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Critiques de Laura Esquivel (123)
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A Lupita le gustaba planchar

Lupita, agent de police, est  témoin de l'étrange assasinat d'un haut fonctionnaire de sa commune. Le hasard des choses et de sa vessie font qu'elle s'est pissée dessus. Elle vit très mal la manière dont les médias, la police et ses connaissances se sont emparés de l'affaire. Qu'à cela ne tienne, elle va faire du repassage pour se vider la tête, ce qui la conduit à remarquer un indice précieux pour l'enquête.



Ce récit parle du Mexique actuel, de la corruption qui le gangrène, de la violence et de ceux qui se battent pour préserver nos traditions préhispaniques.



Coup de cœur ❤ pour son histoire intelligente et bien menée, pour son attachante Lupita, brave et tête à claques à la fois. Mais surtout pour la manière de présenter l'héritage culturel mexicain, celui des communautés indiennes qui veulent préserver leurs traditions malgré la modernité. Coup de cœur aussi pour le style si beau et si simple de Laura Esquivel. Elle écrit comme on parle au Mexique, comme on pense. Dommage qu'il ne soit pas encore traduit en français.
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Chocolat amer

on se laisse toujours emporté par la chaleur et la passion de l'amérique du sud.
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Chocolat amer

Nom d'une fajita fourrée à la pâte à tartiner, à défaut de truffes ou de papillotes pour clôturer votre repas de Noël, je vous propose une petite douceur originale : Chocolat amer, concoctée par l'autrice Laura Esquivel ! Un petit conte mexicain pour adultes, crousti-fondant, loufoque et tendre qui rassasiera les assoiffé·e·s d'amour et de sensualité à l'état pur.



Tout commence pourtant par une malédiction aussi glaçante qu'un citron givré : dans un Mexique du début du XXe siècle, la veuve Maria Elena, perpétuant une tradition familiale, interdit à sa troisième fille, Tita, d'épouser le jeune Pedro - dont cette dernière est follement éprise - pour une raison aussi grotesque que l'épluchage d'un radis : la benjamine est condamnée à s'occuper de sa mère jusqu'à sa mort.



Qu'à cela ne tienne : Pedro décide alors d'épouser la fille aînée, Rosaura, pour se rapprocher de sa bien-aimée Tita, qui se réfugie dans l'art culinaire et dans la "relation que la nourriture avait installée entre elle et lui". Ses bons petits plats deviennent ainsi le vecteur d'un amour défendu et produisent des effets pour le moins inattendus, tant ils traduisent ses émotions et ses sentiments. La sœur cadette Gertruda est la première à en faire les frais, envahie par une ardeur incontrôlable ayant pour origine un plat de cailles aux pétales de roses.



Sur fond de révolution, cette histoire farfelue émaillée de "remèdes de bonne femme" (selon les propres mots de l'autrice) surprend par son ton libre et sans vulgarité sur les relations sexuelles et par ses effluves magiques grâce auxquels la bienveillance des défunts enivre les vivants. Les grains d'humour et les soupçons de poésie font vite oublier le style un peu simple et l'incorporation bancale des recettes directement dans la narration. Pas de coup de cœur pour ma part, mais un savoureux moment de lecture malgré tout !
Lien : https://www.chezlaurette.org/
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Chocolat amer

Je ne suis pas amateur de cuisine, j'ai beaucoup de difficulté à apprécier le fantastique ou l'incohérent, j'ai du mal à me situer quand le récit fait des bons en arrière... comment aurais-je pu aimer ce roman ???
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Chocolat amer

Quelle jolie surprise ! A la lecture de la quatrième de couverture, je m’attendais à une banale histoire d’amour … Mais c’est plus que ça : histoire d’amour bien sûr, mais aussi culture mexicaine, cuisine mexicaine, le tout avec un peu de surnaturel. Le mélange de tout cela produit un roman très agréable, que j’ai dévoré très rapidement.



La forme y est également pour quelque chose : 12 chapitres, un pour chaque mois de l’année, chacun commençant par une recette de cuisine et racontant un événement particulier lié à nos protagonistes.



Très bon moment de lecture.

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Chocolat amer

Ce roman est un régal !



Il nous narre l'histoire de la vie de Tita, dernière née de la famille de la Garza, dans le Mexique du début du siècle, plongé en pleine révolution. Déjà, dans le ventre de sa mère, le bébé semblait différent de ses deux soeurs aînées :



On raconte que Tita était tellement sensible que, dans le ventre de mon arrière-grand-mère, elle pleurait quand celle-ci hachait des oignons. Elle pleurait si fort que Nacha, la cuisinière à moitié sourde de la maison, n'avait pas à tendre l'oreille pour l'entendre. Un jour, à force de hoqueter, elle déclencha l'accouchement. Mon arrière-grand-mère n'eut pas le temps de dire ouf ! Tita arrivait dans ce bas monde avant l'heure, sur la table de la cuisine, dans les odeurs d'une soupe au vermicelle, du thym, du laurier, de la coriandre, de lait bouilli, de l'ail et de l'oignon. Vous devinez que la traditionnelle tape sur les fesses fut inutile. Tita était née en pleurant. Peut-être se doutait-elle que son sort était fixé, que, dans cette vie, le mariage lui serait refusé. Voilà comment Nacha racontait l'irruption de Tita sur terre : elle fut projetée dans un torrent de larmes formidable qui inonda le sol de la cuisine. L'après-midi, la frayeur était passée et l'eau évaporée par les rayons du soleil. Nacha ramassa le résidu des larmes sur le carrelage rouge. Avec ce sel, elle remplit un sac de cinq kilos qu'on utilisa longtemps pour cuisiner.



Alors que son père vient de décéder peu de temps après sa naissance, et que sa mère rejette le bébé, Tita est élevée par Nacha, la cuisinière, et passera toutes ses jeunes années dans les odeurs des plats cuisinés, apprenant de la vieille femme les secrets des saveurs et de la cuisson de tous les plats traditionnels de son pays.



Mais Tita, étant la dernière des filles, ne peut pas se marier car elle doit rester au ranch pour subvenir aux soins de sa mère, la terrible Mamá Elena. Sauf qu'un jour, lors d'un dîner, son regard croise celui de Pedro, et qu'ils tombent éperdument amoureux l'un de l'autre. Rien ne pouvant faire plier cette mère froide et méchante de sa volonté, Pedro accepte d'épouser la soeur aînée de Tita, Rosaura, se disant qu'ainsi il restera auprès de sa bien-aimée. Mais la mère veille au grain et le seul moyen que trouve Tita pour communiquer avec l'homme qu'elle aime est de cuisiner, de lui transmettre à travers les aliments coupés et cuits avec amour tout ce qu'elle ressent pour lui.



Elle se souvenait parfaitement des sons et des odeurs, du frôlement de sa robe neuve sur le sol fraîchement ciré, du regard de Pédro sur ses épaules... Ce regard ! Elle s'avançait vers la table, un plateau de crèmes caramel dans les mains quand elle le sentit, ardent, lui brûler la peau. Elle tourna la tête et ses yeux croisèrent ceux de Pedro. Elle comprit ce que ressentait un beignet au contact de l'huile bouillante.



La construction originale du roman est totalement dépaysante et tout à fait charmante. De fait, chaque chapitre énonce une recette dans ses moindres détails, en liant l'accomplissement du plat aux pensées et à la vie de Tita. Ainsi, nous apprenons à faire des tortas à l'oignon et au chorizo, à préparer viandes et soupes, de même que les desserts dont la tradition s'est perdue au fil des temps. Nous découvrons aussi, dans ce texte extrêmement poétique, et drôle tout à la fois, que les plats peuvent transformer les hommes qui les hument ou s'en délectent : l'oignon fait pleurer des rivières qui inondent la maison, la rose émancipe hommes et femmes qui ne veulent plus que s'aimer au plus vite... et certains plats ont parfois également des effets dévastateurs...



Tout au long des douze recettes, au fil de longues années et après moultes aventures, l'amour de Tita et Pedro perdurera, jusqu'à exploser pour cause de trop grande passion amoureuse.



Un roman comme un conte de fées, mais dans lequel les fées seraient cachées au fond des marmites... A déguster pour l'originalité, l'écriture fine, les descriptions des personnages dont les caractères sont souvent caricaturaux, mais justes, les recettes qui font saliver, et cette petite part de folie, d'improbable, qui nimbe chaque page. Un roman qui vous permet de vous évader et de rêver, et qui fait saliver : délicieux !


Lien : http://liliba.canalblog.com/..
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Chocolat amer

Ma lecture de « Chocolat Amer » de Laura Esquivel a été pour moi un excellent moment.



Il se dégage de ce roman quelque chose qui ressemble à de la magie, j’ai réellement été transportée. Et tout au long de ma lecture, je n’ai pas arrêté de repenser à deux films que j’ai vu il y a très longtemps ; « Amour, piment et Bossa-Nova » (Woman on Top pour le titre en VO), avec Penelope Cruz, et l’excellent « La maison aux esprits » avec Meryl Streep, adaptation du roman du même titre d’Isabel Allende. Le fait est que ces deux histoires se passent en Amérique du sud, mais comme je suis novice en littérature d’Amérique Latine, je serai incapable d’affirmer si oui ou non, c’est quelque chose qui est en rapport avec la culture Latine. Mais je le confirmerai la prochaine fois.



Cette fois encore, je ne vais pas vous mettre un résumé du livre, je n’en vois pas l’utilité, faisant moi-même partie de ces gens qui ne lisent jamais la quatrième de couverture, mais je vous le recommande vivement si vous aimez la cuisine et la magie.
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Chocolat amer

Histoire sympa où j’aurais voulu que les recettes soient séparés du roman. Facile à lire et éveillera sans doute votre curiosité pour connaître l’amour interdit de Tita (si vous avez une âme romantique) ou bien, vous succomberez à votre gourmandise. Les ingrédients sont la passion et l’art culinaire mexicaine
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Chocolat amer

Livre facile à lire et agréable.

Au bout d'un moment j'ai zappé les recettes de cuisine au début de chaque chapitre

pour ne m'intéresser qu' à l'histoire elle même.

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Chocolat amer

Ce livre est déroutant et il faut en atteindre la fin selon moi pour en apprécier toute la saveur, peut-être comme un repas de noces. Et il ne m’à pas été facile de bien y goûter mais j’ai vraiment fini par y succomber. On y retrouve les caractéristiques de l littérature d’Amérique du Sud entre réalité et fantastique voire fantasmagorie proche des animaux et des sens, intensément charnel. Une belle découverte de hasard dans un passage des livres ...
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Chocolat amer

Chocolat amer, le roman de la Mexicaine Laura Esquivel, dont on a tiré le film Les épices de la passion, a les défauts de ses qualités et les qualités de ses défauts, à savoir de la fantaisie, mais parfois frisant un fantastique trop débridé.



Pourtant, l’idée est on ne peut plus belle. Chaque chapitre nous donne à découvrir une recette tout en nous racontant l’histoire romancée de Tita, la grand-tante de l’auteure à l’heure de la Révolution mexicaine. Et si les huit premiers chapitres se tiennent malgré — ou grâce à — l’inventivité de Laura Esquivel, qui pourra déranger ceux qui aiment coller au vraisemblable des choses, les quatre derniers sont bâclés, sauf pour ce qui est de la partie cuisine de ceux-ci.



Plus ça va, plus on nage dans la confusion, plus on fait dans le flou, moins c’est clair en ce qui concerne les paramètres reliés aux jours, aux mois, aux années. Et plus le lecteur est dérouté, alors que l’auteure avait su bien le tenir jusqu’ici avec cette histoire de mœurs et de passion doublée d’une saga familiale dans un Mexique en pleine mutation.



Il n’en reste pas moins que Chocolat amer se laisse lire agréablement et qu’un lecteur moins pointilleux y trouvera sûrement son compte. Ou à tout le moins quelques recettes familiales presque authentiques. Je dis « presque », car sa nièce, qui est une de mes collègues, m’a affirmé qu’il manque ici des ingrédients et que cela a été fait volontairement par Laura Esquivel : on ne transmet pas des secrets de famille à tout le monde, juste l’essentiel de ce qui doit être su.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Chocolat amer

Un très joli roman que ce chocolat amer : il mêle avec bonheur chronique familiale, recettes de cuisines et amour interdit. Sans oublier une pointe de magie...



Tita et Pedro s'aiment mais Tita est, par tradition, tenue de rester célibataire pour veiller su sa vieille mère. La mort dans l'âme, elle voit donc celui qu'elle aime épouser sa soeur et est cantonnée à la cuisine. Le temps apporte-t-il un espoir aux amoureux...



Une histoire prenante et grinçante, aux douces saveurs de cuisine... Un régal !
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Chocolat amer

Ce roman est un délice, et ce dans tous les sens du terme ! Rien que le titre, Chocolat amer… Moi qui suis une grande amatrice de chocolat noir, il m’avait déjà mise en appétit. Et puis, il y a les recettes de cuisine. Toutes plus appétissantes. De quoi donner envie de découvrir la gastronomie mexicaine qui ne se limite pas aux tacos et aux tortillas, loin de là. Le livre s’ouvre sur une recette, les « petits pains pour Noël ». Nous sommes en janvier, Noël est passé, mais pourquoi pas ! Après la liste des ingrédients nécessaires pour faire ces petits pains, le personnage de Tita nous est présenté – Tita qui, nous dit-on, était tellement sensible qu’elle pleurait dans le ventre de sa mère quand celle-ci pelait des oignons. Une astuce donc : quand vous hachez de l’oignon, placez-en un sur le sommet de votre crâne, ça vous empêchera de pleurer. Un des nombreux « remèdes de bonne femme » qu’on trouve aussi dans ce roman. Le ton est donné.



Mais Chocolat amer, ce n’est pas que des recettes de cuisine et des remèdes « de bonne femme », c’est aussi et surtout une histoire d’amour qui va contre vents et marées et contre des traditions ubuesques dont la garante, Mamá Elena, la mère de Tita, inspire une grande crainte, même aux révolutionnaires menés par Pancho Villa. Chocolat amer est donc une histoire d’amour, une passion entre Pedro et Tita qui ne sont pas censés s’aimer parce que Tita, la plus jeune fille de Mamá Elena, doit veiller sur sa mère jusqu’à la mort de celle-ci et, par conséquent, ne pas se marier pour rester à ses côtés. Voilà qui est injuste ! Mais les plans de Mamá Elena seront contrariés. En effet, Tita a du caractère, les regards « brûlants » de Pedro la confortent dans le fait que l’amour est aussi fait pour elle et la magie opère grâce aux étranges pouvoirs culinaires de Tita. Parce que si la recette de Chocolat amer repose principalement sur ses ingrédients de base : les recettes de cuisine, les remèdes de bonne femme et, surtout, une histoire d’amour impossible, il y a un dernier ingrédient, une épice indispensable : le réalisme magique. Eh oui, les cailles aux pétales de roses de Tita, aphrodisiaques, ont littéralement mis le feu à sa sœur Gertrudis, de même que ses piments aux noix qui sont aussi aphrodisiaques. En revanche, son gâteau Chabela, gâché par ses larmes, a intoxiqué tous les convives du mariage de son autre sœur Rosaura… au grand dam de Mamá Elena qui a pris ça pour du sabotage volontaire !



Avec ce roman, j’ai découvert un genre que je ne connaissais pas : le réalisme magique. Chocolat amer est plein de lumière, sensuel, souvent joyeux, parfois triste, toujours délicieux. Son histoire, c’est le Mexique au début du vingtième siècle et sa révolution, une histoire d’amour impossible, des personnages attachants pour la plupart, le tout saupoudré de recettes alléchantes et de magie. Pour moi la mayonnaise a pris : j’ai adoré !
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Chocolat amer

Spontanément, cette histoire de cuisine aurait pu me faire fuir. Mais j’aime parfois tenter des choses ; et bien m’en a pris car ce roman est parvenu à me cueillir en douceur.

L’histoire se passe dans un Mexique lointain. Une jeune femme est condamnée à servir une mère-marâtre, tandis que sa sœur épouse son prince charmant... oui, ça me rappelle bien quelque chose.



Pour la jeune Tita, le salut passera par une cuisine qu’elle teintera de magie ; et les recettes de s’incorporer à la narration - à moins que ce ne soit l’inverse ?

Ce conte revisité va ainsi déployer toute une culture culinaire ancestrale. Je n’ai donc pas boudé mon plaisir, souvent émerveillée par cette fable bourrée de charme.
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Chocolat amer

J'ai reçu ce livre lors d'un swap sur le forum Livr'addict en 2013. Ce livre est resté longtemps dans ma PAL car ni le titre, ni le résumé ne me plaisaient. Il est sorti de ma PAL grâce au challenge binôme sur le forum "Au fil des pages.

Autant vous dire que j'appréhendais ma lecture, et Oh! quelle surprise, dès le départ j'ai aimé ma lecture.

Il s'agit d'une histoire d'amour impossible du début du 20e siècle se déroulant au Mexique.

Ce livre a une particularité, à chaque début de chapitre le récit commence par l'élaboration d'une recette..

L'histoire est racontée par la petite nièce de l'héroïne du livre.

Les recettes que nous retrouvons tout au long du roman sont issues d'un livre de recettes transmis dans la famille Garza depuis plusieurs générations.

Mais l'autre point important de ce roman est aussi cette histoire d'amour dont je vous ai parlé plus haut. La tradition de cette famille veut que la dernière des filles reste auprès de la mère jusqu'à la mort de celle-ci. C'est sans compter que la dernière fille de la famille Garza tombe amoureuse d'un jeune homme et que celui-ci va demander sa main à la mère qui refusera catégoriquement.

C'est donc avec les recettes de famille, cet amour impossible et cette tradition que le roman est construit. Une histoire d'amour très touchante et la vie de Tita, la grande tante de la narratrice.

J'ai beaucoup aimé ma lecture, au point que je ne voulais plus refermer le livre. L'auteur a su me transporter au début du 20e siècle, me faire ressentir toutes les émotions et les odeurs des plats cuisinés tout au long du roman.

La plume de l'auteur est fluide, simple. Il se lit comme on dégusterait un bon plat.

Ce roman est donc un coup de coeur de je vous conseille de découvrir.

Je qualifierais ce roman d'émouvant, inattendu et tragique.
Lien : http://booksdreamsandi.blogs..
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Chocolat amer

Vous apprendrez à confectionner une pommade au chocolat pour des lèvres toutes douces, vous saurez comment ôter des taches grâce à de l'urine chauffée, à lutter contre la mauvaise haleine, mais aussi à confectionner le chorizo, le dindon aux amandes et au sésame etc, etc..

Bref, vous passerez un réjouissant moment en compagnie de ce "Roman-feuilleton où l'on trouvera des recettes, des histoires d'amour et des remèdes de bonne femme", sous-titre suffisamment évocateur pour ce journal retraçant sur douze mois la vie de femmes se transmettant de génération en génération, certes des recettes, mais aussi les petits secrets de famille.



Une narration originale qui s'inscrit dans la pure tradition littéraire sud-américaine, mêlant sensualité, merveilleux et drôles de mélodrames.

Des chroniques familiales succulentes à picorer parcimonieusement ou à dévorer gloutonnement !




Lien : http://moustafette.canalblog..
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Chocolat amer

En ouvrant ce livre, vous connaitrez l'histoire de Tita, reléguée à la cuisine par sa mère. Sa seule faute ? Être la dernière des filles, et selon la coutume, elle doit rester chez sa mère toute sa vie afin de s'occuper d'elle.

Tita voit donc son amoureux épouser sa sœur, et c'est meurtrie qu'elle prépare les plats de leur mariage.

Ce qu'elle ne sait pas encore, c'est qu'elle possède un véritable don pour la cuisine.



Un roman où se mêlent merveilleux et histoire d'amour.

Une réussite.
Lien : http://leiloona.canalblog.co..
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Chocolat amer

Chocolat amer est le premier roman de Laura Esquivel.



Surprenante préparation que nous a concoctée l'auteur : un roman surprenant aux saveurs tantôt sucrées, tantôt salées, tant par la narration que par le fond de l'histoire.



L'époque où se déroule l'histoire à son importance du fait de certaines traditions familiales mexicaines qui se sont perpétuées pendant des siècles. La fille cadette a une destinée tracée peu réjouissante : s'occuper de sa mère jusqu'à la mort de celle-ci (je m'abstiens à contre-coeur pour ne pas choquer de faire de l'humour noir ).

Voici donc l'avenir de Tita, qui ô comble du malheur, tombe amoureuse de Pédro... qui épousera la soeur de Tita, Rosaura, pour rester proche de sa bien-aimée, car cet amour est réciproque.



Surveillée avec une vigilance autoritaire, Tita est contrainte de rester en cuisine et de préparer les repas familiaux. Le cuisine et elle vont avoir une relation particulière, fusionnelle, à la fois confidente au travers de la préparation de ses plats dans lesquels Tita y met son âme et ses sentiments. Sa vie brimée est compensée par le seul moyen que Tita a trouvé pour contrarier cela : la nourriture et ses talents pour exister.



Le thème du roman n'a rien de bien extradordinaire. : une histoire d'amour contrariée par une mère autoritaire et des traditions ancestrales.



Ce qui fait l'originalité de l'oeuvre est la manière dont il est construit. Il comprend 12 chapitres soit les 12 mois de l'année et une recette pour chaque mois (dont je me garderais bien d'ailleurs de tester : trop compliquées pour moi). On y hume les odeurs... saison après saison, odeurs qui varient selon l'évolution de la vie de Tita.



Le contexte historique est également très intéressant, bien que je connaisse peu cette période. Voilà de quoi m'égarer un peu plus en fouinant dans mes bouquins d'histoires et le net pour en savoir un peu plus...



Pour conclure, c'est un roman agréable à lire, que j'ai aimé parcourir mais qui ne fera pas parti de mes coups de coeur de l'année.
Lien : http://fanyoun.over-blog.net..
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Chocolat amer

J'aime bien l'histoire.

C'est une recette à chaque chapitre, et l'épisode d'une vie de Tita.

Amour impossible...

(Amour avec Pedro réciproque, mais interdit par la mère de Tita. (pcq coutume). La mère accepte le mariage mais avec une des soeurs de Tita)



Mélange du récit entre les recettes et l'histoire. Bien écrit.
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Chocolat amer

Beaucoup de mystère dans ce roman, de saveurs , de senteurs et d'amour.

Un amour maternel inexistant, un grand amour impossible... Ce roman se voudrait triste mais pourtant il ne l'est pas.



Une très belle écriture pour une belle histoire, ce qui en fait un bon titre.

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