Citations de Laurence Martin (22)
On peut tout voir dans un regard, même un cœur éclater de joie.
De l'amour qui sent la Soupline et le grand air et la lavande, de l'amour qui ne se paye pas, celui que chantait la diva.
Comme il est bon de faire ces rêves qui vous donnent la vie qu'on voudrait, dans lesquels on replonge sans cesse, que l'on aimerait pouvoir poursuivre. (p17)
Je m’appelle Rose, j’ai 22 ans, je ne connais pas le bonheur.
En revanche, j’aime le regarder, le toucher du doigt, l’approcher, pour cela, j’ai mes habitudes.
Chaque soir, la même sortie d’école, la même petite fille, et j’attends. J’attends ce flot de bonheur rare, cette jubilation enfantine, ce trépignement intérieur que je n’ai jamais ressenti. Je plonge dans son regard inquiet, et je la regarde scruter la foule, chercher sa mère dans l’assistance. J’attends l’instant où elle la voit, celui où elle lui fait signe, où son visage, soudain, s’allume, et ses prunelles se font plus grandes.
On peut tout voir dans un regard, même un cœur éclater de joie. »
Les plus grands chagrins se surmontent dans les petites joies quotidiennes.
La vie est là, dans ce battement, cette mélodie de l'impatience, ce souffle d'air, cette vibration, ce cœur en chamade, cette étreinte.
Certaines émotions sont muettes, elles ne passent pas par le langage, elles choisissent des voix plus intimes.
Il faut que je te laisse
Oui, je suis là, bien sûr, j'arrive!
Oui, cinq minutes, je vais t'aider!
Oui, mon amour, oui, mes enfants, oui, mes parents, oui, mes amis…
Ce vélo rouge sera mon cheval !
Elle avait dans le fond des yeux ce petit reste de l'enfance qui s'émerveille innocemment. Cette juvénile exaltation qui nous quitte un jour sans prévenir en nous ravissant la promesse que tout est possible en ce monde. Tous ces rêves qu'on fait éveillé, ces espoirs d'avenir, ces envies.
Affronter ses peurs, ça construit. Lorsque l’on n’a pas d’autres choix, on trouve la force d’être héroïque.
Ça doit être ça le bonheur, sentir les battements de son cœur accélérer dans sa poitrine, avoir l’impression qu’il éclate, qu’il inonde son corps de chaleur jusqu’au plus petit des recoins.
La honte, c'est de se perdre en route mais jamais de rester soi-même !
Lui et moi nous étions fâchés pour des broutilles de l'existence, des trois-fois-rien sans importance, mais l'orgueil avait fait le reste... nous ne nous étions pas revus.
Parfois, les heures s'égrènent si vite alors qu'on voudrait les retenir, parfois, les mois sont des années lorsque l'attente retient les jours et les allonge d'une nouvelle nuit.
Voilà ce qu'il ne faut pas faire, ne pas dire oui si tu penses non, ne pas te défiler par peur, tu entends, ne jamais subir! Toi seule décides, car toi seule sais!
Je m’appelle Rose, j’ai 22 ans, je ne connais pas le bonheur.
En revanche, j’aime le regarder, le toucher du doigt, l’approcher, pour cela, j’ai mes habitudes.
Chaque soir, la même sortie d’école, la même petite fille, et j’attends. J’attends ce flot de bonheur rare, cette jubilation enfantine, ce trépignement intérieur que je n’ai jamais ressenti. Je plonge dans son regard inquiet, et je la regarde scruter la foule, chercher sa mère dans l’assistance. J’attends l’instant où elle la voit, celui où elle lui fait signe, où son visage, soudain, s’allume, et ses prunelles se font plus grandes.
On peut tout voir dans un regard, même un cœur éclater de joie.
(page 10)
Vous avez la vie devant vous, arrêtez de fuir le bonheur, croyez-moi, il est contagieux. Laissez-vous donc contaminer, la maladie d'amour vous guette, vous en rêvez depuis longtemps, inutile de fuir, lancez-vous !
Je n’omets rien car seule la vérité construit.
N’écoutes ni tes peurs, ni tes doutes, n’écoutes rien que ton cœur qui bat !