Citations de Laura Marshall (29)
" Vous ne serez jamais plus heureux que le plus malheureux de vos enfants."
Ce que je sais sur le sexe , je l'ai appris en grande partie dans Jeune et jolie, et c'est loin d'être suffisant.
Elle ressent souvent le besoin de se rassurer.Ses envies à lui n'ont rien que de très normal. Ça fait partie des choses normales. de toute façon , qu'est ce qui est normal ? La normalité n'existe pas, tant que ça fait de mal à personne. Bien que, des fois ça fasse mal, mais alors ça fait partie du jeu, non ?
Ce qu'elle doit garder à l'esprit, c'est qu'il la comprend. Il la connait ; en fait, il est le seul à la connaître. Avec quelqu'un d'autre, ça ne serait jamais pareil. Et au cas où elle oublierait, il est là pour le lui rappeler.
(…), il avait supprimé son compte Facebook, celui qui témoignait de notre histoire. Il en avait simplement ouvert un autre . Nos vacances, nos sorties, notre photo de mariage scannée plusieurs années après l'événement : tout avait disparu, remplacé par sa nouvelle vie. Il m'avait effacée comme une vieille tache sur la vitre.
Je le pousse presque dehors et referme la porte. dans la cuisine, appuyée contre le plan de travail, je serre mes bras autour de moi parce qu'il n'y a personne d'autre pour s'en charger.
"Elle avait toujours pensé que rien ne la ferait jamais cesser de l'aimer. Rien."
La fin de quelque chose est toujours le début d'autre chose, même si on ne le voit pas ainsi à ce moment la.
"La fin de quelque chose est toujours le début d'autre chose, même si on ne le voit pas ainsi à ce moment-là."
J'ai passé tant de temps assise dans l'obscurité, à mentir aux autres et à moi-même. Maintenant la porte s'est ouverte - entrebâillée, mais ouverte. Et la lumière est en train d'entrer.
Tout ce truc avec Facebook, des gens de ton passé qui prennent contact... On est si facilement happé, mais qu'est-ce que ça signifie au juste ? Il vaut mieux s'attacher à la vie qu'on vit.
Je voudrais tant qu'elle comprenne. Je ne veux plus être seule avec ce poids.
Tout un chacun semble de nos jours adepte des sites de rencontres et ça ne me dérange pas que mes amis soient au courant. J’imagine en souriant les réactions de certains au post de Polly, formulant déjà les commentaires, et je me rends brusquement compte que j’ai cherché un moyen de reprendre ma vie en main. Celui-ci serait-il le bon ?
À vrai dire, j’ai du mal à envisager d’être avec quelqu’un d’autre. J’ai peur d’être… abîmée. Une expression de ma mère me revient en mémoire : une marchandise endommagée.
À l’époque, toutes sortes de rumeurs couraient sur son compte – il retenait les filles après les cours, il regardait par les fenêtres des vestiaires, ce genre de chose –, mais je suppose que ce n’était que du vent. Nous n’étions pas nécessairement les témoins les plus fiables : nous croyions tous que notre prof d’EPS était lesbienne parce qu’elle avait un œil de verre.
Je n’ai même pas encore embrassé de garçon, et je prie pour que les autres ne l’apprennent jamais. Sophie le sait, mais je ne pense pas qu’elle dira quelque chose. Au moins, elles n’essaient pas de m’inclure dans leurs conversations ; ça m’arrange parce que je crains toujours de dire un truc stupide et de trahir mon manque d’expérience. Ce que je sais sur le sexe, je l’ai appris en grande partie dans Jeune et jolie, et c’est loin d’être suffisant. La femme qui répond au courrier du cœur part du principe que vous en connaissez un minimum sur le sujet et répond toujours avec des mots et des phrases que je ne comprends pas.
D’instinct, je rabats l’écran de mon ordinateur portable ; j’ai l’impression qu’une espèce de boule visqueuse obstrue ma gorge et m’empêche de respirer. Je tente de remplir mes poumons, de retrouver mon sang-froid. Je me suis peut-être trompée… Ça doit être ça, ce n’est pas possible autrement. Au ralenti, je me rassieds et soulève l’écran du portable puis, les mains tremblantes, je retourne dans ma boîte mail. Cette fois-ci, plus de doute : Maria Weston m’invite à devenir son amie.
Jusqu’ici, la journée a été plutôt quelconque. Henry est chez Sam ce soir et j’ai profité d’une bonne séance de travail pour avancer sur le dossier d’un client avec une prédilection pour un intérieur aux tons beige et taupe – sans que cela ne paraisse monotone, bien sûr. L’arrivée d’un mail a été une distraction passagère bienvenue, et un courrier personnel plutôt qu’une énième démarche commerciale l’a été d’autant plus.
[...] Facebook me donne l'illusion que je n'ai pas perdu contact avec mes amis et anciens collègues. Je sais ce qui se passe dans leur vie - à quoi ressemblent leurs enfants, où ils passent leurs vacances - et lors de nos rencontres fortuites, ce lien pourtant ténu qui nous unit est plus fort qu'il n'aurait été autrement. Je continue donc de poster, d'aimer, de commenter pour garder un pied dans le monde.
J'ai déjà envisagé de supprimer mon compte pour éviter d'être happée par ce terrible vortex chronophage qui vous fait examiner les photos de mariage d'un inconnu au lieu de vous concentrer sur vos échéances professionnelles.
Je voudrais tant le croire, croire que nos actes étaient restés sans conséquences. Pourtant, tous les actes en ont, n'est-ce pas?
Il y a trop de non-dits entre nous, et tous ne viennent pas de moi. Je suis mal à l'aise : j'en sais si peu sur lui et je voudrais qu'il en sache le moins possible sur moi.