AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Laure Watrin (32)


Nutella, le casse tête des parents bobos. Il vont beau avoir appris à lire les étiquettes pour déjouer les additifs et les conservateurs.. ils n'y arrivent pas à y renoncer
Commenter  J’apprécie          130
Théorème : j'achète une paire de chaussures à 100 euros soldée à 60 %. J'ai donc dépensé 40 euros. Je n'achète pas de paire de chaussures à 100 euros, soldée à 60 %. J'ai dépensé 0 euro. J'ai donc économisé 40 euros. Théorème de pintade : j'achète une paire de chaussures à 100 euros soldée à 60 %, j'ai donc économisé 60 euros donc j'en prends une deuxième paire, pas dans ma pointure, qui me fait mal aux pieds et dans une couleur que je n'aime pas vraiment parce qu'une bonne affaire, ça ne se rate pas. (Si vous n'avez rien compris, c'est pas grave, ce sont des maths de pintade.)
Commenter  J’apprécie          80
" On a arrêté l'Amap, tu comprends, c'est trop contraignant de devoir aller chercher ton panier tous les mardis entre 12 heures et 18 heures quand tu bosses." Quand d'autres optent pour la livraison à domicile (pas très écolo), Rémi et Mélanie, eux, avaient trouvé le truc : c'était la nounou qui allait chercher le panier surprise tous les mercredis vers 18 heures à la Courgette solidaire, le nom (véridique) de l'Amap proche de chez eux. Et pourtant... "Courgette solidaire, tu parles, courgette sournoise, oui ! rigole Rémi. J'en avais marre de trouver autant de cailloux que de carottes dans mon panier. Et puis, l'idée qu'on t'impose chaque semaine ton menu, ça me gonfle."
Commenter  J’apprécie          70
Un bobo est une personne dont le capital culturel (élevé) a plus de poids que le capital économique (variable) pour déterminer son lieu de vie, et les valeurs qu’il considère comme positives ou négatives.
Commenter  J’apprécie          60
Autre particularité locale : il n'y a qu'à Paris que des millions de mètres cubes d'eau (certes non potable) dévalent chaque année les caniveaux, pour que finalement les rues soient aussi approximativement propres. D'accord, ça a la fonction essentielle de permettre aux taxis grincheux d'éclabousser les passants, aux autobus aussi. Et puis, ça force la Parisienne à cultiver l'art du saut en longueur sur chaussures à talons.
Commenter  J’apprécie          50
Une fois enceinte pour de vrai à Paris, on comprend que, malgré la transformation des appartements privés de Xavière T. en crèche municipale et la création de plusieurs milliers de place ces dernières années, on a à peu près autant de chances de place son bébé de trois mois que de voir arriver le RER A à l'heure.
Commenter  J’apprécie          30
Au détour d'un couloir, entre un marchand ambulant de fruits et un Pakistanais qui fait la démonstration de trois gadgets made in China, les pubs pour apprendre le "Wall Street English" cèdent parfois la place aux affiches qui invitent les voyageurs à participer à un concours de cuisine, oui qui exposent la prose des gagnants du dernier concours de poésie organisé par la RATP. "Paris pour te dire merci, avec mes pieds je te caresse." L'art de vivre à la française pour faire oublier le manque de savoir-vivre parisien ?
Commenter  J’apprécie          30
Traverser le pont des Arts, remonter les Tuileries, s'engouffrer dans les jardins du Palais-Royal, admirer a vue depuis le haut de la rue de Belleville et bénir nos amis touristes qui nous entraînent une fois l'an au sommet de la Tour Eiffel... Oui, oui Paris est une belle pintade, qui rosit à la tombée du jour et qui n'a pas usurpé sa stature de City of lights. Mais Paris étant Paris, il fallait bien qu'elle se rebiffe contre cette beauté un peu trop parfaite.

Parsi n'a pas usurpé non plus sa stature de City of crottes. Si à New York, le premier mot de nos enfants a été" taxi", Paris, ça a été "caca de chien". Et lorsque notre Big Boy a été pris d'un besoin urgent sans un pipi-room en vue, le gosse de nous dire : "C'est pas grave, je vais faire sur le trottoir." Face à notre mine horrifiée et à notre refus catégorique, Big Boy a répondu : "Mais, c'est pas juste, les chiens ils ont le droit, pourquoi pas moi ?" C'est ça une vie de chien. Ici, Médor a plus de prérogatives que Junior.
Commenter  J’apprécie          30
Le problème, c'est que, à force de vouloir casser les codes, le bobo finit par s'en recréer d'autres, qu'un œil avisé peut repérer à des kilomètres. (p.210)
Commenter  J’apprécie          20
Parce que, évidemment, dans le métro, le principal problème des Parisiens, en dehors des grèves, c'est les Parisiens. Sous terre (et à l'air libre d'ailleurs), la Parisian attitude n'est pas exactement synonyme de civisme et de discipline. Il y a des gestes qui coûtent : laisser les autres sortir avant d'entrer dans la rame, se diriger vers le fond ("Arrêtez de pousser !") ou se lever de son strapontin quand il y a du monde. La pintade enceinte expérimente la charité mal ordonnée de ses congénères qui, alors qu'elle ne distingue plus ses pieds tant son ventre est rond, ne la "voient" pas quand elle monte.
Commenter  J’apprécie          20
Ahhh, la crotte de chien, un symbole local, à inscrire au patrimoine de la ville, au même titre qu'Yves Saint Laurent, le pont Neuf et les bouches de métro Guimard.
Commenter  J’apprécie          20
Ahhh, les terrasses de café ... Quelle arnaque, c'est pas une terrasse, c'est un bout de trottoir sur lequel les piétons aimeraient bien marcher. Vous vous êtes sûrement retrouvée un jour à naviguer sur un trottoir, pressée par un navarin d'agneau en route vers son destin au bout du bras d'un serveur. Franchement, quand on se dépêche pour sauter dans le métro, on ne devrait pas se faire emboutir par un navarin d'agneau, ni par un jarret de veau d'ailleurs.
Commenter  J’apprécie          20
Ce que les Parisiennes ne supportent pas, c'est l'infidélité. Une exigence qui ne s'applique pas forcément à leurs amours, mais qui régit leurs relations avec leur fromager, leur pharmacien, leur marchand de journaux et leur ville tout entière.
Commenter  J’apprécie          20
Sa caractéristique principale [au bobo], c'est de vouloir concilier. Concilier hédonisme individuel et familial avec une certaine harmonie de vie parmi les autres. (p.265)
Commenter  J’apprécie          10
La gentrification se distingue de l'embourgeoisement en ceci que la première conquiert un territoire par la réhabilitation de l'habitat populaire ou par la construction de nouveaux immeubles sur des friches industrielles, alors que le second correspond plutôt à la transformation d'un quartier par ses habitants eux-mêmes, qui s'enrichissent du fait du développement économique de leur ville. (p.85)
Commenter  J’apprécie          10
En matière de culture, comme pour le reste, le bobo aime casser les codes.
Commenter  J’apprécie          10
La Parisienne assume ses snobismes. Comme le faisait remarquer une de nos congénères : "Nous ne sommes pas snobs : est-ce notre faute si toutes les expos, tous les musées, toutes les soirées se trouvent à Paris ? Si nous sommes la capitale du bon goût et de la mode ? La fashion week à Sarreguemines, avouez-le, ça le ferait moyen... (Comment ça, ma réponse est snob ?)"
Commenter  J’apprécie          10
[...] le bobo gentrifieur et le bobo mixeur. Le premier choisira d'habiter un quartier anciennement populaire, plein de bobos, pour vire dans un havre de boboïtude peuplé de spécimens de son espèce, s'égayant dans de jolies rues pleines de restos simples et bons, de concept-stores et de vélos hollandais. Le second, lui, s'épanouira exclusivement dans un univers de melting-pot, de variété sociale et ethnique, dans des quartiers ou des villes toujours populaires
Commenter  J’apprécie          10
C'est que les pintades parisiennes considèrent qu'elles ont des droits, elles ont coupé la tête de leur roi et de leur reine, elle paient des impôts. Donc elles assument d'être râleuses. Elles râlent d'ailleurs pour (presque) tout et (quasi) n'importe quoi. Elles râlent parce qu'il pleut, parce qu'il fait chaud, qu'il fait froid, elles râlent quand tout est fermé, elles râlent quand tout est ouvert. Elles râlent quand l'escalator est en panne, quand Internet rame. Elles râlent quand elles n'ont pas de réception sur leur portable, et elles râlent encore parce qu'elles ont raté le dernier épisode de la "Nouvelle Star". Elles râlent parce que c'est dimanche, elles râlent aussi parce que c'est lundi. Elles ont même des expressions pour ça : " le cafard du dimanche soir" qui laisse place à "ça va comme un lundi".
Commenter  J’apprécie          10
Paris n'a pas usurpé non plus sa stature de "city of crottes".
Si à New York, le premier mot de nos enfants à été "taxi", à Paris, ça a été "caca de chien". Et lorsque notre Big Boy a été pris d'un besoin urgent sans un pipiroom en vue, le gosse de nous dire : "c'est pas grave, je vais faire sur le trottoir." Face à notre mine horrifiée et à notre refus catégorique, Big Boy a répondu : "Mais, c'est pas juste, les chiens, ils ont le droit, pourquoi pas moi?"
C'est ça, une vie de chien. Ici Médor a plus de prérogatives que Junior!
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Laure Watrin (140)Voir plus

Quiz Voir plus

Quand les enquêteurs parlent...

— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

Arsène Lupin
Hercule Poirot
Rouletabille
Sherlock Holmes

13 questions
184 lecteurs ont répondu
Thèmes : romans policiers et polars , humour , enquêteursCréer un quiz sur cet auteur

{* *}