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Citations de Laurent Pépin (111)


Il n'y avait rien d'autres dans le monde que les Elfes, les Monstres et les Monuments
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Je ne sais même pas s’il y avait quoi que ce soit de vrai là-dedans. Mais en même temps, les plus beaux souvenirs se rapportent souvent à des évènements qui n’ont pas vraiment existé.
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Ni elle ni le père de la mère n’avaient approuvé le mariage de la mère, par contre. Parce que le père sentait mauvais et n’était pas instruit. S’il y avait des choses qui devaient rester à l’intérieur des familles, comme la négligence des enfants laissés à l’abandon, par exemple, il fallait quand même faire attention aux règles de bienséance.
Mais c’est vrai qu’il y avait un problème avec l’hygiène du père.
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Par exemple, chaque année, le service des patients volubiles organise une espèce de « journée portes ouvertes ». On exhibe les Monuments aux badauds qui ont envie de visiter les fous. Comme on visite un zoo ou un parc d’attractions. Des centaines de personnes affluent du village et des communes alentour pour se promener dans le parc où les Monuments sont rassemblés, pour nombre d’entre eux, contre leur volonté. L’administration appelle ça « la réhabilitation », c’est-à-dire que cette mixité des populations lambda et protégée permettrait l’éclosion d’un sentiment de citoyenneté chez nos Monuments, favorable à leur équilibre psychique.
Moi, ça me met très en colère.
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C’était difficile, la liberté. Les fils et les tubulures me manquaient parfois.
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Il faut bien reconstruire le monde à sa façon, on ne peut quand-même pas le prendre tel qu’il est. C’est trop triste. Prends le ciel, les nuages, les oiseaux, ce que tu voudras, ça n’a aucun sens si on n’y invente pas autre chose avec, un peu d’accent dans le regard qu’on y met. C’est vrai, c’est nul la nature naturelle…
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Alors, je cessais mon ballet et j’allais à la fenêtre regarder la pluie. Elle ne tombait au-dehors que pour m’en débarrasser en dedans. Elle essayait simplement de m’aider.
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— Tu avais promis de ne pas m’attacher, disait l’Elfe, et sa voix était blanche, maintenant.
— D’accord, répétais-je.
— Parce qu’il se passera quoi quand je voudrai partir absorber la lumière de la forêt et nager dans la montagne sous les mers avec un engin volant ou sans engin du tout. Tu m’enfermeras ? »
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Elle m’a plu aussitôt. Je ne couche jamais avec mes patientes, entendons-nous bien, mais là, c’était différent.
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Depuis toujours, j’ai du mal à établir des contacts avec les gens « normaux ». Quand je suis dans le trou noir, la tronche à l’envers, avec l’envie d’engueuler
le vent et les oiseaux, je me dis parfois que ce sont des modèles en série, des ersatz, des brumes floues, sans consistance.
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Ah, et il était homosexuel aussi, il nous a dit.
À l’époque, j’avais dix ans. Je me suis demandé pourquoi il ne changeait pas de sexe. Pas pour un plus grand, hein, juste pour devenir une femme.
Ça me semblait plus facile à penser. Déjà que je trouvais que c’était difficile d’être un garçon.
J’avais peur que mon sexe tombe quand je me décalottais dans le bain, par exemple. Et j’avais peur des différences anatomiques avec les filles. Je croyais que le sexe féminin n’était qu’un trou. Et puis il y avait d’autres énigmes : l’expression perdre les eaux en parlant d’une femme qui va accoucher me mortifiait. Je croyais que ça voulait dire que des os se cassaient pour laisser passer le bébé et ça me faisait des sensations de malaise dans les extrémités de mon corps.
D’ailleurs, je protégeais toujours mes trous la nuit, en les recouvrant avec des coussins ou des peluches, ou en les tenant dans mes mains. Je trouvais qu’ils commençaient à prendre une drôle d’odeur.
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