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Critiques de Laurence Jardy (15)
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La piscine était trop bleue

Laurence Jardy figure désormais dans le grand club des auteurs limougeauds qui aiment à situer leurs récits dans leur région prouvant ainsi que , contrairement à ce que l’on dit parfois , il se " passe des choses en Limousin ! ".

Le cadre de ce récit, c’est la charmante cité de Saint - Léonard , célèbre pour la naissance de l’illustre Gay - Lussac et le non moins célèbre chouchou des fans du " Tour de France " , Raymond Poulidor . Ajoutez - y une délicieuse spécialité , le massepain, et vous aurez ainsi une image flatteuse mais parfaitement justifiée , d’un joli bourg où il fait bon vivre .

Enfin , bon vivre , c’est vite dit puisqu’en ce jour ensoleillé et chaud de fin d’année scolaire , le corps d’une jeune écoliére est retrouvé au fond de la piscine des parents du non moins jeune Achille , présent, ainsi que sa grand - mère sur les lieux du drame ....

Et , bien entendu , la machine judiciaire se met en marche , obligeant les principaux protagonistes à se " découvrir " et révéler des secrets que tout un chacun préférerait garder enfouis au plus profond d’eux - mêmes. " Dura lex, sed lex", la province , qui sait d’ordinaire faire régner l’Omerta sur des tas de mystères , va laisser sortir la lave en fusion . Tsunami sur une famille bourgeoise !!!

Les personnages , peu nombreux , laissent tomber des masques devenus trop encombrants ...Le père, la mère, le fils , la grand - mère la maîtresse et ...le chien vont vivre sous nos yeux un étrange et bien sordide moment de vérité.

Du reste , comment s’attacher à l’un ou l’autre tant ils paraissent sournois , hypocrites, détachés de tout ...sauf de leur propre personne ? Une famille pas si caricaturale que ça...mais , bon , chut !

Laurence Jardy les anime et tire les ficelles , bien aidée en cela par son célèbre inspecteur récurrent et les inspirations oniriques de son fils .

A ce sujet , j’ai été gêné par toutes les allusions faites quant à la vie de l’inspecteur dans les ouvrages précédents. Je ne sais pas si un lecteur novice saura bien situer le personnage et son passé. Après, il n’est pas interdit pour le lecteur , de découvrir les autres opus .

Quant à la maltraitance animale ,,elle est abordée sous un angle très intéressant mais peut-être un peu rapide . Le chien , vous le constaterez , n’est pas le plus désagréable des personnages et , je l’espère, on le retrouvera peut - être dans d’autres aventures .

Assez bavardé , la seule chose que je puisse dire est que je penserai bien à lui lorsque mes pas me conduiront vers Saint - Léonard , et que je remercierai et féliciterai Laurence Jardy pour les bons moments qu’elle nous donne à partager.
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Terminus : La gare en noir

Le projet était un peu fou. Heureusement, il en existe encore, même dans le domaine littéraire, surtout quand ils sont soutenus par un éditeur de qualité.

Il s’agissait de réaliser un ouvrage autour d’un monument remarquable au niveau architectural, mais à portée relativement locale, en associant cinq auteurs de nouvelles, un photographe et un dessinateur.

Le monument visé était la gare des Bénédictins à Limoges.



Le résultat nous donne cinq nouvelles qui sont résumées en quatrième de couverture ; je ne les reprendrai donc pas en détail ici. Elles sont en tout cas toutes bien noires, de styles et d’époques très différents, mais restent très modernes par le niveau de réflexion qu’elles inspirent au lecteur.



Les photos en noir et blanc sont remarquables d’intensité et donnent une ambiance toute particulière à ce volume, imposant dans de nombreuses pages la présence parfois lourde de la gare. Ces photos n’illustrent pas seulement le texte, elles font partie du texte, à tel point qu’elles peuvent servir de fond de page, derrière le texte.

Je dois avouer que les dessins m’ont laissé moins d’impression, moins de souvenir.



C’est vraiment un très bel ouvrage, tant au niveau du texte, que de la mise en page et de la qualité du papier employé.

Il mérite une dose de curiosité de la part de tous les amateurs de nouvelles, de beaux projets, de gares, de photos, qu’ils soient à Limoges ou ailleurs !

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La femme aux manières de chat

Lu en moins de 24h, donc ça fonctionne ! Pas besoin d'avoir lu le tome 1 pour apprécier. Les petits détails s'agencent et chacun a son rôle à jouer dans l'intrigue. Quand on connaît un peu les lieux (le 87, voire l'île de Ré), ça fonctionne encore mieux.

Remarque finale : malgré un beau papier, 13.90 euros pour un livre de poche, c'est un peu étonnant.
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La femme aux manières de chat

Petite déception.



Autant j'avais aimé le tome 1 Vent d'est sur la collégiale, autant j'ai eu du mal à accrocher à cette énigme constituant le tome 2.

J'ai trouvé l'intrigue un peu plate et les personnages creux sans arriver à m'attacher à aucun d'entre eux alors même que certains étaient évidemment déjà là dans le tome 1.

Je suis restée comme extérieure au récit sans trouver le fil qui relie les évènements entre eux.



Je n'étais peut-être pas les bonnes dispositions pour lire ce tome 2.



Dommage,



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Cinquante Jours pour Mourir

Un peu déçue par ce polar qui est le tome 3 de la série démarrée avec Vent d'Est sur la Collégiale qui était très réussi.



Dommage car il y a de l'idée dans la mécanique de l'intrigue mais l'ensemble est confus.



En parallèle nous suivons plusieurs évènements dans plusieurs lieux : des ados en quête de reconnaissance et d'identité, des adultes en souffrance pour des blessures d'enfance encore très présentes, la campagne limousine mais aussi les steppes de Russie.

Les évènements et les personnages ne sont pas assez creusés ni les liens et les interactions entre eux.

J'ai eu le sentiment d'une accumulation d'idées et de scènes superposées qui n'arrivent pas à créer un ensemble fluide et bien huilé par manque de lien.



Je pense qu'il ne manque pas grand chose pour faire de ce récit un bon polar.





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Cinquante Jours pour Mourir

vous croyez être en France, mais vous êtes aussi en Russie, puis dans une prison sur l'île de Ré... et en Russie de nouveau, mais tout vous ramène vers une petite ville du Limousin, une cité scolaire où la mort rode... Où êtes-vous au bout du compte? C'est tout ce que ce roman véhicule. Des lieux multiples qui n'en font qu'un. le monde de l'internet manipule et conduit jusqu'au crime! Vous vous questionnez tout au long de l'enquête. C'est un roman passionnant qui par sa structure vous tient en haleine car tout ce que vous venez de lire peut se réaliser.

Un ouvrage à lire.
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La femme aux manières de chat

Ce roman fait suite au tome 1 intitulé Vent d'Est sur la collégiale du même auteur. Ayant beaucoup apprécié le premier c'est avec enthousiasme que j'ai dévoré le second. Il s'agit d'un roman policier situant l'intrigue dans le Limousin mais pas seulement. Diverses influences se rejoignent (russe, japonaise) et se mêlent subtilement sous la plume de l'auteur pour donner au roman des couleurs à la fois locales et exotiques. Outre le fait que l'auteur offre une fenêtre sur un patrimoine régional made in France, elle nous propulse dans un univers qui, bien que réaliste, possède une touche de mystère entretenant le suspens jusqu'à la dernière page.



Au niveau de la trame du roman, l'action se joue sur l'alternance entre le temps de l'investigation et le parcours de la victime. Cette dualité nous permet de suivre l'enchaînement de l'enquête, les progrès des enquêteurs mais aussi leurs doutes tout en suivant en parallèle le cheminement de la victime. A travers ses yeux nous comprenons, toujours dans cette démarche progressive, comment elle est devenue un dossier parmi d'autre sur le bureau d'Arkhipov.



Quand on commence à lire le roman, on peine à lâcher prise tant cette chronologie nous entraîne et nous pousse à tourner les pages pour comprendre le fin mot de l'histoire. Si bien qu'on arrive à la fin du roman sans s'en être rendu compte, en ayant résolu le mystère qu'une fois que l'histoire s'achève. Pour les experts des romans policiers on peut se douter de ce qui se trame réellement légèrement avant la fin, mais il y a toujours un détail qui nous échappe, si bien qu'en fermant le livre on en garde un léger sourire.



Par rapport au premier, ce tome est plus tragique, il provoque des émotions conflictuelles: d'un côté on partage la colère d'Arkhipov, le policier russe qui enquête sur la mort de la femme aimée, et de l'autre le déchirement de cette femme, Maud, tiraillée entre cette envie de vivre et ce vide qui la consume. le fait de retrouver les personnages du premier tome nous ancre dans une sérialité qui donne lieu à plusieurs intrigues dans un roman: une intrigue filée d'un roman à l'autre et l'intrigue de l'enquête policière. Ce principe un peu proche du puzzle, nous permet de rassembler les pièces d'un jeu qui semble emprisonné Arkhipov, notre personnage central.



Si ce deuxième roman a une dimension encore plus noire que le premier, certains personnages permettent de donner une impulsion plus réconfortante, c'est le cas de Bretagne, le colley de Rachel, équipière et amie de notre Arkhipov.



En bref, si vous aimez les romans policiers, que vous avez envie de vous évader un moment dans un autre univers, je vous recommande vivement la lecture de ce livre.



Petit point bonus: la page de couverture, sobre et élégante, qui donne envie d'en savoir plus sur ce qui se cache dans ses pages…
Lien : https://leschroniquesdecendr..
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Terminus : La gare en noir

Pas sûr que ce recueil vous donne envie de visiter Limoges ou de prendre le train ! Quand on demande à des auteurs de ciseler une nouvelle sur le thème «terminus, la gare en noir », on n’obtient pas une brochure touristique !

Deux de ces nouvelles regorgent de clichés et laissent une impression d’invraisemblance. Les trois autres apportent des éléments originaux et une chute inattendue.

Les photos en noir et blanc et les dessins noirs, blancs et rouges ajoutent beaucoup à l’ambiance du recueil.

1- Un adolescent, éprouvé par les deuils, trouve du réconfort en adoptant un lévrier maltraité par des chasseurs en Espagne. Tout le monde l’apprécie. Mais après quelques années aux Langues Orientales à Paris et de trop longues heures sur Internet, il n’est plus le même…

2- Nathalie est pompier volontaire. Alice est une femme battue qui va quitter Paul avec Pierre par le train. Mais un incendie éclate dans la gare et Alice voit son mari entrer. Elle grimpe dans les étages, mettant en danger l’équipe de pompiers. Parviendra-t-elle à rejoindre son amant et à fuir ?

3- Des « résistants de la 11e heure » tentent de mettre la main sur des caisses d’or nazi. Pendant ce temps, une Française amoureuse d’un simple soldat allemand subit l’humiliation réservée aux « collaboratrices horizontales ». Quant au jeune Allemand…

4- Un cheminot à la veille de la retraite remarque le manège de deux hommes qui pourraient bien sortir des kalachs de leurs grands sacs de sport…

5- Une Africaine de 17 ans, qui a échappé à des ravisseurs extrémistes, se comporte comme si elle avait tout oublié avant son arrivée en gare de Limoges. Sa véritable histoire pourrait lui valoir un statut de réfugiée, mais celle que les passeurs lui ont soufflée ne convainc personne. Le lecteur sait qu’elle ne simule pas et se désole de l’issue probable…

Le style de cette dernière nouvelle est particulièrement émouvant, le lecteur suit l’étonnement de la jeune migrante devant les sigles de la Justice, sa prise de conscience que son cerveau a étouffé des renseignements et la construction d’un monde intérieur que ses interlocuteurs ne peuvent saisir…

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Terminus : La gare en noir

Dans le cadre de ma participation à la masse critique de Babelio, j'ai reçu ce sublime recueil de nouvelles noires. La couverture représente bien le thème du livre "La gare en noir". On peut y voir une photo en noir et blanc de la gare de Limoges, une représentation de Jean Gabin, cigarette à la bouche, prêt à mener l'enquête, et la couleur rouge qui flotte derrière le campanile. En feuilletant le livre, les pages sont épaisses, illustrées et varient entre noir, rouge et blanc. Ca nous plonge dans l'atmosphère attendu d'un polar noir.



1."Argos" de Laurence Jardy



Il s'agit de l'histoire d'un galgo espagnol, Argos, recueilli par un jeune garçon de 14 ans, fils de cheminot. On partage le point de vue de chacun :  le lévrier maltraité en Espagne, laissé pour mort et expatrié en France à ses deux ans pour rejoindre Ben, adolescent devenu orphelin. A travers des répétitions de phrases, l'auteur insiste sur le vieillissement du chien comparé à la jeunesse et fougue de Ben, âgé alors de 22 ans. On a peu de dialogues, beaucoup d'introspection. Finalement, cette histoire est à la fois touchante et troublante.



2. "Incendie" de Laurine Lavieille



On va d'abord suivre Alice, en pleine séparation. Son mari apparaît comme une personne possessive, voire violente, mais rien de concret. La jeune femme s'en va à la gare de Limoges pour fuir loin de lui.



Puis on va à la rencontre de Nathalie, peintre et pompier volontaire. Elle est appelée dès la prise de son service, sur un grave incendie à la Gare de Limoges.



Le changement entre les personnages est radical et imprévisible, mais est très bien mis en page dans le recueil. Cet incendie a réellement existé et on va être plongé, à travers le point de vue de ces deux femmes, dans le chaos de cette tragédie.



3. "Un éclair d'or" de Franck Linol



L'histoire se déroule en 1944. On va suivre plusieurs personnages qui vont tous être liés au final. D'abord Jeanne, tombée amoureuse de Siegfried, un "boche", puis un trio opportuniste et un résistant.



C'est un texte très historique (faits corroborés à la fin de la nouvelle par l'auteur) avec des scènes fictives. Les phrases sont relativement longues ce qui donne un rythme assez lent malgré de nombreux rebondissements.



4. "Partir à l'heure" de Joël Nivard



Un homme, dont on ne connaîtra le nom qu'à la fin, vit son avant-dernière journée de travail, la retraite au bout des doigts. Il nous décrit dans les détails sa manière de voir la gare, le trajet jusqu'à son travail, sa vie... Il est musulman, et particulièrement extrémiste puisqu'il est parti pour finir kamikaze... ou pas.



Ce texte est très long à cause des descriptions, ce qui n'est vraiment pas ma tasse de thé, mais ça ne change rien au style poétique de l'auteur. La fin est très inattendue et j'ai apprécié de me faire secouer ainsi.



5. "Loin de Chibok" de Franck Villemaud



L'histoire d'une jeune nigérienne arrivée à Limoges. C'est basé sur des faits réels précisés dans les notes de l'auteur, à la fin. Les thèmes abordés sont lourds : l'enlèvement de 276 lycéennes à Chibok, au Nigéria, la traite des êtres humains, les demandes d'asile en France.



Le récit est écrit selon le point de vue de cette adolescente de 17 ans, en utilisant des métaphores sur la naissance ou la maternité. Le langage est donc celui d'une jeune nigérienne, ne maîtrisant pas tout le vocabulaire français, et qui reste tout de même dans un style très poétique. Autant ce langage m'a été difficile, autant l'histoire est satirique de notre société face aux étrangers cherchant l'asile, ce qui l'a rendue très intéressante.



Conclusion : 



Je dois dire que les nouvelles se suivent merveilleusement bien. On commence avec un chien qui arrive à la gare de Limoges, recueilli par un fils de cheminot, puis des personnages qui vivent à Limoges et sont au cœur de l'action (à différentes époques et de différents milieux), et on termine avec une jeune femme qui nous ramène à la gare, directement sur le sommet du campanile.



J'ai adoré le tenir en main, me laisser porter dans ce voyage et sentir les rails de la vie traverser mon esprit. Les histoires sont variées, les styles tout autant. Les illustrations et photos sont bien choisies, plantent le décor et nous plongent dans cette ambiance sombre. Ces nouvelles noires devraient vraiment plaire aux amoureux du genre et la version papier est particulièrement magnifique, je vous la conseille vivement.
Lien : https://abaciaetacu.wordpres..
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Vent d'est sur la collégiale

Un polar qui fonctionne bien !

Des chapitres courts, des personnages très réalistes, et une intrigue qui avance vite.



Les 1ères heures qui suivent un enlèvement sont déterminantes. Et toute l'intrigue va se dérouler entre le 28 et le 29 septembre.



Sur le thème des réseaux sociaux, du harcèlement scolaire, de la jalousie, et sur fonds de mafia russe, Laurence Jardy déroule une enquête efficace au coeur du Limousin dans la commune de Saint Léonard de Noblat.

Le mal s'insinue partout y compris dans ces petits villages que l'on pense à tort préserver.



Une belle découverte.













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La piscine était trop bleue

Il s'en passe des choses à Saint-Léonard-de-Noblat, une bourgade médiévale au coeur du Limousin. Un ado, un tantinet pervers, pense que, s'il arrive à amadouer la fille de son prof de maths et s'en faire une copine, cela influera sur son dossier scolaire peu reluisant en cette matière. Par un jour de grosse chaleur, la fillette, flattée qu'un garçon s'intéresse à elle, accepte d'aller chez lui pour prendre un bain dans la piscine familiale malgré sa peur de l'eau. Seuls le chien et une grand-mère à la santé mentale chancelante sont présents dans la maison et arrive le drame : la fillette est retrouvée morte dans la piscine. De retour de leur travail, les parents de l'ado envisagent divers scénarios de camouflage du drame, pensant que leur fils est certainement impliqué dans ce cauchemar ... Finalement, ils optent pour appeler la gendarmerie et le capitaine Arkhipov et ses assistants vont prendre les choses en main.

Ce polar "de terroir" nous immerge au sein d'une famille, les Bléda, comme il en existe partout de nos jours. Des parents arrivistes occupés à réussir leur vie et gagner le plus possible d'argent, un ado pourri-gâté, un tantinet fainéant et magouilleur et une mamie en pleine déliquescence mentale qui ne comprend plus rien à ce monde de fous dans lequel le chacun pour soi a remplacé l'empathie, et un chien, un lévrier espagnol au passé douloureux et au présent énigmatique ... peut-être le protagoniste le plus intrigant de ce roman.

Au fil des pages, l'auteure nous fait découvrir des univers parfois sordides comme la torture des chiens galgos dans le sud de l'Espagne et parfois oniriques de communication avec l'au-delà ou de prémonition.

Un roman dont on attend impatiemment la suite

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La piscine était trop bleue

Dans cet opus, une petite fille de 9 ans est retrouvée dans la piscine d'une famille, habitant la commune de St Léonard de Noblat en Haute Vienne. Cette famille est composée des deux parents, d'un adolescent, de la grand-mère et d'un lévrier. Mais que c'est il réellement passé ?

Ce roman, c'est le 5eme qu 'à écrit l'auteur. J'ai particulièrement aimé sa façon de démontrer que les familles "normales" peuvent avoir de sacrées casseroles. Elle a réussi à faire des psychologies de chaque protagoniste d'une manière tout à fait remarquable et on ressent bien que derrière l'auteur, il y a un professeur qui connaît bien les caractères des ados, mais aussi des parents.

Elle nous fait découvrir également la torture des chiens de chasse en Espagne qui est loin d'être fictive.

Je remercie Laurence Jardy pour m'avoir fait découvrir son univers et je vous recommande de vous jeter à l'eau (sans vous noyer) pour la piscine était trop bleue
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Mortel exil

Ce quatrième opus des aventures d' Alexis arkhipov capitaine de gendarmerie à Saint Léonard de Noblat et de sa compagne Rachel nous amène loin du Limousin au Japon dépaysement garanti, Laurence Jardy nous fait découvrir ce pays avec beaucoup de talent les coutumes et les traditions , elle nous décrit les agissements d ' une secte un rite ancesral tout cela avec en fond une course à pied de 250 kms au travers de paysages décrits avec beaucoup de minitie , ce livre se lit pratiquement sans interruption tant l ' histoire est captivante, on devient accro au point d' avoir du mal à en sortir.

L' écriture et le style sont fluides, si vous aimez les voyages et les contrées lointaines n' hésitez pas à embarquer avec Arkhipov
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Cinquante Jours pour Mourir

Le destin croisé de personnes en souffrance ou assoiffées de vengeance.

A vrai dire j'ai un peu de mal à ordonner mes idées pour écrire ma critique. Le livre m'a semblé tellement confus. J'ai du mal à relier les personnes entre elles. on a une impression de "totalement décousu". Les situations semblent être alignées et on passe de l'une à l'autre sans trop bien comprendre ni comment ni pourquoi.

Bref je n'ai pas trouvé cela très bien écrit. L'auteur, rencontrée au salon du livre de Brive a su m'allécher mais je me contenterai de ce livre.

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Vent d'est sur la collégiale

https://leschroniquesdecendrillon.wordpress.com/2017/04/15/la-femme-aux-manieres-de-chat-laurence-jardy/
Lien : https://leschroniquesdecendr..
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