement pas été nuisible au récit, que du contraire, je pense même que cela lui aurait donné beaucoup plus de profondeur. Ce n’est que mon avis, cela va de soi, mais je devais le mentionner si je voulais rester absolument honnête.
En passant au-delà de cela, franchement, ce roman est bien écrit, très prenant à lire, il met le doigt sur pas mal de choses, et l’auteur nous offre une jeune fille réellement touchante, bien que parfois énervante, mais c’est de son âge après tout.
A découvrir sans hésiter !
En à peine quelques pages, j’étais totalement prise dans ma lecture, l’auteure a une plume vraiment très prenante à lire, c’est ce qu’il fallait pour ce genre de livre. Mais il faut savoir que, si le harcèlement est bien le thème abordé ici, il n’est pas le seul, et franchement, l’auteure a su intégrer pas mal de choses, même une pointe de fantastique. C’est vrai que cela fait beaucoup de thèmes, et que peut-être ils ne sont pas forcément tous développés alors qu’ils le mériteraient, mais vous pensez bien que ce livre ferait beaucoup plus de pages si cela avait été le cas. Là est mon seul regret finalement.
Moins de thèmes n’aurait certainement pas été nuisible au récit, que du contraire, je pense même que cela lui aurait donné beaucoup plus de profondeur. Ce n’est que mon avis, cela va de soi, mais je devais le mentionner si je voulais rester absolument honnête.
En passant au-delà de cela, franchement, ce roman est bien écrit, très prenant à lire, il met le doigt sur pas mal de choses, et l’auteur nous offre une jeune fille réellement touchante, bien que parfois énervante, mais c’est de son âge après tout.
A découvrir sans hésiter !
Après avoir écouté Laura Bates dans le podcast Good Influence de Gemma Styles, j'étais vraiment curieuse de découvrir son travail. Je me suis donc lancée dans la lecture d'Everyday Sexism, son premier essai qui approfondi le travail mené par son projet du même nom.
Au printemps 2012, Laura lance le Everyday Sexism Project pour rassembler les témoignages de femmes du monde entier qui font face au sexisme chaque jour et ainsi leur donner un lieu où s'exprimer. Si elle était consciente que beaucoup sont confrontées au sexisme quotidiennement, elle ne s'attendait pas à recevoir autant de réponses (plus de 50 000 témoignages en l'espace d'à peine deux ans). Alors pour aller plus loin, donner plus de poids, de voix à ces femmes, Laura Bates en a fait un livre.
Découpé en plusieurs catégories, cet essai s'attaque à toutes les étapes et sphères de la vie : l'enfance, l'adolescence, la vie étudiante, la vie professionnelle, la maternité, mais aussi les femmes dans les médias, en politique, dans l'espace public, les violences sexuelles ou encore la double discrimination. C'est ultra documenté, avec de nombreuses données statistiques, extraits d'enquêtes, interviews et témoignages. C'est ce qui rend ce livre à la fois hyper intéressant et terrifiant, car il révèle vraiment que le sexisme est partout. A tout âge, tout niveau, tout pays.
Il est tellement ancré dans notre société qu'on a fini par l'accepter, à tel point qu'il en est devenu un problème invisible. On va dire aux femmes qu'elles exagèrent, qu'elles sont trop susceptibles, qu'elles prennent tout de travers, que c'était une blague ou juste un détail. Sauf que ce n'est pas le cas. Le sexisme ce n'est pas un événement isolé, ça se passe tous les jours, ça se répète constamment.
Donc au lieu de blâmer les victimes, de les rendre coupables de ce qui leur arrive, de sous-estimer le problème, écoutez les centaines et centaines de témoignages. Posez la question à vos amies, vos sœurs, vos mères, vos filles. Ouvrez les yeux, tendez l'oreille. Il est temps de dire stop et d'agir, de parler, de se faire entendre, de ne plus laisser passer. Chacun peut agir à son niveau. Parfois une phrase peut tout changer, faire réfléchir, inspirer de nouveaux comportements. Ensemble, nous pouvons le faire.
Et si vous ne savez pas par où commencer, alors lisez Everyday Sexism.
Lien : https://mangeonsleslivres.bl..
Au printemps 2012, Laura lance le Everyday Sexism Project pour rassembler les témoignages de femmes du monde entier qui font face au sexisme chaque jour et ainsi leur donner un lieu où s'exprimer. Si elle était consciente que beaucoup sont confrontées au sexisme quotidiennement, elle ne s'attendait pas à recevoir autant de réponses (plus de 50 000 témoignages en l'espace d'à peine deux ans). Alors pour aller plus loin, donner plus de poids, de voix à ces femmes, Laura Bates en a fait un livre.
Découpé en plusieurs catégories, cet essai s'attaque à toutes les étapes et sphères de la vie : l'enfance, l'adolescence, la vie étudiante, la vie professionnelle, la maternité, mais aussi les femmes dans les médias, en politique, dans l'espace public, les violences sexuelles ou encore la double discrimination. C'est ultra documenté, avec de nombreuses données statistiques, extraits d'enquêtes, interviews et témoignages. C'est ce qui rend ce livre à la fois hyper intéressant et terrifiant, car il révèle vraiment que le sexisme est partout. A tout âge, tout niveau, tout pays.
Il est tellement ancré dans notre société qu'on a fini par l'accepter, à tel point qu'il en est devenu un problème invisible. On va dire aux femmes qu'elles exagèrent, qu'elles sont trop susceptibles, qu'elles prennent tout de travers, que c'était une blague ou juste un détail. Sauf que ce n'est pas le cas. Le sexisme ce n'est pas un événement isolé, ça se passe tous les jours, ça se répète constamment.
Donc au lieu de blâmer les victimes, de les rendre coupables de ce qui leur arrive, de sous-estimer le problème, écoutez les centaines et centaines de témoignages. Posez la question à vos amies, vos sœurs, vos mères, vos filles. Ouvrez les yeux, tendez l'oreille. Il est temps de dire stop et d'agir, de parler, de se faire entendre, de ne plus laisser passer. Chacun peut agir à son niveau. Parfois une phrase peut tout changer, faire réfléchir, inspirer de nouveaux comportements. Ensemble, nous pouvons le faire.
Et si vous ne savez pas par où commencer, alors lisez Everyday Sexism.
Lien : https://mangeonsleslivres.bl..
La rumeur qui me suit
La rumeur, c’est cette petite boule de méchanceté et de malveillance, ou parfois seulement d’ignorance et de conformisme, qui grossit et grossit jusqu’à devenir complètement incontrôlable.
Anna est un mystère pour son nouveau lycée.
Elle débarque en milieu d’année et essaye de se faire la plus discrète possible. Mais dans cette petite ville, tout le monde est curieux d’apprendre à la connaître. A ses dépends sans doute. A trop vouloir fuir son passé, il risque bien de la rattraper et les conséquences seraient catastrophiques.
Roman ado à conseiller, de quoi ouvrir les yeux sur les victimes trop nombreuses du harcèlement.
La rumeur, c’est cette petite boule de méchanceté et de malveillance, ou parfois seulement d’ignorance et de conformisme, qui grossit et grossit jusqu’à devenir complètement incontrôlable.
Anna est un mystère pour son nouveau lycée.
Elle débarque en milieu d’année et essaye de se faire la plus discrète possible. Mais dans cette petite ville, tout le monde est curieux d’apprendre à la connaître. A ses dépends sans doute. A trop vouloir fuir son passé, il risque bien de la rattraper et les conséquences seraient catastrophiques.
Roman ado à conseiller, de quoi ouvrir les yeux sur les victimes trop nombreuses du harcèlement.
Anna Clark a emménagé à St Monans en Ecosse, un petit port de pêche à une demi-heure de St Andrews avec sa mère après avoir quitté Birmingham. Elle commence une nouvelle vie au lycée privée Ste Margaret et elle y rencontre Cat et Alisha avec qui elle devient amie. Au lycée règnent trois terreurs, Simon Stewart, Mark Chambers et Tony Taylor ; ils découvrent le secret d'Anna et la raison pour laquelle elle a fui Birmingham. Après la mort de son père d'un cancer, Anna s'est sentie seule et un garçon qu'elle pensait aimer, lui a laissé croire qu'il s'intéressait à elle et lui a demandé des photos intimes qu'il a partagées sur les réseaux sociaux. La vie d'Anna est devenue un enfer.
Laura Bates est une jeune écrivaine britannique féministe ; elle a étudié la littérature à Cambridge avant de travailler avec la psychologue Susan Quilliam sur la mise à jour de son ouvrage The Joy of Sex. Elle lance en 2012 le site Everyday Sexism afin de collecter des récits sur le sexisme et elle publie en 2015 son premier livre Everyday Sexism. Elle a obtenu la médaille de l'Empire britannique pour les services rendus à l'égalité des sexes. La rumeur qui me suit est son premier roman pour grands adolescents et jeunes adultes.
Laura Bates s'inspire ici de tous les témoignages qu'elle a entendus et lus de jeunes lycéennes victimes de harcèlement. L'héroïne, dans un moment de fragilité, a adressé des selfies intimes à son petit ami qui les a partagés sur les réseaux sociaux ; sa vie est un tel enfer qu'elle doit quitter sa vie natale, Birmingham et elle s'installe avec sa mère dans un petit village d'Ecosse mais la rumeur revient et les photos de Birmingham aussi… Laura Bates décrit les réactions du groupe et la spirale de la violence sur les réseaux sociaux, c'est cru, parfois insoutenable, c'est un déferlement d'insultes, de photos et de vidéos pornographiques. La précision documentaire donne l'illusion d'un récit de vie. En parallèle, l'héroïne enquête pour un exposé scolaire sur une jeune femme accusée de sorcellerie dans les années 1650, elle retrouve un médaillon ayant appartenu à cette jeune femme et grâce à un pouvoir magique, l'héroïne revit dans ses rêves les dernières semaines de la jeune femme violée par le seigneur du village puis enceinte et accusée de sorcellerie, torturée et enfin brûlée vive.
Ce roman édifiant vise à l'avertissement de la jeunesse. Cette plongée documentaire dans le quotidien d'une jeune fille harcelée est suffocante mais elle sert la cause qu'elle défend. De ce fait, le parallèle historique avec la situation d'une femme accusée de sorcellerie et torturée au XVIIeme siècle ajoute beaucoup d'horreur au récit principal déjà éprouvant. Enfin, le dénouement après les deux longs récits entrecroises des violences faites à ces deux femmes, semble bref même si la scène de la cafétéria permet bien de comprendre comment la honte doit changer de camp et frapper non pas la victime mais l'agresseur.
Laura Bates est une jeune écrivaine britannique féministe ; elle a étudié la littérature à Cambridge avant de travailler avec la psychologue Susan Quilliam sur la mise à jour de son ouvrage The Joy of Sex. Elle lance en 2012 le site Everyday Sexism afin de collecter des récits sur le sexisme et elle publie en 2015 son premier livre Everyday Sexism. Elle a obtenu la médaille de l'Empire britannique pour les services rendus à l'égalité des sexes. La rumeur qui me suit est son premier roman pour grands adolescents et jeunes adultes.
Laura Bates s'inspire ici de tous les témoignages qu'elle a entendus et lus de jeunes lycéennes victimes de harcèlement. L'héroïne, dans un moment de fragilité, a adressé des selfies intimes à son petit ami qui les a partagés sur les réseaux sociaux ; sa vie est un tel enfer qu'elle doit quitter sa vie natale, Birmingham et elle s'installe avec sa mère dans un petit village d'Ecosse mais la rumeur revient et les photos de Birmingham aussi… Laura Bates décrit les réactions du groupe et la spirale de la violence sur les réseaux sociaux, c'est cru, parfois insoutenable, c'est un déferlement d'insultes, de photos et de vidéos pornographiques. La précision documentaire donne l'illusion d'un récit de vie. En parallèle, l'héroïne enquête pour un exposé scolaire sur une jeune femme accusée de sorcellerie dans les années 1650, elle retrouve un médaillon ayant appartenu à cette jeune femme et grâce à un pouvoir magique, l'héroïne revit dans ses rêves les dernières semaines de la jeune femme violée par le seigneur du village puis enceinte et accusée de sorcellerie, torturée et enfin brûlée vive.
Ce roman édifiant vise à l'avertissement de la jeunesse. Cette plongée documentaire dans le quotidien d'une jeune fille harcelée est suffocante mais elle sert la cause qu'elle défend. De ce fait, le parallèle historique avec la situation d'une femme accusée de sorcellerie et torturée au XVIIeme siècle ajoute beaucoup d'horreur au récit principal déjà éprouvant. Enfin, le dénouement après les deux longs récits entrecroises des violences faites à ces deux femmes, semble bref même si la scène de la cafétéria permet bien de comprendre comment la honte doit changer de camp et frapper non pas la victime mais l'agresseur.
L'avis d'Ophélie:
J'ai adoré ce livre car il parle de sujets forts et c'est très émouvant.
Tout d'abord, on va suivre une jeune fille de notre époque, qui s’appelle Anna. Cette dernière a envoyer des "nudes" à son petit-ami et ce dernier les à fait circuler. Elle change de pays, ferme tous ses comptes de réseaux sociaux mais les rumeurs la rattrapent sans qu'elle ne puisse contrôler quelque chose. En parallèle, on va suivre une autre jeune fille qui vivait vers la fin des années 1600. Elle a été violer et ils y a également des rumeurs qui circulent sur son sujet. J'ai beaucoup aimé avoir deux points de vue différents sur une situation qui se ressemble. J'ai beaucoup aimé la partie des années 1600 car j'ai appris beaucoup de choses et je pense creuser le sujet de la sorcellerie (pour comprendre lisez le livre yes sinon je vous raconte la fin).
Les personnages sont très attachants et j'ai adoré les suivre dans leurs enfers. J'ai beaucoup aimé nos deux héroïnes qui sont très fortes mentalement pour pouvoir supporter le poids des regards des gens. Tout au long de ma lecture, j'ai admiré leur courage et leur force.
La couverture est magnifique et j'ai beaucoup aimé son côté un peu rétro.
Un livre que je recommande à 100 % aux adolescents à partir de 13 ans et aussi aux adultes. Une découverte livresque vraiment complète ^^
Lien : http://mellysbook.kazeo.com/..
J'ai adoré ce livre car il parle de sujets forts et c'est très émouvant.
Tout d'abord, on va suivre une jeune fille de notre époque, qui s’appelle Anna. Cette dernière a envoyer des "nudes" à son petit-ami et ce dernier les à fait circuler. Elle change de pays, ferme tous ses comptes de réseaux sociaux mais les rumeurs la rattrapent sans qu'elle ne puisse contrôler quelque chose. En parallèle, on va suivre une autre jeune fille qui vivait vers la fin des années 1600. Elle a été violer et ils y a également des rumeurs qui circulent sur son sujet. J'ai beaucoup aimé avoir deux points de vue différents sur une situation qui se ressemble. J'ai beaucoup aimé la partie des années 1600 car j'ai appris beaucoup de choses et je pense creuser le sujet de la sorcellerie (pour comprendre lisez le livre yes sinon je vous raconte la fin).
Les personnages sont très attachants et j'ai adoré les suivre dans leurs enfers. J'ai beaucoup aimé nos deux héroïnes qui sont très fortes mentalement pour pouvoir supporter le poids des regards des gens. Tout au long de ma lecture, j'ai admiré leur courage et leur force.
La couverture est magnifique et j'ai beaucoup aimé son côté un peu rétro.
Un livre que je recommande à 100 % aux adolescents à partir de 13 ans et aussi aux adultes. Une découverte livresque vraiment complète ^^
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Lorsqu’elle débarque au lycée St.Margaret, au milieu de l’année scolaire, Anna Clark est un mystère. Pas de passé, pas d’ancienne adresse, pas de téléphone ni de réseau sociaux. Impossible de la relier à son ancienne vie. Jusqu’à ce que tout recommence ...
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J’ai adoré ce roman, je pense que tout les adolescents devraient le lire. Il traite évidement du harcèlement, mais aussi des réseaux sociaux, de l’éducation nationale face à ce genre de situation. J’ai apprécié qu’on ne rentre pas tout de suite dans le vif du sujet, l’histoire s’installe d’abord puis le harcèlement apparaît doucement. Les chapitres sont courts, et on peut suivre en parallèle le même problème mais sur une femme des années 1650 sur laquelle Anna fait un devoir. On peut constater, que malheureusement à quelque chose prêt rien n’a changé sur l’égalité homme femme quant à leurs corps ou leurs sexualité.
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Un roman vraiment bien écrit et vraiment intéressant
Lien : https://www.instagram.com/un..
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J’ai adoré ce roman, je pense que tout les adolescents devraient le lire. Il traite évidement du harcèlement, mais aussi des réseaux sociaux, de l’éducation nationale face à ce genre de situation. J’ai apprécié qu’on ne rentre pas tout de suite dans le vif du sujet, l’histoire s’installe d’abord puis le harcèlement apparaît doucement. Les chapitres sont courts, et on peut suivre en parallèle le même problème mais sur une femme des années 1650 sur laquelle Anna fait un devoir. On peut constater, que malheureusement à quelque chose prêt rien n’a changé sur l’égalité homme femme quant à leurs corps ou leurs sexualité.
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Un roman vraiment bien écrit et vraiment intéressant
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Le thème du harcèlement, peu importe la forme qu'il prend, est de plus en plus présent dans les livres dont le public cible est jeune, et c'est ce qu'il faut.
Evidemment, il y a plusieurs manières de l'aborder, vu par le harceleur, vu par le harcelé, vu par une personne totalement extérieure, ou encore, vu par un intervenant.
Mais peu importe de quel protagoniste il s'agit, le principal est surtout d'en parler le plus possible, que ce soit à travers des témoignages ou dans des livres de fiction.
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Pour ce qui est de ce roman, la situation d'Anna est terriblement touchante.
L'autrice aborde de nombreux points que toutes les femmes ont forcément vécus (propos déplacés, insultes, sifflement, lynchage, réaction à une jupe trop courte...).
Les situations décrites sont terribles mais si réelles et nous interrogent fortement, nous dégoûtent même.
C'est un sujet extrêmement important aujourd'hui et l'autrice sait le mettre en avant dans une fiction qui tient debout et nous tient en haleine.
On y aborde l’avortement, le féminisme, le sexisme, le bodyshaming, la culture du viol… et la liste continue de s'allonger.
Ainsi, le harcèlement peut prendre de nombreuses formes et même s'il est poussé à l'extrême dans ce livre, il nous rappelle la nécessité d'en parler et d'agir.
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Mon principal problème avec La rumeur qui me suit, c'est le côté fantastique/historique.
Je n'ai compris ni l'intérêt de ces passages ni la nécessité de les mettre : ils cassent le rythme de l'histoire et donnent une dimension moins crédible au reste.
Surtout, rien n'est finalement expliqué donc j'ai un peu eu cette impression que l'autrice voulait rajouter un peu de contenu sans pour autant apporter des explications ou même une interprétation.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Evidemment, il y a plusieurs manières de l'aborder, vu par le harceleur, vu par le harcelé, vu par une personne totalement extérieure, ou encore, vu par un intervenant.
Mais peu importe de quel protagoniste il s'agit, le principal est surtout d'en parler le plus possible, que ce soit à travers des témoignages ou dans des livres de fiction.
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Pour ce qui est de ce roman, la situation d'Anna est terriblement touchante.
L'autrice aborde de nombreux points que toutes les femmes ont forcément vécus (propos déplacés, insultes, sifflement, lynchage, réaction à une jupe trop courte...).
Les situations décrites sont terribles mais si réelles et nous interrogent fortement, nous dégoûtent même.
C'est un sujet extrêmement important aujourd'hui et l'autrice sait le mettre en avant dans une fiction qui tient debout et nous tient en haleine.
On y aborde l’avortement, le féminisme, le sexisme, le bodyshaming, la culture du viol… et la liste continue de s'allonger.
Ainsi, le harcèlement peut prendre de nombreuses formes et même s'il est poussé à l'extrême dans ce livre, il nous rappelle la nécessité d'en parler et d'agir.
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Mon principal problème avec La rumeur qui me suit, c'est le côté fantastique/historique.
Je n'ai compris ni l'intérêt de ces passages ni la nécessité de les mettre : ils cassent le rythme de l'histoire et donnent une dimension moins crédible au reste.
Surtout, rien n'est finalement expliqué donc j'ai un peu eu cette impression que l'autrice voulait rajouter un peu de contenu sans pour autant apporter des explications ou même une interprétation.
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Avec son résumé intriguant et la couverture VO du livre que j’avais déjà repéré, j’ai eu envie de donner sa chance à ce petit livre traitant de sujets d’actualité. Avant de commencer, je te fais une petite liste des trigger warnings (contenus pouvant être choquants), parce qu’il y en a : slutshaming, descriptions de tortures, harcèlement, agression sexuelle/viol, revenge porn.
Ma lecture n’a pas très bien commencé pour être honnête : le début était sympa sans plus et rien de vraiment exceptionnel ne m’a sauté aux yeux. Le vent a fini par tourner et arrivée à la moitié, impossible de lâcher mon bouquin : les événements s’enchaînent, la protagoniste vit une véritable descente aux enfers et si tu pensais que l’histoire manquait d’intensité au début, tu te retrouves vite rattrapé par tes mots avec cette suite. Les mots sont violents, les actes horribles et les sentiments d’Anna envahissants au point de devenir parfois étouffants. L’histoire d’Anna est malheureusement l’histoire de nombreuses femmes et il résonnera avec beaucoup d’entre nous.
Le problème, c’est que c’est aussi un livre qui essaie de toucher à tout et finit par se perdre en route. On y aborde les sujets du harcèlement et du revenge porn qui sont centraux, mais l’autrice parle aussi d’avortement, de féminisme, de sexisme, de bodyshaming, de culture du viol… et la liste continue de s’allonger. En si peu de pages, je t’avoue que ça finit par devenir légèrement bordélique.
Mon principal problème avec La rumeur qui me suit, c’est le côté fantastique/historique qui est balancé comme ça dans le roman (tu comprendras en lisant mais je veux pas spoiler l’intrigue). Je n’ai compris ni l’intérêt de ces passages ni la nécessité de les mettre : ils cassent le rythme de l’histoire et donnent une dimension moins crédible au reste. Surtout, rien n’est finalement expliqué donc j’ai un peu eu cette impression que l’autrice parlait dans le vide avec ces passages, qu’elle voulait rajouter un peu de contenu sans pour autant apporter des explications ou même une interprétation. J’ai quand même appris quelques trucs, mais ne pas lire ces passages n’aurait rien changé à cette lecture.
Anna, la protagoniste, est un personnage important malgré certaines de ses réactions qui peuvent être discutables. Son vécu, sa souffrance et ses pensées sont particulièrement violentes et il est difficile de ne pas se sentir affectée par ce qu’elle vit. Malgré ça j’ai parfois eu du mal à la suivre, et je pense qu’elle ne m’a finalement pas marquée autant que ça : c’est surtout quelques scènes du livre qui resteront dans ma tête, plutôt que son personnage à elle.
Bref, un roman facile à lire sur des sujets graves et importants. Je pense qu’il vaut quand même un petit coup d’oeil !
Merci Casterman pour l’envoi !
Lien : https://ideesalire.wordpress..
Ma lecture n’a pas très bien commencé pour être honnête : le début était sympa sans plus et rien de vraiment exceptionnel ne m’a sauté aux yeux. Le vent a fini par tourner et arrivée à la moitié, impossible de lâcher mon bouquin : les événements s’enchaînent, la protagoniste vit une véritable descente aux enfers et si tu pensais que l’histoire manquait d’intensité au début, tu te retrouves vite rattrapé par tes mots avec cette suite. Les mots sont violents, les actes horribles et les sentiments d’Anna envahissants au point de devenir parfois étouffants. L’histoire d’Anna est malheureusement l’histoire de nombreuses femmes et il résonnera avec beaucoup d’entre nous.
Le problème, c’est que c’est aussi un livre qui essaie de toucher à tout et finit par se perdre en route. On y aborde les sujets du harcèlement et du revenge porn qui sont centraux, mais l’autrice parle aussi d’avortement, de féminisme, de sexisme, de bodyshaming, de culture du viol… et la liste continue de s’allonger. En si peu de pages, je t’avoue que ça finit par devenir légèrement bordélique.
Mon principal problème avec La rumeur qui me suit, c’est le côté fantastique/historique qui est balancé comme ça dans le roman (tu comprendras en lisant mais je veux pas spoiler l’intrigue). Je n’ai compris ni l’intérêt de ces passages ni la nécessité de les mettre : ils cassent le rythme de l’histoire et donnent une dimension moins crédible au reste. Surtout, rien n’est finalement expliqué donc j’ai un peu eu cette impression que l’autrice parlait dans le vide avec ces passages, qu’elle voulait rajouter un peu de contenu sans pour autant apporter des explications ou même une interprétation. J’ai quand même appris quelques trucs, mais ne pas lire ces passages n’aurait rien changé à cette lecture.
Anna, la protagoniste, est un personnage important malgré certaines de ses réactions qui peuvent être discutables. Son vécu, sa souffrance et ses pensées sont particulièrement violentes et il est difficile de ne pas se sentir affectée par ce qu’elle vit. Malgré ça j’ai parfois eu du mal à la suivre, et je pense qu’elle ne m’a finalement pas marquée autant que ça : c’est surtout quelques scènes du livre qui resteront dans ma tête, plutôt que son personnage à elle.
Bref, un roman facile à lire sur des sujets graves et importants. Je pense qu’il vaut quand même un petit coup d’oeil !
Merci Casterman pour l’envoi !
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Everyday Sexism est un très bon manifeste, bien documenté, sur le sexisme aujourd’hui. Laura Bates l’aborde sous toutes les coutures, toutes les thématiques étant exploitées dans des chapitres différents : le sexisme dans les médias, au travail, dans la rue ; mais aussi dans la maternité, vécu par les hommes, la double discrimination… Tout y passe, et c’est extrêmement intéressants. Chaque chapitre débute avec des chiffres clés et officiels, ainsi que des témoignages récoltés sur Twitter ou sur le site Internet Everyday Sexism.
Le visuel du livre est très agréable, plein de couleurs permettant une lecture confortable. On a tendance à penser que les essais sont des blocs de textes interminables, ici ce n’est pas le cas : tout est aéré et ponctué de véritables témoignages de femmes qui ont vécu ces situations sexistes. Cela rend le livre d’autant plus percutant et pertinent, je me suis plus d’une fois identifiée à ces femmes qui portent une grande partie de l’argumentation de Laura Bates.
C’est effrayant de voir que le sexisme est présent absolument partout. Je suis tombée des nues en lisant le chapitre concernant les femmes dans la politique, dans les médias ou encore celui sur le fait d’être mère. Je me doutais de certaines choses, évidemment, mais je ne pensais pas que ça allait aussi loin. J’ai eu plus d’une fois envie de hurler de frustration devant la connerie humaine, et pas toujours masculine. Parce que oui, les femmes aussi peuvent être actrice d’actes ou de paroles sexistes.
Ce que j’ai apprécié dans ce manifeste, c’est que Laura Bates ne cherche pas la bête noire, elle dénonce simplement un fait de société qui est beaucoup trop répandu. Elle rétablit aussi correctement la définition de féminisme : l’égalité pour tous les sexes. Non, les féministes ne veulent pas dominer ou éradiquer tous les hommes de la planète. Non les féministes ne détestent pas les hommes. Et le sexisme peut toucher absolument tout le monde, même si les femmes sont majoritairement concernées.
Ce qui ressort de ma lecture, concrètement, c’est le sentiment de ne pas être seule. Et qu’il n’y a aucune honte à avoir, au contraire. On nous fait croire que ce genre de situations arrivent à cause de nous, qu’on a certainement dû chercher à être insultée/tripotée/attrapée/frappée/violée. Et bien non. Et ça fait énormément de bien de lire ça.
Lien : http://mybooksntea.wordpress..
Le visuel du livre est très agréable, plein de couleurs permettant une lecture confortable. On a tendance à penser que les essais sont des blocs de textes interminables, ici ce n’est pas le cas : tout est aéré et ponctué de véritables témoignages de femmes qui ont vécu ces situations sexistes. Cela rend le livre d’autant plus percutant et pertinent, je me suis plus d’une fois identifiée à ces femmes qui portent une grande partie de l’argumentation de Laura Bates.
C’est effrayant de voir que le sexisme est présent absolument partout. Je suis tombée des nues en lisant le chapitre concernant les femmes dans la politique, dans les médias ou encore celui sur le fait d’être mère. Je me doutais de certaines choses, évidemment, mais je ne pensais pas que ça allait aussi loin. J’ai eu plus d’une fois envie de hurler de frustration devant la connerie humaine, et pas toujours masculine. Parce que oui, les femmes aussi peuvent être actrice d’actes ou de paroles sexistes.
Ce que j’ai apprécié dans ce manifeste, c’est que Laura Bates ne cherche pas la bête noire, elle dénonce simplement un fait de société qui est beaucoup trop répandu. Elle rétablit aussi correctement la définition de féminisme : l’égalité pour tous les sexes. Non, les féministes ne veulent pas dominer ou éradiquer tous les hommes de la planète. Non les féministes ne détestent pas les hommes. Et le sexisme peut toucher absolument tout le monde, même si les femmes sont majoritairement concernées.
Ce qui ressort de ma lecture, concrètement, c’est le sentiment de ne pas être seule. Et qu’il n’y a aucune honte à avoir, au contraire. On nous fait croire que ce genre de situations arrivent à cause de nous, qu’on a certainement dû chercher à être insultée/tripotée/attrapée/frappée/violée. Et bien non. Et ça fait énormément de bien de lire ça.
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Un livre malheureusement toujours d'actualité près de 10 ans après sa publication.
J'ai beaucoup aimé les différentes catégories de cet ouvrage, qui permet de mettre en lumière les différentes façons dont le sexisme se présente dans diverses facettes de la vie quotidienne. Les différents témoignages son poignants, brisent le cœur et permettent d'illustrer parfaitement ce que Laura Bates explique.
Le livre est très simple à lire dans le sens où il est accessible au niveau du vocabulaire et des faits. Laura Bates ne tourne pas autour du pot. Elle va directement aux faits, avec des exemples aussi tirés de faits divers dont nous pouvons facilement avoir entendu parlé dans les médias. Elle permet aussi à tout le monde de se reconnaître dans une ou plusieurs situation, nous permettant de nous sentir moins seul.e.
Malgré l'ampleur du phénomène, l'espoir vibre dans cette ouvrage, particulièrement dans la dernière partie. Un livre instructif et qui donne encore plus envie de parler et agir.
J'ai beaucoup aimé les différentes catégories de cet ouvrage, qui permet de mettre en lumière les différentes façons dont le sexisme se présente dans diverses facettes de la vie quotidienne. Les différents témoignages son poignants, brisent le cœur et permettent d'illustrer parfaitement ce que Laura Bates explique.
Le livre est très simple à lire dans le sens où il est accessible au niveau du vocabulaire et des faits. Laura Bates ne tourne pas autour du pot. Elle va directement aux faits, avec des exemples aussi tirés de faits divers dont nous pouvons facilement avoir entendu parlé dans les médias. Elle permet aussi à tout le monde de se reconnaître dans une ou plusieurs situation, nous permettant de nous sentir moins seul.e.
Malgré l'ampleur du phénomène, l'espoir vibre dans cette ouvrage, particulièrement dans la dernière partie. Un livre instructif et qui donne encore plus envie de parler et agir.
Un nouveau pays, un nouveau nom, une nouvelle vie, un nouveau départ c’est de tout ce dont a besoin la jeune Anna pour oublier et tourner la page. De nouvelles amies, de nouveaux secrets, et un jour le cauchemar recommence, pourra t’elle surmonter de nouveaux les regards et les chuchotements sur son passage ? Ce livre fait un parallèle entre le ressenti d’une jeune fille harcelée et une femme qui a été accusée de sorcellerie et qui a eu le « tort »de se faire violer 3 siècles auparavant, elles font tout pour être plus fortes et relever la tête coûte que coûte. Les réseaux sociaux et le harcèlement scolaire sont évoqués avec justesse et l’injustice qu’ont vécue « les sorcières » auparavant pose encore la question du respect de la femme et de son égalité avec l’homme.
On trouve de plus en plus de romans pour ados sur le thème du harcèlement scolaire.
Un de plus. Et même si celui-là est loin de faire partie des pires, je suis moyennement convaincue.
Bon, ça reste une lecture globalement agréable. Une plume facilement accessible, qui fait qu'au bout du compte, on a envie de le terminer.
Une petite innovation au genre en plus : le parallèle entre la narratrice et une autre période historique avec une deuxième héroïne qui aurait elle aussi souffert du regard des autres, et des apparences, et aurait été condamnée pour sorcellerie.
Malheureusement, je trouve que cette petite enquête historique (qui était pourtant une bonne idée) ne va pas assez loin. Le lien entre les deux filles reste assez artificiel, et c'est dommage. Parce qu'au bout du compte, ça n'apporte rien, et finalement, l'intérêt de ce fragment d'histoire reste très relatif.
Quant à l'exploitation du thème du harcèlement scolaire, là encore, je ne suis que moyennement convaincue.
Parfois, le récit est trop léger, et ça me gêne. Mais cette fois-ci, c'est plutôt le contraire. Pour moi...c'était trop. C'est peut-être l'accumulation de sujets, ou le rendu global.
Peut-être même que c'est moi qui suis un peu naïve et que je dédramatise des faits de société vraiment graves. Mais la façon dont les choses ont été décrites me semblaient peu vraisemblables. Comme si l'auteur en faisait trop.
|masquer]Parce que je conçois bien l'acharnement de ces gosses sur leur victime pour des choses aussi futiles que des photos dénudées, je veux bien croire qu'ils n'aient rien d'autre de mieux à faire que perdre le temps à retoucher des photos ou des vidéos pour enfoncer davantage leur victime, mais j'ai du mal à admettre que cet acharnement suive notre héroïne jusque dans un autre pays. Ce personnage masculin qui continue à traquer notre protagoniste, qui par un concours de circonstances plus que hasardeux, apprend un secret intime sur une personne qu'il ne connaît pas et balance tout auprès d'autres lycéens qu'il ne connaît pas non plus, juste pour faire du mal à une fille qui se trouve désormais à des milliers de kilomètres de lui et qui ne lui a rien fait...[/masquer]
Mouais, trop de coïncidences, des personnages sans nuances, ça ne tient pas vraiment debout...
Un de plus. Et même si celui-là est loin de faire partie des pires, je suis moyennement convaincue.
Bon, ça reste une lecture globalement agréable. Une plume facilement accessible, qui fait qu'au bout du compte, on a envie de le terminer.
Une petite innovation au genre en plus : le parallèle entre la narratrice et une autre période historique avec une deuxième héroïne qui aurait elle aussi souffert du regard des autres, et des apparences, et aurait été condamnée pour sorcellerie.
Malheureusement, je trouve que cette petite enquête historique (qui était pourtant une bonne idée) ne va pas assez loin. Le lien entre les deux filles reste assez artificiel, et c'est dommage. Parce qu'au bout du compte, ça n'apporte rien, et finalement, l'intérêt de ce fragment d'histoire reste très relatif.
Quant à l'exploitation du thème du harcèlement scolaire, là encore, je ne suis que moyennement convaincue.
Parfois, le récit est trop léger, et ça me gêne. Mais cette fois-ci, c'est plutôt le contraire. Pour moi...c'était trop. C'est peut-être l'accumulation de sujets, ou le rendu global.
Peut-être même que c'est moi qui suis un peu naïve et que je dédramatise des faits de société vraiment graves. Mais la façon dont les choses ont été décrites me semblaient peu vraisemblables. Comme si l'auteur en faisait trop.
|masquer]Parce que je conçois bien l'acharnement de ces gosses sur leur victime pour des choses aussi futiles que des photos dénudées, je veux bien croire qu'ils n'aient rien d'autre de mieux à faire que perdre le temps à retoucher des photos ou des vidéos pour enfoncer davantage leur victime, mais j'ai du mal à admettre que cet acharnement suive notre héroïne jusque dans un autre pays. Ce personnage masculin qui continue à traquer notre protagoniste, qui par un concours de circonstances plus que hasardeux, apprend un secret intime sur une personne qu'il ne connaît pas et balance tout auprès d'autres lycéens qu'il ne connaît pas non plus, juste pour faire du mal à une fille qui se trouve désormais à des milliers de kilomètres de lui et qui ne lui a rien fait...[/masquer]
Mouais, trop de coïncidences, des personnages sans nuances, ça ne tient pas vraiment debout...
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