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4.08/5 (sur 90 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Laura Gardénia est auteure de romance.

Elle habite dans la région des Hauts-de-France où elle exerce le métier de professeure des écoles.

Lectrice amatrice de romances, Laura Gardénia a découvert sa passion pour l'écriture en 2020 et s'est décidée à passer de l'autre côté de la page.

Instagram : https://www.instagram.com/laura.gardenia.auteur/?hl=fr

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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Dean Hamilton est ma religion.
Celle dont j’ai envie de scander le nom telle une litanie de prières.
Dean Hamilton est mon tout, celui dont je suis certaine de ne plus arriver à me passer.
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Mes pommettes s’embrassèrent sous l’intensité de son regard. Ses lèvres fines et symétriques avaient prononcé mon prénom avec un accent irlandais qui n’enlevait rien à son sex-appeal. Bien au contraire.

Pas étonnant que la petite Julia Jones soit chamboulée…

Ajoutez à cela le fait qu’il osait défier ma mère, ce type avait déjà gagné plus de points que le dernier looser avec lequel j’étais sorti. Looser répondant au doux nom d’enfoiré de première. Il m’avait plaquée le jour de mon anniversaire, il y avait tout juste deux mois, il ne méritait même pas que je lui fasse l’honneur de retenir son patronyme.

Un silence inconfortable régnait dans la pièce et on se racla la gorge derrière l’Irlandais. Ma mère, qui avait le chic pour s’immiscer là où on ne l’attendait pas, rompit la bulle dans laquelle nous nous trouvions avec Bennett. Nos mains se lâchèrent et je ressentis un manque soudain comme si on avait plongé tout mon être dans une bassine d’eau froide glacée. Je me demandai quel effet cela ferait de sentir ses doigts chauds se balader sur d’autres parties de mon corps.
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— Bennett…

— Merde, arrêtez de prononcer mon nom comme ça, ça me rend fou.

Dans une ultime provocation, mes lèvres s’entrouvrirent, trop désireuses de saisir l’opportunité de rendre un homme ivre de désir. Non, cet homme. Je voulais qu’il embrasse la folie qui s’était invitée dans nos existences ce soir. Peu importe que ce ne soit logique, peu importe que ce ne soit conforme à l’étiquette à laquelle il devait obéir d’ordinaire, peu importe que ce ne soit que pure démence.

À la seconde où ma bouche tenta d’esquisser un mouvement, Bennett me plaqua avec brusquerie contre la porte. Nos corps toujours soudés, il s’empara de mes lèvres et les conquit comme César l’avait fait avec une majeure partie de l’Europe. Son ambition égalait celle du général romain et il ne laissait même pas les voix qui semblaient se rapprocher de nous le déconcentrer. Il était empreint de passion, à tel point, que l’armature froide de ses lunettes frôlait mon visage par moment.
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Après tout, la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre. Je ne peux pas croire que Dean n’est pas au courant de l’homme qu’est son père, celui derrière la façade de philanthrope qu’il vend au monde. Dean n’est qu’un pion dans mon plan, celui qui me fera gagner la partie pour asséner à John Hamilton un magistral échec et mat.
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Ce mythe de l'homme fort, invulnérable et qui ne pleure jamais, c'est des conneries. Même un mâle
alpha doit lâcher son trop-plein d'émotions de temps en temps. Ça ne fait pas de lui quelqu'un de moins viril. Bien au contraire, reconnaître et accepter ses failles est ce qui fait d'un homme un homme.
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Mais… qu’est-ce que c’est que cet accoutrement, ma fille ? Tu t’es regardée dans un miroir avant de venir ?

Estime de soi 70 %.

— Je peux savoir ce que tu fiches habillée en jean ? Non oublie, pourquoi est-ce que tu portes les claquettes de l’Abbé Pierre ?

Estime de soi 35 %.

— Tu as coupé tes cheveux ? Tiens, c’est marrant, il me semble qu’il y a un roi de France qui avait la même coupe lors de son sacre. J’ai vu un documentaire à la télé l’autre jour, François Ier je crois bien, dit-elle en touchant des doigts mon carré blond plongeant court.

Estime de soi 0 %.

Retenez-moi, je vais l’assommer à coups de dinde. Ou bien me gaver de pain d’épices sans boire une goutte de thé, m’étouffer, et avoir enfin une bonne raison pour déserter ce repas mortel.
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Le reste de la phrase mourut sur mes lèvres. Bennett tira sur ma chemise de nuit pour me faire entrer. En un rien de temps, je me retrouvai plaquée contre lui, sa bouche sur la mienne qu’il embrassait presque avec un violent désespoir. Comme s’il avait peur que je m’enfuie, il encadra mon visage de ses mains et se colla complètement à moi, si bien qu’il m’était impossible d’esquisser le moindre mouvement. Il me dévorait comme un junkie en manque de sa drogue. Comme si nous étions des amants réguliers séparés depuis de longues semaines. Mes paumes se perdirent dans ses cheveux châtains en bataille. Et plus ses baisers gagnaient en ampleur, plus je les martyrisai entre mes doigts. Mes caresses provoquèrent son ardeur qui redoubla en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire.
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"- Ça te dit une visite ? proposé-je en désignant du nez le grand bâtiment en face de nous.

- Tu n'acceptes pas souvent "non" pour réponse, je me trompe ?

Je me lève, et elle saisit la main que je lui tends. Je l'approche de moi, et elle me laisse poser mes paumes sur ses hanches. Je plante mon regard dans le sien.

- Jamais. Mais je peux peut-être consentir à faire une exception si tu m'accordes une session privée de danse.

Ses yeux sont plissés. Rieurs. Provocateurs. Elle est prête à relever le défi.

- Mais pas comme vendredi, soufflé-je à quelques centimètres de ses lèvres. Je veux être le seul spectateur, cette fois-ci. Que tu ne sois rien qu'à moi."
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La communion de nos âmes était à son paroxysme. J’avais l’impression que l’on se voyait. Réellement, sans phares, sans filtres : deux êtres humains, abîmés par la vie, se trouvant dans un mutuel dévoilement de soi.
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Retenez-moi, je vais l’assommer à coups de dinde. Ou bien me gaver de pain d’épices sans boire une goutte de thé, m’étouffer, et avoir enfin une bonne raison pour déserter ce repas mortel.
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